Maroc. Etudiants et lauréats subsahariens mis au fait du projet “Link up Africa”

Maroc. Etudiants et lauréats subsahariens mis au fait du projet “Link up Africa”

REPORTAGE. L’Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) – Université Ibn Tofaïl de Kénitra – a abrité récemment un atelier de sensibilisation à l’entrepreneuriat destiné aux étudiants et lauréats originaires d’Afrique subsaharienne. Cet atelier est le quatrième d’une campagne de 12 ateliers de sensibilisation qui auront lieu dans différentes villes du Maroc dont l’objectif principal est de réunir au moins 1500 étudiants et lauréats originaires d’Afrique subsaharienne. Un important programme financé par l’UE et mis en œuvre par l’AMCI et l’Agence belge Enabel Ainsi, après Rabat, Oujda et Fès, la ville de Kénitra a accueilli à son tour, samedi 17 février, l’équipe du projet «Link up Africa», un important programme financé par l’Union européenne. Mis en œuvre par l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) et l’Agence de développement de l’Etat fédéral belge (Enabel), ce projet vise à « mobiliser les étudiant(e)s et lauréat(e)s du Royaume du Maroc originaires d’Afrique subsaharienne manifestant de l’intérêt pour l’entrepreneuriat, une idée, un projet ou une activité entrepreneuriale», ont indiqué les promoteurs dudit programme. Après les mots de bienvenue des représentants de l’AMCI et de la Délégation de l’Union européenne, Amine Bakkali, manager du projet (Enabel), a brièvement présenté le projet « Link up Africa » devant des jeunes candidats venus des quatre coins de la ville et des environs s’informer et comprendre son mode opératoire. «Link Up Africa» est un projet de coopération triangulaire entre l’UE, le Maroc et l’Afrique « qui s’articule autour de deux volets: la coopération technique que le Maroc partage avec plusieurs pays et la coopération académique dirigée par l’AMCI et qui concerne les études au Maroc des ressortissants étrangers», a-t-il d’entrée déclaré. Lors de son bref exposé, il a expliqué que le dispositif d’accompagnement à l’entrepreneuriat mis en place à cet effet «permet d’accompagner les jeunes qui ont des idées de projets innovantes, qu’ils voudraient lancer au Maroc, dans leur pays d’origine ou un pays tiers». Sortir des projets qui tiennent la route «On ne cible pas la quantité. Notre objectif c’est d’arriver à la qualité, sortir des projets qui tiennent la route », a-t-il insisté précisant que l’idée du projet peut germer au Maroc et se concrétiser ail- leurs, tout comme elle peut être développée ou mise en œuvre au Royaume avant d’être déployée ailleurs. L’exposé sera suivi d’un atelier interactif sur l’entrepreneuriat animé par Rim Raoudi, coach et entrepreneuse. «L’entrepreneuriat a un rôle pivot à jouer dans le développement durable de notre continent et ses ressources humaines. C’est ce qui va permettre à ces jeunes d’être des vecteurs de changement, chacun dans sa communauté, pour son pays, pour tous les pays et le continent et surtout de permettre à d’autres personnes de trouver de l’emploi et de créer de la valeur. Ça été un plaisir pour moi d’aller à la rencontre de la jeunesse et du futur de l‘Afrique. Je les remercie d’avoir fait le déplacement un samedi matin et tous les organisateurs de l’événement de nous avoir accueillis pour cette présentation». A souligner qu’un panel d’entrepreneurs africains ont été par la suite invités à partager leurs expériences, afin d’aborder les défis et opportunités de l’entrepreneuriat au Maroc. L’occasion pour N’guessan Michael Christel, enseignante et consultante d’origine ivoirienne, titulaire d’un Doctorat en sciences économiques et d’un Master en commerce international (Université Mohammed V de Rabat) de rappeler les raisons qui ont conduit à la création de l’Association des lauréats étrangers du Maroc (ASLEM) dont elle est la trésorière générale précisant au passage les missions et les objectifs de cette organisation. Très contente d’avoir participé à cet atelier, Mme Zoubery Fatima, fondatrice et DG de l’EFPTH, de nationalité comorienne, a déclaré : «Cette belle initiative m’a donné l’opportunité de témoigner et partager mon parcours académique et mon expérience professionnelle qui m’ont permis de concrétiser mon projet. J’encourage ainsi les jeunes lauréats subsahariens à entreprendre et suivre nos pas dans leurs domaines respectifs afin de s’épanouir professionnellement et personnellement». De nationalité centrafricaine, Mme Kandia Indele Judith Emeline a pour sa part remercié «l’Union européenne, l’AMCI et l’Agence Enabel pour cette opportunité qui m’a permis de m’expri- mer. C’est magnifique de voir comment les étudiants s’identifient à nous. Ils ont compris qu’ils peuvent eux aussi y arriver même si c’est difficile. Tout le monde est satisfait. En plus, cela nous a donné de la visibilité. D’ailleurs, j’ai eu beaucoup de retours positifs». Franchir le pas de l’entrepreneuriat «Je remercie également l’ASLEM et souhaite que cette initiative se poursuive afin de mettre en lumière d’autres talents subsahariens et africains en général», a-t- elle souhaité. Ce grand moment de partage a été suivi d’une session de questions-réponses durant laquelle les participants ont posé plusieurs questions sur la suite du programme, laissant penser qu’ils sont disposés à franchir le pas dans le monde de l’entrepreneuriat. Il est à signaler que 150 porteurs et porteuses de projets seront sélectionnés au terme de cette campagne afin de bénéficier d’un dispositif de pré-incubation qui leur permettra de concrétiser et donner vie à leur projet d’entreprise. Alain Bouithy

