Tout semble incontournable et on a l’impression, qu’on ne s’en sortira jamais. Les cas Essous, Moundanda et Nino Malapet sont présents dans les esprits. Pour contrebalancer cette attitude d’aide médicale qui ne tient qu’à la décision du Président de la république, on doit pouvoir réfléchir sur l’institution d’un fond de sécurité sociale, pour les artistes de renom en fin de carrière et qui ont eu à rendre des services importants à la nation. Lorsqu’on sait l’absence de statut qui régit la fonction de musicien dans notre pays, ce fond constituera une garantie importante pour la santé de nos vieux musiciens.Le cas Célestin KoukaPlus que jamais l’état de santé de Célestin Kouka à besoin des solutions médicales immédiates et urgentes. A en croire les informations et les conversations dans l’entourage du musicien, ses jours sont comptés, si on ne s’y prend pas à temps. Pour vite remonter la pente, on peut envisager son transfert au Maroc ou en Europe.
Agé de 78 ans (né le 5 février 1935), Célestin Kouka ne se produit plus sur scène avec son groupe Les Bantous, depuis 2011. Sa vue a périclité sérieusement, outre le véritable mal qui le ronge depuis plusieurs années.Une carrière mémorable.
Pour la petite histoire, la carrière musicale de Célestin Kouka débute en 1952 dans l’orchestre du Cercle culturel de Bacongo, cumulativement avec sa fonction de secrétaire au Consulat britannique de Brazzaville.
En 1953, il fait partie du groupe Les compagnons de joie (CDJ) de Marie-Isidore Diaboua, suivi de la création en 1954 de l’orchestre Negro Jazz.
Décembre 1956, Célestin Kouka intègre l’Ok Jazz, en même temps qu’Edo Ganga et Nino Malapet. Notamment à la suite du départ d’Essous, Pandi et Lando Rossignol aux éditions Esengo.
Le 15 Août 1959, Célestin Kouka participe à la création de l’orchestre Bantou, Chez Faignond à Brazzaville
En 1972, suite à l’implosion des Bantous, il crée, avec Pamelo et Kosmos le Trio Cepakos puis l’orchestre Le Peuple. Les défections de Pamelo en 1978 et de Kosmos en 1984 mettent un terme à cette belle expérience musicale. Son retour, en 1987, dans les Bantous de la capitale n’est pas concluant. Il claque la porte une nouvelle fois. En 1990, il crée Bantous Monument en compagnie de Ganga Edo et Passi Mermans. Une courte expérience qui ne fera pas long feu. Puis encore, l’orchestre Le peuple en 2000, mais sans succès.
Depuis 2004, Célestin Kouka est de retour dans les Bantous. Retour historique, car il sera suivi de deux séjours triomphaux des Bantous en Europe.
Nous lançons un appel à toute personne de bonne volonté, aux Associations, aux ONG, aux Mutuelles « Muziki », à l’Union des musiciens congolais de venir en aide à Célestin Kouka pour une évacuation sanitaire au Maroc ou en Europe.Deux autres cas similaires
Comme un malheur ne vient jamais seul, deux musiciens sont également dans une situation critique : le sanzistePAPA KOURAND (le meilleur qui nous reste après la disparition de Moundanda) et le chanteur Raphaël NGOLO(ex-Bantous), pour lequel notre confrère PENE de Télé-Congo a réalisé une émission spéciale.