Les Présidents Félix Tshisekedi et Emmanuel Macron ensemble pour le développement et la paix en RDC
Après leur tête-à-tête, ce mardi au Palais de l’Élysée, les Présidents Emmanuel Macron et Félix Tshisekedi ont animé un point de presse. Les deux dirigeants ont passé en revue les questions de coopération bilatérale et de sécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). « La France ne transigera jamais sur l’intégrité de la RDC, elle condamne toute agression et demande au Rwanda de cesser tout soutien au M23 », a déclaré le Président Macron. Selon lui, « la France défend la consolidation de la souveraineté de la RDC ». « L’urgence est au désescalade », a rajouté le Président français qui soutient, par ailleurs, le Processus de Luanda. Pour sa part, le Président Tshisekedi a affirmé : « je pense qu’avec les discussions d’aujourd’hui, une lueur d’espoir pointe à l’horizon. On peut compter sur la France qui sera à nos côtés pour trouver cette paix ». « Ce qui a le plus retenu mon attention est l’engagement encore plus grand de la France aux côtés du peuple congolais, surtout dans cette guerre d’agression que nous mène le Rwanda » a-t-il renchéri. Le Chef de l’État estime que « de cette paix dépendront beaucoup d’autres choses maintenant, notamment le développement par les opérateurs économiques français dans tout ce qu’il y a comme opportunité à saisir en RDC ». « Je me réjouis de l’intensification des investissements et des échanges commerciaux entre nos deux pays », s’est satisfait à son tour le Chef d’État français, au sujet de la coopération entre la France et la RDC. Le Président Macron dit avoir abordé des questions de coopération dans les domaines de la sécurité, de l’économie, de l’environnement, des infrastructures , du sport , de l’éducation et de la jeunesse.
RDC/France. Fally Ipupa, Emmanuel Macron et les absurdités des «combattants»
TRIBUNE. Mes deux derniers billets sur le concert de Fally Ipupa à Paris La Défense Arena ont suscité de nombreuses réactions et interrogations. Des compatriotes m’ont écrit et même appelé pour me faire comprendre que ma position « fragilisait le combat ». Ne sachant pas vraiment de quel combat il s’agit et ne pouvant pas répondre à chacune des questions et observations formulées, je vais me limiter à corriger certaines affirmations gratuites que j’ai pu lire et entendre ici et là. Je vais également tordre le cou à certaines absurdités que propagent les «combattants» sans une once d’intelligence et de jugeote. Comme je l’ai déjà souligné, Fally Ipupa a, de mon point de vue, gagné son pari face au mouvement des « combattants », qui avaient promis de perturber son concert. C’est une évidence, n’en déplaise à celles et ceux qui refusent de voir la réalité en face. Depuis samedi, on entend dire ici et là que sans le soutien du président français Emmanuel Macron, Fally n’aurait pas donné son concert. Certains ont attribué la débandade des «combattants» à l’important déploiement des forces de l’ordre aux abords de la salle de spectacle Paris La Défense Arena. D’autres sont allés plus loin en expliquant que le concert de Fally Ipupa avait une dimension politique importante, liant l’évènement aux enjeux géopolitiques dans la région des Grands Lacs. Qu’en est-il dans les faits ? S’agissant du prétendu soutien qu’aurait apporté Emmanuel Macron au concert de Fally Ipupa, aucun élément objectif ne permet de soutenir une telle assertion. Se baser sur la rencontre entre Macron et Fally à Kinshasa pour affirmer cela est un raccourci hasardeux. Ce que le président français a fait lors de son passage à Kinshasa, c’est de servir d’une figure populaire africaine pour mieux se vendre auprès des opinions publiques congolaise et africaine. C’est une simple opération de relation publique à laquelle l’on a assisté. La preuve en est que l’équipe de M. Macron avait également sollicité l’artiste Maître Gims, qui avait décliné l’invitation. En fait, c’est Fally qui n’avait pas compris que sa présence auprès de Macron (qui ne le connaissait peut-être pas avant son déplacement en RD Congo) s’inscrivait dans le cadre d’une opération de relation publique qui ne dit pas son nom. La plupart des États puissants disposent, pour leur puissance et leur diplomatie, d’un arsenal varié