Santé/SP : Dr Sennen Hounton: sans les médias ni la communication, nous ne pouvons pas atteindre les résultats escomptés en matière de sensibilisation à la contraception
En lien avec la célébration, le 26 septembre 2024, par l’humanité de la journée internationale de la contraception, le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et l’Environnement (REMAPSEN) que dirige Youssouf BAMBA a organisé, le 25 septembre dernier, un webinaire sur le thème : « Élargir l’accès et le choix : Renforcer la planification familiale en Afrique de l’ouest et du centre », animés par le Dr Sennen HOUNTON, directeur régional du Fonds des Nations unies pour la Population (FNUAP). Au nombre des panelistes figuraient le Dr Martin Migombano, Directeur Général du Hub régional pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre ainsi que d’autres intervenants qui ont échangé avec les journalistes membres dudit réseau sur des questions relatives à la planification familiale. Ces échanges ont permis au Directeur du Bureau Régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Dr Sennen Hounton, de préciser que son agence ne pourra pas réaliser ses trois objectifs transformateurs sans le soutien des femmes et des hommes travaillant dans les médias. « Quand nous disons qu’aucune femme ne doit mourir en donnant la vie, que les grossesses doivent être un choix et non un hasard et qu’il n’y ait pas de violences faites aux femmes, ces résultats ne peuvent pas être atteints sans les médias, sans la communication ». Le Dr Sennen Hounton a déclaré : « Nous sommes à la 17ème édition de la Journée Mondiale de la Contraception. C’est une occasion importante pour sensibiliser sur l’importance cruciale des questions de planification familiale, l’accès à la contraception dans la réalisation du droit d’accès à la santé reproductive. C’est aussi une occasion importante de pouvoir accéder à la contraception et de permettre un développement socio-économique de la population ». A noter que le thème de cette journée, pense-t-il, met en lumière l’importance du droit de chaque individu à une prise de décision éclairée sur sa santé reproductive et son bien-être. « Si nous regardons les 10 dernières années, nous pouvons dire que nous avons fait beaucoup de progrès. En effet, la moyenne dans notre sous-région est de 13% en 2015 à 18% en 2024, mais quand nous regardons les pays, certains ont fait des bonds extraordinaires, d’autres n’ont pas fait beaucoup de progrès. S’agissant des besoins non satisfaits des femmes en âge de procréer, c’est-à-dire 15 à 49 ans, il y a eu une diminution de 24% à 17%. Nous sommes toujours confrontés à des défis qui doivent être relevés. Nous évoluons dans un monde où il y a beaucoup de crises humanitaires. Nous avons à peu près 36 millions de personnes qui ont besoins d’une assistance de protection. Nous avons des déplacements forcés dans notre sous-région. Nous avons une pauvreté qui s’en est accrue. Nous avons des pays où les dettes sont à des points critiques. Nous sommes dans des contextes de crises qui font que des Etats n’arrivent pas à combler leurs engagements », a précisé Dr Sennen. Selon lui, certes des efforts sont déployés par les gouvernements, mais il y a encore du chemin à faire. A ses dires, l’UNFPA comble les besoins de 20 millions de femmes. Dr Sennen Hounton a fait comprendre que 20 sur 23 pays de notre sous-région mettent, de plus en plus, l’argent de leurs budgets pour acheter des produits contraceptifs. Il a souligné que plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont mis en place des politiques pour promouvoir ou fournir des services de planification familiale gratuits, comme le Burkina, le Ghana, le Mali, le Niger, la République Centrafricaine, entre autres. Family Planning 2030 (FP2030), un partenariat mondial exclusivement basé sur la planification familiale De sa part, le Dr Martin Migombano, Directeur Général du HUB Régional pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre, a mentionné que Family Planning 2030 (FP2030) est un partenariat mondial exclusivement basé sur la planification familiale qui a été créé depuis 2012 à la suite d’une Conférence tenue à Londres. « Le rôle du FP2030 est de s’assurer que les différents partenaires convergent leurs efforts afin de permettre un accès libre à la contraception pour toutes les femmes en âge de procréer en couple ou non ». Wilfrid Lawilla D.
