Centrafrique : la Banque mondiale offre 900 tonnes de médicaments et équipements biomédicaux au ministère de la Santé

Centrafrique : la Banque mondiale offre 900 tonnes de médicaments et équipements biomédicaux au ministère de la Santé

C’est un début de solution aux problèmes de médicaments enregistrés dans certains hôpitaux en République centrafricaine. La Banque mondiale, à travers le projet SENI Plus, vient d’offrir des médicaments et équipements biomédicaux au ministère de la santé. Ceci, pour améliorer la santé de la population. La remise officielle du lot de ces médicaments a été faite le mardi 22 novembre 2022 à Bangui, en présence du chef de l’Etat, du ministre de la santé et de certains partenaires. Le don comprend 900 tonnes de médicaments essentiels composés des antibiotiques, des antipaludiques et des équipements biomédicaux tels que les kits de césarienne et des équipements de bloc opératoire qui ont un coût de plus de 3 milliards de francs CFA. La Représentation nationale de la Banque mondiale précise que ces médicaments doivent être distribués gratuitement.   100.000 femmes enceintes et 426.000 enfants de moins de 5 ans visés  « Le projet SENI Plus vise l’offre des soins de santé de qualité à plus de 42% de la population centrafricaine dont plus de 100. 000 femmes enceintes et 426.000 enfants de moins de 5 ans. Il aidera à l’accroissement de l’utilisation des services de santé essentielle de qualité en appuyant plus de 492 centres de santé et 15 hôpitaux de districts » a précisé Guido Rurangwa, représentant résident de la Banque mondiale. Le ministre de la santé, Docteur Pierre Somsé, réaffirme son engagement à mettre en place une stratégie de distribution de ces médicaments et équipements biomédicaux dans les districts sanitaires ciblés. Un déploiement accéléré prévu « Le plan de répartition de ces équipements et médicaments est prêt et les dispositions sont prises pour les déployer de façon accélérée » a rassuré Docteur Pierre Somsé, ministre de la santé publique. Le projet SENI Plus qui sera exécuté en République centrafricaine pour une durée de 5 ans, cible les districts sanitaires de la Nana-Mambéré, de la Mambéré-Kadéï, de la Sangha-Mbaéré, de l’Ouham-Pendé, de la Kémo, de la Nana-Gribizi, de la Ouaka, du Bamingui-Bangoran et de la Basse-Kotto.

Proposition au ministère de la santé « l’accès aux soins pour tous les marocains »

Proposition au ministère de la santé « l’accès aux soins pour tous les marocains »

TRIBUNE. Nous savons tous que notre pays souffre d’une crise de la santé, due d’une part au marasme du système public et au coût élevé du système privé d’autre part. Celui qui en paie les frais est le citoyen, incapable de se faire soigner, il peut mourir dans sa souffrance. Nous savons tous qu’il faudrait attendre des dizaines d’années pour que le système de santé publique soit à la hauteur des attentes des citoyens. Pour palier à ce manque, je propose alors un ensemble de solutions pour que le système privé soit partenaire de  la santé publique pour une durée de 10 ou 15 ans afin que chaque marocain puisse bénéficier des soins quelque soit son niveau socioéconomique. Il est inutile de rappeler que la mission de tout médecin, du secteur public ou privé, est d’aider et de soulager tout être humain. Évidemment, le médecin du secteur privé ne met pas tous ses honoraires dans sa poche  car il a des charges énormes de l’ordre de 50 à 70% pour chaque acte médical. La solution est évidente, si les charges du secteur médical privé sont réduites à 0%, les honoraires de la consultation peuvent déjà être réduits de 5O%. Et si le médecin joue son rôle de citoyen responsable, en mettant le service de la société avant l’argent, il peut participer lui aussi en réduisant ses honoraires de 10 ou 20%. De ce fait, le coût d’un acte médical ou chirurgical ne dépassera pas 30% du coût actuel.  Pour ceci je propose : Opération « Les dirhams d’amour et d’unité », 1 dirham chaque jour par chaque citoyen Une caisse dans chaque rue du Maroc, déposée dans une mosquée, dans une épicerie pour récolter ces dons. Chaque quartier nomme des responsables pour la récolte mensuelle. 2. Opération « Les hôpitaux du cœur à cœur » Une association Nationale peut voir le jour, sous la tutelle de l’état, pour récolter des dons des riches mais aussi gérer l’opération « les dirhams d’amour et d’unité », afin de constituer un fond dans le but de prendre en charge les soins médicaux et chirurgicaux des nécessiteux. 3. Exonération des impôts et des taxes Le secteur médical privé paie des sommes énormes d’impôts et de taxes qui obligent les professionnels de la santé à augmenter leurs honoraires. 4. Exonération du coût des loyers des cabinets et cliniques Le loyer mensuel d’un cabinet, en fonction des villes et des quartiers, peut atteindre une somme astronomique dépassant parfois 6000,00 dirhams. Comme la santé est une affaire de tous les citoyens, les propriétaires aussi bien que l’état doivent participer à cette exonération de loyer. Dans le cas où un propriétaire loue plusieurs appartements ou un immeuble dans son ensemble, il peut exonérer un cabinet médical de son loyer, et participer ainsi à cette opération collective et sociale. Dans le cas où le prioritaire n’a qu’un seul appartement qu’il loue à un médecin et dont le loyer est son seul revenu mensuel, l’état peut donc prendre en charge ce loyer. Ou encore, l’état met à disposition des médecins des locaux gratuitement, comme le cas des centres  de santé dans les différents quartiers. Pour les cliniques, les banques et essentiellement les banques islamiques, doivent participer à des prêts d’acquisition des terrains sans aucun intérêt. La même chose pour les sociétés qui fournissent l’équipement médical aussi bien pour les cliniques que pour les cabinets. 5. Exonération des charges de la CNSS des employés Pour un simple cabinet médical avec deux salariés uniquement, la charge de la SNCC peut atteindre 2000,00 dirhams par mois. Imaginons alors lorsqu’il s’agit d’une clinique. L’exonération de ces charges peut participer à la baisse du coût de la consultation et de l’hospitalisation. 6. Prise en charge des citoyens bénéficiant de RAMED au même titre que le secteur public Si cet accord est accepté par le ministère de la santé, les cabinets et les cliniques du secteur privé, peuvent prendre en charge les patients bénéficiant de RAMED, et l’état rembourse les frais au même titre que dans les hôpitaux publics. La santé est une affaire de toute la société et chaque citoyen est responsable du bien être de son prochain et doit être un véritable acteur social. La santé n’est pas une marchandise, changeons, changeons notre société ! Docteur Jaouad Mabrouki Expert en psychanalyse de la société marocaine et arabe.

