RDC : Moïse Katumbi, l’homme d’affaire qui brigue la présidence de la République

Moïse Katumbi a finalement mis fin au suspense et a annoncé ce 17 décembre qu’il était officiellement candidat pour la présidence de la République démocratique du Congo en décembre 2023. Le riche homme d’affaires a donc coupé les ponts avec l’actuel chef de l’État Félix Tshisekedi. Moïse Katumbi a choisi le plateau de RFI et France 24 pour déclarer sa candidature vendredi 16 décembre. Le bilan du président Tshisekedi, qui a succédé en janvier 2019 à Joseph Kabila après une élection controversée, est « très mauvais, chaotique », a déclaré l’ancien gouverneur (2007-2015) du Katanga (sud-est), région minière et poumon économique de l’immense pays d’Afrique centrale. Son parti « Ensemble pour la République » faisait pourtant partie depuis deux ans de « l’Union sacrée », la coalition présidentielle. Mais depuis des mois, les signes de désamour étaient nombreux avec Félix Tshisekedi, qui sera lui-même candidat à sa succession… Lire la suite sur TV5Monde
Présidence : Le Président Alassane Ouattara nomme Tiemoko Meyliet Kone Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire

Le Président de la République, Alassane Ouattara, a annoncé devant le Parlement que son choix s’est porté sur l’actuel gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet Koné, comme Vice-Président de la République pour ses qualités d’excellent économiste. Cette annonce a été faite lors de son adresse sur l’état de la nation devant les députés et sénateurs réunis en congrès le mardi 19 avril 2022 à Yamoussoukro. Avant son entrée en fonction, le Vice-Président choisi par le Président de la République, après accord du Parlement, prête serment devant le Conseil constitutionnel réuni en audience solennelle, et en présence du Président de la République. Tiémoko Meyliet Koné est un expert-Banquier, économiste de formation, né le 26 avril 1949 à Tafiré (Nord du pays). Arrivé à la tête de la BCEAO le 30 mai 2011 en tant que Gouverneur par intérim avant d’être confirmé le 17 août 2014, il a, après ses études supérieures en sciences économiques, finalisé sa formation financière et monétaire au Centre de Formation de la BCEAO de 1973 à 1975, ainsi qu’à l’Institut du Fonds Monétaire International (FMI) à Washington en 1979. Réputé pour être un cadre compétent, rigoureux et discret, Tiémoko Meyliet Koné a été directeur national de la BCEAO pour la Côte d`Ivoire et Gouverneur suppléant au FMI de 1991 à 1998. Cumulativement avec ses fonctions à la BCEAO, il a été Président du Conseil d’Administration de la Caisse de Retraite par Répartition avec Epargnes de l’UEMOA (CRRAE-UEMOA) de 1996 à 2006. Sur le plan international, il a assuré également la présidence de la conférence des Gouverneurs des pays de langue française, du Comité des Gouverneurs des Banques Centrales de la CEDEAO et de l’Initiative Africaine sur les Politiques de Services Financiers via la téléphonie mobile (AMPI). Le 13 septembre 2017, il a été élu membre du Conseil d’Administration de l’Alliance pour l’Inclusion Financière (AFI) au sein duquel il a représenté les régions de l’Afrique subsaharienne, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Sud. Tiémoko Meyliet Koné a, par la suite, intégré en 2007 l’Administration publique ivoirienne au sein de laquelle il a occupé successivement les fonctions de directeur de cabinet du Premier Ministre avec rang de ministre de 2007 à 2010, de ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat en 2010, puis enfin, depuis décembre 2010, celles de conseiller spécial du Président de la République, chargé des Affaires économiques et monétaires. Marié et père de cinq enfants, Tiémoko Meyliet Koné a reçu plusieurs distinctions au cours de sa carrière. Notamment celles de Commandeur de l’Ordre international des Palmes académiques du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur), Commandeur de l’Ordre national de Côte d’Ivoire, Commandeur de l’Ordre national de Guinée Bissau, Grand Officier de l’Ordre national du Bénin et Officier de la Légion d’Honneur française.
Le Dr Akinwumi Adesina, réélu à la présidence du Groupe de la Banque africaine de développement