Maroc. Les représentations du handicap dans les médias sont stéréotypées, simplistes voire sensationnalistes
Les médias jouent un rôle primordial dans la perception du handicap par le grand public, influençant ainsi les attitudes et les comportements de la société dans son ensemble. Cependant, trop souvent, les représentations du handicap dans les médias sont stéréotypées, simplistes voire sensationnalistes, présentant les Personnes en situation de handicap (PSH) comme des « victimes », des « pauvres », des « indigents » ou des « héros », portant atteinte à la perception juste et respectueuse de ces personnes et contribuant à leur stigmatisation et exclusion de la société. Pour traiter cette problématique, le Comité Parité et Diversité de 2M a organisé jeudi 16 mai une conférence-débat sur « la représentation du handicap dans les contenus médiatiques ». Cette rencontre visait à analyser de manière critique la représentation du handicap dans les médias au Maroc et à identifier les voies et bonnes pratiques pour unereprésentation plus juste des PSH dans les médias. Cette rencontre a connu la participation d’Abderrahmane El Moudni, activiste associatif dans le domaine des droits des PSH et le développement inclusif ; Selma Benhamza, directrice du pôle autonomie au sein de l’Amicale des Handicapés ; Bouchra Amraoui, cheffe de division protection des droits des PSH et lutte contre les discriminations au CNDH et Idir Ouguindi, acteur associatif et militant en faveur des droits des PSH. Dans son intervention, Abderrahmane El Moudni a indiqué que « la présence des PSH dans les médias au Maroc est encore presque inexistante. Toutefois, cette année, nous avons pu voir, durant Ramadan, une PSH, l’acteur Zizou, dans un vrai rôle dans la série télévisée Bnat Lahdid ». Selma Benhamza a déclaré pour sa part que la représentation médiatique du handicap affecte les PSH, mais aussi la société entière. « Nous sommes souvent confrontés à des PSH qui s’identifient au stéréotype de la victime et viennent nous voir pour de l’assistanat, même lorsque nous avons une proposition d’emploi pour elles, de même qu’à des entreprises qui, à cause des stéréotypes, refusent de recruter des PSH », a t-elle confié. Intervenant sur les défis auxquels sont confrontées les PSH dans l’accès aux médias et leur intégration dans les contenus médiatiques, Bouchra Amraoui a souligné que « les PSH sont des citoyens marocains à part entière avec des droits et des obligations. Toutefois, le problème se situe au niveau de l’effectivité des lois visant leur inclusion dans la société ». Idir Ouguindi a enfin relevé qu’une famille sur 4 est concernée par le handicap au Maroc et a appelé les médias « à éviter une image extraordinaire ou misérabiliste des PSH dans leurs contenus, mais à présenter ces personnes en tant que citoyens à part entière ». Cette conférence s’inscrit dans le cadre des « Débats du Jeudi », un cycle de conférences-débats organisés dans le cadre des actions du Comité Parité et Diversité de 2M en faveur de la lutte contre les discriminations et la promotion de l’égalité femme-homme dans les médias. À propos du Comité Parité et Diversité 2MCréé en 2013 à l’initiative de la Direction Générale de 2M, le Comité Parité – devenu Comité Parité et Diversité – a pour mission d’œuvrer pour la parité et l’égalité femmes-hommes, de promouvoir la diversité et le respect de la dignité de la personne, ainsi que de lutter contre toute forme de discrimination. Après avoir réalisé un état des lieux de l’image de la femme dans les médias, il a présenté, le 8 mars 2014, la Charte 2M pour la valorisation de l’image de la femme. En 2020, il a présenté la Charte 2M pour le handicap et publié en 2022, le Manuel pratique de lutte contre les discriminations dans les médias.
