OPINION. Au moment où la République Sud Africaine présidait le Conseil de Sécurité de l’ONU, mois de décembre 2020, son Ambassadeur, sieur Jerry Matthews Matjila, a tenté de déposer son dossier sur la table dudit Conseil tout en échouant à provoquer, comme l’incitait son compère algérien à le faire, un débat sur la question d’El Guerguerat.
Ce refus catégorique de la communauté internationale a été particulièrement dur à avaler pour l’Afrique du Sud et son fidèle allié de circonstance, à savoir l’Algérie, eux qui s’obstinent à s’opposer au parachèvement de l’intégrité territoriale marocaine.
En effet, l’ensemble des pays membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU ont soutenu l’action menée par les Forces Armées Royales marocaines, le 13 novembre 2020, afin de rétablir le trafic commercial et civil transitant par la frontière maroco-mauritanienne, plus précisément à El Guerguerat.
Cette action militaire légitime du Royaume du Maroc a permis de chasser une fois pour toute les milices polisariennes de cette zone et l’Afrique du Sud a été laminée par la diplomatie marocaine au fin fon des travées du Conseil de Sécurité de l’ONU au point où Pretoria n’a pu rendre le moindre petit service aux polisariens, surtout après leur débandade sans chemise, sans pantalon et sans sandales d’El Guerguerat, accompagnés de leurs marraines, les soldats algériens.
Puis vint le 02 décembre 2020, jour où le Ministre algérien des Affaires Etrangères a reçu une torgnole humiliante de ses pairs africains mécontents d’avoir apprécié sa tentative d’aller à contre-courant d’une décision prise en 2018 au Sommet de l’Union Africaine à Nouakchott. En vertu de cette résolution avalisée par les Chefs d’Etat du continent, l’ONU a été chargée de s’occuper en toute exclusivité du dossier du Sahara marocain.
La supercherie de Sabri Boukadoum est d’autant plus manifeste que selon lui ce dossier doit être du seul ressort du Conseil Paix et Sécurité de l’Union Africaine que préside l’Algérie depuis quasiment sa création. Finalement, Boukadoum appréciera le doigté avec lequel le Maroc a géré le dossier de son intégrité territoriale, en ne laissant plus le moindre espace à l’Algérie pour déployer ses manœuvres d’antan.
Au final, le régime algérien poursuit ses tentatives visant à porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc, mais ne trouve plus la moindre oreille attentive à ses manœuvres. Ni à l’ONU, où il a mobilisé l’Afrique du Sud, ni à l’Union Africaine qui a dit son dernier mot sur le Sahara marocain.
Les responsables algériens et sud africains auraient meilleurs temps de s’occuper de la pandémie de la COVID-19 sévissant dans leur pays avec, en plus, pour les autorités algériennes à réfléchir sérieusement à la transition du pouvoir présidentiel suite à la contamination de son Président Tebboune à la COVID-19 et qui n’est toujours pas rentré au bercail.
Farid Mnebhi.