Mali/Chine. Le Président GOÏTA scelle de nouveaux accords énergétiques avec PowerChina

Mali/Chine. Le Président GOÏTA scelle de nouveaux accords énergétiques avec PowerChina

Ce mardi 3 septembre 2024, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, s’est rendu à PowerChina, également connue sous le nom de Sinohydro, pour une visite de travail au cours de laquelle il a assisté à une présentation retraçant l’histoire de la société et ses domaines d’intervention, notamment dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures routières, du transport, des chaînes industrielles, de l’exploitation minière verte, de l’autonomisation verte, de la digitalisation et des énergies renouvelables. Au Mali, la société à réalisé d’importants projets tels que le barrage hydroélectrique de Gouina, celui de Félou, ainsi que l’élargissement de l’aéroport international Président Modibo KÉÏTA de Bamako-Senou en 2017. Cette visite s’est conclue par un entretien entre le Président de la Transition et le PDG de PowerChina, M. Chen GUANF, élargi par la suite aux autres membres des deux délégations. Au cours d’une séance de travail, auquel le Président de la Transition a participé, le PDG de la société a présenté les statistiques de l’entreprise pour l’année 2023. Selon M. Chen GUANF, PowerChina intervient dans divers domaines dont l’énergie, les infrastructures, le transport et le numérique. PowerChina est une entreprise chinoise présente dans 130 pays, dont l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine. Sa présence en Afrique remonte aux années 1960, a-t-il expliqué. À l’issue de cette visite, Mme Bintou CAMARA, Ministre de l’Énergie et de l’Eau, s’est confiée à la presse en ces termes : « China Power est un partenaire important pour le Mali, car ils ont déjà réalisé de nombreux projets, notamment les barrages de Félou, Gouina, ainsi que l’extension de l’aéroport. Actuellement, nous sommes en négociation avec cette société pour plusieurs projets, dont Safo en deux phases : Safo 1 pour 50 mégawatts et Safo 2 pour 55 mégawatts, qui doivent être réalisés au plus tard dans deux ans, soit 24 mois. Nous avons également le barrage de Kenié, dont le partenaire a changé, et que Sinohydro doit désormais réaliser». Elle a ajouté : « Il y a tous ces projets en cours et, bien sûr, nous développons d’autres initiatives, notamment le projet de Fana avec 100 mégawatts, dont le protocole d’accord a été signé le 19 août dernier. Nous comptons réaliser au moins 300 à 400 mégawatts avec Sinohydro pour les aires de bureaux numéro 15 et 16. Concrètement, il s’agit d’élever le Mali au rang de partenaire stratégique, ce qui permettra d’accélérer la réalisation de nos projets ». Mme CAMARA a également souligné que « la partie chinoise mettra plus d’efforts, car nous devons bientôt signer le contrat commercial de Safo 1, qui est déjà terminé. Cependant, le processus avait été retardé en raison de l’absence d’une société de droit malien, mais cela sera bientôt réglé ». Enfin, elle a mentionné que « le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Alhousséini SANOU, signera également un protocole financier avec Eximbank pour la réalisation de Safo 2, qui porte sur 55 mégawatts. Ces projets avancent rapidement, et cela nous rassure, car les quatre projets combinés représentent environ 300 mégawatts ».

Le gouvernement centrafricain plaide pour la levée totale de la sanction imposée sur ses diamants

Le gouvernement centrafricain plaide pour la levée totale de la sanction imposée sur ses diamants

