Shanghai/2023 Asia Mobile Awards : OPPO Find N2 désigné meilleur smartphone dans la catégorie des smartphones pliables

Shanghai/2023 Asia Mobile Awards : OPPO Find N2 désigné meilleur smartphone dans la catégorie des smartphones pliables

Le Find N2 de OPPO a été nommé meilleur smartphone lors des 2023 Asia Mobile Awards au MWC de Shanghai. Reconnu pour ses performances exceptionnelles et son expérience utilisateur innovante, le Find N2 s’est démarqué d’une liste compétitive pour remporter ce prix très prestigieux. Le prix du meilleur smartphone est décerné par d’éminents experts de l’industrie de la GSMA sur la base de critères tels que la performance, l’innovation et le leadership de l’industrie. Le prix de cette année ne reconnaît pas seulement la force individuelle de l’OPPO Find N2, mais montre également la reconnaissance plus large et le leadership de l’OPPO dans l’industrie. Le Find N2 OPPO est le téléphone pliable phare de deuxième génération d’OPPO. Doté d’une charnière Flexion ultra-légère et durable et du premier cadre de support d’écran en fibre de carbone de qualité aérospatiale de l’industrie, le Find N2 offre une expérience de pliage incroyablement légère sans sacrifier la durabilité et la fiabilité. L’appareil adopte le même ratio de pliage en or que le Find N original et utilise des écrans E6 120Hz pour ses écrans internes et externes. Associé à une excellente autonomie de charge et de batterie, à l’appareil photo Hasselblad Camera for Mobile et au mode FlexForm, OPPO Find N2 est un appareil pliable léger et intuitif parfaitement conçu pour une utilisation quotidienne. Depuis sa sortie fin 2022, OPPO Find N2 a capté l’imagination des utilisateurs du monde entier grâce à ses expériences innovantes, ouvrant une nouvelle ère pour les téléphones pliables. Selon les données d’IDC, au premier trimestre 2023, la série OPPO Find N2 s’est classée première sur le marché chinois des téléphones pliables avec une part de marché de 35,0 %, aidant OPPO à prendre la première place en termes de livraisons globales de téléphones au cours de la même période. OPPO favorise un développement industriel axé sur l’innovation et offre aux utilisateurs du monde entier des expériences de vie intelligentes grâce à un vaste écosystème de produits. Ces dernières années, ces efforts ont été de plus en plus reconnus au niveau international. En 2023, OPPO a été désignée comme l’une des 10 entreprises les plus innovantes de la région Asie-Pacifique par Fast Company et a reçu un total de 15 prix de l’iF International Forum Design. OPPO a également remporté de nombreux prix pour ses produits, notamment le 2023 Edison Best New Product Awards et le 2023 SEAL Sustainable Product Award pour l’OPPO Air Glass et l’OPPO Battery Health Engine respectivement, ce qui témoigne d’une reconnaissance croissante de la technologie de pointe d’OPPO et de ses contributions au développement durable. Guidée par sa mission « Technologie pour l’humanité, bonté pour le monde », OPPO continuera à utiliser l’innovation pour offrir des expériences technologiques de pointe aux utilisateurs du monde entier.

Les dirigeants africains s’engagent à prendre des mesures urgentes pour soutenir la reprise et renforcer la résilience

Les dirigeants africains s’engagent à prendre des mesures urgentes pour soutenir la reprise et renforcer la résilience