Projet Link up Africa, un dispositif d’accompagnement à l’entrepreneuriat à destination des étudiants et lauréats subsahariens du Maroc

BON A SAVOIR. Link up Africa est un projet financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) et Enabel (Agence de développement de l’État fédéral belge). Il a pour objectif général de renforcer la coopération technique, les liens académiques et économiques entre le Maroc et d’autres pays d’Afrique avec un accent mis sur le développement des opportunités économiques pour les jeunes via un dispositif d’accompagnement à l’entrepreneuriat au profit des étudiant(e)s et lauréat(e)s du Royaume du Maroc, originaires d’Afrique subsaharienne. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENT DE LINK UP AFRICA À QUI S’ADRESSE CE PROJET ? PROFIL DES ÉTUDIANTS OU LAURÉATSLe dispositif d’accompagnement à l’entrepreneuriat s’adresse à tout porteur ou porteuse de projets ou d’idée de projet étant étudiant ou lauréat du Royaume du Maroc originaire d’Afrique subsaharienne. CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉLes conditions pour pouvoir candidater au dispositif d’accompagnement à l’entrepreneuriat : COMMENT REJOINDRE CE PROGRAMME ? En participant aux ateliers de sensibilisation à l’entrepreneuriat. ATELIER DE SENSIBILISATION (12 ateliers programmes) Vous êtes porteur d’une idée de projet, vous souhaitez vous faire accompagner pour lui donner vie, soumettez-nous votre candidature pour faire partie des 150 porteurs de projets sélectionnés. En soumettant votre projet de création d’entreprise ATELIER DE SENSIBILISATION (ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉ) Si vous ne pouvez pas assister à l’atelier de sensibilisation dans votre ville, où si vous êtes dans une ville dans laquelle aucun atelier n’est prévu, vous pouvez toujours soumettre votre projet entrepreneurial. Plus d’informations pour participer aux ateliers de sensibilisation ou soumettre votre projet, cliquez ici

ATIDI s’associe à AMEA Power pour la réalisation du Projet d’énergie solaire de 20 MW d’Ituka West Nile Uganda Limited

ATIDI s’associe à AMEA Power pour la réalisation du Projet d’énergie solaire de 20 MW d’Ituka West Nile Uganda Limited