Le gouvernement centrafricain a plaidé lundi pour la levée totale de la sanction imposée par le processus de Kimberley sur les diamants centrafricains. Rufin Benam Beltoungou, ministre centrafricain des Mines et de la Géologie, a fait la plaidoirie lors d’une rencontre avec les ambassadeurs accrédités auprès de la République centrafricaine (RCA). La rencontre vise à faire la plaidoirie pour la levée totale de l’embargo sur les diamants centrafricains, mais aussi à présenter aux ambassadeurs les potentialités du pays en matières minières. « La RCA a fait preuve de beaucoup de respects vis-à-vis des critères de validation des zones définies dans le cadre opérationnel. En dépit de tout cela, la sanction est toujours maintenue au mépris des textes du processus de Kimberley », a déploré M. Benam. La sanction sur les diamants centrafricains a été à nouveau reconduite en 2023 lors de la session plénière du processus de Kimberley du 6 au 11 novembre dernier au Zimbabwe. Cette sanction était en vigueur depuis 2013 à cause de la guerre civile qui avait secoué la RCA mais allégée, donnant la possibilité à l’Etat centrafricain de vendre les diamants extraits des zones sous contrôle des forces gouvernementales.

Rencontre bilatérale : Assimi GOÏTA et Xi JINPING saluent l’amitié historique entre le Mali et la Chine

Rencontre bilatérale : Assimi GOÏTA et Xi JINPING saluent l’amitié historique entre le Mali et la Chine

En prélude à l’ouverture du 9ᵉ sommet du Forum sur la coopération sino-africaine, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a été reçu en audience ce lundi 2 septembre 2024 par son homologue de la République populaire de Chine, Son Excellence Xi JINPING, au palais du peuple. Ce fut l’occasion pour les deux Chefs d’État de saluer l’excellence de la coopération entre leurs pays tout en prônant le renforcement de cette relation, qui remonte à l’indépendance du Mali. Dans son discours d’ouverture, le Président de la Transition a exprimé sa satisfaction quant à l’état actuel de la coopération entre le Mali et la Chine. Que ce soit dans les domaines de la défense et de la sécurité, de la santé, de l’agriculture ou des infrastructures et de l’énergie, le Mali a bénéficié de l’appui de la Chine sous diverses formes. « Nous partageons les mêmes principes et les mêmes valeurs avec la République populaire de Chine, à savoir le respect de la souveraineté de nos États, la défense des intérêts de nos peuples, la non-ingérence dans les affaires intérieures, mais surtout le rejet de la manipulation liée aux questions des droits de l’Homme », a souligné le Président de la Transition. Son Excellence Xi JINPING a rassuré que ces principes sont fermement ancrés dans la politique d’assistance internationale de la Chine. Des principes qui forment les fondations d’une amitié sino-malienne de longue date. Lors des échanges, le Président chinois a laissé entendre que les relations entre le Mali et la Chine seront désormais élevées au statut de partenariat stratégique. La Chine s’engage en conséquence, à poursuivre et intensifier sa coopération avec le Mali tout en l’accompagnant dans la voie de son développement, conformément à ses réalités nationales. Il s’agit d’écrire une nouvelle page historique dans les annales de la coopération sino-malienne. Le Président GOÏTA a salué la décision de son homologue chinois d’élever le niveau du partenariat entre les deux pays à un niveau stratégique. Le Mali adhère au principe d’une Chine unie et salue les prouesses de la diplomatie chinoise sur la scène internationale, notamment à travers le rapprochement des Iraniens et des Saoudiens. Après le palais du peuple, le Président de la Transition a été reçu par le Président du Comité permanent du bureau politique du parti communiste chinois (CCP), également Président de l’Assemblée populaire nationale de Chine, Zhao Le JI. Tout en saluant l’engagement du Président de la Transition pour l’épanouissement de son pays et sa volonté de maintenir d’excellentes relations avec la Chine, M. Zhao Le JI est longuement revenu sur l’expérience chinoise du développement. Il a ainsi partagé avec le Président de la Transition la stratégie chinoise de lutte contre la pauvreté. Sur la voie de la modernité, la lutte contre la pauvreté est une question extrêmement importante, a souligné le Président du Comité permanent du bureau politique du CCP, tout en partageant quelques recettes de lutte efficace contre le phénomène

Denis Sassou Nguesso : « Nous n’avons pas besoin de Wagner au Congo »

