Congo : Quand Sassou surfe entre sa santé, le clanisme et sa succession
TRIBUNE. La santé de Denis Sassou Nguesso, les nominations et la gestion des affaires publiques… actuellement se prépare la succession que le peuple rechigne. Tous ces faits n’ont pas fini de susciter des inquiétudes au Congo. Malgré tous les artifices auxquels on peut recourir, il est impossible de suspendre le vol du temps. Cela est vrai pour la vieillesse qui imprime ses marques sur le corps aussi bien que sur la déchéance des systèmes politiques iniques. C’est un secret de polichinelle, M. Sassou ploie sous le poids de l’âge qu’il avait rectifié mais aussi sous l’implacable diktat de la maladie même s’il cherche à la juguler par la prise quotidienne des médicaments et d’injections de botox. Conséquences, il est obligé de voyager dans un avion aménagé à des coûts exorbitants, arpenter discrètement les couloirs des officines médicales lors de ses déplacements. Il lui est difficile de tenir une réunion de trois heures d’affilée sans aller aux toilettes sauf quand il s’équipe correctement avant de sortir de chez lui. Le dernier sommet sur les trois bassins à Brazzaville, les sorties qu’il a effectuées à Pointe-Noire, etc., confirment nos propos. Hormis ce mal qui lui impose de trimbaler une cohorte de professeurs de médecine partout comme dans son récent voyage économique et militaire en Russie où il a embarqué l’anesthésiste-réanimateur Gilbert Fabrice Otiobanda, l’urologue Prosper Alain Bouya et Cie. On le voit, il n’est pas loin du syndrome « Joe Biden ». Si le bulletin de santé du président américain est connu de tous, on fait mystère devant celui du chef de l’État congolais. l’omerta est totale. Pourtant, le souverain primaire a le droit d’être informé sur l’état de santé de celui qui préside aux destinées de la nation. La loi de l’omerta ouvre la voie aux rumeurs et aux suspicions. Toute information est nécessaire pour éclairer la lanterne des citoyens en proie au doute et à l’incertitude. Les gouvernants congolais ne communiquent pas. Les populations se demandent pourquoi a-t-on procédé à l’émiettement de certains départements ? Des nominations qui sentent la succession et le clanisme ? Si les nominations ont rarement été scrutées attentivement, celles des généraux Obami-Itou Fils et Okassa à la tête des services de sécurité ainsi que de David Martin Obami au poste clé de la dette, ne cessent de susciter des interrogations, voire des polémiques. D’aucuns accusent M. Sassou d’avoir nommé des hommes liges qui vont garantir ses derniers jours, d’autres pensent que Sassou veut se débarrasser de ceux qui pourraient gêner la succession dynastique. Mais beaucoup trouvent, au-delà des compétences, que ces nominations sont ethniquement monocolores. Le dévolu revient toujours à la partie septentrionale. La nomination de David Martin Obami défraie la chronique. On se souvient de l’imbroglio qui a mis en scène, le premier ministre Anatole Collinet Makosso et son ministre des Finances, Jean Baptiste Ondaye par des signatures et annulations des notes nommant des intérimaires à la Caisse congolaise d’amortissement et ailleurs. Craignant certainement que le Premier ministre Collinet rejette sa proposition comme ce fut le cas pour ses missions en Centrafrique et en Côte d’Ivoire qu’il trouvait peu consistantes, et tenant compte de l’urgence, Ondaye a sollicité et obtenu de M. Sassou que soit nommé par ses soins un directeur général par intérim afin que le Congo soit en conformité avec les délais fixés par le F.M.I. D’autres indiscrétions font état de Florent Tsiba et des dignitaires (qui réclameraient la tête de ACM) qui seraient au centre de ce jeu trouble. Certes, David Martin Obami a été confirmé en conseil des ministres, mais le brouhaha ayant précédé cette nomination a plus à desservir M. Sassou que ACM qui aurait agi suivant la circulaire N°220001 du 1er février 2022 relative à l’organisation du travail gouvernemental, et qui a suivi aussi le dossier du FMI. Quant à la nomination de Jean Jacques Bouya à la tête du groupe de travail ad hoc chargé de la mobilisation de la trésorerie de l’État, les initiés le savent, ce n’est pas ACM qui veut régler les comptes à Ondaye qui n’est pas un sous ministre des finances comme cela se dit çà et là. En réalité, ce poste est un ordre voilé à Jean Jacques Bouya de ramener par divers montages, les fonds qu’ils ont planqués çà et là avec Gilbert Ondongo. Pour revenir à la nomination de King André Obami Itou Fils, plus d’une personne pense qu’il a été porté à la tête des Forces de police pour conserver le pouvoir Mbochi, protéger et accompagner Christel Denis Sassou Nguesso à la magistrature suprême avec le concours des Rwandais qui ont installé leur ambassade au domicile du cujus André Obami Itou. Nos investigations révèlent