Les dirigeants africains se sont engagés, vendredi (17 février, dnr) à Addis-Abeba, à prendre des mesures immédiates pour intégrer dans leurs plans de développement nationaux les recommandations du rapport Performance et perspectives macroéconomiques de l’Afrique, que vient de publier la Banque africaine de développement. Le président zambien Hakainde Hichilema a déclaré que l’étude du Groupe de la Banque africaine de développement, a donné une impulsion aux dirigeants du continent pour aller de l’avant dans la mise en œuvre des réformes nécessaires. Son allocution a été prononcée par son ministre des Finances et de la Planification nationale, Situmbeko Musokotwane lors de la présentation du rapport, en marge du 36e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba. Selon le président Hichilema, le rapport est une étape importante dans la quête de connaissances fondées sur des données probantes pour éclairer l’élaboration des politiques en vue d’un avenir plus prospère et durable pour l’Afrique. « Les conclusions de cet important rapport nous fournissent, un ensemble de politiques concrètes que nous devons mettre en œuvre d’urgence pour soutenir la reprise et renforcer la résilience en Zambie, et sur le continent plus généralement », a souligné le président Hichilema. Il a fait observer que, bien que la Zambie n’ait pas été épargnée par les chocs mondiaux, son économie a fait preuve de résilience. Il a également déploré l’impact de l’importante dette de la Zambie sur la stabilité budgétaire du pays et a déclaré que son administration avait lancé des réformes qui stimuleraient la croissance économique pour atteindre 4 % en 2023 et 4,3 % en 2024. Le Groupe de la Banque africaine de développement a publié la première édition du rapport Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique le 19 janvier. Ce rapport a depuis suscité un vif intérêt des décideurs en Afrique et dans le monde. Ce rapport semestriel offre aux décideurs, aux investisseurs internationaux, aux chercheurs et aux partenaires au développement des évaluations actualisées, fondées sur des données probantes, des performances macroéconomiques actualisées du continent. Il présente également des perspectives à court et moyen terme. Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a indiqué que le rapport sera présenté aux chefs d’État lors du sommet de l’Union africaine afin d’aider à orienter la planification nationale. « Le savoir, c’est le pouvoir. Ce rapport, qui sera publié deux fois par an, est une mine de connaissances — avec un aperçu approfondi de ce qui se passe en Afrique dans la sphère macroéconomique. Il identifie les défis et les opportunités pour le bien de notre continent », a-t-il déclaré. « Si les gouvernements, le secteur privé et les autres parties prenantes s’approprient le rapport, ils seront en meilleure posture pour prendre des décisions éclairées », a déclaré M. Faki Mahamat. Le rapport appelle notamment, à des réformes structurelles opportunes pour renforcer l’industrialisation avec le soutien des gouvernements dans des domaines clés. « Toutes les questions soulevées dans le rapport touchent aussi notre pays. Nous avons conduit le Nigeria sur la voie de l’ère pré-Covid-19, mais nous sommes toujours