C’est une situation difficile que la musique congolaise a connu en 2016 sur les deux rives du fleuve Congo, la diaspora y compris.
Ce qu’il faut retenir
Sans rentrer dans les détails, tout le monde s’accorde à dire que le climat de la musique congolaise a été morose en 2016. Un vent de crise a soufflé sur la production discographique et scénique, par manque de producteurs actifs et ambitieux. Ces derniers font face à de nombreuses difficultés liées à la baisse globale de consommation constatées depuis quelques années.
On a beaucoup misé sur les jeunes artistes, malheureusement tous ne suivent pas certaines règles pour arriver à savoir être professionnel. La crise aidant, le streaming (écoute en ligne sans téléchargement) continue de s’imposer comme le nouveau « levier de croissance ».
L’année 2016, il faut aussi le dire a été lourdement assombrie par la disparition de quelques grands noms de la musique congolaise et pour lesquels nous avions consacré séparément, une rubrique spéciale.
Quel futur pour l’évolution de la production discographique et de la scène musicale congolaise.
A notre avis le futur devrait être fait d’une relance riche et de qualité, des deux activités précitées. Tout en comptant sur l’aide que peut apporter tous les producteurs ou mécènes de bonne volonté, les médias, les autorités ou les politiques. Et surtout en espérant sur la cessation du phénomène « Les combattants » (mouvement de boycott instauré par les opposants congolais RDC de la diaspora, contre la production de tous les groupes ou artistes-musiciens congolais en provenance de la RDC, voire du Congo-Brazzaville)
Les Etats Généraux de la musique congolaise
Enfin, notons aussi, qu’il est temps que « la musique soit un droit » dans nos pays. Il serait temps d’organiser sous les auspices des ministères de la culture, ce que l’on pourrait appeler, les Etats Généraux de la musique congolaise, pour des journées d’échanges pour permettre à tous de donner son avis autour de la promotion de la rumba congolaise. Ces Etats Généraux seront également l’occasion de présenter les nouvelles orientations de la politique musicale des deux Congo.