Festival Visa For Music : Zhu culture honoré pour son engagement culturel à travers le continent africain

Le prix reçu lors de la 11e édition du festival Visa For Music (du 20 au 23 novembre) est une reconnaissance des efforts déployés par ZHU Culture, sous la direction de Luc Mayitoukou, et le chanteur, guitariste, auteur-compositeur, interprète et arrangeur Saintrick, pour promouvoir les métiers des arts de la scène à travers le continent. Entretien. PAGESAFRIK : Vous avez pris part à la 11ème édition du festival Visa For Music, où vous avez reçu un prix. Pouvez-vous nous dire ce que représente ce prix pour vous ? SAINTRICK : Ce prix, que l’on pourrait qualifier de « reconnaissance », nous a été remis par l’intermédiaire de Luc Mayitoukou, Directeur de ZHU Culture, notre structure, en récompense des actions que nous menons à travers le continent pour le développement des métiers des arts de la scène. Évidemment, il représente une grande fierté pour moi, d’abord vis-à-vis de ma famille et de mon pays d’origine, le Congo-Brazzaville, ainsi que de mon pays d’adoption, le Sénégal. Mais au-delà de cette fierté, ce prix incarne également l’honneur d’être enfin récompensé pour de nombreuses années d’engagement, de partage, de formation, d’éducation et de dévouement à travers toutes nos initiatives avec ZHU Culture. PAGESAFRIK : Que pensez-vous de la promotion de la Rumba congolaise après son admission au patrimoine immatériel de l’UNESCO ? Je préfère adopter une approche mesurée quant à la promotion de la Rumba congolaise depuis son inscription à l’UNESCO, car cette reconnaissance aurait, selon moi, dû lui offrir une visibilité mondiale encore plus marquée. À mon sens, il est essentiel de valoriser l’évolution de la rumba au fil du temps pour permettre à la génération actuelle de comprendre qu’elle constitue la base et le fondement de nombreuses musiques qu’elle écoute aujourd’hui. Si nous nous limitons à mettre en avant les vieilles gloires de la rumba, nous risquons de ne pas capter l’intérêt des jeunes qui doivent encore la découvrir. Il faut donc créer un pont entre les styles qu’elle a inspirés, comme l’afrobeat, l’afro-trap, le zouglou ou le coupé-décalé, ainsi que des genres transitoires tels que le highlife, la salsa ou la bossa nova. Je pense également aux musiques plus expérimentales, comme le « Yeketi », que j’ai personnellement créé en mêlant la rumba à des sonorités sénégalaises. Tous ces styles ont pour base commune la rumba congolaise, et il est impératif de s’appuyer sur eux pour raconter son histoire et son évolution. Je suis convaincu que cela mettra encore davantage en lumière ses origines et son rayonnement. PAGESAFRIK : frCertains estiment que les Bantous de la Capitale ne devraient pas être candidats au festival Mawazine, mais qu’ils devraient y être invités en tant que monument africain. Quelle est votre opinion ? Je partage pleinement le fait que les Bantou de la Capitale soit un groupe emblématique du continent et que l’on devrait en faire profiter un large public. Cependant, il ne faut pas ignorer que, malgré leur statut légendaire, ils doivent être gérés de manière professionnelle. Cela implique que leur staff managérial prenne l’initiative d’établir des contacts et de rechercher des opportunités de programmation, afin que ce groupe mythique puisse continuer à s’exprimer et à raconter l’histoire de la rumba congolaise à travers ses prestations. Rien ne se fera automatiquement. Il est impératif de se conformer aux normes actuelles en matière de gestion professionnelle pour rester compétitif sur la scène des festivals d’aujourd’hui. Avec Zhu Culture, nous les avions fait programmer au dernier Festival Mondial des Arts Nègre à Dakar, ils ont émerveillé la scène du Visa for Music en 2024, je serais donc content qu’il puisse un jour se produire sur ce grand évènement qu’est le Mawazine Propos recueillis par Fredrich Gunther Mbemba
Saintrick : La Rumba congolaise, un courant musical à la base de mon style de musique