confrontés à certains défis », a déclaré la ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale du Nigeria, Zainab Ahmed, avant d’ajouter : « Nous avons demandé une facilité de trésorerie dans le cadre des droits de tirage spéciaux pour servir d’amortisseur. Nous avons également souhaité que les banques multilatérales de développement nous accordent des financements à plus long terme. Le Nigeria a fait preuve d’une grande résilience. Nous avons juste besoin de ce soutien pour nous permettre d’exploiter pleinement notre potentiel. » Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a fait observer que, bien que les économies africaines aient fait preuve d’une remarquable résilience, un soutien mondial est nécessaire pour aider le continent à faire face aux fardeaux financiers et aux défis en matière de sécurité. « Malgré le ralentissement occasionné par de multiples chocs, l’Afrique a fait preuve d’une résilience continue dans tous les pays, sauf un, et a maintenu un taux de croissance positif en 2022 avec des perspectives stables en 2023 et 2024. Les économies africaines sont effectivement résilientes », a déclaré M. Adesina. Il a appelé à un soutien fort et collectif en faveur de l’Afrique pour aider le continent à relever les défis auxquels il est confronté, en particulier le fardeau de la dette et les vulnérabilités liées à celle-ci. « L’Afrique ne peut pas gravir la pente raide en portant un sac de dettes sur son dos, a déclaré le président Adesina. La canalisation des 100 milliards de dollars supplémentaires de droits de tirage spéciaux fera une énorme différence. Nous devons unir nos forces pour exploiter les énormes possibilités qu’offre l’Afrique. Il ne fait aucun doute que nous ferons de grands progrès. Cependant, nous devons travailler vite, être inclusifs et compétitifs ». Le ministre égyptien adjoint des Finances chargé des Politiques et des Affaires économiques, Mohammed Ibrahim, a déclaré que le rapport était utile aux décideurs et aux chercheurs africains dans la mesure où il constitue une banque de données opportune de projets de développement et de planification solides et fondés sur des données probantes. Le directeur du Centre pour le développement durable de l’université de Columbia, l’économiste Jeffrey Sachs, a déclaré que l’Afrique avait la capacité d’atteindre une croissance annuelle de 7 à 10 %. Il a fait observer que l’Afrique pouvait tirer parti de sa population pour développer un marché unique robuste, citant des exemples comme la Chine et l’Inde. « La création d’un marché unique permettra à l’Afrique de se positionner parmi les trois plus grands marchés mondiaux. C’est le continent qui a le plus grand potentiel de croissance », a-t-il déclaré, appelant les dirigeants africains à construire des infrastructures régionales vitales et de combler les lacunes en matière d’infrastructures au cours des prochaines décennies. Jeffrey Sachs a exhorté les gouvernements africains à mener une révolution pour assurer un accès aux soins de santé et à l’éducation à un prix abordable. il a, en outre, appelé à un financement accru du continent afin de le placer sur la voie de la croissance durable, faisant observer que la Banque africaine de développement est essentielle pour