Denis Sassou Nguesso : « Nous n’avons pas besoin de Wagner au Congo »

La Russie n’a pas proposé les services du groupe paramilitaire Africa Corps, anciennement Wagner, lors de la visite d’État du président de la République du Congo en juin dernier, a affirmé le président Denis Sassou Nguesso. Non seulement « ce sujet n’a jamais été évoqué », mais en plus « nous n’avons pas besoin de Wagner au Congo », a assuré le chef de l’État congolais dans une longue interview accordée au magazine Jeune Afrique (N°3140 – SEPTEMBRE 2024). Par ailleurs, bien qu’aucun nouvel accord n’ait été signé entre la République du Congo et la Russie au cours de son séjour, Denis Sassou Nguesso a rappelé que « nos relations avec Moscou dans ce domaine remontent à 1964, que des centaines d’officiers congolais ont été formés dans des académies et des écoles militaires soviétiques puis russes, et que l’essentiel de notre matériel militaire est de fabrication russe ». Il a également souligné que « le Congo et la Russie ont célébré, cette année, le soixantième anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques. C’est dans ce cadre que j’ai effectué cette visite d’État à Moscou et à Saint-Pétersbourg », a-t-il indiqué dans cet entretien réalisé à la mi-juillet à Brazzaville. Pour le président congolais, ce séjour « a permis de faire un tour d’horizon de nos relations d’amitié et de coopération, qui se portent à merveille ». Enfin, comme pour rassurer les partenaires occidentaux du Congo, il a affirmé que les liens avec la Russie ne portent ni ombrage ni préjudice à ceux que le Congo entretient avec les pays occidentaux. En effet, « ces liens ne créent ni ombrage ni préjudice à ceux que le Congo entretient avec les pays occidentaux, dont je rappelle qu’aucun n’a rompu ses relations diplomatiques avec la Fédération de Russie, en dépit des turbulences actuelles », a-t-il confié. Quoi qu’il en soit, « la Russie est l’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, comment ignorer son existence sans aggraver les risques que court notre monde ? », a-t-il conclu. Martin Kam

BEIJING : Lancement des travaux du premier Forum économique RDC-Chine

BEIJING : Lancement des travaux du premier Forum économique RDC-Chine

Au nom du Chef de l’État, le vice-Premier ministre en charge des Transports, Voies de communication et Désenclavement Jean-Pierre Bemba a ouvert, ce lundi à Beijing, le premier Forum économique République Démocratique du Congo (RDC)-Chine. Plus de 300 participants Chinois et Congolais ont pris part à ces assises organisées en marge du sommet du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC 2024) qui aura lieu du 4 au 6 septembre prochain. Le Forum économique RDC-Chine est un cadre d’échanges autour des secteurs clés tels que les mines, le commerce, l’agriculture, l’industrie, les infrastructures, ainsi que les énergies durables et le numérique. C’est un moyen de mobiliser des partenariats gagnant-gagnant, faciliter l’accès au financement public chinois, accompagner les initiatives en joint-venture entre les entreprises des deux pays et donner un meilleur aperçu de l’environnement des affaires en RDC. Ce mardi 3 septembre, la cérémonie de clôture de ces travaux sera présidée par le Président Félix Tshisekedi

RDC/Chine. Coopération, diplomatie et sécurité au centre des échanges entre les Présidents Félix Tshisekedi et Xi Jinping

RDC/Chine. Coopération, diplomatie et sécurité au centre des échanges entre les Présidents Félix Tshisekedi et Xi Jinping

