Burkina Faso. Les anciennes gloires du football africain reçues par le Président Ibrahim TRAORÉ

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Samuel Eto’o : un verdict décisif attendu de la CAF

Le président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), Samuel Eto’o, attend avec impatience le verdict du jury d’appel de la Confédération Africaine de Football (CAF). Réuni mercredi, ce jury a examiné l’appel interjeté par l’ancien international camerounais contre la décision du Jury disciplinaire, qui l’avait sanctionné en juin 2024 pour des « violations graves des principes d’éthique ». Une sanction initiale contestée En juin 2024, Samuel Eto’o avait été condamné par la CAF à une amende de 200 000 dollars (environ 185 000 euros) pour avoir signé un partenariat controversé avec une entreprise de paris sportifs. Bien que cette sanction ait été jugée significative par certains, elle a été vivement critiquée par ses opposants, qui la considéraient insuffisante pour un dirigeant de son envergure. Ces derniers ont immédiatement déposé un appel, réclamant une punition plus exemplaire afin de réaffirmer les valeurs fondamentales du football africain. Malgré ces critiques, Eto’o avait obtenu une victoire partielle : l’appel des opposants visant à aggraver sa sanction a été rejeté. Selon des informations en provenance du Caire, le camp mené par Abdouramane Hamadou espérait des mesures plus sévères, notamment une suspension de toutes ses activités dans le football. Un appel sous haute tension Dans une lettre adressée au jury d’appel, des acteurs influents du football camerounais ont insisté sur l’importance de préserver l’intégrité de la gouvernance sportive. « Personne, quelle que soit sa notoriété ou ses mérites passés, ne peut se placer au-dessus des règles », ont-ils martelé, appelant la CAF à se positionner comme un modèle d’équité et de transparence. Face à ces enjeux, Samuel Eto’o espère que son appel permettra de réduire, voire d’annuler, la sanction qui pèse sur lui. La décision à venir pourrait avoir des conséquences majeures pour l’avenir du football camerounais et africain, mais aussi pour l’image de l’ancien joueur, qui aspire à moderniser la FECAFOOT et à renforcer son rôle au sein de la CAF. Une décision déterminante pour l’avenir Le jury d’appel peut encore choisir entre plusieurs options : confirmer l’amende initiale, l’aggraver en incluant une suspension de toute activité liée au football, ou encore la réduire, voire l’annuler. Ce verdict sera décisif pour l’avenir d’Eto’o, qui pourrait voir son influence considérablement amoindrie en cas de décision défavorable. En revanche, une issue favorable renforcerait sa position et redonnerait de l’élan à ses ambitions de réforme et de professionnalisation du football camerounais. À long terme, cette décision pourrait également redéfinir la manière dont la CAF gère les questions d’éthique et de responsabilité au sein des fédérations africaines. L’issue de cet appel est attendue avec une grande attention, tant au Cameroun que sur le continent, et pourrait marquer un tournant majeur pour la gouvernance du football africain. Ya Willy.
Cameroun : Samuel Eto’o freiné dans sa quête de prolonger son mandat ?

Depuis son élection à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) en décembre 2021, Samuel Eto’o ne cesse de faire parler de lui. La récente décision de l’Assemblée générale de la Fecafoot, le 16 novembre, de modifier les statuts pour permettre une extension du nombre de mandats présidentiels autorisés de deux à trois, suscite des débats passionnés. Si cette réforme est validée, le légendaire buteur des Lions Indomptables pourrait, en théorie, diriger la fédération jusqu’en 2033. Réélu en 2025, puis potentiellement en 2029, Eto’o porterait alors son règne à douze ans. Une perspective qui divise profondément le monde du football camerounais. Une décision controversée Parmi les opposants les plus virulents figure Abdouraman Hamadou Babba, président de l’Étoile Filante de Garoua et critique habituel des dirigeants de la Fecafoot. Selon lui, cette modification des statuts n’est pas encore applicable, car elle nécessite l’approbation du ministère des Sports, conformément à l’article 7 de la loi n° 2018/014 du 11 juillet 2018. Ce texte stipule que toute adoption ou modification des statuts des fédérations sportives doit recevoir un avis de conformité du ministère avant d’entrer en vigueur. Dans une publication sur Facebook, Abdouraman Hamadou Babba a rappelé : « Il appartient au Ministère des Sports et de l’Éducation Physique de vérifier la conformité des nouveaux statuts adoptés le 16 novembre 2024. En l’absence de cet avis, ce sont les statuts de la Fecafoot datés du 10 octobre 2023 qui demeurent en vigueur et opposables. » Le rôle clé de Narcisse Mouelle Kombi Le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, devra donc trancher sur la validité de cette réforme. Bien que les relations entre Eto’o et le ministre se soient apaisées après des tensions liées à la nomination de l’entraîneur Marc Brys, il est peu probable que Mouelle Kombi facilite une manœuvre qui pourrait prolonger le pouvoir d’Eto’o de manière controversée. L’issue de cette affaire reste suspendue à la décision du ministère, mais elle soulève déjà des interrogations sur les limites du pouvoir dans le football camerounais et sur l’équilibre entre ambition personnelle et respect des institutions. Samuel Eto’o, figure emblématique du sport, est-il en train de jouer un match périlleux ? Ya Willy.
Cameroun : Samuel Eto’o face à une « chasse à l’homme »

Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) depuis décembre 2021, est au cœur d’une polémique qui divise l’opinion publique. Tout en étant vénéré par une grande partie du peuple camerounais, l’ancienne légende des Lions Indomptables a également suscité de vives critiques, notamment parmi certains acteurs du football national. Selon Eto’o, cette hostilité découle de ses décisions audacieuses, souvent impopulaires, visant à privilégier l’intérêt collectif au détriment des intérêts personnels ou claniques. Parmi ces mesures, le partenariat controversé avec une plateforme de paris sportifs ou encore la réduction drastique des coûts de construction du nouveau siège de la Fecafoot à Yaoundé figurent en bonne place. Un conflit d’intérêts en toile de fond Eto’o affirme que sa volonté de réformer profondément la gestion du football camerounais a attiré l’animosité de certains anciens responsables de la Fecafoot et d’autres entités influentes. Il explique que son choix de réduire le budget de construction du siège, initialement prévu à 3,05 milliards de francs CFA, à 1,5 milliard de francs CFA, a fait de lui « l’ennemi public numéro un ». « La reprise des travaux du siège de la Fecafoot à Warda est une excellente nouvelle. Nous espérons pouvoir y emménager d’ici la mi-année prochaine. Grâce à la convention avec l’entreprise PAC, nous avons économisé 2 milliards de francs CFA. Et c’est de là que vient ma mort », a-t-il déclaré. Un message à ses détracteurs Loin de se laisser abattre, Eto’o a profité de l’occasion pour adresser un avertissement clair à ceux qu’il accuse de vouloir maintenir le football camerounais sous leur emprise. « À tous ceux qui avaient pris notre football en otage et qui continuent de manigancer dans l’ombre : arrêtez les magouilles et changez de méthodes. Les pratiques du passé et leurs auteurs n’ont plus de place parmi nous. Pendant toute ma carrière, j’ai combattu l’injustice dans le football. J’assume pleinement les conséquences de cette lutte. » Une figure controversée mais déterminée Si les critiques à l’encontre de Samuel Eto’o se multiplient, ses partisans voient en lui un réformateur courageux, prêt à affronter les résistances pour moderniser et assainir le football camerounais. Son mandat reste marqué par des décisions tranchantes, qui pourraient redéfinir durablement l’avenir du sport roi au Cameroun. Ya Wilson.
Cameroun : Rencontre entre Samuel Eto’o et Mouelle Kombi le ministre de sports

Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), est attendu au ministère des Sports (Minsep) dans les prochains jours, marquant ainsi sa première visite après une longue période d’absence. Ces dernières semaines, la relation entre Eto’o et Narcisse Mouelle Kombi, le ministre des Sports, s’est nettement améliorée. Après une rivalité marquée par des tensions autour du contrôle de l’encadrement technique de l’équipe nationale, les deux hommes ont officiellement scellé leur réconciliation le 29 septembre. Deux jours plus tard, cette paix a été concrétisée par la nomination d’un staff unique, en grande partie composé de membres soutenus par Eto’o. Samedi dernier, Marc Brys, le nouveau sélectionneur, a tenu sa première conférence de presse au siège de la Fecafoot, où il a dévoilé la liste des joueurs retenus pour affronter le Kenya les 11 et 14 octobre dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025. Pour couronner cette dynamique de rapprochement, Eto’o se rendra mardi au Minsep pour présenter officiellement le nouveau staff au ministre. « Le ministre des Sports recevra le président de la Fecafoot mardi pour la présentation de l’encadrement technique », a confirmé Cyrille Tollo, conseiller technique du ministre, lors de l’émission Club d’Élites dimanche. Pour rappel, Tollo avait été impliqué dans une altercation avec Eto’o en mai dernier, qui avait frôlé l’affrontement. Ya Willy.
Cameroun : Samuel Eto’o et Narcisse Mouelle Kombi se réconcilient en public !

