Les importations au titre des biens et services ont connu une hausse plus importante que celle des exportations au titre du premier trimestre de l’année 2017, a annoncé l’Office des changes dans sa dernière publication.
Selon les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de mars relevés dans son étude, les importations et les exportations ont progressé respectivement de +11.243MDH et +1.886MDH.
Cette évolution se traduit par un accroissement du déficit commercial de 9.357MDH (-30.618MDH contre -21.261MDH à fin mars 2016), a-t-il indiqué notant que le taux de couverture s’est situé, ainsi, à 73,3% au lieu de 79,5% un an
auparavant.
La hausse des importations de biens et services est imputable à l’accroissement des importations de biens (FAB) de +9.363MDH, notamment de produits énergétiques, et dans une moindre mesure, à celui des dépenses de services (+1.880MDH), a expliqué la même source.
La hausse des exportations est attribuée à la progression des exportations de marchandises qui se sont établies à +2.260MDH, notamment des ventes de phosphates et dérivés et du secteur de l’agriculture et agroalimentaire.
Selon les indicateurs mensuels, cette hausse a été atténuée, en partie, par la diminution des recettes de services estimée à 374MDH.
A noter que les réserves internationales nettes se sont établies à 246,8Mds DH contre 251,9Mds DH à fin 2016 alors que « les avoirs officiels de réserve se sont chiffrés à 253,4Mds DH contre 256,1Mds DH à fin 2016 et les engagements extérieurs à court terme en monnaie étrangère à 6,6Mds DH contre 4,2Mds DH à fin décembre 2016 », a souligné l’étude.
En détail, le déficit commercial de biens (CAF-FAB) s’est établi à -45.942MDH contre-37.687MDH à fin mars 2016, en hausse de 8.255MDH. Le taux de couverture des importations de marchandises par les exportations s’est situé à 56,8% au lieu de 60,8% à fin mars 2016.
Les importations CAF se sont élevées à 106.302MDH contre 96.048MDH un an auparavant, soit une hausse de 10,7% ou +10.254MDH. « Cette évolution fait suite à l’augmentation des approvisionnements en produits énergétiques de 56,3% (+6.227MDH), en relation avec l’augmentation des prix d’achat sur le marché international », note-t-on soulignant qu’hors facture énergétique, les importations n’ont augmenté que de 4,7% ou +4.027MDH.
A propos de la facture énergétique, signalons que sa part dans le total des importations a atteint 16,3% à fin mars 2017 au lieu de 11,5% un an auparavant, suite principalement à l’augmentation des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils (+4.038MDH).
Précisons que sur le marché international, le prix de gas-oils se situe en moyenne à 1,59 US Dollars/gallon à fin mars 2017 contre 1,07 US Dollars/gallon à fin mars 2016.
L’étude a fait état, en revanche, d’une baisse des achats de produits alimentaires de 220MDH, notamment le blé (-939MDH).
Selon les indicateurs, les achats de produits céréaliers ont reculé de 28,1%, à 3.594MDH contre 5.000MDH un an auparavant, suite à la régression des importations de blé de 939MDH.
Le recul des importations de blé s’explique par l’effet quantités (-34,7%: 1.089mT contre 1.668mT). Le prix d’importation du blé augmente, quant à lui, de 11,8%: 2.331DH/T au lieu de 2.084DH/T un an auparavant.
De leurs côtés, les exportations ont connu une hausse de 3,4%, soit +1.999MDH (60.360MDH contre 58.361MDH à fin mars 2016).
Cette évolution est le résultat des variations contrastées des différents secteurs dont ceux des phosphates et dérivés (+11,1%), de l’agriculture et l’agroalimentaire (+4,2%), l’aéronautique (+7,9%), de l’électronique (+9,3%), de l’industrie pharmaceutique (+2,9%), du textile et du cuir (-2,5%), de l’automobile (-1,2%).
Soulignons qu’hors phosphates et dérivés, les exportations n’ont augmenté que de 2% soit +975MDH.
En ce qui concerne les services, la balance commerciale fait ressortir un excédent en retrait de -2.254MDH: +12.215MDH contre +14.469MDH à fin mars 2016.
A cette même date, les importations ont affiché une amélioration de 1.880MDH (21.219MDH contre 19.339MDH) alors que les exportations se sont isncrites en baisse de 374MDH (33.434MDH contre 33.808MDH).
En détail, l’étude souligne un recul de 1,2% des envois de fonds effectués par les MRE à 13.983MDH contre 14.146MDH à fin mars 2016 et souligne une légère baisse du flux des investissements directes étrangers (IDE) de 1,7% (-94MDH) imputable à la baisse des recettes (-1.872MDH) plus importante que celle des dépenses (-1.778MDH).
De son côté, le flux des investissements directs marocains à l’étranger s’est chiffré à 1.392MDH contre 1.082MDH un an auparavant, soit une augmentation de 28,7% ou +310MDH. « Cette évolution provient de la hausse des investissements directs marocains réalisés à l’étranger (+544MDH) atténuée en partie par l’augmentation des cessions d’investissements directs marocains à l’étranger (+234MDH) », a-t-on expliqué.