Ce lundi à Beijing, en Chine, en prélude au Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC 2024), le Président Félix Tshisekedi a eu un entretien avec son homologue chinois Xi Jinping et leurs délégations restreintes sur des sujets d’intérêt commun parmi lesquels la coopération bilatérale, le partenariat commercial, les relations diplomatiques et la sécurité. Le Chef de l’État a exprimé la reconnaissance de la République Démocratique du Congo (RDC) « pour le soutien continu de la Chine au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies notamment pour garantir le respect de notre souveraineté et la stabilité dans la région des Grands Lacs ». Il a particulièrement salué l’influence de la Chine sur la levée de l’embargo sur l’achat des armes qui frappait la RDC alors qu’elle est injustement agressée par le Rwanda et les terroristes du M23. Sur le plan diplomatique, le Président Tshisekedi s’est félicité de l’amitié historique entre la Chine et la RDC depuis la normalisation, en 1972, de leurs relations basées sur le respect mutuel et la non-ingérence dans les affaires intérieures du partenaire. Faisant un état des lieux des accords de partenariat entre les deux pays, le Chef de l’État s’est réjoui « du rééquilibrage, en 2024, du contrat mines contre infrastructures qui a permis de mobiliser une enveloppe de 7 milliards de dollars américains. » Le Président de la République a saisi cette occasion pour réitérer officiellement son invitation à son homologue chinois à visiter la RDC. « Ce serait un symbole fort de l’amitié entre nos deux nations et ouvrirait une occasion précieuse de renforcer encore et davantage notre relation personnelle », a-t-il dit au Président Xi Jinping. « Depuis notre première rencontre, j’ai eu l’honneur de découvrir en vous un leader visionnaire qui met en œuvre de façon efficace une véritable perspective sur le développement et la gouvernance. Cela est parfaitement en ligne avec mes aspirations pour la RDC », a-t-il rajouté. Le Chef de l’État a par ailleurs «réaffirmer l’engagement indéfectible de la RDC envers la politique d’une seule Chine en reconnaissant que Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois ». Selon lui, « du point de vue du droit international, cette position reflète notre respect pour la souveraineté de la Chine et la confiance mutuelle qui caractérise notre relation. » Le Président Tshisekedi a été le premier Chef d’État africain à être reçu par le Président chinois Xi Jinping en marge du sommet du FOCAC 2024. Après cet entretien, il a été convié, accompagné de la délégation officielle congolaise, à un déjeuner d’amitié par le gouvernement chinois représenté par le vice-Premier ministre Ding Xuexiang. Au cours de cette rencontre, le Chef de l’État a réitéré sa volonté de renforcer le partenariat entre la Chine et la RDC actuellement dominé par l’investissement dans le secteur minier, pour l’élargir à d’autres secteurs tels que l’agriculture, les énergies renouvelables et surtout l’industrialisation à travers la transformation locale des richesses minières de la RDC.

RD Congo. La CNC demande la libération immédiate et sans condition de Papy TAMBA du PPRD et du FCC

RD Congo. La CNC demande la libération immédiate et sans condition de Papy TAMBA du PPRD et du FCC