que le domicile familial des Obami Itou est occupé par les Rwandais depuis six ans, après celui de l’ingénieur informaticien Mouyeket et son épouse avocate en passant par l’immeuble en face du lycée technique 1er mai. Denis Christel Sassou Nguesso n’est pas vraiment intervenu pour cette nomination moins encore, Hugues Ngouolondélé. M. Sassou a décidé d’élever ce dernier après l’avoir mis à l’épreuve pendant des années à la Présidence de la république mais aussi en reconnaissance de l’ancien président du Sénat, feu André Obami Itou. André Obami Itou Fils est un ancien enfant de troupe (AET), commando formé à Saint Cyr, en Angola et çà et là, intellectuel accompli, républicain et rigoureux. Comme plusieurs Bangangulu ayant des fibres des peuples autochtones, il a été formaté dans le moule animiste et marxiste-léniniste de par son père et kimbanguiste par sa mère avant de devenir Assistant – pasteur à ICC. Il serait aperçu aussi aux ateliers de Denis Christel Sassou ( à vérifier). Parmi les actes qui ont milité en sa faveur, on peut citer entre autres : la lucidité, le courage qui l’a emmené à désarmer André Okombi Salissa et ses hommes à l’entrée de la Présidence de la République et proposé la construction d’un autre mur de ceinture de sécurité à la résidence de plateau. Le dernier acte de bravoure à son actif
Congo – gouvernance :les turpitudes infinies du triumvirat Sassou, Collinet et Mvouba
TRIBUNE. Le début du mois d’avril au Congo fait tâche : des sanctions et interpellations discriminatoires des tiers en violation des procédures sont constatées à l’assemblée nationale et à la primature alors qu’à côté, des grands criminels se la coulent douce. Entre-temps, le pays stagne. Décryptage Entre les études de faisabilité des projets et les approches méthodologiques que le Premier ministre Anatole Collinet Makosso (ACM) aime à prôner, on est perdu dans les dédales de la parole gouvernementale. ACM nous a habitué aux formules sibyllines telles que « le gouvernement y travaille », reprises en chœur et à tue-tête par ses ministres dont le bilan est plus que mitigé. On a l’impression que des grains de sable enrayent la machine de l’Exécutif. On ne peut pas dire que c’est le fait d’un complot pour nuire à l’action du gouvernement. La machine s’est auto-enrayée par l’incompétence des animateurs des départements ministériels. Qu’il s’agisse d’éradiquer les phénomènes d’insécurité, de corruption, de concussion et de vol ou qu’il s’agisse d’améliorer les conditions de vie des populations, le gouvernement patauge et peine à donner les résultats escomptés. Au contraire, Il laisse se perpétrer et se développer les anti-valeurs. Des dirigeants d’entreprises nationales dont on sait qu’ils ont amassé des fortunes colossales en détournant les deniers publics ne sont pas inquiétés ou sont, pour quelques uns, théâtralisés par une fausse présentation devant le procureur et envoyés en petite et courte villégiature à la maison d’arrêt pour en ressortir illico presto comme si aucune charge ne pesait contre eux. La toute dernière est celle de Ludovic Itoua, D.G des impôts. ACM a lâché son bâton de commandement. Il ne frappe pas, surtout pas ceux de ses ministres indélicats à la boulimie financière reconnue, ou d’autres responsables tels que le DG du CHU de Brazzaville ou celui de E2C qui brillent par une gestion peu orthodoxe. Ce sont de trop gros poissons, lourds à prendre au filet. La sanction est réservée aux petites personnes, à l’instar de Jean Aimé Njembo, chef de département de la logistique et du parc de la primature, suspendu de ses fonctions, il y a peu. Il est reproché à ce capitaine retraité depuis 2019, plusieurs fautes lourdes dont la dernière a été la subtilisation de deux véhicules 4×4 de commandement dont il a changé l’immatriculation avant de les prêter à Raoul Tchicaya qui s’en est gaiement servi aux obsèques de sa cousine, pour la frime rien de plus. La suspension de Njembo est l’exemple des petits fretins que l’on s’empresse de sanctionner tandis que les gros poissons continuent de vaquer à leurs activités de lucre. Njembo a été sanctionné et Tchicaya, le conseiller occulte d’ACM qui est à l’origine du problème, se frotte les mains. Une fois encore, la pression ethnique sera si forte que Njembo sera réhabilité sans doute. ACM est même allé à la rescousse d’Adou Danga pour soutenir l’incompétence d’un DG qui ment chaque jour pour justifier le manque de fourniture d’électricité : en décembre 2023, il parlait de révisions des turbines, après ce fut les fortes précipitations qui ont endommagé les turbines, après c’est le manque d’entretien, puis la canicule, etc. Pire, ce dernier n’arrive pas à s’acquitter souvent des factures de la Snel (RDC) alors que E2C génère mensuellement 5 milliards de FCFA au minimum qui devraient lui permettre