Congo/RDC : Tshisekedi pour la facilitation de Sassou-N’Guesso dans la crise à l’Est

Congo/RDC : Tshisekedi pour la facilitation de Sassou-N’Guesso dans la crise à l’Est

Le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi a plaidé vendredi, à Oyo pour la facilitation du président Denis Sassou-N’Guesso dans le règlement de la crise en cours à l’Est de son pays. « Ce que j’attends de lui, c’est d’user comme d’habitude de sa sagesse. Il est très préoccupé par la situation. Il l’a manifesté, il a pris mes avis, mes considérations. Il a promis rester au contact de la situation, au contact de ces acteurs de la région pour essayer d’aller dans le sens de la facilitation. Il est resté égal à lui-même, engagé pour la paix et la stabilité dans la région », a déclaré à la presse Félix Antoine Tshisekedi, au terme de sa visite de travail de 24 h à Oyo, ville natale de Sassou-N’Guesso. Au cours de cette visite, les deux chefs d’Etat ont eu des entretiens en tête à tête, au cours desquels ils ont manifesté leur intérêt à donner une impulsion nouvelle aux relations entre les deux capitales les plus proches au monde, Brazzaville et Kinshasa. Ils ont convenu de raffermir leur coopération dans des domaines variés et se sont félicités de l’appui réciproque et de l’attention particulière qu’ils portent sur les situations respectives de leur pays. Le président Tshisekedi a salué la disponibilité du président Denis Sassou-N’Guesso sur les questions qui touchent la République Démocratique du Congo. A son arrivée, il a été accueilli à l’aéroport d’Ollombo par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. Le Président Tshisekedi a quitté Oyo, en fin d’après-midi du 10 mai 2024. Wilfrid Lawilla D.

Ecotourisme/Congo. Patrick Veisselier : « le président Sassou-N’Guesso est un précurseur dans la défense de la cause écologique »

Ecotourisme/Congo. Patrick Veisselier : « le président Sassou-N’Guesso est un précurseur dans la défense de la cause écologique »

OYO. Patrick Veisselier, de nationalité française, connu pour son goût de l’aventure, s’est lancé dans une épopée dénommée African Smart Tour 2023 dans sa voiture smart, qui a commencé le 1er avril à Lyon en France et qui prendra fin en Afrique du sud. Il a déjà traversé bon nombre des pays africains, de passage dans la ville d’Oyo, nous l’avons rencontré et il nous a donné ses motivations au cours de cette interview. Pagesafrik.com : Nous vous trouvons à Oyo. Peut-on connaître le mobile de votre présence dans cette ville ? Patrick Veisselier : Tout d’abord, merci pour votre accueil. Depuis que je suis arrivé au Congo, pas seulement dans cette ville, l’accueil est formidable. La population est chaleureuse, je vois des paysages extraordinaires. Alors aujourd’hui je viens faire une rencontre importante pour moi, qui est le président Sassou-N’Guesso. Nous aborderons plusieurs sujets, notamment l’écologie, car je pense que nous n’en savons pas assez ou qu’il faut le crier encore plus fort.Mais le président Sassou-N’Guesso est un précurseur dans la défense de la cause écologique, avec la forêt du Congo et le bassin du Congo. Je viens donc faire cette rencontre et c’est un grand honneur, je dois l’avouer. Quelle est l’importance African Smart Tour 2023? Je pense que l’Afrique regorge de talents, plein de points positifs, et je pense que, selon moi, les médias occidentaux mettent en avant beaucoup de défauts de l’Afrique, alors que les avantages, les qualités et les choses positives sont bien plus nombreuses, surtout sur le Congo, qui, pour moi, est une locomotive africaine. Le mobile de ma présence au Congo-Brazzaville et en Afrique, c’est de venir et d’essayer de filmer l’Afrique autrement, sous un angle qu’on a moins l’habitude de voir. D’où et quand êtes-vous parti pour cette aventure? J’ai quitté la ville de Lyon, en France, le 1er avril 2023. J’ai quitté l’Europe via le Gibraltar et j’ai traversé le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigeria, le Cameroun et le Gabon., avant d’arriver au Congo. Le Bassin du Congo est le deuxième poumon voire le premier selon certaines études, mais il est la région qui souffre de manque de financements. Comment comptez-vous aider la sous-région afin de pouvoir faire reculer l’injustice dont souffre cet espace ? Il faut remettre le berger au milieu du troupeau. Et effectivement, vous parlez d’un deuxième poumon écologique, je dirais que ce sera bientôt le premier, car la destruction de l’Amazonie va vite, très vite voire trop vite. Alors, c’est exactement ce que je vous disais, médiatiquement, l’Afrique est présentée sous un jour qui n’est pas toujours le meilleur, souvent avec des critiques infondées. Je pense donc que ce qui est important, c’est de mettre cette action sous les projecteurs. Il faut savoir, vous le savez vous-même, que l’écologie est défendue depuis les années 1970 par le président Denis Sassou N’Guesso, à une époque où ce n’était ni courant ni à la mode. Je pense donc que nous devrions simplement transmettre l’information et la dire. Je pense que c’est un manque d’information, puisque les médias européens et occidentaux se concentrent sur d’autres sujets. Vous avez dit que le président Denis Sassou-N’Guesso. C’est un pionnier, un champion de la lutte contre l’écologie. Vous le rencontrerez bientôt. Que lui direz-vous et quelles sont vos attentes vis-à-vis du président congolais ? Eh bien, tout d’abord, je suis très ému de le rencontrer car il est le dernier grand président africain. Je rencontre, au-delà d’un sommet et d’un président, un morceau d’histoire, l’histoire du monde. Le Président Denis Sassou-N’Guesso, l’écologie est un point important, aussi son combat pour la paix dans le monde et la paix en Afrique, son implication et je pense que la libération de Nelson Mandela c’est lui. Alors je vais lui poser cette question, qui est importante pour moi, puisque je vais en Afrique du Sud. Ce que je vais lui demander, ce que j’aimerais savoir, c’est comment on peut contribuer à donner l’information, à véhiculer l’information pour lier le Congo à la cause écologique. Liez le Congo à la cause écologique, et vous devez le répéter, le répéter plusieurs fois, parce que cette chose qui est une évidence pour vous, pour les Congolais, n’est pas pour les pays occidentaux. Il s’agit donc de savoir comment on peut véhiculer cette information, qui est une réalité, et qui fait du Congo la locomotive écologique dans le monde. Et pourquoi Patrick le chinois ? Oh, alors c’est une blague entre amis, parce que je parle chinois. Je donne également des conférences en chinois. C’est donc un surnom qu’on m’a donné. Maintenant, c’est Patrick, l’Africain, je le veux. Propos recueillis par Wilfrid Lawilla

