
Franck Lassan est parmi les meilleurs chanteurs qui ont apporté une contribution majeure au rayonnement de la musique congolaise et des éditions Ngoma.
Chanteur à la voix de velours, Franck Lassan est né en 1934 en RDC (alors Congo-Belge) de son vrai nom Jean-Marie Asumani, avant de recourir en 1971 à l’authenticité, en se faisant appeler Fariala wa Niembo. Il est avec Raphaël Kabangu, les adeptes d’une école de musiciens romantiques par excellence. Tout comme, l’organiste Belge PILAEIS avait marqué de son empreinte l’oeuvre admirable de Franck Lassan dans les chansons « Train local », « Maladie d’amour », « Tango tropical », « Mère Gaby », « Manolita linda », etc.
Son oeuvre dans le groupe « Rumbanella Band » dont le brazzavillois Liberlin de Shoriba Diop fut cofondateur, et percussionniste en 1954, était empreint d’une grande originalité, car l’élément mélodique était prépondérant, comme dans les chansons « Djeke Djeke », « Rumbanella Band », « Marie José », « Nicoa Lako « et « Falanga ya nzembo ».
Le goût du romantisme le conduit à composer et à chanter en lingala, en français et en kiswahili. Sa voix aux inflexions superbes, a fait le bonheur des orchestres Beguen Band et Kin Cassonade entre 1958 – 1962. Il entame ensuite une remarquable carrière solo. Avant sa mort en 1987, à l’âge de 53 ans, Franck Lassan qui depuis plusieurs années avait cessé de chanter, réapparut sur la scène musicale congolaise par la sortie d’un album fort réussit, dans lequel il avait repris quelques anciens succès et présentés des nouvelles chansons fétiches, comme « Laisser tomber », « Génération ya sika », « Sarakoulé »… qui ont occupées une place de choix dans les programmes des Radios-Télévisions congolaises et africaines.