d’améliorer les services et régler divers problèmes de ladite société. Curieusement ACM dédouane tous ces malfrats y compris Denis Christel Sassou Nguesso qui brade les terres arables et des polymétaux au profit des Rwandais sans tirer les conséquences que subissent les voisins de la RDC. On se demande ce que retiendra le citoyen lambda de la gouvernance d’ACM. De même, quid de l’Assemblée nationale où le maillet d’Isidore Mvouba dévie de la trajectoire réglementaire ? Les manœuvres du président de l’Assemblée, Isidore Mvouba (Isis) L’article 130 de la constitution congolaise de 2015 et 73 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale interdisent l’interpellation d’un député sans lever son immunité parlementaire. Isis s’est passé desdits articles en laissant les services de sécurité kidnapper le député Hydevert Moigny. Plus grave, pour montrer sa complicité avec les services de renseignements, Isis impose à ses collègues le vote à main levée alors qu’il existe, dans l’hémicycle, le système de vote électronique qui permet dans la discrétion à chaque député d’appuyer juste sur un bouton comme cela se fait au Sénat. Sassou Nguesso à la manœuvre. Mais ACM et Isis ont-ils assez de courage politique pour être objectifs et contrarier leur mentor Sassou Nguesso, pourraient se demander les âmes naïves ? Par le passé et même aujourd’hui, le Congo connaît les patriotes qui ont le courage et le sens de l’honneur, comme Gnali Gomez qui avait démissionné de ses fonctions, Clément Mouamba, Marcel Ntsourou et Cie qui ont pu résister aux injonctions de M. Sassou. Mais les gouvernants actuels ne sont aux affaires que pour se remplir les poches et non pour le bien être et l’avenir harmonieux des congolais. Face au désordre observé dans diverses administrations et à la violation permanente des libertés fondamentales et des droits humains, les Congolais patriotes doivent prendre des vraies résolutions pour faire bouger les lignes et ne pas laisser leurs terres aux Rwandais expansionnistes et hégémoniques. Ghys Fortune BEMBA DOMBE
Congo. Après l’église Kimbanguiste, Catholique, CIFMC, M. Sassou et Cie secouent-ils ICC ?
TRIBUNE. Depuis le 8 mars 2024, des millions d’internautes découvrent des notes sanctionnant les pasteurs Louis Marc Sakala et Anicet Kimbangui de l’église Impact centre chrétien (ICC). L’origine desdites sanctions est attribuée à tort ou à raison au président Denis Sassou Nguesso, qui a la réputation de diviser les frères ou les communautés pour mieux régner. DécryptageSur cette terre des hommes où la croyance en un Dieu rédempteur et miséricordieux constitue le dénominateur commun de tous ceux qui y ont foi, il n’est pas exclu que les églises soient éprouvées par différents phénomènes inhérents à l’existence humaine. Les communautés chrétiennes sont de plus en plus traversées par des divergences et parfois même par des incompréhensions ou encore par une crise de confiance. Si ce ne sont pas les fidèles qui ont de la peine à vivre la fraternité et l’amour tels que enseignés dans les Saintes Écritures, ce sont les dirigeants, les ecclésiastiques qui manquent à leur devoir de rassembler et de dire l’évangile. La pratique de la parole et de la tolérance emprunte des chemins qui ne confessent pas l’entente et la concorde. Le pardon est une vertu qui commence à quitter les bergers des églises. L’écoute et la raison sont annihilées par des rumeurs sordides. Les dirigeants prêtent le flanc aux racontars, et la faute n’est pas soupesée si d’aventure un berger venait à être accusé d’indélicatesses. L’Église est le lieu par excellence du pardon, de la compréhension, de l’unité, de la fraternité et de l’amour. Une communauté chrétienne qui vit sous l’emprise de ces valeurs, ne peut connaître des remous. On peut sans doute objecter en disant que là où il y a des hommes et des femmes, on ne peut pas dire que tout est édénique. Il y a ceux qui trébuchent et il y en a qui tombent. Mais le devoir de berger d’une église est de ramener les brebis perdues dans la bergerie. Or depuis quelque temps, l’Église dans le monde et au Congo en particulier, souffre de divisions internes. Hier, c’était l’église de Jésus Christ sur terre par le prophète Simon Kimbangu qui a connu un schisme, suivie de la CIFM de maman Olangui secouée par la défiance et le problème de leadership. Aujourd’hui ICC vient de congédier deux de ses hauts dirigeants. Les notes dites communication interne portant respectivement, libération et destitution des pasteurs Louis Marc Sakala et Anicet Kimbangui, viennent troubler la vie spirituelle de l’Église. Rien ne pouvait présager ce tumulte. La sanction extrême est tombée : excommunication. Beaucoup de questions taraudent l’esprit des croyants et de l’élite. Cette décision est-elle justifiée ? Les faits reprochés aux intéressés