de moyens qui permettent de contraindre, d’inciter ou de…SÉDUIRE. C’est ce qu’on appelle la «diplomatie d’influence». La musique, le sport, le cinéma (des éléments du soft power) sont au cœur de cette stratégie diplomatique. La récupération des personnalités populaires [à des fins politiques] est un élément essentiel de celle-ci. Aussi vieille que la prostitution, elle a été mise en œuvre dans plusieurs coins du globe. Pendant la Guerre froide par exemple, les États-Unis (via le département d’État) ont sollicité de grands noms du jazz pour vendre l’«American way of life » au reste au monde dans le cadre de leur propagande contre l’Union soviétique. Emmanuel Macron n’a donc rien inventé. Penser qu’il est l’ami de Fally ou qu’il serait intervenu pour soutenir le concert de celui-ci, comme l’affirment certains, est tout juste stupide. Le pire dans cette histoire, c’est qu’on débite des absurdités sans se poser la question de savoir ce que gagne l’Hexagone dans cette affaire de concert. Quel dividende le concert d’un Fally Ipupa, qui rassemble davantage de jeunes gens originaires de toute l’Afrique, peut-il rapporter à un pays comme la France sur le plan diplomatique et stratégique ? Quel rapport y a-t-il entre ce concert et les enjeux géopolitiques auxquels le Congo est confronté ? C’est en lisant certains compatriotes que l’on prend la mesure du niveau d’ignorance et d’imbécillité qui règne dans une partie de la diaspora congolaise. S’agissant de la question sécuritaire, je vais répéter ce que j’ai dit à une compatriote dans mon précédent post. Tout État sérieux se soucie d’assurer la sécurité des biens et des personnes contre toutes les formes de danger. Ayant en mémoire les évènements de 2020 lors du concert de Fally Ipupa à Bercy, les autorités françaises ont pris leurs responsabilités pour éviter tout dérapage aux abords de Paris La Défense Arena. C’est une question de bon sens qui ne mérite même pas de débats inutiles. Tenez. Durant l’Acte 3 du mouvement des « Gilets jaunes » en décembre 2018, l’État français avait mobilisé 65 000 membres des forces de l’ordre pour faire face aux manifestants. C’est dire. Les « combattants » affirment avoir été surpris par l’imposant déploiement policier aux abords de Paris La Défense Arena. Mais à quoi s’attendaient-ils, eux qui déclaraient sur les réseaux sociaux qu’ils allaient faire du grabuge ? Dans quel pays sérieux les autorités toléreraient-elles que des troubles surviennent dans une agglomération aussi importante que le quartier des affaires ? La « Défense » est le deuxième quartier d’affaires le plus attractif en Europe, après la Cité de Londres, et le 4e dans le monde. Les « combattants » avaient-ils besoin d’un dessin pour comprendre que les autorités françaises n’allaient tolérer aucune manifestation violente dans le périmètre ? On a parfois l’impression d’avoir affaire à des gens dépourvus de raison et de jugement, pour ne pas dire des imbéciles heureux. Certains se sont sûrement crus en RDC où règne la loi du désordre et du chaos partout et à tous les niveaux. Bref. Si Fally Ipupa a réussi son pari face aux combattants, c’est parce qu’il s’est préparé en conséquence… après les évènements de 2020. Tout porte à croire qu’il avait une bonne équipe, alors qu’en face, on avait des individus énervés dépourvus de raison et d’intelligence pour relever le défi auquel ils étaient confrontés. C’est aussi simple que ça, et de toute façon nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude… Je bois mon lait nsambarisé… Par Patrick Mbeko
Les événements commence à se précipiter en Afrique de l’Ouest
TRIBUNE. Le début de cette semaine semble très mouvementée et il convient de se donner un regard holistique pour voir d’une manière coordonnée les événements qui se déroulent au Sahel et qui ont tous un lien intrinsèque significatif sur la paix de tout le continent noir. Phase numéro 1. Deux jours après le coup d’état à Niamey, la France par la bouche de son président ne s’est pas contentée de condamner fermement le putsch, le président Emmanuel Macron a convoqué un Conseil de défense sur le Niger insinuant en des termes clairs sa volonté d’intervention militaire au Niger sous le fallacieux prétexte de sécuriser les ressortissants français. Après le