Congo. 204 opérateurs économiques percevront leurs créances
Lundi, 1er août 2022 à Brazzaville, a été lancée la première étape de vérification des dossiers en vue du paiement intégral de toutes les dettes auditées et validées des opérateurs économiques. Au total, 204 créanciers sont concernés pour cette première étape à Brazzaville et Pointe-Noire. Cette vérification des dossiers se déroule au guichet ouvert à la Caisse congolaise d’amortissement (CCA) dans les deux grandes villes du Congo, Brazzaville et Pointe-Noire. Les opérateurs économiques présentent, notamment, « la Carte nationale d’identité (CNI) ; le Numéro d’identification unique (NIU) ; le Relevé d’identité bancaire (RIB) ; le numéros de Registre de commerce (RC) ;…Ces pièces permettront aux agents habilités d’alimenter le compte de chaque bénéficiaire. Car, les opérations financières nécessitent ces éléments avant d’engager le paiement », a déclaré un cadre de la CCA. Cette opération prendra au moins deux semaines, pour les dettes ne dépassant pas 10 millions de F CFA. Cette opération permettra non seulement de réduire sensiblement le nombre de créanciers, mais aussi de faciliter le traitement du solde de la dette commerciale. Chaque créancier de cette catégorie percevra le paiement intégral de sa créance, sans décote, mais après déduction des impôts et taxes dus à l’Etat. « Nous avons besoin de créanciers qui sont déjà passés à l’audit. Qu’ils viennent à la CCA pour que nous commencions l’opération. La présente étape concerne les créances comprises entre 0 et 10 millions. La prochaine étape concernera les dettes de plus de 10 millions de F CFA », a annoncé Monsieur Akouéré, cadre à la Direction de la dette de la CCA. « Nous remercions, d’abord, le Gouvernement, qui a fait preuve d’illustration dans le communiqué qu’il a publié sur l’apurement progressif de la dette. N’oubliez pas que le problème de la dette intérieure commençait à devenir comme un drame national. Nous osons espérer que ce premier pas augure un lendemain meilleur. Nous, au syndicat patronal UNOC, prenons l’engagement de faire preuve de prudence dans la gestion des ressources que la CCA a mises à notre disposition. Parce que notre ambition est de rétablir l’opérateur économique comme modèle de l’Economie sociale et solidaire », a déclaré Jean Daniel Ovaga, Président de l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (UNOC). « 204 personnes sur les milliers d’opérateurs économiques, c’est déjà un premier pas suffisant pour saluer cette volonté manifeste du Gouvernement en cette période de crise multidimensionnelle. Aucune Nation au monde ne peut se réaliser sans un Secteur privé national fort. N’oubliez pas que la richesse d’un pays n’est générée que par le Secteur privé. L’Etat n’est que le collecteur de cette ressource. L’Etat vient de faire un petit geste qui va desserrer l’étau », a-t-il conclu.
Microfinance : l’Unoc pour la relance du groupe Charden Farell
Les membres de l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (Unoc), conduits par leur président, Jean Daniel Ovaga, ont discuté avec les responsables du Groupe Charden Farell, le 26 avril 2022 à Brazzaville, dans la perspective de trouver des solutions de redynamisation de cet établissement de microfinance Au cours de cette rencontre, les deux parties ont abordé plusieurs points portant sur les différents axes stratégiques de développement pouvant repermettre au groupe Charden Farell de se remettre an selles. Pour le vice-président de l’UNOC, M. Emmanuel Sitou, ils sont allés réfléchir aux solutions de financement à apporter au segment des très petites et des petites et moyennes entreprises.Pour lui, cette structure a eu des difficultés avec l’avènement du numérique.Il s’agit donc de la faire revivre. Créé en 2003, le groupe Charden Farell est une microfinance qui s’occupe du transfert des fonds et est présente dans toutes les localités du pays. Florent Sogni Zaou
Gabon : le gouvernement remboursera 90 milliards de francs CFA aux opérateurs économiques locaux
Le gouvernement gabonais va payer 90 milliards de francs CFA (environ 162,5 millions de dollars) aux opérateurs économiques locaux dans le cadre du remboursement de la dette intérieure, selon un communiqué dont Xinhua a reçu une copie lundi. Le gouvernement souhaite ainsi rassurer les opérateurs économiques sur l’effectivité de la stratégie d’apurement de la dette intérieure. D’après les autorités, le stock de la dette intérieure du Gabon est fixé à 450 milliards de francs CFA (environ 812,8 millions de dollars) alors que son remboursement est programmé sur une période de trois à quatre ans. En 2020, le gouvernement gabonais a promis de rembourser la dette des entreprises dont les sommes dues étaient inférieures à 70 millions de francs CFA (environ 126.400 dollars).
