Le Réseau des entreprises d’Afrique centrale pour l’économie verte (REACEV) se félicite d’avoir participé aux travaux du 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo, organisé le 29 avril dernier au Centre international de conférences de Kintele à Brazzaville au Congo.
« Ce sommet historique vient de répondre aux attentes des entreprises du réseau, exprimées depuis mai 2010, date de lancement de la première édition du Forum International Green Business (FIGB) à Pointe Noire », indique l’organisation interprofessionnelle.
Dans un communiqué rendu public au lendemain de ces Assises, le REACEV estime que « si l’économie verte y incluant l’économie bleue est irréversible pour le monde et les pays de la Commission Climat du Bassin du Congo, en revanche le développement de cette économie passe par la création et l’opérationnalisation d’un outil financier ».
Lequel outil est destiné à octroyer des subventions, des prêts et d’autres formes d’appui aux entreprises de ces deux segments de l’économie quelque soit leur taille et où qu’elle soit, souligne le document signé par le vice-président de l’organisation, Dr Bertrand Sandjon.
Sachant que l’absence de financement adapté a toujours été un frein au développement des entreprises, « l’arrivée du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, outil de la finance climatique au même titre que le Fonds pour l’Economie Verte en Afrique centrale (FEVAC) et le Fond Climat de l’Afrique de l’Est, représente une opportunité inespérée pour les entreprises », soutient-il.
Tout en félicitant le pays hôte de ces Assises et ses autorités pour la réussite de cet évenement, REACEV promet de « s’engager à s’organiser davantage pour contribuer au développement des entreprises de l’économie bleue et l’économie verte. »
L’organisation, encadrée par la Décision W25/CEEAC/CCEG/XVI/15, assure dans son message qu’il émergera de ces dernières de nombreux emplois stables et durables attendus par les Etats et les populations dans plusieurs secteurs dont l’écotourisme, l’aquaculture, l’économie de l’eau, le sport aquatique traditionnel et la pollution des eaux, etc.
Enfin, le REACEV marque toute sa disponibilité à fournir des informations nécessaires pour accélérer l’opérationnalisation du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.
Adrien Thyg