soulèvement de la population de Niamey, brûlant les drapeaux français et allant jusqu’à mettre le feu à l’ambassade de France à Niamey, l’Elysée a menacé de répliquer de manière “immédiate et intraitable” contre quiconque s’attaquerait à la France et à ses intérêts. Phase numéro 2 La CEDEAO et l’UEMOA se réunissent à Abuja et annoncent une batterie de mesures de sanctions sur l’économie nigérienne et l’embargo sur la liberté de circuler des nouveaux officiels nigériens et de leurs familles. Exigeant en même temps le retour aux fonctions du président déchu Mohamed Bazoum avec un ultimatum d’une semaine faute de quoi l’usage de la force et l’intervention sur le territoire nigérien ne sont plus à exclure. Phase numéro 3 Le nouveau gouvernement nigérien voit la main cachée du pouvoir colonial derrière le sommet d’Abuja et met en garde la France contre toute volonté d’intervention militaire, lançant à l’occasion une mobilisation de l’armée nigérienne jusqu’à l’appel des réservistes. La tension devient palpable. Un autre communiqué à la radio nationale nigérienne suspend le commerce de l’Uranium avec la France. L’embargo, qualifié d’ »inhumain et immoral », a également été rejeté par l’Algérie et la Libye, qui ont manifesté leur désapprobation avec cette décision controversée de la CEDEAO. Dans un geste de solidarité envers le Niger, trois pays voisins, à savoir la Guinée, le Burkina Faso et le Mali, ont décidé de ne pas appliquer les sanctions imposées par la CEDEAO. Phase numéro 4. Au soir de ce lundi 31 juillet, trois événements sont annoncés qui risquent de mettre le feu aux poudres : La Guinée avertit que toute intervention militaire au Niger entraînera la dislocation de la Cedeao, réaffirme sa vision panafricaniste et invite la Cedeao à se focaliser sur les enjeux socio-économiques stratégiques plutôt que de se préoccuper du sort des présidents déchus. Secundo il y a le lancement d’une coalition militaire Mali-Burkina Faso-Niger qui rejette en bloc toutes les sanctions de la CEDEAO contre le Niger et rend claire sa position contre les velléités militaires de la France dans une déclaration conjointe lue par le Ministre d’Etat Abdoulaye Maïna et dont le point 4 stipule : « Toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali ». En termes clairs le Mali et le Burkina Faso entreront conjointement en guerre si le Niger est attaqué militairement. S’il faut ajouter à cette donne la décision très risquée de Macky Sall d’avoir arrêté et jeté Ousmane Sonko en prison ce même lundi et d’avoir dissous son parti politique le Pastef, nous sommes là en face d’un enchaînement d’événements détonateurs qui risquent d’embraser tout le Sahel et d’entraîner la déstabilisation de toute la sous-région. Au moment même où l’unité africaine semble aller en lambeaux, les africains ignorent jusque là, que derrière ce qui se passe au Mali et au Niger, il se profile un autre conflit armé d’une plus grande envergure entre l’OTAN versus la Russie/Chine, lequel conflit peut se transformer en une guerre mondiale plus sanglante et plus meurtrière que celle qui se déroule en Ukraine. L’Occident faisant de la Cedeao son bras séculier en Afrique et la Russi/Chine derrière la coalition Mali/Burkina Faso. Les deux camps détenant déjà des bases militaires sur place s’y sont sérieusement préparés. Ce qui est en train de se dérouler sous nos yeux marque le début d’un tournant géopolitique décisif en Afrique et dans le monde, capable d’entraîner inévitablement un renversement de rapports de force. La possibilité de perdre l’Afrique est devenue un cauchemar et une question de vie ou de mort pour l’Occident. Ce qui ne se passera pas sans grande casse. Il faudra s’attendre à une guerre meurtrière pour le contrôle de l’hégémonie mondiale et pour l’avènement d’un monde multipolaire dont le théâtre des opérations est en train de se dessiner en Afrique au Sahel. Les événements sont en train de se précipiter et l’euphorie populaire et panafricaniste ne suffira peut-être pas pour résister à l’adversaire. Une réflexion stratégique et la mise en place des dispositions tactiques devraient déjà être au centre de préoccupations des élites africaines. Par Germain Nzinga
Diplomatie. Une nouvelle ambassadrice de France au Congo, pourquoi pas ?