sont – ils avérés? L’excommunication est-elle nécessaire ? S’il est établi que les intéressés ont reconnu les griefs qui sont portés à leur charge, on ne trouverait rien à redire à la sanction. De toutes les façons, un homme de Dieu doit reconnaître sa faute et la confesser. On peut mentir aux hommes mais pas à Dieu. Il se trouve que les pasteurs concernés ne reconnaissent pas les faits à eux reprochés. Qui dit mieux ? Le chef de l’Église ou les fidèles et Cie qui ont rapporté les faits et qui en sont les victimes ? Que gagne l’Église? La sérénité ou la consolidation de la foi ? La concorde ou la division ? L’assainissement des mœurs ou la purification ? Nous tombons tous. « Regardons la poutre qui est dans notre œil, mais ne regardons pas la paille qui est dans celui de l’autre ». L’église doit être unificatrice et réconciliatrice. Telles sont, entre autres, les fonctions suprêmes de l’institution religieuse. Ces sanctions sont-elles un arbre qui cache la forêt ? Sassou et collabos pointés du doigtM.Sassou et collabos sont pointés du doigt dans les divisions des familles biologiques, politiques, spirituelles, etc. La preuve, l’État congolais a autorisé les dissidents de l’église kimbanguiste à exercer en toute liberté sous le label Kimbanguiste sans être inquiétés ; la mainmise du pouvoir politique sur l’église catholique du Congo, comme le témoigne la première sortie en Italie du nouvel évêque en compagnie de la ministre Arlette Soudan Nonault, et tout récemment, la rencontre des évêques du Congo à la résidence privée du général Ndéngué à Obouya sous prétexte d’y tenir une séance de prière. L’église ICC n’est pas épargnée. En effet, depuis l’inauguration du plus grand centre chrétien d’Europe qui a coûté 80 millions d’euros ( 50 milliards de fcfa) et la rumeur de l’entrée au gouvernement de Yves Castanou ou de Louis Marc Sakala, le diable et ses agents ont multiplié les attaques et complots contre les dirigeants d’ICC qui compte 160 églises multiculturelles à travers le monde : plusieurs personnes affirment que, ce centre aurait été financé par le couple Sassou et l’argent des Télécom congolais alors qu’elle a germé grâce aux dons, offrandes, legs et prêt des banques françaises à hauteur de plusieurs millions d’euros. Dans cette lancée, au Congo Brazzaville, lesdits agents auraient rapporté à Yves Castanou des propos discourtois que Marc Sakala aurait tenus en réunion à l’ARPCE, à l’église, et ailleurs, médisant, dit-on sur le pasteur principal et sur sa femme Habi, et vice-versa. C’est à la suite de cela que Louis Marc Sakala et Anicet Kimbangui étaient suspendus, pour la première fois, pour six mois avant de reprendre leur service ecclésiastique en décembre 2023. Louis Marc Sakala a été promu à l’OMS, la deuxième plus grande paroisse ICC Brazzaville tandis que, Anicet kimbangui a été muté à Kombo. Certains fidèles ont suivi Anicet Kimbangui à Kombo avec d’autres âmes qui ont donné leur vie à Christ au point que la salle ne pouvait contenir du monde après un mois de l’ouverture de la paroisse. Au même moment, le bruit a commencé à courir selon lequel, Anicet Kimbangui n’était plus en odeur de sainteté avec sa famille biologique qui le traitait d’envoûteur et avec certaines filles à qui il aurait fait des avances. Marc Sakala par ailleurs, serait entré dans la franc-maçonnerie et aurait détourné une
Congo/Gestion des affaires : les ministres Ibombo, Matondo ainsi que les présidents Oligui et Biden, contredisent Bouya et le Général Sassou en prend jusqu’ à la lie
TRIBUNE. Les sorties médiatiques de la fin d’année 2023 à l’instar de celle du ministre congolais, Léon Juste Ibombo et Cie dérident le président Denis Sassou Nguesso qui vient de recevoir une douche froide à travers la magistrale leçon de bonne gouvernance que lui offrent les présidents gabonais, Brice Oligui Nguema et américain, Joe Biden. Le premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso(ACM), le ministre Jean Jacques Bouya et autres, sont transi de honte en écoutant comment le Gabon a opéré le changement en quatre mois à peine et le gouvernement américain a dit niet au déportement des Gazaouis au Congo et ailleurs. Comparaison n’est pas raison, mais M. Oligui force nécessairement l’admiration. Chiffres à l’appui, la population est édifiée. Depuis quelque temps, M. Sassou exhorte ses ministres au travail ardu, mais rien n’y fait. On croirait qu’il prêche dans le désert. Le gouvernement sait-il communiquer ? Suscite-t-il suffisamment l’attention des investisseurs? Leur offre-t-il des garanties? L’employabilité des jeunes n’est-il pas un vœu pieux ? Bis, repetita, on parle de nouveau de la jeunesse. Une autre année de la jeunesse est décrétée comme si les problèmes de cette jeunesse venaient à surgir alors qu’ils existent depuis la nuit des temps. Année