Maroc: Des performances renouvelées pour la Banque centrale populaire

Maroc: Des performances renouvelées pour la Banque centrale populaire

Le Groupe Banque centrale populaire (BCP) a renouvelé ses performances, à la lecture de ses résultats financiers et commerciaux pour l’exercice 2018, illustrés par des performances financières solides, une dynamique entretenue de ses activités au Maroc et un développement soutenu de ses activités à l’international. Pour assurer la bonne compréhension de toutes ces performances, l’institution bancaire a tenu récemment une rencontre à Casablanca présidée par le nouveau PDG du Groupe, Mohamed Karim Mounir, au cours de laquelle le top management du Groupe a présenté en détail ses principales réalisations durant l’année écoulée. Des indicateurs de résultats en croissance, a-t-il résumé. Ainsi, sur les 12 mois de l’année dernière, le produit net bancaire consolidé du Groupe a enregistré une évolution de 4%, à plus de 17 milliards de dirhams, résultant principalement des performances commerciales et de la bonne progression de ses activités d’intermédiation, au Maroc comme à l’international. Avec une progression de 3,8%, le résultat net consolidé a poursuivi son accroissement pour s’établir à 3,5 milliards de dirhams. Tandis que le résultat net part du Groupe (RNPG) s’est élevé à 2,9 milliards de dirhams, correspondant à une progression de 3,5%. Au terme de cette même année, la banque au Maroc a consolide son leadership et a réaffirmé son positionnement de leader de la collecte de l’épargne nationale en captant plus de 26% de parts de marché. Commentant ce volet, la banque a précisé que le Groupe a plus particulièrement « capté près d’un quart de la collecte additionnelle des particuliers et a gagné 58 points de part de marché sur le segment des Marocains du monde ». Concernant sa participation au financement de l’économie dont la part de marché a été portée à plus de 24%, le staff du Groupe a noté l’amélioration de 31 points de base de son positionnent après avoir distribué plus de 15 milliards de dirhams de crédits au titre de l’année écoulée. « En matière de financement, le Groupe a fortement accompagné le développement des entreprises marocaines, augmentant ainsi sa distribution de 9,4% au profit de ce segment », a indiqué la banque soulignant ainsi que sa marge d’intermédiation clientèle au Maroc a affiché une progression significative de 6,7%, grâce au double effet de croissance des encours et d’optimisation du coût des ressources. Grâce notamment à l’amélioration du taux d’équipement de la clientèle sur l’ensemble des compartiments, Mohamed Karim Mounir a annoncé que le Groupe a renouvelé ses performances commerciales et a affiché une croissance de près de 7,4% de la marge sur commissions de la banque au Maroc. Par ailleurs, outre l’intégration de 260.000 nouvelles relations en 2018 et l’accroissement de son portefeuille à plus de 6 millions de clients au Maroc et environ 800.000 en Afrique subsaharienne, le PDG de l’institution bancaire a souligné la progression de 10,1% du résultat net du Groupe à 2,5 milliards de dirhams, au niveau des comptes sociaux. S’agissant de ses filiales au Maroc, le Groupe a relevé la poursuite de leur développement, illustrée par une bonne progression de leurs indicateurs d’activité. Commentant ce compartiment, la banque a précisé que « les filiales historiques en particulier ont enregistré des résultats en nette croissance qui confortent le positionnement du Groupe sur les métiers financiers ». En détail, il ressort que Maroc Assistance International (MAI) a enregistré une croissance de 40% de son activité, Vivalis a réalisé une hausse de plus de 8% de son PNB et Upline Group a affiché une progression de plus de 8% de son chiffre d’affaires. A l’international, il a été fait état également de résultats en hausse marqués par une croissance soutenue des activités du Groupe hors Maroc. Ainsi, le staff du Groupe a relevé que les filiales en Afrique subsaharienne ont affiché un PNB en progression de 14%, résultant principalement des performances de l’activité d’intermédiation. L’évolution du PNB des filiales à l’international a été générée par une importante hausse de l’activité et par l’impact de l’intégration d’un exercice complet de BIA Niger et de l’entrée dans le périmètre de BCP Mauritius (ex-Banque des Mascareignes). A suivre le top management, les banques ont enregistré notamment une hausse de 12% des crédits et de 9% des dépôts, en parallèle avec l’amélioration de la marge d’intérêt clientèle de plus de 14%. Soulignons également la forte baisse du coût du risque de -63% principalement due à un important effort de recouvrement et un résultat net qui ressort en forte amélioration à +75%. « Le Groupe BCP c’est aussi 5 millions de cartes monétiques distribuées autant au Maroc qu’à l’international. C’est aussi 5000 points de présence avec le réseau le plus dense au Maroc avec quelque 1500 agences au Royaume, 250 en Afrique subsaharienne et le reste représenté par toutes les filiales qui interviennent dans le processus de distribution», a souligné Mohamed Karim Mounir. Quant aux perspectives de l’année 2019, il a indiqué : « On va en particulier consolider notre présence en Afrique. Nous allons nous focaliser en grande partie sur le financement de la TPE et de la PME, qui nous semble un vecteur important pour le développement et également l’accompagnement des régions. » Alain Bouithy

Maroc: L’amélioration des performances du secteur tertiaire booste l’activité économique nationale

Maroc: L’amélioration des performances du secteur tertiaire booste l’activité économique nationale