Nicolas Anelka prend la défense de Karim Benzema contre les médias et exprime sa compréhension envers les joueurs optant pour l’Arabie saoudite
Dans une entrevue avec Disrupters, Nicolas Anelka a abordé la manière dont les médias traitent les sportifs français, notamment Karim Benzema : « C’est une situation familière pour moi. Ça s’est déjà produit avec moi, Ribéry, Thierry Henry de diverses manières. Quoi qu’il en soit, même si tu excelles sur le terrain, ils auront toujours quelque chose à dire, qu’elles soient positives ou négatives. Je n’étais pas surpris. L’essentiel est qu’il a fait le travail sur le terrain. » Karim Benzema a choisi de rejoindre l’Arabie saoudite cet été, tout comme plusieurs autres stars du football. Une décision que l’ancien international français comprend : « Je trouve cela bénéfique pour les joueurs. L’Occident peut ne pas être satisfait, mais pour les joueurs, avoir d’autres options est formidable ». Il rappelle en outre que « le football n’est pas seulement en Europe, même si cela existait déjà auparavant. L’Arabie saoudite est apparue avec une force financière inégalée. Il est difficile de refuser. Pour les joueurs, c’est un avantage. Si demain, tu ne trouves pas de solution avec un club européen, tu en trouveras peut-être une en Arabie saoudite. C’est dans l’air du temps. Le football et le monde évoluent. » Anelka approuve le choix de l’Arabie saoudite, soulignant que les sommes proposées sont tout simplement impossibles à refuser : « Beaucoup critiquent, mais les gens ne sont pas confrontés à cette situation. Beaucoup gagneraient 10 000 euros alors qu’ils touchent actuellement 1500 euros. Pour les joueurs, c’est formidable. Tu ne sais jamais ce qui peut arriver dans une carrière de footballeur ». Prenant l’exemple de Fofana, il note que ce dernier « pensait peut-être jouer la Ligue des champions avec Lens l’année prochaine. Il l’a fait, mais il a décroché ensuite un contrat exceptionnel en Arabie saoudite. Il a mis de côté la Ligue des champions. En signant ce contrat, il va probablement toucher 15 millions d’euros. En un an, c’est comme s’il avait conclu un contrat de 10 ans à Lens. À la fin de ta carrière, ce n’est pas la Ligue des champions qui te rapportera de l’argent. Tu ne peux pas refuser une offre pareille. » Ya Willy.
Santé : les médias appelés à renforcer la communication autour de la santé infantile, la vaccination et la nutrition
La question de la santé infantile, la vaccination et la nutrition en Afrique est au centre des débats dans le cadre du forum des médias organisé par le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) en partenariat avec l’UNICEF, qui s’est ouvert ce 21 novembre 2023, à Lomé, au Togo et prendra fin le 23 courant. La cérémonie d’ouverture a été honorée par la ministre de l’information, Florence Kouigan, qui a ouvert les travaux de ces assises. Ladite cérémonie a été ponctuée par trois allocutions, à savoir celle de M. Youssouf Bamba, président du comité exécutif du REMAPSEN, suivi de celle du Dr Aissata Ba Sidibé, représentante résident de l’UNICEF au Togo, Représentant la directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Enfin, celle de Mme le ministre de la Communication. Dans son mot, le président du REMAPSEN a dégagé les objectifs de cette rencontre : « l’objectif de ce forum est de renforcer la communication autour de la prévention et la prise en charge des maladies infantiles, la vaccination et la nutrition ». « …Pendant trois jours de travaux, nous allons nous abreuver à la connaissance des spécialistes et autres experts chargés de veiller quotidiennement sur la prévention et la prise en charge des