de la femme, année de la jeunesse et bientôt, année des personnes du 3è âge dont la détresse rejoint celle d’une jeunesse abandonnée, meurtrie, désespérée anéantie par des promesses non tenues. La boucle est bouclée. La jeunesse prend de l’âge et perd sa fraîcheur en attendant des emplois hypothétiques, une assistance chimérique. La jeunesse est désabusée. On lui prend ses terres et bientôt, elle sera asphyxiée par l’arrivée des migrants Palestiniens et autres, rebuts de la politique israélienne et britannique. On ment à la jeunesse, on lui fait miroiter des lendemains meilleurs. Le langage sibyllin porté par le gouvernement à l’endroit des populations a un goût très amer. Il ne convainc plus personne. Alors on gesticule, on utilise des subterfuges. Conséquence, les ministres ne savent plus quelle potion administrer au peuple. Ils paniquent au point de faire les choses de travers. Le ministre Ibombo par exemple, ignore les textes et les cahiers de charge qui lient son département aux directions et entreprises sous-tutelle. Il a oublié que l’ARPCE est doté d’une autonomie de gestion; il ne sait pas que le cahier de charges d’Airtel oblige cette société à rester dans certaines zones mais pas dans d’autres moins peuplé surtout si elle ne fait aucun bénéfice. Si ce n’est pas de l’amnésie, comment comprendre qu’il ne sait pas qu’une entreprise est conçue pour faire des bénéfices et non des pertes. Pourquoi donc médiatiser maladroitement une réunion technique où il croyait imposer ou ridiculiser les D.G des sociétés sous – tutelle ? Une entreprise qui ne fait que 50.000 de chiffre alors qu’elle perd 450.000 fcfa chaque mois doit-elle continuer par ce que l’unique député du ministre N’silou ou la ministre Rosalie Matondo se seraient plaints? La ruse est un pêché. La raison de surveiller les élections de la à R.D.C qui devraient déboucher sur les violences avancées dans des hauts lieux ne tient pas la route. Les congolais frontaliers avec la R.D.C utilisent constamment le réseau de ce pays. En plus, l’internet n’était pas interrompu comme la dictature brazzavilloise le fait lors des compétitions électorales. Selon certaines sources qui ont gardé l’anonymat, la panique d’Ibombo procéderait de la peur d’être éjecté de son poste au cas où le remaniement est confirmé. La colère se perçoit aussi pour avoir cédé la présidence du Fond pour l’Accès et le Service Universels des Communications Electroniques (Fasuce) après des mois de résistance alors que, les textes sont clairs. Ces mensonges rejoignent ceux des MM. Sassou, Collinet et Bouya, qui rejettent les malheurs du Congo sur le FMI, sur la covid-19, sur le conflit Russo-Ukrainien. Pourtant, les effets de cette guerre sont atténués, la preuve, les prix du blé ont baissé pendant que le baril du pétrole oscille depuis bientôt deux ans entre 71 et 119 dollars. Il sied de souligner, que le Congo n’a pas vraiment été impacté par la covid-19. Au contraire, il a bénéficié de plusieurs dons et legs qui malheureusement ont été détournés. Au lieu d’arrêter les prêts et gage, le gouvernement Makosso avec la théorie du chaos, continue de s’enfoncer dans les dettes, de gager et brader le pétrole, le gaz liquéfié et autres au profit des dépenses de prestige. Les malheurs du Congo se résument en cinq mots : le tribalisme, la méchanceté, l’égoïsme, l’incompétence et le manque d’empathie et de compassion des dirigeants envers les populations. Pour sortir ce pays du gouffre, il faut commencer par « mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », réinjecter l’argent caché çà et là dans les canaux officiels, procéder au remaniement ministériel en réduisant l’équipe gouvernementale à un nombre plus raisonnable de 25 ministres, réduire de 50%, leurs émoluments ainsi que ceux des parlementaires, des conseillers à la présidence de la république, à la primature et dans différents cabinets. Si, comme on l’a clamé haut, la jeunesse est portée sur les cimes de l’espoir et de l’employabilité, la priorité est d’utiliser ces bras valides dans un domaine porteur comme l’agriculture. Par conséquent, optons pour moins de véhicules de luxe pour les parlementaires au profit de l’achat des tracteurs et autres équipements agricoles. La jeunesse en a cure des dépenses de prestige. Arrêter les évacuations sanitaires qui coûtent chaque année des milliards de francs CFA à la place, renforcer les plateaux techniques, investir dans les infrastructures, dans l’éducation notamment dans, la recherche, insister sur la formation continue des différents agents, etc. Le président gabonais Olingui vient de prouver qu’on a pas besoin du Fond monétaire international (FMI) ou du Rwanda ou encore des prêts pour améliorer les quotidien des citoyens, mais il suffit d’une dose de patriotisme et de volonté politique pour réaliser des prouesses. Pourquoi les gouvernants congolais sont-ils incapables d’une telle chose ? L’année de la jeunesse sera-t-elle encore un autre slogan qui s’ajouterait au déjà trop long
