Le directeur général de l’hôpital de Talangaï dans le sixième arrondissement de Brazzaville a déploré, le 17 janvier 2019 à Brazzaville, la baisse du taux d’hospitalisation de sa structure tout en révélant, s’en tenant aux statistiques, 84,2% de taux de guérison, 2,9% de taux de mortalité brut, 1,1% de taux d’évasion.
Il a par ailleurs, vanté la disponibilité des médicaments et dispositifs médicaux, faisant allusion à l’acquisition des antirétroviraux, des antituberculeux et de la dotation de sept cent-vingt kits de césarienne à la gynéco-obstétrique, entre autres.
S’agissant de la campagne de dépistage du cancer du col de l’utérus et du sein, menée en 2018, sur les cent cinquante-sept femmes dépistées, il y a eu cent cinq cas normaux, trente et une anomalies bénignes et vingt et un cas d’anomalies suspectes. Des travaux de réhabilitation et de construction ont également été réalisés notamment au niveau des services cliniques et médico- techniques.
Le rapport déplore des comportements déviants contraires au serment d’Hippocrate. Il a critiqué le rançonnage des patients, la facturation illicite des actes anesthésiques par les anesthésistes, les déperditions des fonds dans les circuits parallèles, la vente illégale des médicaments de mauvaise qualité, l’existence des pharma sacs dans la majorité des services, ainsi que le détournement des patients vers les cabinets médicaux et de soins privés.
Pour lui, cette année, il est question de mettre fin à ces pratiques qui n’honorent pas la structure. L’administrateur maire Privat Ndéké, qui en est le président du Comité de gestion dudit hôpital, a exhorté l’ensemble des acteurs à s’impliquer pour l’amélioration de l’offre et de la qualité des soins au bénéfice de la population.
Florent Sogni Zaou