maladies infantiles », a déclaré le président du REMAPSEN. Il a exhorté les participants (journalistes), membres du réseau, venus des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre à une plus grande assiduité au cours de ce forum dont le thème porte sur le « rôle et responsabilités des médias dans la promotion de la santé infantile, la vaccination et la nutrition en Afrique. » Quant à la Représentante résident de l’UNICEF au Togo, Dr Aissata Ba Sidibé a rappelé le progrès qui se fait dans le domaine de la santé : « En cette période de célébration de la journée internationale de l’enfance… la situation sanitaire des enfants continue de s’améliorer avec une tendance à la baisse des taux de mortalité et morbidité. Le taux de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans a en effet reculé de 71 à 64,4 pour 1000 naissances vivantes entre 2017 et 2020, une situation bien meilleure à la moyenne constatée dans les pays subsahariens ». Face aux défis auxquels l’Afrique de l’Ouest et du Centre fait face, sont accentués par des facteurs tels que le contexte socio-économique, l’insécurité dans certaines zones, l’impact du changement climatique et plus récemment, les effets de la pandémie de Covid-19 sur les systèmes de santé déjà fragiles, a déclaré la Représentante-Résident de l’UNICEF. Pour pouvoir s’engager davantage et prendre des décisions fondées sur les faits, le Dr Aissata Ba Sidibé, souligne que « les populations, y compris les jeunes, doivent avoir accès à une information régulière et de qualité. D’où son appel à une collaboration avec les médias est absolument essentielle. » Rôle et responsabilité des médias Il s’est avéré que les médias ont un rôle indispensable à jouer dans la sensibilisation sur divers domaines liés à la santé, particulièrement sur la santé infantile, la vaccination et la nutrition. Afin de concilier la parole à l’acte, le Dr Aissata Ba Sidibé a énuméré quelques points de réflexion dans divers domaines de collaboration, à savoir la sensibilisation, le plaidoyer, l’éducation, le dialogue, les ressources ainsi que la narration des journalistes. La ministre de l’information, Florence Kouigan, ouvrant les travaux, a rappelé aux participants le devoir de dresser le bilan à mi-parcours : « Au lendemain de la célébration de la journée internationale des droits des enfants, il est pour nous un devoir de mesurer le chemin parcouru, en n’occultant pas les défis qui persistent et en restant attentifs aux facteurs qui risqueraient de compromettre les avancées déjà réalisées ». Les médias étant indispensables dans la vulgarisation des questions de santé infantile, la vaccination et la nutrition, Mme Florence Kouigan s’est interrogé sur l’implication des médias dans la sensibilisation des populations sur ces questions : «Quelle part occupe la question des investissements dans le domaine de la santé, le développement des systèmes de santé, les programmes de vaccination ou encore la sensibilisation des communautés à l’importance de la nutrition infantile dans les grilles et programmes ? » Une façon pour la ministre de la communication et des médias d’interpeller les hommes de médias à prendre une part active dans la sensibilisation des populations sur la santé infantile, la vaccination et la nutrition. A noter qu’au cours de ces assises de trois jours, plusieurs thématiques seront débattues, notamment sur l’état de lieux de la santé néonatale et infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre ; l’élimination de la transmission du VIH-SIDA mère-enfant et la prise en charge pédiatrique ; aussi sur les conséquences des grossesses et mariages précoces. Wilfrid Lawilla D.