Congo : Sassou, Collinet, Mokoki et Cie pointés du doigt dans divers crimes
TRIBUNE. Rien d’excessif ne transparaît dans l’intitulé de notre article si l’on essayait d’égrener le chapelet de maux que font subir les gouvernants congolais aux populations. On ne peut pas dire que la misère et la précarité qui sévissent au Congo Brazzaville, couplées à l’offre sanitaire désastreuse sont moins que des crimes, puisqu’elles mettent en péril la vie des citoyens. Beaucoup de Congolais meurent par manque de soins appropriés et du fait d’une paupérisation voulue et entretenue par le gouvernement Makosso et qui s’est exacerbée depuis bientôt cinq ans. Le venin de cette paupérisation a gagné toutes les structures de l’État, et ceux qui sont à la tête de ces structures s’accommodent allègrement de la mal gouvernance sans qu’ils en soient offusqués. Gérer une institution publique comme une épicerie familiale est devenu une habitude qui a élu domicile dans le logiciel mental de ces responsables. Ils se sont fourvoyés dans une inconscience notoire. Il va sans dire que le premier palier des crimes d’État est l’absence de structures adéquates de santé. La prise en charge médicale laisse à désirer. Que d’injustices! Les mieux nantis se font soigner à l’Étranger tandis que les pauvres sont voués à la mort. Les riches du Congo dont la fortune procède de détournements de deniers publics, peuvent se payer sans hésiter les services sanitaires de haut standing. On les connaît, ces voleurs et criminels de la république. Il suffit d’arpenter les rues et avenues de deux grandes villes pour se rendre compte à quel point fleurissent les villas. Dans les quartiers populaires où logent les citoyens lambda, plusieurs maisons s’écroulent du fait des inondations, mais sans faire sourciller. Faute de voirie, les caniveaux débordent. Les marigots communément appelés madukutsékélé, charrient les eaux remplies de détritus de toutes sortes. Le péril fécal en ajoute au manque d’hygiène, et les maladies entraînent de nombreux citoyens vers la mort. L’absence d’assainissement est un autre crime perpétré par M. Sassou et son gouvernement. Les malades qui s’adressent au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHUB) n’ont pas beaucoup de chance d’en sortir vivants. Pour cause, la gestion peu orthodoxe et le délabrement total de cette structure, en dehors de l’imagerie qui a été changée, ne rassurent pas. Il manque de tout dans cet hôpital : plateaux techniques fiables, matériel, réactifs, médicaments, ascenseurs, eau potable, sanitaires, etc. Le scandale de fin d’année s’est déroulé la semaine dernière où 90% du CHUB était plongé dans le noir du 20 au 22 décembre, Cela n’a choqué personne, ni les plus hautes autorités. Cela ne nous étonne pas, elles ont leur avion médicalisé prêt à décoller au moindre toussotement de l’une d’entre elles. Elles ne peuvent pas apporter de l’assistance aux citoyens malades.; c’est clair, une non assistance à personne en danger. Cela s’assimile ni plus ni moins à un crime en bande organisée. MM. Sassou, Collinet et Mokoki devraient répondre d’avoir nommé le retraité Alexis Raoul Thierry Gombet, directeur général du CHUB qui n’a pu organiser le service d’urgence du CHUB qu’il a dirigé pendant des années comme révélé au parlement. Pourquoi continuer à garder quelqu’un à la tête du CHUB alors que les services de sécurité, les syndicalistes, les médecins, les enquêtes parlementaires alertent sur l’incompétence et les détournements de fonds par ce dernier ? Malgré les aides et la subvention d’un milliard huit cents millions de fcfa par trimestre qu’il reçoit de l’État, ce directeur général n’arrive pas à payer, ni réactifs, ni médicaments pour soulager les malades. Pire, il attribue des marchés de gré à gré alors que cela est prohibé; il rémunère plus des membres de son cabinet qu’il a recruté que les médecins. La complaisance ou le silence des gouvernants au plus haut sommet est complice, digne de la mafia ou du crime. Parlant de crime, il sied de dire qu’il est devenu organique au Congo. Il s’apparente à un régal pour lesdits gouvernants qui ne se méprennent aucunement de porter le couteau à la gorge des citoyens, prêts à leur tailler la carotide. Au CHU, les morts se comptent chaque jour. Ils sont devenus des trophées de la chasse macabre à laquelle se livreraient MM. Sassou, Collinet et Mokoki. Plus il y a de morts, certainement, mieux ils se portent. Les hôpitaux du Congo sont devenus des mouroirs. Les gouvernants ne s’en offusquent pas. Tels des charognards, ils seraient à l’affût du moindre corps que les services sanitaires démunis envoient dans la chambre