La Coalition pour un Nouveau Congo demande la libération immédiate et sans condition de  Papy TAMBA du PPRD et du FCC, et appelle à la mobilisation nationale contre la dictature de l’UDPS et de l’Union Sacrée souillée Le pouvoir moribond de l’UDPS et de l’Union Sacrée souillée est en train de précipiter la mort de la République Démocratique du Congo. C’est ce pouvoir qui réduit en cendre la justice congolaise. Le pays perd tous ses repères d’un Etat viable pour devenir une jungle udpsienne. La milice de l’UDPS et de l’Union Sacrée comme bande maffieuse est plus que jamais mobilisée pour taire définitivement toutes les voix qui s’élèvent contre les abus, les crimes humains, financiers et économiques du pouvoir agonisant. Les dérives actuelles du pouvoir de l’UDPS, parti sans vision ni conviction démocratique, ressemblent étrangement à l’époque de fin de règne du MPR et du pouvoir de Mobutu Sese Seko. L’enlèvement rocambolesque de  Papy TAMBA du PPRD/FCC est un signe de fin de règne qui s’annonce dans l’application de l’article 64 de la Constitution. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) demande la libération immédiate et sans condition de Mr Papy TAMBA, acteur politique du PPRD et du FCC  La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC), scandalisé par la barbarie du pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée souillée, demande la libération immédiate et sans condition de Mr Papy TAMBA, acteur politique du PPRD et du FCC. La CNC dit de nouveau non à l’instrumentalisation de la justice,  au népotisme, à l’intolérance, au tribalisme, à la corruption, à la violence et au mensonge, utilisés pour réduire au silence tous les acteurs politiques, les résistants, les journalistes et les acteurs de la société civile. Comment dans ces conditions accepter l’application de la peine de mort en République Démocratique du Congo ? La CNC saisit cette occasion pour demander encore la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion dont les acteurs politiques Jean-Marc Kabund et Mike Mukebay.  Mr Félix Tshilombo Tshisekedi ne respecte pas sa parole et son premier engagement politique  La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) constate sans surprise que Mr Félix Tshilombo Tshisekedi ne respecte pas sa parole et son premier engagement politique. Intervenant à la radio Top Congo, ce dernier avait proclamé avec force mais sans conviction que, dès qu’il devient Président de la RDC,  la première mesure qu’il va prendre sera de fermer tous les cachots clandestins de l’ANR, de DEMIAP et d’autres. Curieusement, la situation est pire qu’à l’époque de Joseph Kabila. Les cachots se multiplient et sont remplis. La confusion est totale entre la justice militaire et civile. Quand un chef ne respecte pas sa parole et ses engagements, c’est que le pacte républicain et social est totalement rompu. Il ne peut y avoir de cohésion sociale et nationale. L’unité nationale ne peut qu’être rompue. La CNC initie des dossiers à soumettre à la justice internationale contre tous les criminels du pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée souillée. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) demande au PPRD et au FCC de rejoindre la CNC pour l’application de l’article 64 de la Constitution  La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) ne laissera pas le pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée souillée signer l’acte de décès de l’Etat de droit en République Démocratique du Congo. C’est une question de vie et de mort. Le FCC et PPRD, qui ont évité le piège mortel des élections comiques et iniques de décembre 2023, n’ont plus d’autre choix que de s’engager avec la CNC pour empêcher l’installation d’une dictature terrible en RDC. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) continue sa mobilisation nationale de toutes forces vives congolaises pour l’application de l’article 64. Ensemble avec la CNC, nous allons remporter la victoire de notre libération nationale pour construire une grande nation. Ainsi fait à Kinshasa, le 30 août 2024 Pour la Coalition pour un Nouveau Congo Isidore EKOFO LOKENYO Porte-parole

Tunisie : le Tribunal administratif approuve le retour de trois candidats à la course présidentielle

Tunisie : le Tribunal administratif approuve le retour de trois candidats à la course présidentielle

Le Tribunal administratif de Tunisie a affirmé vendredi avoir rendu ses verdicts dans toutes les affaires relatives aux candidatures à l’élection présidentielle du 6 octobre prochain : il s’agit de six recours, dont trois ont été validés, d’où le retour de trois candidats à la course présidentielle. Dans un communiqué à ce sujet, l’instance judiciaire indique avoir accepté, vendredi, sur la forme et sur le fond, le dernier recours porté par le candidat Imed Daimi et que désormais les verdicts sont irrévocables et « non susceptibles de pouvoir en cassation ». Ainsi, le Tribunal administratif a accepté trois recours, rejetant par conséquent les decisions rendues en première instance et annulant les jugements de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) concernant les candidatures à la prochaine élection présidentielle. Pour rappel, le nombre de candidats à la présidentielle d’octobre prochain est de six, que sont Zouheir Maghzaoui (secrétaire général d’un parti politique), Kaïs Saïed (président sortant), Ayachi Zammal (chef de parti politique), Mondher Zenaidi (ancien ministre), Abdellatif Mekki (chef de parti) ainsi que Imed Daimi (ancien député).