Santé/médias. Yacine Djibo : « l’amélioration de la santé publique est au cœur de nos actions »
SOCIETE. Mme Yacine Djibo, directrice exécutive de l’ONG Speak Up Africa, a animé une conférence de presse en ligne, le 12 avril dernier, autour du thème « Contribution de la société civile dans la lutte contre les maladies tropicales négligées : l’exemple de Speak Up Africa, organisée par le Réseau des Médias Africains pour la promotion de la santé et de l’Environnement (REMAPSEN). Au cours de ces échanges, les journalistes membres du REMAPSEN ont posé des questions liées aux maladies tropicales négligées. Ils ont voulu bien comprendre sur ces MTN et les missions de Speak Up Africa. D’entrée de jeu, Mme Yacine Djibo, directrice exécutive a planté le décor par la présentation de sa structure dont elle est la fondatrice depuis 2011, qui a pour objectifs, de favoriser le changement de politiques dans le domaine de la santé et le développement durable. Aussi renforcer la sensibilisation autour desdites questions en Afrique. « La stratégie recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour lutter contre ces maladies consiste en diverses interventions visant à réduire la transmission, à traiter les infections et à corriger les stratégies de mise en œuvre », a déclaré Yacine Djibo. Elle a aussi ajouté que : « C’est ce que fait notre organisation en soutenant l’engagement politique pour un meilleur financement. des gouvernements, du secteur privé, de la société civile et même de l’Union Africaine, pour un meilleur impact, en travaillant avec toutes ces parties prenantes pour une gestion réelle et intégrée. Cela se fait dans le respect et en suivant les orientations des plans stratégiques nationaux ». Quant à Papa Momar Touré, Chargé de programme au sein Speak Up Africa, il a réaffirmé que les pays africains sont endémiques aux MTN. Cette lutte concerne toutes les couches de la société. Les principales causes sont la pauvreté et les zones enclavées : « il faut donc des approches intersectorielles pour l’approvisionnement en médicaments au plus près des patients. Il faut vulgariser la feuille de route de l’OMS accompagnant la volonté nationale ». Les maladies tropicales négligées sont des maladies infectieuses typiques des climats chauds et humides, c’est-à-dire des tropiques, et touchent particulièrement les pays en développement. Il a rappelé qu’il existe 20 Maladies Tropicales Négligées tout en citant quelques-unes, entre autres éléphantiasis, filariose lymphatique, rage, trachome, maladie du sommeil, pian, ulcère de Buruli, lèpre, dengue, bilharziose, etc. Rôle des médiasEn rapport avec la problématique des maladies tropicales négligées, Mme Yacine Djibo a déclaré que l’amélioration de la santé publique est au cœur de nos actions. Pour elle, ils sont convaincus que la sensibilisation du citoyen est primordiale, en plus le rôle des médias est particulièrement nécessaire, à travers les reportages réguliers et de grandes qualités sur des questions de santé et de développement durable, la tendance peut être renversée. Selon la directrice exécutive de Speak-Up Africa, a expliqué que l’engagement de toutes les parties prenantes, en général et les médias, en particulier, dans la lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (MTN) est indispensable afin d’amener à réduire ces maladies qui touchent près d’un milliard de personnes dans le monde, surtout en Afrique. L’ONG Speak Up Africa est basée à Dakar, au Sénégal, regroupe des experts expérimentés en communication et en plaidoyer œuvrant de pair avec les acteurs et décideurs politiques à l’échelle mondiale. Speak Up Africa développe des campagnes de sensibilisation et de plaidoyer pour la santé publique et l’assainissement. Du changement de politique à la création de mouvements sociaux et à l’engagement communautaire, il travaille pour inspirer des actions concrètes en faveur du développement durable. Wilfrid Lawilla
Congo/Médias : Fin de l’épisode pour les membres du Conseil Supérieur de Liberté de la Communication