OUGANDA. ATIDI, l’assureur multilatéral panafricain, a annoncé la couverture du projet d’énergie solaire Ituka West Nile Uganda Ltd., d’une capacité de 20 MW, développé par AMEA Power, un producteur d’électricité indépendant (IPP) basé à Dubaï. ATIDI soutient le Projet à travers sa Facilité régionale de soutien à la liquidité (RLSF) en fournissant des garanties de paiement au profit du projet pour le compte de la Compagnie nationale d’électricité ougandaise, Uganda Electricity Transmission Company Limited (UETCL). Ce partenariat a été annoncé lors d’une cérémonie de signature en marge de la 28e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) à Dubaï. Il met exergue l’engagement d’ATIDI en faveur de l’atténuation des risques et de la résilience des projets dans le secteur dynamique des énergies durables. La police de la RLSF, qui sera en place pour une durée initiale de 15 ans, couvrira jusqu’à six mois de revenus pour l’IPP. L’électricité produite par la centrale sera vendue à l’UETCL dans le cadre d’un accord d’achat d’électricité (AAE) d’une durée de 20 ans. Une fois réalisé, le projet sera raccordé au réseau national par une nouvelle ligne à haute tension gérée par l’UETCL. La RLSF est une facilité de liquidité qu’ATIDI fournit aux IPP d’énergie renouvelable qui vendent l’électricité produite par leurs projets à des compagnies d’électricité publiques d’États membres de l’organisation et qui ont signé le Protocole d’accord de la RLSF. Il protège, notamment, les projets d’énergie renouvelable de petite et moyenne envergure contre le risque de retard de paiement des acheteurs publics. Initiative conjointe d’ATIDI, de la KfW Development Bank et de l’Agence norvégienne de coopération au développement (Norad), la RLSF a été créée pour contribuer à la lutte contre le changement climatique et attirer les investissements en soutenant les projets d’énergie renouvelable dans les États membres d’ATIDI. Le projet d’énergie solaire Ituka West Nile Uganda Ltd. est le premier projet considéré pour une couverture via la RLSF dans le cadre de la phase 2 de l’Initiative. La phase 1, qui a impliqué l’émission d’une lettre de crédit standby par une banque commerciale dans le cadre de la structure du produit, a été couronnée de succès. Elle a, en effet, permis l’aboutissement de cinq projets d’énergie renouvelable au Burundi, au Malawi et en Ouganda. Le projet sur fleuve de Nyamwamba II, d’une capacité de 7,8 MW, seul projet opérationnel ayant bénéficié du soutien de la RLSF en Ouganda, fonctionne toujours bien, ne connaissant aucun retard de paiement de la part de l’UETCL. L’Ouganda a réalisé des progrès dans l’accroissement du taux d’accès à l’électricité, avec des augmentations annuelles de 3 % entre 2010 et 2020. Ce taux se situe actuellement à 42 %, une amélioration notable par rapport à 2010, lorsqu’il n’était que de 12 %. La capacité nationale installée s’élève à 1 346 MW dont la majeure partie provient de projets hydroélectriques, un facteur qui rend le pays vulnérable aux effets négatifs du changement climatique en cas de sécheresse prolongée et marquée par une faible production d’électricité. Manuel Moses, Directeur général d’ATIDI: « Je remercie AMEA Power de jouer un rôle de catalyseur pour l’indépendance énergétique de l’Ouganda. Chez ATIDI, nous sommes convaincus de la nécessité de favoriser le développement durable et l’une des voies essentielles pour y parvenir consiste à soutenir les producteurs indépendants d’électricité qui favorisent la diversification du mix énergétique de l’Afrique. Ces dernières années, l’Ouganda a accompli des progrès remarquables dans son secteur énergétique et nous sommes fiers de jouer un rôle dans cette évolution. Notre récente collaboration avec les producteurs indépendants d’électricité en Ouganda ne se limite pas simplement à la production d’électricité, elle vise à autonomiser les communautés, à stimuler la croissance économique et à promouvoir un avenir durable ». Aqueel Bohra, Directeur principal – Développement de projets, AMEA Power: « L’investissement dans les énergies renouvelables en Ouganda s’inscrit dans le cadre de notre engagement à fournir une énergie durable à tous. Nous remercions ATIDI pour son soutien, qui est essentiel à la réussite du Projet. Notre projet solaire contribuera non seulement à fournir de l’énergie essentielle aux foyers et aux industries, mais aussi à stimuler la croissance économique, à créer des emplois et à préserver l’environnement ».