La Direction des études et des prévisions financières (DEPF) est formelle : les indicateurs conjoncturels récents, notamment ceux relatifs aux activités sectorielles, attestent de la poursuite du redressement de l’activité économique par rapport à la performance de l’année dernière. Mis à part les performances du secteur agricole, qui devraient impacter favorablement le reste de l’économie nationale, l’activité se serait relativement accélérée, sous l’effet de l’amélioration, dans l’ensemble, du secteur tertiaire, selon la DEPF. Pour les analystes de la DEPF, ce secteur aurait été marqué par la poursuite de la reprise des activités touristiques qui se serait confirmée au premier trimestre 2017. A en croire ces derniers, «le secteur touristique a maintenu son évolution favorable au terme du premier trimestre 2017, en ligne avec la bonne performance du nombre des arrivées et des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés », a indiqué La DEPF, qui relève du ministère de l’Economie et des Finances, a noté que le nombre des arrivées touristiques s’est affermi de 7,9% en une année, après un léger recul de 0,5% à fin mars 2016. Cette progression, qui a concerné l’ensemble des principaux marchés émetteurs, aurait tiré profit, principalement, du nombre des arrivées des touristes étrangers en hausse de 11,7% et, dans une moindre mesure, de celle des MRE en augmentation de 2,7%. A noter que « les nuitées, réalisées dans les établissements d’hébergement classés, se sont raffermies de 16,3% à fin mars 2017, après un léger recul de 0,9% un an auparavant, recouvrant une hausse de 18,7% en mars, de 18,8% en février et de 10,7% en janvier 2017 ». La DEPF attribue cette évolution positive à la consolidation des nuitées des non-résidents de 19,9% et de celle des résidents de 8,3%, comparativement à fin mars 2016. Elle aurait touché la majorité des régions du Royaume, à l’instar de Marrakech (+18,9%), Agadir-Ida-Outanane (+19,1%), Casablanca (+12,9%), Fès (+32%), Tanger (+25,2%), Ouarzazate (+26,5%) et Rabat (+11%). DEPF a toutefois noté que « les recettes touristiques se sont repliées au terme des quatre premiers mois de 2017 de 4,5% pour s’établir à 17 milliards de dirhams, après une hausse de 6,3% un an plus tôt». De son côté, le secteur des télécommunications aurait été marqué par un dynamisme toujours favorable du segment de l’Internet, au premier trimestre de l’année 2017. La DEPF a, en effet, relevé que le secteur des télécommunications a préservé son évolution favorable au niveau de l’activité de l’Internet au cours de cette période, alors que le segment de la téléphonie a enregistré un léger repli en glissement annuel avec, toutefois, une amélioration de son parc d’abonnés comparativement à fin décembre 2016. Il ressort ainsi que « le volume du parc global de l’Internet s’est accru, en variation annuelle, de 26,1% à fin mars 2017, après une hausse de 17,9% à fin 2016 et de 40,3% il y a une année, pour atteindre un taux de pénétration de 53,9%, après 42,8% à fin mars 2016 », a-t-on noté dans le document. Dans le même cadre, la DEPF a noté en revanche que le parc global de la téléphonie s’est replié de 0,9% en une année, après un retrait de 3,4% un an plus tôt, marquant, toutefois, une hausse de 0,6% par rapport à fin décembre 2016. Selon elle, cette évolution est due essentiellement « à la baisse du parc global de la téléphonie mobile de 0,7% par rapport à fin mars 2016, mais en hausse de 0,7% par rapport à fin décembre 2016, ramenant son taux de pénétration à 123,5% après 122,7% à fin décembre 2016 et 124,3% à fin mars 2016 ». Dans sa note, la DEPF a également relevé un comportement favorable de l’activité du transport aérien qui aurait poursuivi sa bonne dynamique au terme du premier trimestre 2017. Ce secteur aurait été marqué par une amélioration du nombre des passagers accueillis dans les aéroports nationaux de 9,3% en une année, après une hausse de 4% à la même période de l’année précédente, a-t-elle constaté soulignant que le trafic du fret aérien se serait, de son côté, boosté de 13%, en consolidation de la hausse de 16,2% une année plus tôt. En ce qui concerne l’activité portuaire globale, y compris celle de transbordement au port de Tanger-Med, les analystes de la DEPH ont soutenu qu’elle a maintenu son comportement favorable au terme des deux premiers mois de l’année en cours. Elle aurait affiché une progression de 10,7% en variation annuelle, après une hausse de 4,3% il y a une année, tirée, surtout, par la bonne dynamique du trafic de transbordement (+32,7%), peut-on lire dans la note. Et de souligner que « le volume du trafic national s’est pour sa part amélioré de 4,1%, en rapport, particulièrement, avec l’accroissement du trafic des exportations de 18,9%».