TRIBUNE. Certains parleront de rotation normale des diplomates, mais au lendemain de la tournée Africaine du Président Français Emmanuel Macron, permettez-nous d’analyser la question sous un autre angle. Si l’ambassadeur a observé scrupuleusement les consignes de l’Elysée, en quoi diable aurait-il démérité ? Sauf à dire que la cupidité qui a éprouvé bien des diplomates occidentaux, le sieur François Barateau aurait cédé sur ses bonnes résolutions. Cela s’est vu un million de fois au point de créditer un sentiment d’atavisme occidental qui rompt chaque fois devant l’appât du lucre. Voilà une chose dont les Africains se gaussent et que les occidentaux feignent d’ignorer. Alors quoi, après un ambassadeur non efficace on promet au Congo une mère fouettarde qui viendrait morigéner qui ? Cette opération ce sera, le risque est grand, la mue d’un serpent. La chose étant connue pour enlever la peau et garder le serpent intact. Fini avec les nouveaux évangiles purement cosmétiques. Le problème entre l’Afrique et la France relève d’un coup de rabot moral, des réparations sur les chocs les plus immondes, un paternalisme franc hier et plus subtil demain. Dans un monde qui mute gravement, ne pas savoir prendre pleinement la dimension des choses est une faute grave. A la France de voir. C’est le langage de vérité que les africains, amis de la France devraient lui tenir. Cela dit, voyons toujours l’hirondelle diplomatique qui s’amène. Quelle humanité va t’elle amener à la politique des visas qui déboutent des candidats aux soins payants. Arrêtera-t-elle de produire par temps de pluie ou de canicule des longues files de demandeurs de visas ? 5 millions de Congolais cela ne risque pas d’envahir la France. Arrivera-t-elle à demander aux hommes d’Affaires français de sortir des redressements fiscaux qui leur pendent au nez pour beaucoup ? Y aura-t-il un discours dire aux politiciens congolais voleurs que la France ne sera plus complaisante et que les sommes saisies seront restituées au pays pillé. D’un mot, pour cesser de spéculer sur ce qui aura lieu, ou n’aura pas lieu. L’avenir nous le dira ! Que Dieu bénisse le Congo. Laurent DZABAPrésident du Mouvement Panafricain et Citoyen.
RDC/France. INRB : Emmanuel Macron relance la coopération dans le domaine de la recherche Biomédicale avec la signature de la convention PRISME
Le Président français, Emmanuel Macron, a mis à profit son séjour à Kinshasa, pour se rendre à l’Institut National de Recherche Biomédicale, INRB, afin de visiter cet établissement scientifique qui a fait ses preuves dans la lutte contre les épidémies et autres pathologies en RDC. A son arrivée, le Président français, Emmanuel Macron est accueilli par le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani, accompagné du ministre de la Recherche Scientifique et de l’innovation technologique, José Mpanda, du directeur général de l’INRB, Jean-Jacques Muyembe Tamfum, du recteur de l’université de Kinshasa, du directeur général de la CDC, Jean Kaseya et bien d’autres personnalités politiques mais aussi celles du secteur de la santé. Ce laboratoire constitue pour la RDC, une grande opportunité pour montrer à la face du monde qu’elle est préparée et prête à faire face à tous les défis des maladies émergentes, non seulement au niveau de l’Afrique centrale mais aussi au niveau du continent. Dans son discours, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani s’est dit très ému par la présence du Président français à l’INRB et salue la coopération franco-congolaise. Par la suite, le directeur général de l’INRB, le docteur Muyembe s’est exprimé ces mots : « votre visite est historique parceque la France après 30 ans d’absence vient concrétiser et amplifier la relance de la coopération entre l’INRB et les grandes institutions scientifiques françaises qui nous accompagne. Tel est d’ailleurs le souhait de notre Président, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui déjà en juillet 2019 avait signé avec votre autorité la feuille des routes franco-congolaise qui a permis de renforcer des capacités ». Le président français, Emmanuel Macron, impressionné, a encouragé les efforts fournis par l’INRB dans la lutte contre les épidémies et pandémies qui sévissent dans le monde .
