Mbilia Bel, avec son talent, encore avec nous

TRIBUNE. Il circule, sur les réseaux sociaux, de folles informations sur la disparition de Mbilia Bel, « Cléopâtre ». Désastreuse et minable idée de jouer avec la vie d’autrui.

Mauvaises langues de gens ordinaires qui trouvent leur plaisir à publier des méchancetés sur une diva qui a brillé de mille feu en chantant Boyé Yé, Phénomène, La beauté d’une femme, Faux pas et autre Amour sans frontière.

Mbilia Bel est encore des nôtres. Pour le temps que lui prévoit son destin dont nul n’a la maîtrise, sinon le destin lui-même.
Cléopâtre n’a pas fini de nous séduire avec sa voie inégalée, ses magnifiques chansons et la souplesse de son beau corps, lors de ses séances de danse.
Elle a encore beaucoup à nous révéler de sa riche expérience de femme artiste, de renommée internationale.

Quelle figure feraient ceux et celles qui envoient à la mort, au gré de leurs élucubrations et autres fantasmes, cette grande légende de la musique congolaise, qu’est Mbilia Bel, si on leur retournait ces tragiques nouvelles.
La vie est si précieuse et si courte qu’il est mal placé de souhaiter le trepas à son prochain.

Parce qu’après tout, quoiqu’on en fasse, on termine le séjour sur terre par la mort. Ce jour là,  » il n’y a, ni médecin, ni féticheur, ni sorcier pour l’arrêter ». L’ on dit sur les terres de Gamboma.

Vie longue ou brève, qu’importe. Si loin que s’étire la corde, elle doit passer par l’anneau.

Paris le 4 décembre 2019
Ouabari Mariotti.

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