USA. Trump suspend l’aide aux pays étrangers pour trois mois

USA. Trump suspend l’aide aux pays étrangers pour trois mois

Le président Donald Trump a signé un décret lundi, la suspension de l’aide américaine aux pays étrangers pour une période de 90 jours, afin d’en vérifier la conformité avec la politique extérieur de son pays. « Par l’autorité qui m’est conférée par la Constitution et les lois des États-Unis d’Amérique en tant que président, j’ordonne par la présente […] que l’aide au développement étranger soit suspendue pendant 90 jours afin d’évaluer l’efficacité des programmes et leur cohérence avec la politique étrangère des États-Unis », lit-on dans le texte du décret publié sur le site de la Maison-Blanche. L’aide pourra être rétablie à l’expiration de la période spécifiée après l’examen approprié de chaque programme dans le cadre d’une ordonnance distincte. Le document note que la sphère de l’aide étrangère américaine et la bureaucratie qui y règne « ne sont pas conformes aux intérêts américains et sont, à bien des égards, contraires aux valeurs américaines ». « Ils servent à déstabiliser la paix mondiale en promouvant dans les pays étrangers des idées qui s’opposent au développement de relations harmonieuses et stables au sein des pays et entre eux », indique le document. M. Trump, qui a pris ses fonctions de président des États-Unis le 20 janvier, a signé des dizaines de décrets dès son premier jour à la tête du pays. AIB avec TASS

USA. J. Carter a tiré sa révérence…

USA. J. Carter a tiré sa révérence…

Jimmy Carter, le 39 e président des États -Unis d’Amerique (1977-1981), est décédé dans son domicile ce dimanche 29 décembre 2024 à l’âge de 100 ans. Sa présidence est marquée par la signature des traités sur le canal de Panama, des accords de Camp David, du traité SALT II sur la limitation des armements stratégiques avec l’Union soviétique et par l’ouverture de relations diplomatiques avec la république populaire de Chine. Après son départ de la Maison-Blanche, il se pose en médiateur de conflits internationaux et utilise sa notoriété pour des causes caritatives. S’il fut souvent considéré comme un dirigeant peu marquant durant sa présidence, son action dans les décennies suivantes lui vaut, elle, une large reconnaissance aux États-Unis et dans le reste du monde ; en 2002, il reçoit ainsi le prix Nobel de la paix. Germain Nzinga

USA. Le départ d’un géant (1er novembre 1926 – 9 novembre 2024)

USA. Le départ d’un géant (1er novembre 1926 – 9 novembre 2024)

DISPARITION. Ce mois de novembre n’augure RIEN de bon. Le départ de QUINCY JONES a fait céder les digues.Une semaine après avoir soufflé ses 98 bougies, la LUMIERE s’est éteinte. Un autre GEANT s’est éclipsé dans l’obscurité. La présence de CHARLIE PARKER sur la scène jazz avait fait de l’ombre à bon nombre d’ALTISTES. Aucun ne pouvait rivaliser avec lui. LOU DONALSON était l’un de ses dignes héritiers. LOU DONALSON surnommé « SWEET POPPA », saxophoniste, compositeur de jazz n’a jamais trahi son art. Fidèle au blues, musique dont le JAZZ tire ses racines, a collaboré avec sa fine fleur. Il a longtemps joué avec ART BLAKEY, HORACE SILVER, CLIFFORD BROWN et bien d’autres pointures. Sa discographie est l’une des plus abondantes chez BLUE NOTE RECORDS, célèbre maison de disques dont il a façonné l’identité musicale notamment avec sa fameuse composition « BLUES WALK ». Ses morceaux ont été maintes fois samplés dans le HIP HOP. C’était le genre de musicien qui vous faisait effectuer un long voyage pour l’écouter. C’était le cas au BIRDLAND, à NEW-YORK où je l’ai vu en concert pour la dernière fois en 2003. A l’époque du BE-BOP, je n’étais pas encore né. Néanmoins, je me sens BENI d’avoir rencontré certaines des ses LEGENDES. Le BONHEUR a un PRIX. SWEET POPPA safe journey ! Par Nysymb Lascony