Afrique/France : Sassou-N’Guesso : «Les pays africains doivent être entendus ou compris au sein du Conseil de sécurité de l’ONU

Afrique/France : Sassou-N’Guesso : «Les pays africains doivent être entendus ou compris au sein du Conseil de sécurité de l’ONU

Le Président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso, a déclaré le 27 octobre 2020 à Brazzaville que les pays africains doivent être entendus ou compris au sein du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (Onu), où les anciens alliés de la seconde guerre mondiale, qui ont toujours voix au chapitre, devraient faire place aux pays africains en tant que membres permanents à part entière avec droit de veto. Le président Sassou N’guesso a fait cette  déclaration à l’ouverture du colloque international organisé du 27 au 28 octobre sur le thème «De Gaulle et Brazzaville : une mémoire partagée entre la France, le Congo et l’Afrique», à l’occasion du 80ème anniversaire de l’appel du 18 juin 1940 et du manifeste de Brazzaville, capitale de la France libre. Pour lui, cela ne serait que  justice devant l’histoire. L’Afrique ne peut pas continuellement s’accommoder d’être marginalisée dans les cercles où se décide l’avenir du monde, suggérant qu’une réflexion approfondie soit portée sur les approches qui valorisent la part africaine aux combats des peuples pour la liberté et l’égalité, notamment en ces années sombres, au cours desquelles l’humanité tout entière faisait face au péril des nations. Il s’agit, à son avis, de mettre en lumière, une fois pour toute, la part africaine au minima universel des idées, la contribution africaine aux grands événements de notre temps.   Une conjugaison des efforts et des moyens entre les Etats africains et la France Intervenant à cours de cette cérémonie, le maréchal du Tchad, Idriss Débi Itno, président de la République du Tchad, a posé le problème de la sécurité et de la stabilité en Afrique subsaharienne, soulignant l’urgence de mettre l’accent sur «une conjugaison des efforts et des moyens entre les Etats africains et la France, en intégrant les variables liées à leurs avantages comparatifs», en vue de lutter contre le terrorisme dans le continent où il est devenu «un grand fléau». Il a affirmé à cet effet qu’«aujourd’hui, la situation sécuritaire dans de nombreux pays de l’Afrique francophone, notamment dans le sahel, est plus que jamais préoccupante». Pour lui,  le maréchal Idriss Débi Itno, l’insécurité et l’instabilité dues essentiellement à la persistance de plusieurs cas de terrorisme ne cessent de prendre de l’ampleur, soulignant ainsi la nécessité de mener une lutte contre le terrorisme dans cette vaste étendue du Sahel, un défi majeur à relever. L’inexistence en France de tout espace dédié à la mémoire des soldats africains tombés lors des différentes batailles de libération de la République française et que le poids réel de l’Afrique dans la libération de la France, en ce qui concerne la participation sur le théâtre des opérations et la contribution à l’effort de guerre, doit être reconnu, mieux encore, cette décisive participation durement éprouvée doit être revisitée et insérée dans le programme d’histoire, car la vérité et la justice sont aussi l’exigence de la mémoire partagée. Le maréchal Idriss Débi Itno a dit son espoir qu’à la prochaine célébration de l’histoire commune, cet appel aura sa matérialisation concrète, car la mémoire africaine de la France libre doit résistée autant». La France reconnaît le rôle du continent africain dans sa libération Prenant la parole, le président de la fondation ”De Gaulle”,  M. Hervé Gaymard, a reconnu le rôle joué par l’Afrique dans les années 40 pour la libération de la France de l’empire Nazi. Pour lui, «Sans l’Afrique, l’appel du 18 juin 1940, lancé à Londres par le général, ne serait resté que l’éternel supplice sans l’écho des peuples qui ne veulent pas mourir». Le manifeste de Brazzaville est l’adresse du Général de Gaulle à la résistance, le 27 octobre 1940, a posé les jalons d’une France libre, un «acte fondateur qui a restauré l’Etat pour diriger l’effort français dans la guerre», a dit le président de la fondation ‘’De Gaulle’’, prenant le soin de rappeler que c’est à Brazzaville, capitale de la France libre, que fut créé, entre autres, le Conseil de défense de l’empire, esquisse du futur gouvernement provisoire de la République française. Il a aussi rappelé que c’est Radio Brazza qui avait permis à la France Libre de s’exprimer en toute liberté en Afrique puis au monde entier à partir de juin 1943. Florent Sogni Zaou