Une monnaie des BRICS pourrait stimuler les échanges

Une monnaie des BRICS pourrait stimuler les échanges

Le lancement d’une monnaie qui pourrait remplacer le dollar serait crucial, car la dépendance à ce dernier entrave le développement des liens économiques, estime le chercheur russe Vladimir Choubine. Une devise qui serait surtout utile pour les pays dont les monnaies sont assez faibles. À l’issue de ses négociations avec le Président angolais João Lourenço, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a fait savoir que la création d’une monnaie commune pour les pays du groupe des BRICS serait évoquée dans le cadre du sommet programmé pour août en Afrique du Sud. Il a signalé que des pays sérieux et respectables constataient que les patrons du système monétaire et financier international étaient incapables de s’arranger et d’honorer les accords. Ces pays « souhaitent créer leurs propres mécanismes garantissant un développement stable et protégé contre le diktat étranger ». Dans l’intérêt des pays à monnaies faibles Vladimir Choubine, professeur à l’institut d’études africaine de l’académie des sciences de Russie, a signalé à ce propos que la mesure pourrait accroître l’indépendance monétaire des pays en question. « Pour nous et pour les autres pays des BRICS, il est très important de ne pas dépendre de la volonté de ceux qui émettent leur monnaie, c’est-à-dire le dollar. » Le chercheur rappelle que cette dépendance crée également des problèmes pour le commerce. Bien que le processus de création d’une monnaie qui puisse remplacer le dollar dans les échanges ne soit pas simple et rapide, cela serait, selon lui, vraiment utile… Lire la suite sur Sputniknews

Afrique francophone. Le Franc CFA plombe l’avenir de 14 Etats

Afrique francophone. Le Franc CFA plombe l’avenir de 14 Etats

TRIBUNE. Quel avenir pour le franc CFA? La question est au centre des préoccupations des économistes monétaristes africains, des panafricanistes. Qui veulent certainement solder le vieux compte colonial et néo colonial à la France, en se prévalant d’arguments politiques que techniques, mais aussi des centres des décisions à Paris, Washington, Bruxelles et Francfort. Certains présidents africains des 14 États concernés par cette importante question se font silencieux; d’autres préfèrent agir par procuration en commandant le débat sur la place publique, où ignorants et sachants s’affrontent dans un brouhaha inaudible. À notre humble avis, la zone franc apporte un élément de stabilité et d’attractivité à l’ensemble des 14 États. Toutefois, elle ne résout pas la lancinante question de dérapages budgétaires et les pressions exercées par les gouvernements sur les banques commerciales à capitaux privés pour qu’elles leur prêtent de l’argent. Tout comme elle plombe la compétitivité des économies de 14 États africains. Où devrait se situer le débat sur le franc cfa? le Trésor français pourrait permettre aux pays de la zone franc de faire des placements financiers auprès des marchés qui rémunèrent mieux que la Banque centrale européenne(BCE) leur disponible contenu dans le fameux compte d’opération domicilié auprès du Trésor (français ). En clair, si la Chine, les USA…, rémunèrent mieux le loyer de l’argent que la BCE, un pays africain de la zone franc CFA disposerait, avec le concours de Paris, de la possibilité de placer l’essentiel de son compte en devises domicilié auprès du Trésor français à Beijing ou à New-York. .. Last but no least, la Chine étant devenue le meilleur partenaire commercial des pays africains, n’est-il pas judicieux d’intégrer le Yuan chinois dans le cadre des paiements internationaux? Alphonse Ndongo