Maroc. Le climat des affaires regagne une certaine confiance
La confiance regagne du terrain dans les milieux des affaires, selon les résultats de l’indice agrégé relatif au climat des affaires au Maroc (iCAM) du troisième trimestre publié par Euros/Agency Africa, en partenariat avec le cabinet Insightek. On ne peut que se réjouir de cette évolution, tant il est vrai que les effets de la pandémie de Covid-19 sur l’économie nationale n’ont laissé jusqu’à récemment que peu de place à l’optimisme. D’après les résultats de l’enquête réalisée auprès de 1.200 chefs d’entreprise marocaines de tailles variées, représentant l’ensemble des secteurs d’activités, le sentiment de confiance des milieux d’affaires s’est amélioré au troisième trimestre 2020. En effet, malgré la résurgence de la pandémie qui se traduit par la hausse du nombre de contaminations, l’indice iCAM a atteint 82.5 au troisième trimestre de l’année en cours reflétant ainsi un sentiment de marché des décideurs économiques qui s’améliore par rapport au deuxième trimestre 2020 (40.8). En ce qui concerne la situation actuelle, l’agence Euros/Agency Africa constate que « les décideurs économiques ont un sentiment de nette amélioration de la situation actuelle comparée au deuxième trimestre 2020 suite au déconfinement et à la reprise de l’activité économique dans le Royaume (indice 82.1 au troisième trimestre 2020 comparé à 25.0 au deuxième trimestre 2020). Comme l’a relevé l’agence d’affaires publiques, d’influence et de communication stratégique dans un communiqué, « avec un taux de réponses de 25% et représentant 80% des secteurs d’activités, les résultats de ce sondage reflètent une économie qui redémarre lentement, sur fond d’incertitudes entourant les perspectives et liées à l’évolution de la pandémie ». Si les nouvelles sont bonnes de ce point de vue, Mohamed Kerkab, ancien professeur d’économie à Marrakech, reste toutefois sceptique sur le sentiment qui se dégage au travers cette enquête. Il estime que le climat des affaires est loin d’être favorable pour produire un tel ressenti d’autant plus qu’il a affecté l’investissement au Maroc. « Il y a un manque de confiance vis-à-vis des politiques et le climat des affaires s’en trouve sérieusement perturbé. Ainsi, on ne peut parler d’amélioration dans les circonstances actuelles quand on sait que les questions de l’emploi, du chômage et des ressources humaines demeurent préoccupantes. Des situations qui persistent et remontent à bien avant l’avènement de la pandémie », fait-il remarquer. En outre, Mohamed Kerkab estime que les sondages menés au Maroc auprès des opérateurs restent problématiques dans l’ensemble. Explications : « Ils dépendent du niveau de connaissance de l’opérateur sondé, de son rapport à la politique et bien d’autres paramètres. Dans ce sens, certains chefs d’entreprise sont excellents en affaires, mais n’ont pas le niveau de compréhension et d’analyse pour comprendre l’environnement mondial des affaires, par exemple, et vous dire ce qui se passe ou ce qu’ils ressentent réellement. Dans ce cas, ils vous donneront des réponses qui sont loin de refléter la réalité». A noter que l’indice ne se limite pas à mesurer le sentiment de confiance des milieux d’affaires marocains quant à l’activité actuelle de leurs entreprises. Il sonde également les milieux d’affaires sur leurs perspectives sur les six prochains mois. Ainsi, il ressort de la dernière enquête que la progression de la confiance des milieux d’affaires est moins évidente lorsqu’ils sont interrogés sur leurs perspectives à 6 mois (indice 82.8 au 3ème trimestre 2020 comparé à 58.6 au 2ème trimestre 2020). Il ressort dès lors de cette analyse que « si le déconfinement progressif a permis une reprise de l’activité, le redémarrage est plus lent que prévu et les incertitudes restent fortes quant à l’évolution de la pandémie et son impact sur les perspectives ». En outre, poursuit l’agence de même source, les décideurs économiques sont également en attente de la mise en place effective du plan de relance gouvernemental. Sans vouloir paraître pessimiste, soulignons que le « rebond actuel du sentiment de marché, avec