Le Projet du Musée international du Vodun de Koffi & Diabaté Architectes remporte le Prix Wafx au World Architecture Festival 2023

Le Projet du Musée international du Vodun de Koffi & Diabaté Architectes remporte le Prix Wafx au World Architecture Festival 2023

Sélectionné parmi plus d’une centaine de projets, le « Musée International du Vodun » réalisé par le cabinet Koffi & Diabaté Architectes est lauréat du prix « WAFX » du World Architecture Festival 2023. WAFX Awards est décerné aux projets encore non réalisés qui abordent les grands enjeux de l’architecture, de la société et de la planète. De plus, le Musée International du Vodun est également finaliste dans la catégorie « Projet Futur – Culture ». Les associés Guillaume Koffi et Issa Diabaté présenteront le projet devant un jury de professionnel à Singapour le 30 novembre prochain.  Ce projet-phare du Programme d’Actions du Gouvernement Béninois vise à révéler et valoriser le riche héritage culturel du Bénin, avec une emphase particulière sur la culture du Vodun, qui a vu le jour au XVIIe siècle dans l’ancien Royaume du Dahomey et qui s’est répandue en Afrique de l’Ouest (Bénin, du Togo, du Nigeria et Ghana) puis en Amérique du Sud et dans les Caraïbes.  Le Musée international du Vodun incarne la volonté du gouvernement du Bénin de réhabiliter et d’offrir au monde la richesse des arts et des cultures liés au Vodun. Des projets majeurs se déclinent autour de la valorisation de ce patrimoine immatériel, notamment les Vodun Days, célébration annuelle qui se déroule chaque 10 janvier dans la Cité historique de Ouidah. Le Musée International du Vodun offrira une expérience muséale unique en Afrique de l’Ouest. Les touristes locaux et internationaux auront l’opportunité d’explorer et d’apprécier la richesse de la culture Vodun ainsi que son impact profond sur l’histoire et la société. Il s’agit d’un témoignage vivant de la richesse et de l’influence de cette culture fascinante et méconnue, qui mérite d’être célébrée avec justesse.  Situé à Porto-Novo, capitale du Bénin, le futur Musée International du Vodun occupera un site d’environ 16000 m². Son architecture circulaire et organique est ancrée dans les traditions ancestrales locales, en s’inspirant des Tata Somba, forteresses en terre typiques du pays somba, au nord du Bénin. Le Musée comprendra cinq espaces majeurs, comprenant un bâtiment d’accueil avec un auditorium pour 150 personnes, une salle d’exposition temporaire dotée d’un accès indépendant, et quatre salles d’exposition permanentes.  En affirmant la validité d’une pratique spirituelle longtemps stigmatisée mais jamais éteinte, le Musée International du Vodun se présente comme un repère, préservant et mettant en valeur la précieuse histoire du Bénin. Il représente un lien essentiel entre le passé, le présent et l’avenir.

Ce pays africain invité à participer au projet de station orbitale russe

La Russie propose à l’Afrique du Sud de participer à son projet de station orbitale, qui devrait à l’avenir remplacer la Station spatiale internationale (ISS), et des programmes habités. La délégation africaine, ainsi que d’autres de Turquie et du Brésil y sont intéressées, selon le directeur de l’agence spatiale russe. L’Afrique du Sud, ainsi que la Turquie et le Brésil portent un intérêt concernant le projet russe de construction de station orbitale, a fait savoir Youri Borissov, directeur général de l’agence russe spatiale Roscosmos. « L’intérêt pour la cosmonautique russe et les réalisations russes est très élevé. Nous avons fait part à nos collègues de nos projets de développement de station orbitale russe et de poursuite de notre programme habité. Ils ont été invités à participer », a-t-il déclaré le 3 octobre à Bakou lors du Congrès astronautique international. D’après lui, ses collègues turcs, brésiliens et sud-africains y portent « un sincère intérêt »… Lire la suite sur Sputniknews

Madagascar : la Banque africaine de développement et le gouvernement lancent un projet pour renforcer l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle dans le Sud du pays

Madagascar : la Banque africaine de développement et le gouvernement lancent un projet pour renforcer l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle dans le Sud du pays

