- Monsieur le Secrétaire Général, représentant du Ministre de l’Eau et l’Énergie, Président du Comité de pilotage du projet PUERTEM,
- Monsieur le Secrétaire Général de la Commission nationale Camerounaise pour l’UNESCO,
- M le Charge d’Affaires représentant Son excellence Monsieur le Haut-Commissaire de l’Inde au Cameroun,
- Messieurs les Maires de Bibémi, Poli et Zina,
- Mesdames et messieurs les représentants des Associations des femmes et jeunes des communes ciblées pas le projet,
- Chers Membres du Comité de Pilotage,
- Mesdames et Messieurs
C’est avec un grand plaisir que je prends la parole à l’entame de cette réunion hautement symbolique, la première session du Comité de Pilotage du projet de Promotion de l’Utilisation des Énergies Renouvelables et des Technologies d’Efficacité énergétique dans les Ménages des zones rurales du Cameroun, en abrégé PUERTEM.
Le projet PUERTEM est le fruit d’une collaboration régulière entre l’UNESCO et le Ministère de l’Eau et de l’Energie, dans le contexte de la promotion des énergies renouvelables. Est-il encore nécessaire de rappeler que l’utilisation des énergies renouvelables est largement promue par l’UNESCO qui a, dans ce cadre, développé depuis plusieurs années des initiatives en faveur de ses Etats membres, en mettant l’accent sur l’élaboration des politiques, le renforcement des capacités institutionnelles et humaines et la diffusion d’un savoir scientifique et technique relatif aux énergies renouvelables, y compris par le biais de la coopération Sud-Sud.
C’est dans le contexte de ce modèle de coopération que le gouvernement indien a accepté de financer le projet soumis par le Cameroun, dont l’objectif est d’améliorer l’accès des communautés rurales à une source d’énergie renouvelable tout en réduisant leur impact carbone. Le projet PUERTEM bénéficiera à 1000 ménages, soit environ 6000 personnes dans les communes de Bibémi, Poli et Zina, situées dans les régions du Nord et de l’Extreme-Nord.
Ces deux régions se caractérisent par un faible taux d’accès à l’électricité, moins de 22%, des écosystèmes dont la fragilité est accentuée par le changement climatique et une situation socio-économique dominée par la pauvreté, qui subit de plus de plein fouet les retombées négatives associées à l’instabilité sécuritaire et à la crise sanitaire liée à la Covid-19.
Chers membres du Comité de Pilotage,
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi au terme de mon propos, de réaffirmer l’engagement de l’UNESCO à accompagner la mise en œuvre réussie de ce projet qui a suscité beaucoup d’engouement auprès des communautés rurales des zones ciblées.
Je ne saurai terminer mon propos sans adresser mes vifs remerciements:
- Au gouvernement du Cameroun, notamment le Ministère de l’Eau et de l’Energie dont le Ministre est Président du Comité de pilotage de ce projet, pour la qualité de notre coopération ;
- Au gouvernement de l’Inde, pour l’appui financier qu’il apporte au renforcement de la coopération Sud-Sud dans les domaines technologiques d’actualité tels que les énergies renouvelables ;
- Aux Maires des communes de Bibemi, Poli et Zina dont l’engagement dans l’accompagnement de la mise en œuvre des activités sur le terrain est remarquable ;
- Aux communités bénéficiaires dont l’appropriation est déterminante.
- A nos partenaires, le Mahatman Ghandi Institute for Education for Peace and Sustainable Development, Barefoot College, et très bientôt des partenaires du secteur privé avec qui nous sommes en négociations pour un partenariat en faveur des communautés bénéficiaires.
Je vous remercie pour votre aimable attention.