un indice qui se rapproche de la médiane, reste malgré tout inférieur à la situation internationale. En particulier lorsqu’on le compare à son homologue allemand IFO Index, utilisant la même méthodologie d’évaluation, dont le plus bas score historique a été de 74.3 en avril 2020, et qui oscille aujourd’hui autour de 95 », a fait remarquer l’agence estimant ainsi que le score de 82.5 de l’iCAM reflète tout simplement une économie marocaine qui reste prudente. Il n’empêche que « ce sentiment s’avère moins pessimiste que les prévisions de contraction globale de l’économie pour 2020 », a poursuivi l’agence soulignant que le quatrième trimestre confirmera ou infirmera cette tendance au vu de la résurgence de la pandémie. Dans tous les cas, Mohamed Kerkab est persuadé que le plus important est que ce ressenti se traduise par une amélioration de la pauvreté, de la situation du marché du travail et des ressources humaines. Aussi, pense-t-il, les entreprises doivent réellement s’investir dans le développement du pays et cesser de se lancer dans trop de domaines différents au point de ne plus être productives. Alain Bouithy
Economie : Adoption du rapport final du Programme d’Investissements Privés (Congo)
Les opérateurs économiques ont procédé approuvé avec amendements, le 29 juillet à Brazzaville 2020, à l’approbation du rapport final du Programme d’investissements privés (PIV), en vue d’opérationnaliser les programmes de diversification par le secteur privé, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2018-2022. Ce rapport a été adopté au cours de l’atelier organisé par le ministère du Plan, de la statistique, de l’intégration régionale, des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, dans la perspective de la mise à la disposition du gouvernement, un cadre de dialogue et de travail régulier permettant à l’Etat d’amener le secteur privé à participer efficacement à l’exécution dudit Plan National de Développement. Cette étude qui témoigne l’importance que le gouvernement entend davantage accorder aux acteurs du secteur privé pour soutenir la diversification de l’économie congolaise, a été élaborée en dix mois par huit consultants nationaux et internationaux. Il a bénéficié d’un financement de la Banque mondiale à travers le Projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité (PADEC), A l’ouverture Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet dudit ministère, M. Ferdinand Sosthène Likakou, a indiqué que la traduction dans les faits de la diversification de l’économie suppose la mobilisation de toutes les énergies du secteur privé dans tous les domaines et à tous les échelons, afin d’assurer l’atteinte effective des objectifs fixés par le PND. Le Pnd 2018-2022, dans sa composante 3 vise à diversifier l’économie à travers l’agriculture, le tourisme et l’industrie et place le secteur privé au cœur de ce plan. Dans sa communication, le consultant international, le Dr Lokna Djaobélé, a fait savoir qu’il est nécessaire de concevoir un plan d’action privée pour accompagner le plan d’action publique, la diversification nationale étant au cœur du développement de l’économie. Il a également indiqué l’importance pour le gouvernement de se doter d’un instrument devant aider à mieux lire les intentions d’investissements des opérateurs privés pour une meilleure coordination des interventions des différents acteurs économiques, afin de produire des résultats à la hauteur des ambitions affichées. Il a informé que le secteur privé était un moteur de croissance de l’économie et contribuait pour la majeure partie au PIB national ainsi qu’au PIB hors pétrole. Pour lui, en 2018, ce secteur comptait 96% contre 4% pour l’administration publique et suivant le programme adopté avec le FMI, cette contribution est appelée à accroître encore d’ici 2020. Dans la même année, le secteur privé représentait 76% de l’investissement total dans le pays. En termes de contribution au budget de l’Etat, il est la principale source de revenus. Ainsi, le secteur privé hors pétrole seul représentait plus de deux fois et demie la contribution de tous les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux confondus. Il sied de souligner qu’en dépit des efforts du gouvernement, trois contraintes majeures entravent la diversification de l’économie congolaise, à savoir, l’omniprésence de l’Etat dans le secteur productif, la forte dépendance au pétrole et le mauvais climat des affaires dans le pays, a dit le Dr Lokna Djaobélé. Le gouvernement a toutefois reconnu qu’avec le PND, qui s’exécute dans un contexte de crise économique et financière, la diversification de l’économie se fera par les secteurs privés. L’étude ainsi menée est la première édition d’une série annuelle de programmes d’investissements privés (PIV) qui seront mis en œuvre, comme les programmes d’investissements publics (PIP), pour alimenter les orientations de cadrage macroéconomique et budgétaire. Florent Sogni Zaou
Algérie. Gel du paiement des charges financières pour les opérateurs économiques
ALGER – Le ministère des Finances a décidé de geler le paiement des charges financières des opérateurs économiques touchés par les retombées de la crise sanitaire, a indiqué lundi le ministère dans un communiqué. « Dans le cadre de la mise en œuvre des directives de Monsieur le Président de la République données lors du Conseil des Ministres du 26 Juillet 2020 visant à alléger la charge fiscale incombant aux opérateurs économiques touchés par les retombées de la crise sanitaire et à veiller à la relance et à la préservation de leurs activités, il est porté à la connaissance des contribuables la décision de geler le paiement des charges financières », fait savoir la même source. Conséquemment, les opérateurs économiques bénéficient de la suspension de l’application de toutes pénalités, amendes et majorations encourues en cas d’éventuels retards dans l’accomplissement des obligations fiscales, durant la période de confinement, souligne le communiqué. Ainsi, toutes pénalités, amendes ou majorations constatées par l’administration fiscale sera annulée par voie de remise gracieuse. Par ailleurs, les opérateurs économiques dont l’activité demeure affectée par la situation sanitaire actuelle, en raison des restrictions édictées pour l’exercice de leur activité, disposent de l’avantage de solliciter un échéancier de paiement des impôts et taxes dus, en fonction de leurs capacités financières. APS
Le Gabon se dote d’une charte nationale du tourisme
Le Gabon vient de se doter d’une charte nationale du tourisme pour promouvoir le secteur et établir le cadre de collaboration entre les opérateurs économiques et le ministère de tutelle. Signée mercredi par le ministre des Transports et du Tourisme, Justin Ndoundangoye, cette charte fait suite aux Rencontres nationales du tourisme qui se sont tenues du 09 au 13 juillet dernier à Libreville. Pour M. Ndoundangoye, « il s’agit de déterminer les responsabilités de chacun. Ce que nous attendons des opérateurs et ce que les opérateurs attendent du gouvernement ». « Nous avons pour responsabilité de favoriser un environnement propice pour le développement des activités touristiques, notamment par la prise des lois, des décrets et des arrêtés. Nous avons pour obligation de créer l’écosystème qui va permettre aux opérateurs de pouvoir intervenir ou investir », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de signature. « Cette charte est un engagement du gouvernement à participer à l’évolution du tourisme au Gabon », a souligné, de son côté, la présidente du club de tourisme de Libreville, Jocelyne Halasko. Disposant d’un formidable potentiel touristique, le Gabon peine encore à développer le secteur qui ne représente à ce jour que 4 % du PIB. MAP
Nouvelles dispositions fiscales 2019: Ludovic Itoua appelle les opérateurs économiques à une franche collaboration avec l’administration des impôts