Le gouvernement malgache et le bureau pays du Groupe de la Banque africaine de développement ont officiellement lancé le 13 juin 2023 à Fort-Dauphin (Sud de Madagascar), la première phase du Projet de pôle intégré de croissance agricole et agroindustrielle du sud de Madagascar. La cérémonie s’est déroulée en marge des Journées internationales des régions, organisées cette année, dans la région d’Anosy pour valoriser les potentialités régionales et promouvoir le partenariat pour le développement régional. D’un coût total de 19 millions de dollars américains, le projet vise à créer les conditions d’une amélioration des conditions de vie de la population et d’un renforcement de la résilience, outre préparer une deuxième phase. Objectifs : attirer les investissements publics et privés dans les filières porteuses de valeur ajoutée, à travers la transformation des produits agricoles et la fourniture d’intrants, et de prestation des services agricoles. « L’objectif final de la mise en œuvre de ce projet sera de contribuer à l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle et à la résilience de la population du Sud de Madagascar, notamment des régions Anosy et Androy face aux chocs climatiques », a déclaré le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Harifidy Ramilison. Au total, six périmètres seront irrigués au cours de cette première phase, soit plus de 1 000 hectares, 160 autres hectares seront aménagés dans le cadre du programme « Titres verts » (visant à octroyer des titres fonciers aux paysans), outre la construction de trois forages à gros débit et à usage multiple et la réhabilitation de pistes de désenclavement des zones de production. Il est aussi prévu de poursuivre les études pour la mobilisation des ressources hydriques afin de mettre en valeur la riche plaine agricole d’Ambovombe. « Les activités du projet vont contribuer à accroître la production agricole, et à faciliter l’évacuation des récoltes pour être transformées dans les parcs agro-industriels qui vont être créés dans la deuxième phase du programme », a déclaré le responsable pays de la Banque Adam Amoumoun. « La production transformée pourrait être facilement acheminée au Port d’Ehoala, pour l’exportation. Elle pourra être également évacuée vers les marchés intérieurs du pays, à travers les routes qui seront bientôt construites, notamment la route nationale RNT12A en cours de réhabilitation, avec l’appui de la Banque africaine de développement, de l’Union européenne et d’autres partenaires financiers, dans le cadre du Projet d’aménagement de corridors et de facilitation du commerce ». Avant la cérémonie de lancement, plus de 40 personnes comprenant les équipes de gestion du projet et d’autres parties prenantes ont été formées trois jours durant sur les procédures de gestion des projets financés ou cofinancés par le Groupe de la Banque africaine de développement.

La Banque mondiale approuve un projet de 268 millions de dollars visant à relier les réseaux électriques de Tunisie et d’Europe

La Banque mondiale approuve un projet de 268 millions de dollars visant à relier les réseaux électriques de Tunisie et d’Europe

Mercredi (21 juin, DNR), le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé un financement de 268,4 millions de dollars en faveur du projet d’interconnexion Tunisie-Italie (ELMED) qui reliera les réseaux électriques de Tunisie et d’Europe, et soutiendra l’essor du marché des énergies renouvelables essentiel pour le développement durable de la Tunisie et sa stratégie de lutte contre le changement climatique. Le projet phare ELMED renforce le partenariat de longue date entre la Banque mondiale et le gouvernement tunisien dans le secteur de l’énergie, tout en positionnant le pays comme une plateforme régionale pour les énergies renouvelables en reliant le réseau électrique de la Tunisie au réseau européen de grande envergure par l’intermédiaire d’un câble sous-marin de 600 mégawatts. En permettant le commerce d’une énergie propre et compétitive, le projet encourage la sécurité énergétique, intègre des sources d’énergie renouvelable et réduit les émissions de carbone tout en améliorant la viabilité financière du secteur électrique et en attirant des investissements en Tunisie. « ELMED est le premier projet de la Banque mondiale mené au titre du nouveau Cadre de partenariat pays (CPF) 2023-27 qui a été annoncé la semaine dernière, annonce Alexandre Arrobbio, le directeur pays de la Banque mondiale pour la Tunisie. Le soutien à la stratégie énergétique 2035 du gouvernement, qui vise une augmentation rapide de la part de l’énergie renouvelable (35 %) dans la consommation totale d’électricité, est l’une des principales priorités de la Banque dans le cadre de l’application du nouveau CPF. » Le financement du Groupe de la Banque mondiale couvrira une partie des investissements généraux pour la construction de la station principale de conversion et des sous-stations associées du côté tunisien, ainsi qu’une aide pour établir l’interconnexion. L’assistance technique proposée par le Groupe de la Banque mondiale comprendra une aide à l’établissement d’un Centre d’excellence pour l’énergie renouvelable qui permettra à la Tunisie de se positionner comme centre de formation pour les projets d’énergies renouvelables dans la région nord-africaine. Le projet ELMED est également soutenu par le gouvernement italien, l’Union européenne, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque européenne d’investissement et la Banque allemande de développement (KfW). Un financement additionnel inclut 25 millions de dollars de fonds concessionnels du Fonds vert pour le climat, mobilisés dans le cadre de l’Initiative d’atténuation des risques liés aux énergies renouvelables durables.

Lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme au Bénin: Le Gouvernement, le Pnud et l’ambassade des Pays Bas lancent un projet pour  la cohésion sociale

Lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme au Bénin: Le Gouvernement, le Pnud et l’ambassade des Pays Bas lancent un projet pour  la cohésion sociale

La salle de conférence de l’hôtel de ville de Parakou a abrité ce vendredi 17 février, la cérémonie de lancement officiel des activités entrant dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale, à la prévention de l’extrémisme violent et à la lutte contre les conflits liés à la transhumance. Une cérémonie présidée par le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique Alassane SEIDOU, en présence du représentant résidant du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), du représentant de l’ambassadeur des Pays Bas près le Bénin, des préfets des départements menacés par le terrorisme ainsi que des maires de ces localités. L’étendue des bandes frontalières que le Bénin partage avec certains pays de son voisinage immédiat touché par le terrorisme augmente en effet les risques de vulnérabilité de ses citoyens et entame la cohésion sociale. C’est pourquoi, l’ambition dudit projet est de renforcer la résilience des populations des départements septentrionales confrontées depuis quelques temps aux phénomènes de la radicalisation et du terrorisme. Concrètement dans sa mise en œuvre, le projet contribuera à faire prendre conscience aux communautés à la base, de la nécessité pour elles de travailler à consolider la cohésion sociale et à éviter d’exacerber les conflits latents. Le projet vise également à renforcer les mécanismes de dialogue et de compréhension entre les différentes communautés en particulier, les agriculteurs et les éleveurs, souvent confrontés à la transhumance et aux problèmes liés à la gestion des ressources naturelles. Dan son allocution officielle de lancement du projet, le ministre Alassane SEIDOU a fait remarquer que le Gouvernement du président Patrice Talon est déterminé à construire une société dans laquelle tous les citoyens vivent en paix et bénéficient de la sécurité et de l’égalité des chances. Une conviction partagée par ses partenaires que sont le Programme des Nations Unies pour le développement et l’ambassade des Pays Bas près au Bénin qui œuvrent ensemble avec le gouvernement dans sa lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme. Aoualé MOHAMED ABCHIR, Représentant résident du Programme des nations unies pour le développement, dira au cours de cette cérémonie que l’extrémisme violent et les conflits menacent la paix, la stabilité mais aussi le développement. Il se réjouit de la prise de conscience de ces problématiques par le gouvernement béninois et le félicite pour sa détermination à lutter efficacement contre. Il poursuit en disant que la prévention des conflits est une priorité fondamentale car elle permet de sauver des vies, de préserver les acquis de développement, de transformer structurellement les économies et de construire de meilleures perspectives de développement pour la réalisation des objectifs de développement durable. L’offre du Pnud en matière de prévention des crise dira-t-il, est axée sur une approche de développement consistant : au renforcement des infrastructures communautaires notamment, les infrastructures sociales de base  pour préserver le contrat social ; au renforcement de son appui à la gouvernance des ressources naturelles ; au renforcement des moyens de subsistance des populations vulnérables à travers l’appui à la création d’opportunités socio-économiques ; au renforcement du rôle des femmes et des jeunes dans les mécanismes de prévention et de gestion pacifique des conflits ainsi que leur autonomisation ; à l’établissement de partenariats avec les médias pour diffuser des informations justes et capables de mobiliser les communautés contre l’extrémisme violent ; au renforcement du rôle de sensibilisation des chefs et têtes couronnées ; au renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité sur les droits de l’Homme… Le représentant de l’ambassadeur des Pays Bas au Bénin Antonie DE KAMP, dira pour sa part que pour la coopération néerlandaise, lutter contre la pauvreté, réduire les inégalités et renforcer la cohésion sociale sont des priorités. Ce qui justifie le choix du nord du Bénin dans ses interventions et sa coopération. Notons que le maire de la commune de Parakou a prononcé l’allocution de bienvenue aux participants à cette cérémonie de lancement officielle qui a connu également une présentation complète du projet par le Team leader  Ibouraïma YANKPE.