RD Congo/OMS : le ministère de la santé annonce des cas présumés d’Ebola au Nord-Kivu

RD Congo/OMS : le ministère de la santé annonce des cas présumés d’Ebola au Nord-Kivu

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été informée mercredi par le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) de la présence de cas présumés d’Ebola au Nord-Kivu. L’annonce faite par les autorités de Kinshasa fait suite aux résultats de laboratoire préliminaires indiquant un groupe de cas de maladie à virus Ebola (MVE) dans cette province du nord-uest de la RDC. Le ministère de la santé de la République démocratique du Congo (RDC) a informé l’OMS que quatre des six échantillons ont été testés positifs au virus Ebola à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) à Kinshasa. Des tests complémentaires sont en cours. L’annonce a eu lieu un peu plus d’une semaine après que le ministère de la santé de la RDC ait déclaré la fin d’une flambée épidémique dans la province de l’Équateur, située à l’extrême ouest du pays, à environ 2.500 km de la province du Nord-Kivu. « Ebola est une menace permanente en RDC », a déclaré dans un communiqué le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Ce qui ajoute à notre confiance dans la capacité du pays à répondre, c’est la transparence dont le gouvernement a fait preuve une fois de plus », a souligné le Dr Tedros. « En travaillant en étroite collaboration avec le ministère de la santé et ses partenaires, nous combattrons cette crise comme nous l’avons fait la dernière fois », a ajouté le chef de l’OMS. Le gouvernement de la RDC a rapidement fourni des mises à jour publiques sur la situation, publiant des communiqués de presse le 30 juillet et le 1er août. « Puisque nous sortons d’une autre épidémie d’Ebola nous avons maintenu le personnel et l’équipement en place » a pour sa part déclaré le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Ceci nous permet d’engager une riposte immédiate », a-t-elle précisé. Les cas présumés d’Ebola relevés dans une zone de conflit actif La majorité des cas présumés d’Ebola se trouvent dans la zone de santé de Mangina, à 30 kilomètres de la ville de Beni. « Ce nouveau groupe de cas se produit dans un environnement très différent de celui où nous opérions dans le nord-ouest », a déclaré le Dr Peter Salama, Directeur général adjoint de l’OMS pour la préparation aux situations d’urgence et les interventions. « C’est une zone de conflit actif. Le principal obstacle sera d’accéder en toute sécurité à la population touchée ». Densement peuplée, la région du Kivu abrite plus d’un million de personnes déplacées. Avec des frontières communes avec le Rwanda et l’Ouganda, la province du Nord-Kivu connait de nombreux mouvements transfrontaliers du fait des activités commerciales. L’OMS a déclaré qu’elle continuera de travailler avec les pays voisins de la RDC pour s’assurer que les autorités sanitaires soient alertées et prêtes à intervenir.