Cette évolution se traduit par un accroissement du déficit commercial de 9.357MDH (-30.618MDH contre -21.261MDH à fin mars 2016), a-t-il indiqué notant que le taux de couverture s’est situé, ainsi, à 73,3% au lieu de 79,5% un an
auparavant.
La hausse des importations de biens et services est imputable à l’accroissement des importations de biens (FAB) de +9.363MDH, notamment de produits énergétiques, et dans une moindre mesure, à celui des dépenses de services (+1.880MDH), a expliqué la même source.
La hausse des exportations est attribuée à la progression des exportations de marchandises qui se sont établies à +2.260MDH, notamment des ventes de phosphates et dérivés et du secteur de l’agriculture et agroalimentaire.
Selon les indicateurs mensuels, cette hausse a été atténuée, en partie, par la diminution des recettes de services estimée à 374MDH.
A noter que les réserves internationales nettes se sont établies à 246,8Mds DH contre 251,9Mds DH à fin 2016 alors que « les avoirs officiels de réserve se sont chiffrés à 253,4Mds DH contre 256,1Mds DH à fin 2016 et les engagements extérieurs à court terme en monnaie étrangère à 6,6Mds DH contre 4,2Mds DH à fin décembre 2016 », a souligné l’étude.
En détail, le déficit commercial de biens (CAF-FAB) s’est établi à -45.942MDH contre-37.687MDH à fin mars 2016, en hausse de 8.255MDH. Le taux de couverture des importations de marchandises par les exportations s’est situé à 56,8% au lieu de 60,8% à fin mars 2016.
Les importations CAF se sont élevées à 106.302MDH contre 96.048MDH un an auparavant, soit une hausse de 10,7% ou +10.254MDH. « Cette évolution fait suite à l’augmentation des approvisionnements en produits énergétiques de 56,3% (+6.227MDH), en relation avec l’augmentation des prix d’achat sur le marché international », note-t-on soulignant qu’hors facture énergétique, les importations n’ont augmenté que de 4,7% ou +4.027MDH.
A propos de la facture énergétique, signalons que sa part dans le total des importations a atteint 16,3% à fin mars 2017 au lieu de 11,5% un an auparavant, suite principalement à l’augmentation des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils (+4.038MDH).
Précisons que sur le marché international, le prix de gas-oils se situe en moyenne à 1,59 US Dollars/gallon à fin mars 2017 contre 1,07 US Dollars/gallon à fin mars 2016.
L’étude a fait état, en revanche, d’une baisse des achats de produits alimentaires de 220MDH, notamment le blé (-939MDH).
Selon les indicateurs, les achats de produits céréaliers ont reculé de 28,1%, à 3.594MDH contre 5.000MDH un an auparavant, suite à la régression des importations de blé de 939MDH.
Le recul des importations de blé s’explique par l’effet quantités (-34,7%: 1.089mT contre 1.668mT). Le prix d’importation du blé augmente, quant à lui, de 11,8%: 2.331DH/T au lieu de 2.084DH/T un an auparavant.
De leurs côtés, les exportations ont connu une hausse de 3,4%, soit +1.999MDH (60.360MDH contre 58.361MDH à fin mars 2016).
Cette évolution est le résultat des variations contrastées des différents secteurs dont ceux des phosphates et dérivés (+11,1%), de l’agriculture et l’agroalimentaire (+4,2%), l’aéronautique (+7,9%), de l’électronique (+9,3%), de l’industrie pharmaceutique (+2,9%), du textile et du cuir (-2,5%), de l’automobile (-1,2%).
Soulignons qu’hors phosphates et dérivés, les exportations n’ont augmenté que de 2% soit +975MDH.
En ce qui concerne les services, la balance commerciale fait ressortir un excédent en retrait de -2.254MDH: +12.215MDH contre +14.469MDH à fin mars 2016.
A cette même date, les importations ont affiché une amélioration de 1.880MDH (21.219MDH contre 19.339MDH) alors que les exportations se sont isncrites en baisse de 374MDH (33.434MDH contre 33.808MDH).
En détail, l’étude souligne un recul de 1,2% des envois de fonds effectués par les MRE à 13.983MDH contre 14.146MDH à fin mars 2016 et souligne une légère baisse du flux des investissements directes étrangers (IDE) de 1,7% (-94MDH) imputable à la baisse des recettes (-1.872MDH) plus importante que celle des dépenses (-1.778MDH).
De son côté, le flux des investissements directs marocains à l’étranger s’est chiffré à 1.392MDH contre 1.082MDH un an auparavant, soit une augmentation de 28,7% ou +310MDH. « Cette évolution provient de la hausse des investissements directs marocains réalisés à l’étranger (+544MDH) atténuée en partie par l’augmentation des cessions d’investissements directs marocains à l’étranger (+234MDH) », a-t-on expliqué.