La première rencontre dite « de prise de contacts » entre le nouveau Directeur général des Impôts et des domaines du Congo-Brazzaville, Ludovic Itoua, et les opérateurs économiques (nationaux et expatriés) a eu lieu mardi 12 mars 2019 dans la salle de conférences de l’immeuble AOGC, à Brazzaville. L’ordre du jour a porté sur la vulgarisation des nouvelles dispositions fiscales contenues aussi bien dans la Loi de finances de l’Etat congolais N°40 exercice 2019 (adoptée par le Parlement le 28 décembre 2018 ) que dans le nouveau Code général des Impôts (CGI) en cours d’élaboration. Parmi ces nouvelles dispositions figurent la Taxe sur l’abonnement et le réabonnement aux chaînes de télévision et la Taxe unique sur les salaires (TUS). L’on retiendra, par exemple, que la 1ièretaxe (portant sur la télévision), dont le taux est de 10%, passe, désormais, de 20.000(en 2018) à 21.000 F CFA (en 2019) hors TVA(Taxe sur la valeur ajoutée). Tandis que la seconde taxe (portant sur les salaires) sera désormais prélevée aussi par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Le Directeur général des Impôts a saisi l’occasion pour appeler les opérateurs économiques à une franche collaboration avec l’Administration fiscale, à respecter le Calendrier fiscal pour s’acquitter de ces nouvelles dispositions ; bref, à faire preuve de civisme fiscal pour que, ensemble, grâce aux efforts des uns et des autres, chacun jouant sa partition (c’est-à-dire l’Etat et les contribuables) , les prévisions fiscales du budget de l’Etat soient atteintes en 2019. Quelques doléances et suggestions des opérateurs économiques La tenue préalable d’une Conférence budgétaire fiscale avant l’adoption de toute Loi des Finances a été l’une des doléances exprimées par les opérateurs économiques parmi lesquels El Hadj Djibril Bopaka, président du syndicat patronal UNOC ; Jean-Jacques Samba, secrétaire général du syndicat patronal UNICONGO ; et le Docteur Galessamy Ibombot, président de la COGEPACO. « La Loi de Finances 2019 nous est parvenue en retard ! Cela n’est pas bon de la part du Secrétariat général du gouvernement, c’est-à-dire de l’Etat. Puisqu’il nous fallait la lire et relire avant de venir dans cette salle, pour émettre nos points de vue. Pire, cette Loi a été élaborée sans associer au préalable les opérateurs économiques. Comme elle est déjà votée, que pourrons nous y ajouter, y retrancher ou contester ? Il est trop tard. Nous ne pouvons que la subir ! Cela s’appelle faire le médecin après la mort. L’Etat devrait éviter pareille procédure à l’avenir », ont suggéré les interlocuteurs du DG des Impôts. La réaction de Président de la Commission économie, finances et contrôle budgétaire a l’Assemblée nationale, le Député Maurice Mavoungou, représentant du peuple invité à cette rencontre, ne s’est pas fait attendre : « Les travaux en Commission parlementaire en vue de l’élaboration de la Loi de finances 2019 avaient bel et bien associé certains syndicats patronaux comme UNICONGO. Je suis surpris que leurs représentants dans cette salle ne s’en souviennent !!! », S’est-il exclamé. Autres doléances : le secteur privé a dénoncé la parafiscalité, c’est-à-dire, l’excès de taxes fantaisistes réclamées par certains agents de l’Administration publique, mais qui échappent au contrôle de la Direction général des Impôts !. « Où vont toutes ces taxes ? Pourquoi ne pas créer une Taxe unique ? » ont-ils suggéré. En outre, les opérateurs économiques ont fait observer que « le Calendrier fiscal devrait être souple. Car, aucune entreprise ne peut payer l’impôt dans les délais préétablis, lorsque elle bat de l’aile. » Et puis, les acteurs du Secteur privé n’ont pas manqué de suggérer au DG des Impôts de « réfléchir sur la suppression des exonérations des taxes dont bénéficient les hauts fonctionnaires de l’Etat. Puisque l’objectif est d’élargir l’assiette fiscale. En réalité, les frais de ces exonérations sont supportées par nous autres »(…) En définitive, les débats n’ayant fait que commencer entre l’Administration fiscale et les contribuables, ils ne pouvaient être épuisé en un seul jour de prise de contacts. « Voilà pourquoi nos portes restent ouvertes aussi bien à la Direction générale des Impôts que dans ses Directions départementales. Mais, d’ores et déjà, rassurez-vous qu’avant le vote du Budget de l’Etat exercice 2020, vos doléances seront examinées en Conférence budgétaire fiscale que nous préparerons ensemble. Dès aujourd’hui, faites-nous parvenir vos propositions », a conclu le nouveau DG des Impôts. CP