Célébration du 8 mars 2021 : Le point des femmes dans quelques instances de prise de décision

La ministre en charge de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo, a fait, le 8 mars 2021, le point du nombre de femmes dans les organismes, les invitant à ne permettre à personne de détruire leurs rêves.

Cette invite a été lancée à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme, sur le plan international sur le thème : « Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 » et sur le plan national sur « Femme congolaise, la paix et le processus électoral dans le contexte de la pandémie à coronavirus ».

Pour elle, la femme congolaise a une voix qui compte et ne doit pas permettre qu’on lui vole la paix. Elle doit s’impliquer dans la réalisation des activités du mois de la femme. Un numéro vert (14 44) d’urgence a été mis à leur disposition pour dénoncer toutes formes de violences faites à leur égard. 

La ministre a rappelé quelques avancées significatives dans le domaine de l’éducation des filles qui doivent obligatoire aller à l’école jusqu’à l’âge de seize ans. Elle a également abordé le domaine de la santé avec la gratuité de la césarienne, de la chirurgie de la grossesse extra utérine,  de l’implantation des Centres de santé intégrés maternels et infantiles et bien d’autres.

Le coordonnateur-résident du système des Nations Unies, Christ Mburu, a expliqué que cette journée a commencé depuis plus d’un siècle avec les manifestations des femmes réclamant le droit de vote, les meilleures conditions de travail ainsi que l’égalité entre les sexes, ajoutant qu’on ne peut pas abandonner la femme pour parler du développement.  

Elle a fait la répartition des femmes dans quelques instances de prise de décision. Ainsi, au gouvernement, en 2016 : 30 hommes ministres contre huit femmes contre 28 hommes contre huit femmes 2017. Actuellement 28 hommes contre sept femmes, soit 20%.

Au Sénat, le pourcentage est passé de 19, 44% de 2012 à 2017 à 20, 83 % à celle de 2017 à 2022. Actuellement, le bureau compte six hommes et une femme, soit 14,2%. A l’Assemblée nationale de la 13e à la 14e législature, le pourcentage des femmes est passé de 8, 75% à 11,25%. L’actuel bureau compte six hommes contre une femme, soit 14,2% ;

A la Cour constitutionnelle : quatre hommes contre deux femmes, soit 33,33%. A la Haute cour de justice : vingt-sept hommes, neuf femmes, soit 25%. Au Conseil économique, social et environnemental, deux hommes contre deux femmes, soit 50%. A la Commission nationale des droits de l’homme : trois hommes contre deux femmes Au Conseil consultatif de la femme zéro homme contre trois femmes soit 100%.

Au Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap : trois hommes contre une femme, soit 25%. Au Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales : deux hommes contre une femme, soit 34%. Au Conseil supérieur de la liberté de communication : deux hommes contre une femme, soit 33% et à la Cour des Comptes et de discipline budgétaire, quatre hommes contre une femme, soit 20%, la liste n’est pas exhaustive.

Florent Sogni Zaou

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