INTERVIEW. Natif du Congo Brazzaville en 1968, Patrick Joël Mayitoukou Saintrick est un auteur, compositeur, interprète et arrangeur multi-instrumentiste reconnu qui s’illustre dans un style combinant divers genres musicaux issus du Congo, du Sénégal où il réside et d’ailleurs. Nous l’avons rencontré en marge de la 9ème édition du Festival et marché professionnel des musiques d’Afrique et du Moyen-Orient, « Visa for Music ». L’Occasion de revenir sur sa brillante prestation à cet important rendez-vous, organisé du 16 au 19 novembre dernier à Rabat (Maroc), et de nous présenter son nouvel opus, « My time ». PAGESAFRIK : Vous faites partie des artistes qui se sont produits lors de la 9ème édition de Visa for music. Avant d’en parler, comment allez-vous ? Saintrick : Je vais très bien merci surtout après avoir participé à un marché de la musique aussi déterminant et important. Qu’est-ce que cela vous a fait d’être à nouveau invité à grand rendez-vous ? Être à nouveau invité à un rendez-vous aussi prestigieux est déjà un gage de respect pour la carrière de l’artiste que je représente. Le Visa For Music est un marché où nos showcases sont analysés avec minutie par les professionnels, jugés en live par un public habitué à une certaine qualité artistique ; et en faire partie relève du choix d’un jury de professionnels, d’où la fierté de se savoir classifié parmi les meilleures prestations du continent du moment. Big respect à l’équipe de Visa for Music et je profite de l’occasion pour remercier ce public qui m’a fortement exprimé son engouement sur l’ensemble du spectacle et bien sûr l’ensemble de mes musiciens, Sassy, Lionel, Janvier et Esdras pour la qualité de leur prestation et bien entendu mon manager et producteur Luc Mayitoukou et toute la team Zhu Culture, Régina Miangué qui m’habille, Marhelle et Stan mandef. « My time » est le titre de votre nouvel opus. Pourquoi ce titre ? Et pourquoi avoir choisi de le présenter au Maroc, plus précisément au festival Visa for music. « My Time » n’est pas spécifiquement un des titres de cet album, il n’en est même pas spécialement la synthèse ou le résumé, il est bien plus que cela. « My Time » comme son nom l’indique imprime le « moment » enfin arrivé de s’élever encore plus haut au-dessus de la mêlée. Le présenter au Maroc, à Visa For Music en est justement la résultante, rien n’arrive par hasard. Déjà sur le plan stratégique, on ne pouvait pas manquer de saisir l’occasion de sortir un album sur un Marché de la Musique à la veille du show-case qui présente justement le nouveau spectacle composé également des nouveaux titres de cet album « My Time ». Et connaissant déjà le Visa For Music, mon staff Zhu culture et moi-même savions parfaitement les enjeux de le sortir devant des programmateurs de festivals et des tourneurs. Que pouvons-nous savoir d’autres sur cet album ? « My Time » est un album de douze titres chantés en Lari, Lingala, Wolof et français dans ce style d’Afro-fusion qu’est le « Yeketi » mélange de rumba, mbalax, ndombolo, bossa, reagge, pop-mandingue, de rythmes traditionnels congolais comme le batéké ou encore le Bakongo. « My Time » est aussi une histoire de « cover », des adaptations de titres du groupe italien La Bionda, de Franklin Boukaka et de Jacques Loubelo ; et de participation d’illustres artistes comme le regretté Manu Dibango, le très respecté Ismaël Lô, le charismatique Didier Awadi, la belle Adiouza Diallo et fidèle Sassy Songo sans oublier mon talentueux jeune frère Fredy Massamba. ‘’My Time’’c’est aussi déjà deux vidéo clip déjà produits (Ahé Africa et Ngai na Yow’’ et très bientôt, d’autres clips encore que les mélomanes pourront découvrir. Votre nouvel opus a connu la participation de Freddy Massamba. Quel a été son apport ? Et que retenez-vous de cette collaboration ? Alors pour ceux qui ne le savent peut-être pas, Fredy Massamba a fait ses classes au sein de mon groupe Les Tchielly de 1993 à 1997. Sa première scène professionnelle dans la