mortuaire. De même dans les grandes villes, comme nous l’avons souligné plus haut, malgré les cours d’eau et les moyens financiers injectés pour les grands travaux, des canalisations n’ont pas été construites pour évacuer les eaux usées. Jean Jacques Bouya, Rodrigues Ngouonimba, Gilbert Mokoki, Anatole Collinet Makosso et Denis Sassou Nguesso interrogent. Peut-on dire que la franc-maçonnerie à laquelle ils ont adhéré les rend aveugles et insouciants ou insensible devant la misère des populations ? Pourtant, les grands-maîtres des Loges maçonniques que nous avons rencontrés au cours de nos enquêtes en France, en Angleterre et récemment au Moyen Orient nous ont avoué que l’objet de la FM est l’amélioration des conditions de vie des citoyens et la gestion honnête de la cité. Si c’est cela, alors, le directeur général du CHUB, les gouvernants congolais ne sont ni Chrétiens ni Franc-maçons mais plutôt des syncrétistes. Ils ont trahi le serment. Par ailleurs, les articles 8, 36, 95 210, 211 de la constitution du 25 octobre 2015, la Loi n° 009/88 du 23/05/88 instituant un code de Santé, les décrets n° 84-290 du 26 mars 1984 portant création du conseil national de la santé et du développement social, le décret n° 2009-312 du 13 octobre 2009 relatif aux attributions du ministère de la santé et de la population, le décret n°2018-268 du 2 juillet 2018 portant organisation du ministère de la santé et de la population, culpabilisent les responsables politiques, administratifs et certains médecins. L’article 95 renforce cette position : « … La responsabilité pénale du Président de la République peut être engagée en cas de
Congo. Propos enhardissant de M. Sassou contre le racisme en Tunisie
TRIBUNE. D’aucuns, systématiquement braqués contre le régime de Brazzaville, qui surprend rarement par des actes respectables, pourraient foncer droit vers un soupçon de changement de ligne de notre part. Si tel était le cas, nous pourrions les comprendre en leur donnant un conseil : garder la sérénité et apprécier à partir de cette sérénité. C’est à partir de cet état d’esprit que nous avons trouvé encourageant, fier et digne, la stigmatisation du racisme contre les noirs en Tunisie, un racisme portant en effet la rouille des siècles et qui surprend d’autant plus tristement qu’au 21e siècle, on est tous fondés à espérer le solde progressif des idées rétrogrades. Dans le cas précis de la Tunisie, complètement traversée par une haine longtemps contenue et qui n’en finissait pas de soudre dans la population, la soudaineté et l’ampleur des exactions ont surpris. Harcelés par des fous de la marche en arrière, allumés au point de perdre de vue que l’atavisme marchand les a éparpillés aux quatre coins de l’Afrique Noire, les étudiants et migrants subsahariens n’ont eu la vie sauve pour beaucoup d’entre eux que grâce à la mobilisation générale des peuples Africains et d’une partie de la communauté internationale. Au nom du Congo, cela « a fait garçon » que le Président Sassou Nguesso s’insurge à son tour contre cette idéologie fondée sur des croyances anachroniques. C’était bien, mais pour autant, cela va t’il nous changer le Président dans son penser et son agir dans son propre pays ? Autre paire de manches ! Que Dieu bénisse le Congo. Laurent DZABAPrésident du Mouvement Panafricain et Citoyen
Congo/Rwanda. Que peut bien cacher ce message de Kagame à Sassou?
LIBRES PROPOS. Hier mercredi 25 janvier 2023, le président Denis Sassou-N’Guesso s’est entretenu, à sa résidence du plateau, avec Vincent Biruta, Ministre rwandais des affaires étrangères, porteur d’un message du Président Paul Kagame. Quelle peut bien être la teneur de ce message présidentiel? Deux pistes de réponse. Primo la piste de consolider les alliances régionales avant la bataille cruciale. J’ai appris de mes lectures de traités de guerre, qu’il y a trois ingrédients pour qu’une guerre porte à la victoire : la force des armes, le contrôle de l’information et le jeu des alliances. Kigali qui reçoit annuellement des millions des dollars de la part des puissances anglo-saxonnes en vue de financer la formation et l’équipement de son armée et qui de surcroît a réussi, en deux décennies, à infiltrer massivement toutes les institutions militaires et civiles congolaises aura déjà garanti les deux premiers préalables. La visite de son ministre des affaires étrangères à Brazzaville s’inscrit dans la consolidation des ALLIANCES régionales comme il manœuvra jadis avec le gouvernement angolais en juillet 1998 avant l’opération aéroportée de Moanda le 2 août de la même année. Kagame est donc quasi rassuré du soutien de la plupart des pays membres de l’EAC avec qui il a travaillé en synergie durant la campagne militaire de l’AFDL dans les années 96 et qui, tout récemment, ont participé à la force régionale, opérant