Le président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), M. Michael Adandé, a annoncé le 11 décembre à Brazzaville, l’augmentation du capital de son institution qui passe de 210 milliards à 1200 milliards de francs CFA.
«Ce capital aura pour effet d’accroître la capacité d’emprunt de la BDEAC mais, surtout, d’augmenter son volume d’intervention par opération et par emprunteurs, notamment en direction du secteur privé», a fait savoir la président Adandé.
Cette augmentation du capital permet donc à la banque de mieux financer les projets d’infrastructures de transport et d’énergie, ainsi que promouvoir le secteur privé sous-régional.
Selon lui, cette hausse du capital décidée par les Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et les actionnaires offrira à la banque une capacité d’endettement en rapport avec les objectifs opérationnels de son plan stratégique 2013-2017.
Il a annoncé que les réformes prévues dans le cadre de ce plan stratégique, sont aujourd’hui quasiment achevées et graduellement mises en application par les services de la banque, soulignant que «a banque s’est déployée à arrimer son système de gestion et ses méthodes aux normes internationales par la mise en place d’outils informatiques les plus cruciaux au fonctionnement optimal de la banque.
Pour M. Adandé, la BDEAC va entrer à partir de l’année 2015 dans une nouvelle phase de son développement et de sa modernisation, notamment avec des engagements plus élevés et croissants, mais également sécurisés et reposant sur des procédures opérationnelles appropriées.
Il a déploré le fait que la CEMAC soit en situation de surliquidité financière tout en accusant une insuffisance en infrastructures. Il a cité à titre d’exemple que les dépôts des pays de la sous-région à la banque centrale sont estimés à environ 20.000 milliards de francs CFA qui n’étaient pas utilisés.
«Les ressources sont là, nous avons du mal à nous justifier auprès des partenaires quand nous demandons des financements», a-t-il dit. La BDEAC a réalisé en 2013 des engagements de 165, 6 milliards de francs CFA contre un objectif de 150 milliards de francs CFA. Au titre de l’exercice 2014, le volume des engagements est de 118 milliards de francs CFA à la date du 30 novembre, contre un objectif de 170 milliards de francs CFA.
D’après M. Adandé, les besoins de financement en infrastructures de transport routier, portuaire et ferroviaire, sont estimés à quelque 8 386 milliards de francs CFA, dans le cadre du plan de développement consensuel des transports en Afrique centrale (PDCT-AC).
Il également affirmé les besoins de financement en infrastructures d’énergie étaient estimés à 300 milliards de francs CFA pour les projets communautaires du Pool énergétique d’Afrique centrale (PEAC), sans compter les besoins de chaque Etat membre de la CEMAC.
Cette augmentation du capital permet donc à la banque de mieux financer les projets d’infrastructures de transport et d’énergie, ainsi que promouvoir le secteur privé sous-régional.
Selon lui, cette hausse du capital décidée par les Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et les actionnaires offrira à la banque une capacité d’endettement en rapport avec les objectifs opérationnels de son plan stratégique 2013-2017.
Il a annoncé que les réformes prévues dans le cadre de ce plan stratégique, sont aujourd’hui quasiment achevées et graduellement mises en application par les services de la banque, soulignant que «a banque s’est déployée à arrimer son système de gestion et ses méthodes aux normes internationales par la mise en place d’outils informatiques les plus cruciaux au fonctionnement optimal de la banque.
Pour M. Adandé, la BDEAC va entrer à partir de l’année 2015 dans une nouvelle phase de son développement et de sa modernisation, notamment avec des engagements plus élevés et croissants, mais également sécurisés et reposant sur des procédures opérationnelles appropriées.
Il a déploré le fait que la CEMAC soit en situation de surliquidité financière tout en accusant une insuffisance en infrastructures. Il a cité à titre d’exemple que les dépôts des pays de la sous-région à la banque centrale sont estimés à environ 20.000 milliards de francs CFA qui n’étaient pas utilisés.
«Les ressources sont là, nous avons du mal à nous justifier auprès des partenaires quand nous demandons des financements», a-t-il dit. La BDEAC a réalisé en 2013 des engagements de 165, 6 milliards de francs CFA contre un objectif de 150 milliards de francs CFA. Au titre de l’exercice 2014, le volume des engagements est de 118 milliards de francs CFA à la date du 30 novembre, contre un objectif de 170 milliards de francs CFA.
D’après M. Adandé, les besoins de financement en infrastructures de transport routier, portuaire et ferroviaire, sont estimés à quelque 8 386 milliards de francs CFA, dans le cadre du plan de développement consensuel des transports en Afrique centrale (PDCT-AC).
Il également affirmé les besoins de financement en infrastructures d’énergie étaient estimés à 300 milliards de francs CFA pour les projets communautaires du Pool énergétique d’Afrique centrale (PEAC), sans compter les besoins de chaque Etat membre de la CEMAC.