musique fut ma première partie de Youssou Ndour en avril 1993 au Palais des Congrès de Brazzaville. Quand il avait appris de passage à Dakar que j’enregistrais mon album, il avait tenu à ne pas manquer l’occasion d’en faire partie. Fredy Massamba, comme je l’ai indiqué plus haut est pétri de talent, et il l’a encore démontré dans cet album « My Time » en s’investissant dans l’arrangement des voix dans le titre « OZALI » reprise de « Ata Ozali » de Franklin Boukaka. Avec Fredy Massamba je ne parlerai pas spécifiquement de collaboration vu notre passé, c’est dans l’ordre du naturel, on est membre des « Tchielly » à vie ! Le public marocain est réactif, attentif et participatif Après votre brillante prestation sur la scène de Rabat, comment avez-vous trouvé le public marocain ? Que pensez-vous de l’organisation de cet évènement ? Je connaissais déjà la ferveur et surtout l’ouverture d’esprit du public marocain depuis 2009 lors de mon passage au festival TIMITAR d’Agadir. Ils n’ont pas trahi leur réputation, cette fois-ci. C’est un public réactif, attentif et participatif. Le Visa For Music fait partie des meilleures organisations d’évènement du continent. Je suis très bien placé pour en juger vu que je les fréquente pratiquement tous. Lorsque les sommités du réseau professionnel africain mais aussi de l’Occident font le déplacement de Rabat, c’est dire la qualité de l’organisation de ce marché qu’est Visa For Music. Rendons hommage aux précurseurs de la Rumba sans oublier de soutenir ceux qui l’entretiennent Le 14 décembre dernier, l’UNESCO a inscrit la Rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Qu’est-ce que cela représente pour vous ? J’enseigne depuis 7 ans à l’Université Gaston Berger (UGB) de St Louis du Sénégal de la 1ère année (L1) au Master 2 en parcours MISICOLOGIE dans la section MAC (Métier des Arts et de la Culture). Dans mon cours d’Histoire de la Musique essentiellement centré sur la Musique africaine, j’évoque la migration de la Rumba (ex Nkumba) issue du rite de la séduction, par le biais de l’esclavage. C’est dire mon attachement à ce courant musical qui
Saintrick et ZHU Culture lancent leur première bande dessinée : Les aventures de Pygmoi & Pygtoi (Tome 1)

Pygmoi & Pygtoi « Les nouveaux héros de l’Afrique écologique » est un beau projet africain de bande dessinée qui met en scène les aventures de deux héros intrépides, qui avec les habitants de Pyg-Les-Huttes, leur village de tradition Pygmée, résistent à l’invasion »sauvage » de la modernité. A travers le thème de la culture pygmée, sont abordés les réalités écologiques africaines actuelles, mais aussi celles de la mondialisation et de la nécessité de préserver les équilibres culturels à travers le monde. La bande dessinée, un projet ambitieux ‘’Les aventures de Pygmoi & Pygtoi’’ représentent pour ZHU Culture un projet très ambitieux car traitant de sujets cruciaux pour l’avenir de notre planète. Et la bande dessinée demeure un formidable vecteur de partage d’idées. L’Agence Zhu Culture espère vivement, que ce projet s’inscrira dans le long terme. Tout en représentant clairement l’expression de ses valeurs vis à vis du développement de notre continent, de la préservation de la nature et de l’éducation, ‘’Les aventures de Pygmoi & Pygtoi’’ sont pour l’Agence Culturel, un projet fiable et pertinent d’un point de vue artistique et économique. On peut dire, grâce à la créativité de Saintrick, l’auteur/scénariste des »Aventures de Pygmoi & Pygtoi » et le talent de l’illustrateur Rhys, l’agence ZHU culture a trouvé l’occasion de ce lancer dans ce secteur très prisé, celui de la bande dessinée. L’évolution des activités de ZHU Culture C’est depuis une dizaine d’année, que l’agence ZHU Culture sous la direction de Saintrick s’est engagée dans la promotion et le développement du secteur culturel africain à travers différentes activités dans les disciplines de la musique, du Théâtre, de la mode, des Arts plastiques et aussi dans le domaine de la formation