USA. Voici déjà des effets collatéraux de l’élection de Donald Trump

USA. Voici déjà des effets collatéraux de l’élection de Donald Trump

TRIBUNE. Le bureau de Trump, le 47 e président américain élu, vient d’annoncer le sommet USA-RUSSIE qui aura tout prochainement lieu dans le palais présidentiel d’Helsinki en Finlande à l’endroit même où eut lieu la rencontre Georges W. Buch père avec Michael Gorbatchev qui a abouti à la fin de la guerre froide. C’est tout un symbole très fort de la décrispation de la tension va-t’en-guerre entretenue par l’administration démocrate. Ce qui inévitablement va entraîner un bouleversement de la donne géopolitique en présence. Beaucoup de pays l’ont compris et se précipitent à changer leur fusil d’épaule. Voici trois cas de figure. 1.L’Union européenne qui se sent prise en étau par ce changement de politique américaine, venait de tenir une réunion des experts pour envisager annuler les sanctions contre la Russie. Selon une récente publication du quotidien “The Times”, les élites occidentales détestent et craignent le nouveau président américain, mais en même temps elles le considèrent comme une personne à qui l’on peut reprocher l’échec du conflit en Ukraine. Le document indique que les pays européens tentent désespérément de ramener le pétrole et le gaz russes sur leurs marchés intérieurs par un renouvellement d’alliances stratégiques avec l’ennemi d’hier. 2.Zelensky a exprimé son intention de rencontrer dans un face à face l, son coriace adversaire Vladimir Poutine en vue de mettre sur la table de négociation, le statut de Crimée et de Donbass, par des compromis qu’il soumettrait le cas échéant à un référendum ukrainien. Mais en réalité, Zelensky tient ce discours pour faire une fuite en avant et pour ainsi masquer le message qui lui a été adressé par l’équipe de Trump avec qui il est entré en contact téléphonique. Donald Trump et Elon Musk ont en effet informé Zelensky que la guerre est terminée et l’ont exhorté à se préparer pour des négociations. Ils ont également déclaré qu’aucun fonds ou armement supplémentaire ne sera envoyé en Ukraine. Zelensky a pris acte et veut sauver les apparences pour obtenir une sortie honorable. 3.Kigali a dépêché son ministre des affaires étrangères à Goma pour négocier un traité de paix avec la partie congolaise. Que personne ne vous leurre! Ici encore, c’est le camp démocrate qui a pris le devant. En effet juste quelques jours après l’élection de Donald Trump, le département d’État américain a haussé le ton contre le Rwanda. Dans un communiqué publié ce vendredi par son porte-parole, Matthew Miller, les États Unis demandent au Rwanda de retirer immédiatement ses troupes dans les territoires occupés en RDC. Les démocrates veulent quitter la Maison Blanche en posant le geste historique de Pilate consistant à se laver les mains, à se départir de toute responsabilité dans le génocide du peuple congolais par leur proxy rwandais. Kagame isolé a pris au sérieux cette bascule et tente d’utiliser l’arme diplomatique en attendant les jours meilleurs dans les quatre ans à venir. Une nouvelle dynamique est donc enclachée et il importe pour la RDC de ne pas rester fataliste ni de se croire condamné à mort au moment où de grandes opportunités internationales s’offrent à elle pour booster son destin de l’avant. Dans ce grand tourbillon géopolitique, il importe à l’élite congolaise d’entreprendre un changement stratégique radical et une recomposition des alliances internationales en vue de redéfinir les intérêts vitaux congolais et les ambitions légitimes du grand Zaïre d’émerger sur la scène internationale. Il faut coûte que coûte changer le paradigme de coopération internationale en vue de mieux défendre le Congo et le pousser vers la grande prospérité qu’il mérite dans le concert des nations. Germain Nzinga

Rencontre Rwanda- RDC à Goma : premiers signaux de l’élection de Trump???

Rencontre Rwanda- RDC à Goma : premiers signaux de l’élection de Trump???

PARLONS-EN. Le Ministre rwandais des Affaires Étrangères, Olivier Nduhungirehe, s’est rendu hier à Goma pour des discussions avec son homologue congolais sur la question de sécurité régionale. Après la rencontre du chef d’état-major ougandais à Kinshasa puis la visite du président congolais auprès de Museveni, cette énième rencontre entre les belligérants annonce-t-elle une ère de paix? Je ne le crois pas. On assiste juste pour le besoin de la cause, à un changement de paradigme militaire en approche diplomatique. Ce qui parait bien le cas qu’il faut expliquer par le tournant géopolitique qu’entraînent l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche et la nouvelle majorité des républicains à la chambre représentants et au sénat. La défaite des démocrates qui sont architectes du conflit dans les Grands Lacs et parrains directs de Kagame et de Museveni, semble avoir eu momentanément raison de la politique va-t’en-guerre de Kigali. Sans les millions de dollars de financement pour l’équipement de Forces de Défenses Rwandaises et sans l’appui politique de l’administration américaine, le conflit interlacustre prendra inévitablement une autre dynamique. Mais, à mon avis, ça sera un pacte de paix momentané et stratégique. Je crois comprendre que Kagame opte pour la solution diplomatique non point parce qu’il veut la paix avec son voisin congolais mais juste pour s’adapter au nouvel environnement géopolitique et à la politique étrangère de la nouvelle administration américaine. Kagame jouera momentanément le jeu diplomatique durant les quatre ans du mandat de Trump, en profitant habilement de la naïveté-soumission de la partie congolaise et en attendant le retour aux affaires des démocrates en 2028. Germain Nzinga

USA. Trump est élu et après????

USA. Trump est élu et après????