RDC/France. Conférence de presse Félix Tshisekedi-Emmanuel Macron : un échange surréaliste !
INDISCRETION. Un échange surréaliste, avec d’un côté un chef d’État, Emmanuel Macron, et de l’autre une personne qui tente, tant bien que mal, de jouer le rôle de président, Félix Tshisekedi. Ah Félix ! Maloba na mayele masili nga ! N’y a-t-il pas quelqu’un dans l’équipe de communication de la présidence pour faire comprendre à Félix Tshisekedi qu’on ne coupe pas la parole à son homologue chef d’État lorsque celui-ci parle ? On l’écoute jusqu’à la fin avant de réagir ou de donner son point de vue avec tact et diplomatie. Quelqu’un ne pouvait-il pas dire à Félix qu’il n’avait pas besoin de tout le temps chercher à répondre aux propos de son homologue, qui, lui, répondait à une préoccupation venant de l’assistance ? N’y avait-il pas quelqu’un dans son équipe pour lui signifier qu’une conférence de presse n’est pas une partie de ping-pong avec son homologue ? À ce niveau de responsabilité, doit-on faire remarquer que montrer du doigt peut facilement être interprété comme un acte agressif ou un signe d’impolitesse et/ou de manque de manières ? Dans cette conférence de presse, Félix Tshisekedi a tapé à côté, comme on dit. Il s’est inutilement ridiculisé. Il a tellement manqué de tact et de retenue qu’Emmanuel Macron s’est senti obligé de lui lancer des piques bien senties de manière subtile. Juste surréaliste ! Mais ce qui est encore plus grave, c’est que les Congolais présents dans l’assistance applaudissaient leur « champion » qui enchaînait pourtant des bourdes. C’est dire à quel point le niveau des gens dans ce pays est extrêmement bas. Ils sont joyeux, contents de voir leur président se livrer en spectacle à la face du monde ! Na mawa ! Comme on dit souvent, la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a. Félix Tshisekedi et ceux qui l’ont applaudi comme de parfaits imbéciles ne pouvaient donner que ce qu’ils sont. Avec au final, Paul Kagame qui vient de marquer un point supplémentaire aux yeux de beaucoup en dehors des frontières congolaises. D’aucuns pourront se demander qu’est-ce que Kagame a à voir dans tout ça ? Réponse simple à une question simple : plus Félix Tshisekedi est décrédibilisé sur la scène régionale et internationale, plus il multiplie les âneries, plus lui Kagame marque des points en dépit du fait que tout le monde sait qu’il est le créateur et le soutien des terroristes du M23. C’est aussi cela la réalité des relations internationales… Par Patrick Mbeko
Congo-France : des échanges fructueux entre Denis Sassou-N’Guesso et Emmanuel Macron sur l’actualité en Afrique
ACTUALITE. La tournée africaine du président de la République française, qui a commencé par Libreville et Luanda, l’a conduite ce vendredi 3 mars 2023, à Brazzaville, capitale de la France libre. Denis Sassou-N’Guesso et Emmanuel Macron, au cours de leurs entretiens en tête-à-tête, ont abordé plusieurs sujets portant sur l’évolution de l’actualité africaine et bien d’autres. Arrivé à Brazzaville aux environs de 17 heures, en provenance de Luanda, en Angola, heure de Brazzaville, le chef de l’Etat français a été accueilli, par le président Denis Sassou-N’Guesso, dont il a apprécié l’hospitalité. « Je tiens, d’abord, à remercier le président pour son accueil. » Pouvait s’exclamer au micro de la presse, plus tard, le président Emmanuel, qui effectue sa première visite de travail en terre congolaise depuis qu’il préside aux destinées de la France.Main dans la main, les deux présidents se sont dirigés vers la tribune d’honneur pour l’exécution des hymnes nationaux. Après