aux métiers du spectacle vivant. A cela s’est ajouté en 2009 une nouvelle corde à son arc, l’édition de livres, en publiant un premier ouvrage sur la sonorisation de spectacle et dont le Tome 2 est récemment paru en Mars 2016. Ce dont ZHU Culture a besoin pour son projet (appel à l’aide) : L’accompagner dans le lancement de cette bande dessinée, pour lui permettre de proposer au monde entier une œuvre artistique de qualité, une œuvre pertinente dans ses thématiques, et enfin et tout simplement, une œuvre à fort impact culturel et économique et qui nécessite dans l’immédiat : au moins 16 000$ pour couvrir deux besoins : – L’imprimerie pour éditer les 5.000 premiers exemplaires de la BD – Financer une partie du budget de communication pour le lancement de la BD à Dakar, Paris et Brazzaville. Photos et vidéos seront mises en ligne comme preuve. Pour vos contributions rendez-vous sur www.indiegogo.com – zhu.culture@yahoo.fr
SAINTRICK : Une nouvelle conquête au Massa 2014 à Abidjan (Côte-D’Ivoire)

« Révélation du Massa 1999 » aux côtés de la regrettée chanteuse zimbabwéenne Chiwoniso Maraire qui a quitté ce monde en 2013, Saintrick Mayitoukou, un des rares artistes musiciens à participer en Off à deux éditions Massa (1995 et 1997) a marqué son retour en 2014 par une prestation époustouflante. SAINTRICK sur scène En effet, pour ce retour du plus grand marché des Arts et du Spectacle africain, outre que Saintrick a conquis le public de Massa par l’ampleur de son spectacle, mais il a eu le grand honneur de participer au grand concert de clôture qui a eu lieu le 08 mars, journée des droits de la femme, où il est passé juste avant la grande vedette africaine de la chanson Alpha Blondy. Arrivé à Abidjan le mercredi 04 mars, notre star congolaise qui était également invité en tant que représentant du Sénégal, en témoigne son badge et celui de ses musiciens « Les Tchielly », avait rejoint la Suite qui lui avait été réservée à l’hôtel en compagnie d’autres stars comme Meiway ou encore le togolais Jimi Hope, notamment en sa qualité de « Révélation du MASA 99 ». Une belle récompense et une reconnaissance pour tous les efforts consentis depuis plusieurs années. Aussi, Saintrick est demeuré très sensible à cette marque de confiance qui lui a été faite. Etre invité pour la clôture du MASA 2014, Saintrick l’a vécu comme un hommage qui lui a été rendu à tous les efforts consentis pour parfaire sa carrière. Il est donc fier d’avoir été le digne représentant du MASA 2014 à Abidjan ! comme d’ailleurs le lui a confié une star africaine. Les deux jours avant sa prestation, Saintrick avait dû répondre aux nombreuses sollicitations de la presse et des médias présents au Palais de la culture, Village du MASA, mais aussi dans les locaux de certains autres médias, comme le célèbre magazine Top Visage qui tenait à ne pas rater sa présence. La journaliste Stephie Joyce avait donc eu l’exclusivité pour une interview spéciale de la star congolaise. Très sollicité au village du MASA, Saintrick, avec sa légendaire humilité, a consacré du temps à échanger avec beaucoup d’autres artistes de tout bord artistiques et tous les coins du continent présents sur place. Il nous l’a affirmé : « Cette 8e édition a permis de grandes retrouvailles entre plusieurs artistes, mais aussi des responsables des festivals, des promoteurs, des amis, etc. Saintrick a également pu renouer avec la presse ivoirienne qui l’avait beaucoup manqué, et à qui il avais également beaucoup manqué. Lors de la soirée de clôture, Saintrick et son groupe Les Tchielly ont été les seuls à présenter un show explosif aussi bien avec de la musique purement congolaise qu’avec un « mbalax » digne des plus grands musiciens du Sénégal. Beaucoup ont compris après sa prestation, pourquoi Saintrick est également accepté par les sénégalais comme étant un digne représentant de leur culture. « Koffi Olomidé ayant décliné sa présence, la représentation officielle congolaise à cette cérémonie de clôture se