majoritairement en faveur des intérêts rwandais. Les fréquentations de Kagame avec Dénis Sassou Nguesso consolidées par l’ouverture d’une base militaire rwandaise à Mindouli (juste en face de la capitale congolaise et du Kongo central) sont de nature à nous faire comprendre que les ambitions expansionnistes de Kagame sont loin de se limiter à l’Est congolais. Lorsque hier soir le Lieutenant-Général Constant Ndima, dans son communiqué alarmant, a tweeté : “ Le Rwanda veut asphyxier Goma. Tous les signaux pour la guerre sont visibles. Nous devons nous y préparer”, cet officier a eu raison. Mais partiellement. Car ce n’est pas seulement Goma qui l’intéresse. Tout comme en 1998 où Kigali s’est allié à Luanda pour prendre le pouvoir en RDC par Moanda, cette fois-ci c’est avec Brazzaville qu’il fait alliance contre-nature pour faire main-basse sur Kinshasa, le siège même du pouvoir congolais. Ce n’est donc plus seulement le simple bras gauche ou une petite partie du pays qui l’intéresse. Non! Il veut désormais régner sur tout le Congo pour ôter tout obstacle à son économie de prédation sur les richesses naturelles du Congo. Prenons au sérieux les recommandations du général chinois Sun Tzu dans son célèbre Art de la Guerre : « Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait. Qui se connaît mais ne connaît pas l’ennemi sera victorieux une fois sur deux. Que dire de ceux qui ne se connaissent pas plus que leurs ennemis ?”. Par Germain Nzinga
Le népotisme, la nouvelle mode de gestion du Congo par le PCT
OPINION. Depuis que le PCT est revenu au pouvoir dans les conditions peu orthodoxes, le Népotisme est devenu la nouvelle mode de gestion de l’Etat. Rappelons tout d’abord aux congolais, c’est quoi le Népotisme ? C’est un abus qu’une personne en place fait de son influence en faveur de sa famille, de ses amis. LE NÉPOTISME =FAVORITISME En politique, le népotisme est caractérisé par les faveurs qu’un homme ou une femme au pouvoir montre envers sa famille ou ses amis, sans considération du mérite ou de l’équité, de leurs aptitudes ou capacités. Le Népotisme est contraire à la constitution du 25 octobre 2015 qui stipule (Article 15. Tous les citoyens congolais sont égaux devant la loi et ont droit à la protection de l’État.Nul ne peut être favorisé ou désavantagé en raison de son origine familiale, ethnique, de sa condition sociale, de ses convictions politiques, religieuses, philosophiques ou autres). AUJOURD’HUI LE CONGO BRAZZAVILLE N’EST PLUS UNE RÉPUBLIQUE MAIS UN CARTEL FAMILIAL (entente entre plusieurs familles : Nguesso, Kolelas, Mvouba, Lissouba, Milongo, Ntsiba, Eboucka-Babakasse, Thystere-Tchicaya, Ayessa, etc…pour conserver le pouvoir politique et économique du pays afin d’en jouir et d’empêcher les autres familles d’accéder aux affaires). Pour y parvenir ce cartel familial est prêt à utiliser des méthodes peu orthodoxes allant de l’empoisonnement, à l’assassinat, aux arrestations arbitraires, aux faux procès, etc… Les résultats des élections législatives et locales dernières viennent renforcer ce Népotisme qui était hier voilé, qui aujourd’hui est dévoilé à la face du monde. En dépit des insuffisances constatées ça et là au sein du cartel familial, le PCT a décidé de passer en force et à imposer aux 5 millions de congolais sa médiocrité d’antan comme mode de gouvernance. LA TRANSITION GÉNÉRATIONNELLE PROMISE N’EST QUE LA PROMOTION DU NÉPOTISME AU SEIN DU CARTEL FAMILIAL DU PCT. Cela touche aussi l’opposition politique et les autres secteurs d’activités du pays. In fine, le pays est pris en otage par un groupe d’individus sans scrupules, sans éthiques, qui ont fait de la politique leur seul moyen de survie et d’existence. Dans ce cartel familial, vous ne trouverez jamais des médecins, des chirurgiens, des banquiers, des ingénieurs, des grands analystes financiers, etc… La plupart de leurs enfants ont des faux diplômes et des parcours professionnels boiteux et nombreux ne sont pas compétents et doivent leurs places à cause de leurs patronymes couplés au Népotisme. Dans ce milieu, les notions d’effort, du mérite n’existent pas, le fait d’être fils de…ou d’être de telle ethnie, ou appartenir à une certaine confrérie philosophique suffit pour ce voir propulser dans les institutions de la République ou dans les postes de responsabilité. IL EST TEMPS QUE LE PEUPLE CONGOLAIS SE RÉVEILLENT POUR LUTTER CONTRE LE NÉPOTISME IMPOSÉ PAR LE PCT COMME MODE DE GESTION DU PAYS. Nous ne faisons que notre travail d’alerte afin de réveiller vos consciences endormies avant qu’il ne soit trop tard. » Aujourd’hui, voir le courage est rarissime, car la lâcheté est la mode qui prédomine. » Salim Boudiaf. « La patience a des limites. Attendez trop et c’est de la lâcheté. » Georges Jackson. Fait à Kaiserslautern, le 19 août 2022 Evrard NANGHO MODEC.