Le mandat des membres du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) est arrivé à la fin tel que l’indique l’ancienne loi organique n° 4-2003 du 18 janvier 2003 en son article 12. Nommés par décret n ° 2019-359 du 30 novembre 2019, il est précisé que leur mandat est de trois ans, renouvelable une fois. La nouvelle loi dispose, , en son article 9, que le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication est composé de onze membres désignés tel qu’il suit : trois par le président de la République ; un par le président du Sénat ; un par le président de l’Assemblée nationale ; un par le Premier ministre, chef du gouvernement ; un par la Cour suprême ; deux par le Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales et deux par les professionnels de l’information et de la communication. L’article 212 de la Constitution du 25 Octobre 2016 institue le Conseil supérieur de la liberté de communication. En tant qu’autorité administrative, indépendante, chargée de réguler la liberté de communication, le Conseil veille au bon exercice de la liberté de l’information et de la communication. Le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication a pour missions de garantir aux citoyens, le libre accès à l’information et à la communication ; suivre les médias et assurer leur protection contre les menaces et les entraves dans l’exercice de leur fonction d’information libre et complète ; favoriser la libre concurrence et l’expression pluraliste des courants de pensées et d’opinion ; veiller à la qualité du contenu et à la diversité des programmes audiovisuels, au développement de la production et de la création audiovisuelles nationales ; veiller à la non diffusion des informations qui ne concourent pas à la consolidation de la paix et de l’unité nationale ; empêcher et réprimer la manipulation par quiconque de l’opinion publique à travers des médias. Il est également chargé d’assurer la protection de l’enfance et de l’adolescence dans la programmation des émissions par les services de communication audiovisuelle ; de veiller à l’accès équitable de partis, des associations et des groupements politiques à l’audiovisuel public ; de répartir le temps d’antenne en période électorale dans l’audiovisuel public entre les partis, les groupements politiques et les individualités ; de fixer tes règles pour la durée des compagnes électorales qui s’imposent à tous les exploitants des services ce communication audiovisuelle autorisée en vertu de la présente loi ; de veiller au respect du principe d’équité dans le traitement de l’information ; de promouvoir auprès des médias et des professionnels de l’information et de la communication, l’application et le respect de normes professionnelles, éthiques et déontologiques afin d’assurer l’exercice d’une information objective et d’une presse responsable et républicaine ; de veiller à ta promotion et à la défense; des cultures locales et des langues nationales et de veiller à la répartition équitable des aides, de l’Etat entre les entreprises publiques et privées de la communication. Le Conseil supérieur de la liberté de communication donne des avis techniques et fait des recommandations sur des questions relevant du domaine de l’information et de la communication sur requête du gouvernement, de rassemblée nationale, du Sénat, de la Justice, des citoyens ou de tout autre personne morale. Il fixe les conditions et décide de l’attribution et du retrait des fréquences radio-télévision ; de l’attribution et du retrait de la carte d’identité professionnelle et de la suspension eu de l’arrêt d’un programme audiovisuel ou d(une publication non-conforme au cahier de charge. II dispose de la faculté d’auto-saisine. Lorsqu’un organe de presse se rend coupable de violations manifestes et répétées des lois et règlements régissant la liberté de presse et de communication le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication à pouvoir de lui infligerdes sanctions financières dont les modalités sont déterminées par voie réglementaire. Florent Sogni Zaou
Les élucubrations des médias et experts occidentaux sur la stratégie militaire russe en Ukraine
TRIBUNE. Depuis le début de l’intervention russe en Ukraine, on entend tout et son contraire. Les médias occidentaux et leurs experts maison expliquent que l’armée russe connaît des problèmes. Tout en admettant ne pas connaître la stratégie poursuivie par Vladimir Poutine, ils osent quand même affirmer que celui-ci a misé sur une « guerre-éclair » qui a échoué. Mais qu’en est-il en réalité ? Sans prétendre connaître tous les détails de la stratégie militaire de la Russie, un constat se dégage à la lumière des faits observés jusqu’à présent : Moscou tient absolument à limiter les dégâts humains lors de son offensive militaire. Plusieurs raisons expliquent cela, à commencer par le fait que pour beaucoup de Russes, y compris l’élite