Après plusieurs mois de tensions autour des Lions Indomptables, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), et Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports (Minsep), ont surpris tout le pays en affichant leur réconciliation lors d’un événement public. Est-ce la fin définitive du conflit entre ces deux figures incontournables du sport camerounais ? Les récentes images capturées à Yaoundé semblent le confirmer. Ce dimanche, à l’occasion de la finale de la Coupe du Cameroun, les deux hommes, qui avaient évité tout contact depuis des mois, se sont retrouvés au stade Ahmadou Ahidjo. Le même lieu où les tensions avaient atteint leur paroxysme lors du match Cameroun-Namibie (1-0) en septembre dernier. À la surprise générale, Eto’o et Mouelle Kombi sont apparus ensemble, marchant côte à côte avec une complicité évidente. Les caméras de la CRTV ont immortalisé ce moment historique : le quintuple Ballon d’Or africain discutant amicalement avec le ministre, puis l’accompagnant lors de la revue des joueurs avant de lui céder l’honneur de donner le coup d’envoi. Sous les acclamations enthousiastes du public, cette scène symbolise la réconciliation tant attendue entre les deux protagonistes. Cette atmosphère apaisée semble également se refléter dans les coulisses, où le Minsep a soutenu les récentes initiatives de la Fecafoot, notamment concernant le choix du stade pour le match Cameroun-Kenya prévu le 11 octobre, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025. Ya Willy.
Cameroun : une nouvelle polémique autour de Samuel Eto’o

Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), se trouve une nouvelle fois au cœur des critiques, et cette fois, elles viennent d’un de ses rares soutiens, le journaliste Rémy Ngono. Si les partisans de la première heure d’Eto’o se font rares au Cameroun, ils lui restent généralement loyaux. Cela n’empêche pas certains d’entre eux, comme Rémy Ngono, connu pour son franc-parler, de le recadrer quand ils jugent nécessaire. Lors de l’émission Le café des sports sur RFI et France 24, Ngono a pointé du doigt la gestion du timing d’un appel d’offres récemment publié pour le recrutement d’un nouvel équipementier pour les Lions Indomptables. « Carton rouge à la Fédération camerounaise de football, que j’ai souvent soutenue, notamment Samuel Eto’o. Cette déclaration me paraît légère. La Fécafoot a lancé le 20 septembre un appel d’offres pour un nouvel équipementier alors que cela fait des mois que l’on sait que One All Sports ne continuerait pas. Le match Cameroun-Kenya se joue le 7 octobre, et l’appel d’offres est à peine publié. Quand les dossiers pourront ils être soumis et sélectionnés ? », s’est indigné Ngono. Accusé de manque de transparence Rémy Ngono estime que l’appel d’offres est suspect, compte tenu du délai très court entre sa publication et la date du prochain match. Pour lui, cela ne peut signifier qu’une chose : Samuel Eto’o aurait déjà trouvé un accord en secret avec le futur équipementier. Ngono reproche ainsi à l’ancien international camerounais un manque de transparence, en contradiction avec les promesses de bonne gestion faites lors de son arrivée à la tête de la Fecafoot. « Cela signifie simplement que Samuel Eto’o a négocié un contrat en cachette. Il sait déjà qui est l’équipementier car il est impossible de concevoir des équipements en quelques jours. Lorsqu’il est arrivé, il prônait la transparence, mais le recrutement de One All Sports était déjà opaque. Et maintenant, il semble qu’il recommence, sans nous fournir la moindre explication », a conclu Ngono, dénonçant ce qu’il perçoit comme un simulacre d’appel d’offres. Cette sortie publique soulève à nouveau des interrogations sur la gestion de la Fécafoot sous la présidence d’Eto’o, alimentant la controverse autour de son mandat. Ya Willy.
Cameroun : Samuel Eto’o se mobilise pour les victimes des inondations

Samuel Eto’o, icône du football camerounais et président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a exprimé son soutien aux populations du nord du Cameroun, frappées par de terribles inondations. Sensible à la situation dramatique causée par cette catastrophe naturelle, il a annoncé une aide financière pour les sinistrés. Depuis le 6 septembre, la région de l’extrême nord du Cameroun est en proie à des inondations dévastatrices, suite à l’effondrement d’une digue à Yagoua. Ce désastre a entraîné la destruction de plus de 18 000 habitations et de vastes surfaces agricoles, laissant environ 236 000 personnes déplacées. Plusieurs vies ont été tragiquement perdues dans cette tragédie. Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Samuel Eto’o a exprimé toute sa solidarité envers les victimes : « J’apporte mon soutien le plus sincère et ma solidarité aux familles touchées par cette catastrophe », a-t-il déclaré. Il a également salué les efforts du président Paul Biya, tout en annonçant une contribution financière pour aider les familles affectées par cette crise. Ya Willy.