BMCE Bank réalise d’excellentes performances

BMCE Bank réalise d’excellentes performances

Le top management de BMCE Bank n’a pas caché son satisfecit lors de la présentation, lundi 26, des résultats du premier semestre 2016 du groupe à son siège, à Casablanca. Consolidation, crédibilité, solvabilité, croissance et assurance ont dominé la présentation des performances réalisées par le groupe bancaire marocain au cours des six premiers mois de l’année en cours, confirmant nettement le trend haussier de la banque et témoignant de sa bonne santé. En effet, au terme du premier semestre 2016, BMCE Bank a connu une évolution favorable de ses principaux indicateurs. Le groupe a réalisé un résultat net part (RNPG) de 1,25 milliard de dirhams (MMDH), contre 1,064 milliard de dirhams (MMDH) réalisés à la même période de l’année dernière. Ce qui représente une hausse de plus de 18% par rapport à la valeur enregistrée à juin 2015, s’est réjoui Brahim Benjelloun Touimi, administrateur directeur général exécutif de BMCE Bank of Africa. La BMCE Bank SA et ses filiales ont représenté 64% des résultats consolidés du groupe (801 MDH). En détail, elles ont généré respectivement 635 et 167 millions de dirhams (MDH). La part des activités à l’international s’est quasiment stabilisée à 36%, soit 449 MDH. L’Afrique a représenté plus d’un quart des résultats consolidés du groupe avec une contribution quasiment stable sur la même période de 27% (331 MDH), contre 28% (291MDH) à juin 2015. La plateforme européenne a, quant à elle, grimpé à 9%, passant de 83 MDH à 118 MDH de juin 2015 à juin 2016. Entouré des directeurs généraux du groupe, Brahim Benjelloun Touimi a aussi souligné l’amélioration de la rentabilité financière qui est passée de 13,9% à 15,5%. Sur la même lancée, le produit net bancaire (PNB) a connu une croissance de +13% à 6.705 MDH à fin juin 2016, contre 5.923 MDH à la même période de l’année dernière. Cette progression a été essentiellement tirée par les activités de marché (+86%) qui ont bénéficié de l’impact favorable de la baisse des taux sur la valorisation du portefeuille obligatoire. Cette croissance a également été soutenue par les activités d’intermédiation bancaire qui constitue le cœur même de métier de la banque, et dont la marge d’intérêt a connu une progression de +6%, ont soutenu les cadres de cette grande institution. A noter que, les charges générales d’exploitation ont enregistré une évolution de +9%. Une envolée qui aura contribué à l’amélioration du coefficient d’exploitation consolidé à 53%. Pour sa part, le résultat brut d’exploitation s’est accru de 18% à la grande satisfaction du top management. Et pour cause, cette progression offre à la banque un record en franchissant pour la première fois le seuil des 3 milliards de DH en un semestre. Par rapport à la même période de l’année dernière, le résultat brut d’exploitation est passé de 2,661 à 3,144 milliards de dirhams (MMDH) à juin 2016. Au cours de son exposé, le top management a également indiqué la hausse de +14% par rapport à décembre 2015 du stock de provisions (8,4 milliards DH), une amélioration de +8% du bilan total consolidé (282 milliards de DH et une appréciation de +10% des capitaux propres part du groupe (17,7 milliards DH). Dans le registre des succès inégalés en un semestre, on retiendra aussi la nette progression du résultat net social de BMCE Bank qui a dépassé pour la première fois 1 milliard de DH (1074 MDH, contre 902,6 MDH à juin 2015) soit une hausse de +19%. Les hausses significatives du RNPG et du RNS sont des prémisses encourageantes du nouveau Plan stratégique de développement 2016-2020, a soutenu Brahim Benjelloun Touimi. Ce dernier a aussi relevé, à propos des comptes sociaux, que « l’augmentation de +17% du PNB de la Banque au Maroc grâce à la contribution significative des activités de marché (+69%)et à l’apport du réseau commercial, avec une marge sur commissions et une marge d’intérêts en hausse de près de+9% et +3%, respectivement ». A noter aussi, que le groupe Bank of Africa est présent dans 18 pays. Il compte à son actif 528 agences bancaires et 2,9 millions de comptes pour un effectif bancaire de 5496.