au pouvoir, les Ukrainiens sont considérés comme des frères. Vladimir Poutine lui-même l’a dit plus d’une fois. Dans ce contexte, ordre a été donné à l’armée russe de manœuvrer avec prudence pour ne pas causer d’énormes dégâts humains et matériels. Ceci permet, entre autres, de comprendre pourquoi l’armée russe se montre assez mesurée depuis le début des opérations militaires en Ukraine. L’affirmation selon laquelle la progression des militaires russes est bien moins rapide qu’envisagée, que Moscou est « frustré » par la résistance de Kiev, relève du verbiage et de la propagande de guerre à laquelle se livrent les Occidentaux depuis le début de la crise. Bien entendu, le régime de Kiev résiste et l’armée russe a perdu des hommes. Cela fait partie de la guerre, mais il ne faut pas se raconter des histoires : les Russes ont la réputation d’être de redoutables artilleurs et s’ils décident d’appliquer à l’Ukraine la même médecine qu’ils ont appliquée aux indépendantistes tchétchènes lors de la seconde guerre de Tchétchénie, c’est tout le pays qui va disparaître des radars de notre humanité commune. Tous les experts sérieux le savent, et comme l’a déclaré le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, lors de son passage en Lituanie: « L’armée russe est capable de broyer les forces armées ukrainiennes ». Les experts et stratèges occidentaux, qui arpentent les plateaux de télévision pour affirmer que la Russie est en train de s’enliser en Ukraine, racontent leur vie, à défaut d’étaler leurs fantasmes et/ou leurs lacunes en matière d’analyse stratégique. Ce qui est particulièrement cynique dans cette affaire, c’est le fait que les Occidentaux envoient les Ukrainiens à la mort en leur faisant croire qu’ils peuvent résister au rouleau compresseur russe. C’est une incitation au suicide, un jeu pervers auquel se livre malheureusement le président Volodymyr Zelensky, devenu le « chouchou », pour ne pas dire le guignol d’une cause dont les enjeux dépassent de très loin les frontières de l’Ukraine. Un responsable européen aurait déclaré que l’OTAN va se battre jusqu’au dernier ukrainien. Volodymyr Zelensky, qui semble confondre son ancien métier de comédien à la fonction de chef d’État, réalise-t-il seulement que les intérêts de l’Ukraine ne sont pas ceux de l’Alliance atlantique ? Les humoristes doivent certainement avoir des raisons que la raison d’État ignore… Par Patrick Mbeko
Congo/Médias : Les autorités appelées à soutenir l’Agence congolaise d’information
Le directeur général de l’Agence congolaise d’information (Aci), M. Asnath Wilfrid Mbossa, a appelé, le 7 mai dernier à Brazzaville, les autorités compétences à soutenir cet organe de presse d’Etat devenu aujourd’hui l’ombre de lui-même. M. Mbossa, qui s’exprimait au cours de l’émission « Alinea » présentée par la directrice des programmes de Télé Congo, Mme Aline France Etokabeka, a déclaré que «l’Aci traverse une période difficile. Un pays ne peut pas se passer de son agence de presse, c’est l’image de sa souveraineté». «Ces difficultés sont d’ordre matériel et financier. Malgré cette situation, nous faisons de notre mieux pour garder la tête haute», a-t-il dit, félicitant les journalistes qui font un travail remarquable dans des conditions déplorables. Par ailleurs, a-t-il dit, malgré ces conditions difficiles, l’équipe de la rédaction de l’Aci a obtenu en 2017 le premier prix du meilleur article d’agence de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (Faapa). En 2018, grâce à ce prix, cette fédération, en partenariat avec l’Agence marocaine de presse (Map), a fait un don à l’Aci, composé, entre autres, du matériel informatique, d’appareils photo, d’enregistreurs, a poursuivi M. Mbossa. A son avis, ce don constitue une véritable bouffée d’oxygène pour cette agence actuellement sur le site. Parlant des perspectives, il a fait savoir que l’Aci va mettre en place une application Aci-direct sur les téléphones mobiles, en vue d’atteindre la couche juvénile qui méconnaît cette agence. Aussi, il a insisté sur la formation des agents, la construction d’un réseau national et la réalisation des partenariats avec des agences d’Amérique du sud, de l’Allemagne et des Etats-Unis d’Amérique (Usa), entre autres, l’Associated press (Ap). Créée en 1961, l’Aci a pour missions de collecter, de traiter et de diffuser les informations nationales et internationales, jouant ainsi le rôle de grossiste de l’information, a rappelé M. Mbossa. LOE Mercia