
Le groupe Crédit du Maroc a affiché un produit net bancaire (PNB) à 1195,7 millions de dirhams, au terme du premier semestre de l’année 2019. Ce qui correspond à une progression de 2,2%.
Au deuxième trimestre de cette année, le produit net bancaire s’est accru de 2,1%, comparativement à la même période de l’année 2018, a relevé le groupe bancaire.
A l’issue des six premiers mois de l’année, il ressort que la marge nette d’intérêt s’est établie à 906,9 millions de dirhams, en augmentation de 1,6% par rapport au premier semestre de 2018.
A en croire la banque généraliste, cette évolution est due à la bonne tenue des crédits aux particuliers et au développement continu des crédits aux entreprises, soulignant qu’« elle profite également de l’accélération des activités offshore et leasing ».
Portée, pour l’essentiel, par les activités monétique, bancassurance et OPCVM, la marge sur commissions a attient 223,5 millions de dirhams, correspondant à un accroissement de 3,1% sur une année glissante. Alors que le résultat des opérations de marché a progressé de 6,6% pour s’établir à 107,8 millions de dirhams.
A noter qu’au cours du même semestre, Crédit du Maroc a annoncé avoir connu une amélioration continue de sa capacité bénéficiaire, soulignant que le résultat net part du groupe (RNPG) s’est amélioré de 14,1% pour s’établir à 300,6 millions de dirhams.
Comme l’a souligné la banque, «ce résultat intègre la cotisation sociale de solidarité au niveau de l’impôt sur les sociétés pour 18,5 millions de dirhams ainsi qu’une plus-value de 31,5 millions de dirhams suite à la cession de deux biens immobiliers sur le premier semestre 2019».
Il est à préciser qu’hors ces éléments exceptionnels, la banque marocaine a indiqué que le résultat net part du groupe a connu une hausse de 9,2%.
En ce qui concerne ses filiales, Crédit du Maroc a fait savoir qu’elles ont amélioré leur contribution au résultat net part groupe de 25,6% par rapport au premier semestre de 2018.
Crédit du Maroc est une structure financière solide qui se renforce, a soutenu la banque notant qu’au premier semestre de l’année en cours, ses fonds propres ont atteint 6449 millions de dirhams. Ce qui induit un ratio de solvabilité de 14,90% et un ratio Core tier 1 de 11,60%, précise-t-elle. Et d’ajouter que le ratio de liquidité s’est situé, pour sa part, à 161% durant la même période. Tandis que l’endettement financier global de la banque est de 1995,6 millions de dirhams, soit -2,6% par rapport à juin 2018.
En augmentation de 2,5% par rapport au premier semestre 2018, le résultat brut d’exploitation consolidé a atteint 594,4 millions de dirhams, en raison de « l’évolution positive de 2,2% du produit net bancaire et de la hausse maîtrisée de 2% des charges générales d’exploitation », a expliqué la banque déduisant ainsi que le coefficient d’exploitation s’est établi à 50,3% durant la même période.
Au terme de cette période, on note aussi que les emplois clientèle du Crédit du Maroc ont connu une hausse de 7,9% à 42.271 millions de dirhams, comparativement à la même période de l’année précédente, a indiqué la banque soulignant qu’hors créances en souffrance, ceux-ci ont progressé de 8,2%.
S’agissant de la collecte clientèle, les chiffres font état d’une appréciation de 4,2% à 41.951 millions de dirhams des ressources bilan qui s’explique principalement par l’accroissement des comptes à vue de 4,7% à 27.150,8 millions de dirhams. Une évolution confortée par le développement du fonds de commerce de la banque, souligne le groupe.
Quant aux ressources hors bilan, elles se sont renforcées de 35,4% à 11 milliards de dirhams en raison des hausses de 39,2% des encours OPCVM et de 29,8% de l’assurance vie, fruit de la nouvelle démarche patrimoniale dans les pratiques de conseil de la banque.
Acteur engagé en faveur du développement économique du Royaume, Crédit du Maroc soutient notamment les secteurs des énergies renouvelables et agricole.
D’ailleurs, c’est dans ce cadre que la banque a officialisé son partenariat avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) en avril dernier afin de promouvoir l’offre «Green Value Chain» (GVC) destinée au financement des chaînes de valeur vertes des PME-PMI.
Alain Bouithy