Le Dr Akinwumi A. Adesina a été réélu pour un second mandat de cinq ans à la présidence du Groupe de la Banque africaine de développement, le jeudi 27 août 2020, par le Conseil des gouverneurs de la Banque. Economiste du développement de renommée mondiale et lauréat du Prix mondial de l’alimentation et du Prix SunHak pour la paix, le Dr Adesina s’est distingué en menant un programme audacieux visant à réformer la Banque et à accélérer le développement de l’Afrique. Il a été élu pour la première fois à la présidence de la Banque le 28 mai 2015. En tant que président nouvellement réélu, le Dr Adesina, ancien ministre nigérian de l’Agriculture, débutera son nouveau mandat le 1er septembre 2020. Le résultat de l’élection, qui lui a permis d’obtenir 100% des votes de tous les membres régionaux et non régionaux de la Banque, a été annoncé par la Présidente du Conseil des gouverneurs de la Banque, Mme Niale Kaba, Ministre du Plan et du Développement de Côte d’Ivoire. L’élection a eu lieu le dernier jour des Assemblées annuelles 2020 du Groupe de la Banque africaine de développement, qui se sont tenues virtuellement pour la première fois dans l’histoire de la Banque. Evoquant la réélection, la Ministre Niale Kaba a déclaré : « Je suis ravi que le Conseil des gouverneurs ait réélu M. Adesina pour un second mandat à la présidence du Groupe de la Banque. En tant qu’actionnaires, nous soutenons fermement la Banque et apporterons à M. Adesina tout le soutien nécessaire pour poursuivre et mettre en œuvre sa vision convaincante pour la Banque au cours des cinq prochaines années ». Le premier mandat de M. Adesina était axé sur le nouveau programme audacieux du Groupe de la Banque, qui repose sur cinq priorités de développement connues sous l’appellation « High 5 » : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie ; nourrir l’Afrique ; industrialiser l’Afrique ; intégrer l’Afrique ; et améliorer la qualité de vie des populations africaines. Au cours du premier mandat d’Adesina, la Banque a obtenu des résultats qui ont eu un impact sur la vie de 335 millions d’Africains. C’est ainsi que 18 millions de personnes ont eu accès à l’électricité ; 141 millions de personnes ont bénéficié de technologies agricoles améliorées au titre de la sécurité alimentaire ; 15 millions de personnes ont eu accès à des financements provenant d’investissements privés ; 101 millions de personnes ont bénéficié de transports améliorés ; et 60 millions de personnes ont eu accès à l’eau et à l’assainissement. La Banque a conservé sa note AAA attribuée par toutes les grandes agences mondiales de notation pendant cinq années consécutives. Le Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque a approuvé une augmentation de 125 % du capital général de la Banque, le faisant passer de 93 milliards de dollars à 208 milliards de dollars, soit l’augmentation la plus importante jamais enregistrée dans l’histoire de la Banque. Le Fonds africain de développement a reçu des annonces de contribution d’un montant de 7,6 milliards de dollars de la part des donateurs, soit une hausse de 32 %, pour soutenir les pays à faible revenu et les États fragiles. La Banque a été classée quatrième institution la plus transparente au monde par Publiez ce que vous financez, ce qui renforce ses solides références en matière de gouvernance, de transparence et de responsabilité. Sous la direction du Président Adesina, le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé une facilité de 10 milliards de dollars pour aider les pays africains à faire face à la pandémie de COVID-19. La Banque a également procédé au lancement sur les marchés mondiaux des capitaux d’un emprunt obligataire social COVID-19 de 3 milliards de dollars. Cet emprunt obligataire social libellé en dollars américains et coté à la Bourse de Londres, à la Bourse de Luxembourg et au NASDAQ, est le plus élevé jamais lancé dans le monde. Evoquant sa réélection, Adesina a déclaré : « Je suis profondément reconnaissant pour la confiance collective placée en moi, la confiance et le soutien fermes de nos actionnaires qui m’ont élu pour un second mandat à la présidence de la Banque. Il s’agit là d’un nouvel appel à un service désintéressé pour l’Afrique et la Banque africaine de développement, auquel je me consacrerai avec passion ». La Banque africaine de développement est la première institution de financement du développement en Afrique. Elle compte 54 pays membres régionaux et 27 pays membres non régionaux. « L’avenir nous invite à œuvrer pour une Afrique plus développée et pour un Groupe de la Banque africaine de développement beaucoup plus fort et plus résistant. Nous nous appuierons sur les solides bases du succès enregistré au cours des cinq dernières années, tout en renforçant davantage l’institution, pour une plus grande efficacité et un plus grand impact », a déclaré M. Adesina. Alkassoum DIALLO