avoir effectué le passage en revue des troupes d’honneur et d’apparats, puis salué les corps constitués nationaux du Congo, les deux dirigeants ont pris place à bord de la voiture de commandement, pour le Palais du peuple, lieu précis pour le tête-à-tête.Plus d’une heure est le temps qu’aura duré ce tête-à-tête. Des échanges que le français qualifie de riche et de fructueux : « Nous avons eu une discussion très riche », a déclaré le président Macron. A la lecture du communiqué conjoint rendu public à l’issue de cette visite de travail, par le ministre congolais des affaires étrangères, Jean Claude Gakosso, il ressort que les deux chefs d’Etat ont procédé à un large échange de vues sur les questions bilatérales, régionales et internationales. Au plan multilatéral, souligne le document, les deux chefs d’Etat se sont préoccupés des conséquences graves du conflit et de la situation en Afrique et condamné avec fermeté les activités déstabilisatrices des groupes armés qui sévissent le long de la frontière Est de la RDC, tout en appelant à une cessation immédiate des hostilités et au retour de la paix. A propos de la crise libyenne, le communiqué stipule que les deux chefs d’Etat ont noté avec satisfaction la volonté des libyens qui œuvrent avec l’appui de la communauté internationale à la tenue d’une conférence de réconciliation. Sur la même lancée, le président Emmanuel Macron, a félicité le président Denis Sassou-N’Guesso pour son implication personnelle dans la recherche d’une solution définitive à cette crise, en sa qualité de président du comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye. Il a promis de l’accompagner dans cette mission délicate.Abordant l’aspect lié aux questions environnementales, les deux chefs d’Etat ont réitéré leur engagement en faveur de la pleine mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat. En retour, Denis Sassou-N’Guesso a rassuré son homologue français sur la détermination de la République du Congo à poursuivre les efforts dans la mise en œuvre du mémorandum d’entente sur l’environnement et de la lettre d’intention de l’initiative CAFI, signée, le 3 décembre 2010, à Paris. En outre, le président français a félicité l’annonce faite par Denis Sassou-N’Guesso lors de la 27ème conférence des états parties à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques concernant l’initiative sur la décennie mondiale de l’afforestation. Denis Sassou-N’Guesso a sollicité, à ce titre, l’appui de la France pour la concrétisation de cette initiative. Au demeurant, en marge de ces entretiens en tête à tête entre les présidents Sassou-N’Guesso et Emmanuel Macron, ont été signées des conventions de coopération portant respectivement sur le programme d’investissement opérationnel du programme d’utilisation des forets et celle relative à l’appui de la Banque Publique de France au FIGA Wilfrid Lawilla
RDC/France. Fally Ipupa heureux d’avoir rencontré Emmanuel Macron
INDISCRETION. Fally Ipupa annonce qu’il est « heureux d’avoir rencontré le Président de la République française, Emmanuel Macron, » qui se rend ce vendredi 3 mars à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC). Dans un poste Facebook, la star congolo-africaine affirme que sa rencontre avec le chef de l’Etat français a été « un moment privilégié où nous avons pu échanger sur la situation dramatique qui sévit à l’Est du Congo ». A cette occasion, et en prélude de son déplacement à Kinshasa, « la place de la musique congolaise auprès de la jeunesse » a également été au centre de leurs échanges, ajoute le chanteur d’origine congolaise. Patricia Engali