restreignait donc à la seule prestation de Saintrick.. De plus, dans la soirée il avait appris que Dj Arafat n’était plus là. Le Sénégal non plus, n’avait pas d’artiste à ce spectacle de clôture, alors quand le présentateur l’avait annoncé comme celui qui représentait ces deux pays (Congo-Sénégal), Saintrick eu une vague d’émotion qui avait décuplé sa détermination. » La soirée de clôture tout comme celle de l’ouverture avait été retransmise en direct sur la chaîne nationale, la RTI2. Cela avait donc donné l’occasion à beaucoup d’Africain du continent de suivre les prestations. « La RTI2, télé nationale ivoirienne retransmettait en direct le spectacle, et Saintrick eu des félicitations de toute part, même des vigiles d’en face de son hôtel, jusqu’à Dakar où même ses voisins ont suivi. C’est le résultat d’un travail d’équipe, y compris de son staff, Régina Miangue qui l’a managé pour ce MASA, pour le compte de Zhu culture, et bien entendu Luc Mayitoukou. Et bien entendu les Tchielly, Sassy Songo aux chœurs et la danse ; Sylvain Louhemba aux percussions ; Papis Seck aux claviers ; Fraise Kibongui-Massamba à la guitare, Lionel Moundala à la Basse ; Féfé David Diambouana au saxophone alto et le petit dernier, Doudou Lô à la batterie. Ils tous été exceptionnels. En plus, d’avoir été programmé sur la grande juste avant Alpha Blondy ne pouvait pas être plus gratifiant.» Une fois de plus, Saintrick nous confirme sa grandeur, mais surtout la dimension qu’il continue à prendre sur l’échiquier de la musique africaine. Il est actuellement entrain de finaliser son nouvel album qui l’a récemment fait monter à Paris en début d’année en plus de sa participation au tournage du film de Laurentine Milebo encore en court de montage. En attendant la sortie de ses œuvres, nous continuons à suivre le parcours de notre Saintrick national et international.
SAINTRICK. Pour un retour aux fondamentaux de la musique congolaise

Sur un nouvel album produit par « ZHV Culture », enregistré et mixé au studio « Mobil Sound » à Dakar – Sénégal, plane l’ombre des anciens ténors du genre vocal des années 60 de la musique congolaise à Brazzaville. En particulier sur le sentimental « Mavula meto » (notre patrie le Congo) modal inspiré par le verbe profond et patriotique du célèbre « Congo na biso » (notre Congo) de Jacques LOUBELO. Les moyens sont ici donnés à SAINTRICK pour revisiter l’œuvre de ses illustres pères spirituels, BOUKAKA, LOUBELO. Il est en effet accompagné par une excellente section rythmique au sein duquel brille de mille feux, lui-même « Saintrick » Patrick Joël MAYITOUKOU à la guitare acoustique et lead featuring. David BAKANA : guitare solo, Luc MAYITOUKOU et VALDIODIO « Wally » : guitare basse, Papis SECK et SALIF « Zale » : clavier, Janvier MAYITOUKOU et Sylvain LOUBEMINA : batterie et percussions. Cette dynamique section rythmique est accompagnée par trois talentueux lead featuring : Boris SIASSIA, Blanche SONGO « Sassy », Nsamina MAYITOUKOU et un chœur sublime constitué de Seinabou SANE « Gina », Timinou MAYITOUKOU et Iba DIOP. Formidable chef d’œuvre, cet album est susceptible d’avoir une influence considérable sur l’évolution de la chanson congolaise, dans ce qu’elle a de belle dans les voix (lead et chœur) et de profond dans le contenu. Toutes les compositions somptueuses, libres, dégingandées, découvrent une conception originale de la « Rumba-folk », une conception défendue bien sûr actuellement par tous ceux qui se plaignent des dérives de la musique congolaise dont bon nombre de groupes et musiciens installés en Europe, comme « KEKELE », « La Rumba ya Dino », Jackson BABINGUI, Dieudonné NKOUNKOU « MARLOT » deviennent des pivots. En tout cas, remarquable témoignage sur le premier envol de Saintrick sur tous les thèmes de cet album « Nsamina » qui demeurent des véritables joyaux d’imagination rythmique. Spécialiste de ces belles perles juteuses, la distribution de cet album est assurée par BASSOKA production : www bassoka.fr : 06 80 52 31 66