Il est d’une énorme difficulté de vivre de sa musique au Congo-Brazzaville.
L’industrie musicale congolaise qui a vu ses jours depuis la période avant l’indépendance de 1960 n’a jamais connu une réelle structuration quant à la mise en place de digne filière de production, de réseaux de distribution et de moyens adéquats de promotion des œuvres des artistes congolais de Brazzaville.
La récente loi faisant office de promotion et de soutien institutionnel à la culture votée par le parlement en juillet 2010 n’a jamais connu son application qui à rendre opérationnelle une véritable politique culturelle au Congo-Brazzaville.
En outre, la mauvaise répartition des droits d’auteurs aux artistes auteurs, compositeurs et interprètes et musiciens sans oublier le manque de synergies visant à lutter contre la piraterie grève sérieusement les possibilités d’une éclosion de l’industrie musicale au Congo-Brazzaville qui pourtant ne manque pas de talents artistico-musicaux qui décide à vivre de leurs arts et à faire rayonner la musique congolaise au lointain des horizons du monde entier.
Il convient de penser que les pouvoirs publics sauront porter une attention particulière à ce maillon de la culture du Congo-Brazzaville qui peut demeurer un secteur clé de l’économie nationale comme sur d’autres horizons car on ne le cessera jamais de le dire que les industries culturelles sont un pilier des économies des pays dans le monde et aussi pourvoyeurs d’emplois.
Christian LOUHOU KINSANGOU, Melun, France.