TRIBUNE. L’Afrique a toujours été un continent de “merde” pour reprendre la formule de Donald Trump. Et donc l’actuelle élection de Trump ne changera point cette sous-évaluation. La petite fenêtre d’espoir s’ouvrira à la fois dans la volonté de plus en plus manifeste d’auto-détermination de nouveaux leaders africains et dans la probable implosion de la relation USA-UE. Ce qui pourra valoir une occasion en or pour de nombreux pays Africains de se dégager définitivement des griffes d’une Europe affaiblie et désorientée. Quant au nouveau profil des USA de demain, ne perdons pas de vue que Trump est dysfonctionnel. Son approche de la redynamisation de la puissance américaine via un isolationnisme politique et économique pourra s’avérer une erreur très coûteuse contre les Usa dont le secret de puissance mondiale est justement leur contrôle sur la plupart des leviers de pouvoir du monde. La politique trumpienne consistant à démanteler cette architecture internationale va inévitablement affaiblir à la fois l’Union européenne et les États-Unis eux-mêmes. Et ce double affaiblissement peut justement devenir un atout majeur pour les opprimés d’hier comme la RDC qui peuvent renégocier autrement leur destin. Pour que la RDC fasse partie de ces pays qui peuvent tirer profit de la probable mise à mal des forces atlantiques, il lui faut un leadership visionnaire, patriote, intelligent , stratège qui devra être audacieux dans l’anticipation et opportuniste dans sa volonté de tirer bénéfice du contexte géopolitique actuel. Comprenez-moi bien : ni la politique de Trump ni celle d’aucun autre président américain ne sauveront le Congo. C’est plutôt le nouveau tournant géopolitique qu’est en train de négocier le monde ou les erreurs collectives des “ commanditaires de la crise congolaise” qui sont en voie d’ouvrir une petite porte(très étroite certes) vers un avenir souverainiste et multipolaire. Germain Nzinga

USA/RD Congo. Le mardi 5 novembre de la bascule????

USA/RD Congo. Le mardi 5 novembre de la bascule????

PARLONS-EN. Selon que sera élu ce soir un candidat démocrate ou celui républicain, le destin du peuple congolais basculera dans des directions différentes. Kamala Harris, une fois élue présidente, sera inévitablement sur la continuité de la politique de Clinton, d’Obama et de Biden dans le maintien de la RDC dans le giron de leurs deux sous-traitants régionaux, à savoir le Rwanda et l’Ouganda. Héritière directe du bilan catastrophique de Joe Biden dont elle partage la responsabilité et produit de l’establishment américain, elle aura difficilement à imposer un nouveau cap politique. La réélection de Donald Trump aura sur l’échelle internationale l’avantage de changer le cours de la guerre de l’Otan contre la Russie par l’Ukraine interposée. Le nouvel élu américain programmera un tête-à-tête direct avec le Chef du Kremlin pour tourner définitivement la page sombre de cette guerre de repositionnement géostratégique et qui ne bénéficie qu’aux grandes multinationales. Quant à ce qui regarde le sort de la RDC, Trump avec son slogan ( America first again) restera, comme à son premier mandat, fort concentré sur la politique intérieure et la croissance de son pays, délaissant de plus en plus ses partenaires de l’OTAN et tournant carrément le dos aux alliés historiques des démocrates en Afrique des Grands Lacs qui ont trop du sang sur leurs mains et trop complices avec ses adversaires politiques américains. Si les services d’intelligence congolais avaient une longueur d’avance sur l’éventualité de cette bascule, ils auraient eu un grand bénéfice de mettre sur place le nouveau plan de repositionnement géopolitique et géostratégique de la politique étrangère rdcongolaise dans ce nouvel environnement international dominé à la fois par l’affaiblissement progressif du bloc occidental et par l’émergence des BRICS. L’avenir du monde est en train de se jouer ce soir et malheur aux peuples qui refusent de se projeter dans ce nouvel avenir qui se veut multipolaire et doté de nouveaux paradigmes de coopération internationale. Germain Nzinga

Basket-ball mondial: Décès de Dikembe Mutombo, la légende congolaise de la NBA

Basket-ball mondial: Décès de Dikembe Mutombo, la légende congolaise de la NBA

DISPARITION. Le monde du sport et de la philanthropie est en deuil. Le pivot de 2,18 mètres, considéré comme l’un des plus grands défenseurs de l’histoire de la NBA (National Basketball Association), est décédé La star mondiale du basketball, originaire de la République démocratique du Congo, souffrait d’un cancer du cerveau. Il quitte ce monde à l’âge de 58 ans, a annoncé lundi 30 la Ligue nord-américaine de basket. Humanitaire dans l’âme, Dikembe Mutombo était aussi connu pour sa générosité envers les plus démunis auxquels il n’hésitait pas à apporter son aide. Le célèbre basketteur s’est également beaucoup investit de son vivant au développant le basket en Afrique. Célébré pour ses qualités défensives, l’ancien défenseur congolais a remporté quatre fois le titre de défenseur de l’année en NBA en 1995, 1997, 1998 et 2001. Martin Kam