Tchitemb’u Li Tchikayi Tchiloang’u : « Macron s’enferme dans le solipsisme du pouvoir solitaire »

POLITIQUE. Le président de la République française, Emmanuel Macron, « ne bâtit pas une démocratie renouvelée » selon Tchitemb’u Li Tchikayi Tchiloang’u. « Il prépare le terrain glissant d’une dictature douce, où le masque républicain cache de moins en moins bien la crispation autoritaire », affirme ce logisticien aéronautique & aérospatial, également activiste politique, dans la tribune ci-dessous.

« Quand la démocratie se travestit. La Macroni, une honte pour la France.

Emmanuel Macron aime se présenter comme le héraut de la démocratie libérale, le garant d’une République équilibrée face aux vents contraires du populisme. Mais les actes, eux, trahissent les postures.

À l’heure où la France traverse une zone de turbulences politiques inédites, où l’Assemblée nationale ne lui accorde aucune majorité stable, que fait-il ? Il choisit de resserrer le cercle du pouvoir autour de ses fidèles, nommant Sébastien Lecornu comme un verrou supplémentaire sur la forteresse présidentielle.

Ce geste n’est pas celui d’un chef d’État en quête d’unité nationale. Ce n’est pas la main tendue d’un démocrate qui écoute, négocie, et respecte le pluralisme. Non, c’est le réflexe d’un prince moderne, enfermé dans sa tour d’ivoire, qui ne supporte pas la contestation et s’agrippe à ses courtisans.

La démocratie n’est pas l’art d’imposer un clan au mépris des équilibres. Elle est le patient exercice du compromis, de l’écoute, de la reconnaissance de l’autre. Mais Macron, sourd au peuple, sourd aux appels de la réalité sociale et politique, s’enferme dans le solipsisme du pouvoir solitaire.

C’est là le véritable danger : lorsqu’un président oublie que le pouvoir ne lui appartient pas, mais qu’il émane du peuple, il ouvre la porte à la dérive autoritaire. Aujourd’hui en France, les symptômes sont clairs : mépris du dialogue, verrouillage des institutions, nominations de complaisance.

Macron ne bâtit pas une démocratie renouvelée ; il prépare le terrain glissant d’une dictature douce, où le masque républicain cache de moins en moins bien la crispation autoritaire.

Et l’Histoire nous l’enseigne : être sourd à son peuple, c’est toujours commencer à marcher dans les pas des tyrans.

Tyrans d’Afrique, recevez votre fils dans votre club très fermé.

Tchitemb’u Li Tchikayi Tchiloang’u« 

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