RD Congo. Martin Fayulu appelle la SADC, l’UA et l’ONU à soutenir le processus de Kinshasa

Le président du parti de l’opposition Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE), Martin Fayulu, a appelé, lundi 30 décembre, la SADC, l’Union africaine (UA) et l’ONU à soutenir le processus de Kinshasa pour faire avancer celui de Luanda. Il a lancé cet appel dans un communiqué dont une copie est parvenue le même lundi à Radio Okapi : « Je réitère mon appel à nos pères spirituels pour réunir, dans le cadre du processus de Kinshasa, toutes les parties prenantes autour du thème : Vérité-Réconciliation-Cohésion nationale afin d’œuvrer pour un Congo libre, fort, digne et prospère, et non pour satisfaire des ambitions personnelles ou partisanes ». Cet opposant a également plaidé pour la restauration de l’intégrité territoriale, la fin de la guerre menée par le M23 et les forces étrangères afin de libérer nos terres. Martin Fayulu a insisté pour la fin de la prédation des ressources publiques, la réduction de train de vie des institutions du pays et la mobilisation des fonds nécessaires pour renforcer les FARDC, financer des infrastructures essentielles et améliorer les conditions de vie des Congolais. Il a appelé à la construction d’un véritable État de droit, à la garantie du respect des droits humains, de la justice et de l’équité, avec la mise en liberté des prisonniers politiques et d’opinion. « J’exige la libération de Jean-Marc Kabund, Seth Kikuni, Mike Mukebayi, Jacky Ndala, du député provincial Alain Siwako, du député honoraire Jean-Paul Ngahangondi, des militants pro-démocratie Delgat Idengo, Mwamisyo Ndungo King, Fiston Isambiro, Djimy Nzialy, Zarco Sefu, de trois membres de l’ECiDé et de tous les autres prisonniers d’opinion », a déclaré Martin Fayulu. Le président de l’ECIDE a en outre demandé au régime Tshisekedi de cesser avec les actes d’intimidations et arrestations arbitraires. Il a invité les Congolais à dire non à toute initiative, visant à la révision ou au changement de la Constitution de la RDC. En cette fin d’année 2024, Martin Fayulu a par ailleurs déploré cette période « sombre » que traverse le pays, marquée par un désordre savamment orchestré depuis le hold-up électoral de 2018, suivi par le simulacre d’élections de 2023. Insécurité à travers le pays Martin Fayulu a fustigé l’inexistence de la sécurité à travers le pays notamment avec la rébellion du M23 qui, selon lui, contrôle plus de 130 localités au Nord-Kivu sans oublier les massacres que commettent les ADF à Béni, Butembo, Lubero, Irumu et Mambasa. Cette insécurité, a-t-il regretté, se poursuit sous le regard impuissant de l’État congolais: « Les groupes armés de tout bord sévissent en Ituri. Les « Mobondos » dérangent la quiétude des citoyens dans le grand Bandundu, à l’Est de Kinshasa et dans une partie du Kongo-Central. Le pays compte aujourd’hui plus de 8 millions de déplacés internes. Une telle situation devrait mobiliser l’attention de n’importe quel gouvernement avec un minimum de sérieux. Chez nous, le sujet est traité avec une légèreté déconcertante et le champagne coule à flot au sommet d’un État failli et faible ». Selon cet opposant, l’armée est abandonnée. Après six ans au pouvoir, a noté Martin Fayulu, le régime Tshisekedi n’a pas réussi à doter le pays d’une force militaire capable de défendre notre souveraineté : « Nos soldats, courageux mais sous-équipés, affrontent des forces ennemies bien armées. L’argent dilapidé à Kinshasa, à lui seul, pourrait changer le rapport de force sur le terrain ». Recul social au pays Toutes les contrées du pays sont en proie à un recul social, selon Martin Fayulu. Il a cité entre autres la situation désastreuse du Grand Kasaï, courageusement décrite par le Gouverneur du Kasaï Central, l’Archevêque de Kananga et l’évêque de Mwene-Ditu, illustrant la détresse du pays tout entier et l’absence de vision, qui conduit le pays lentement mais sûrement vers un suicide collectif. Parmi les maux ayant occasionné ce recul, le président de l’ECIDE a noté la corruption et le vol au sein des institutions du pays: « Les défis de la RDC sont multiples et requièrent une mobilisation méthodique des ressources de l’État. Hélas, des milliards de dollars sont détournés à travers des projets fictifs et des contrats léonins. Les ressources du peuple sont dilapidées et les faits de corruption sont tellement légion que beaucoup ne s’en émeuvent plus. Le banditisme d’État d’une minorité prédatrice et le train de vie surréaliste des institutions doivent interpeller chaque Congolais ». Radio Okapi
RDC. Martin Fayulu à Félix Tshisekedi : « Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel »

Le président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), Martin Fayulu, piaffe d’impatience d’en découdre avec l’actuel président de la République démocratique du Congo. « Nous rappelons à M. Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit », écrit le président de cette formation congolaise d’opposition dans un récent tweet. D’un ton sévère et déterminé, l’ancien candidat de la coalition Lamuka à la présidentielle de décembre 2018 prévient: « qu’il y ait élections ou pas, il doit faire ses valises et partir à cette date là ». A moins d’un an des prochaines élections présidentielles, les propos de l’opposant sonnent comme une revanche que l’actuel président devraient prendre au sérieux d’autant plus qu’il assure : « Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel ». Adrien Thyg
Martin Fayulu: « J’ai accordé le pardon à ceux qui ont volé la victoire du peuple »

HAUT ET FORT. « Je remercie le Pape François d’avoir éclairé le monde sur la situation sécuritaire, sociale et politique de la RDC », écrit Martin Fayulu sur sa page facebook. Sur un autre registre, plus politique cette fois-ci, le président de la formation Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE), qui a pris part à la messe organisée récemment par le pape François à N’Dolo, affirme qu’il « accordé le pardon à ceux qui ont volé la victoire du peuple ». Une allusion à la présidentielle de 2018. L’opposant congolais, qui a appelé en décembre dernier les jeunes à s’enrôler massivement pour « déjouer les complots de la CENI » (selon Radiookapi), assure être « engagé pour des élections transparentes, impartiales et apaisées en 2023 ». Adrien Thyg
Martin Fayulu, opposant congolais : « La RDC doit rompre ses relations diplomatiques avec le Rwanda »

Le président du parti congolais d’opposition Ecidé dans un entretien accordé à France 24 et RFI
RDC : « Un député national touche 21.000 USD par mois », dénonce Martin Fayulu

Au cours d’un message adressé au peuple congolais, ce mardi 30 août, l’opposant Martin Fayulu se dit « profondément indigné d’apprendre que la rémunération des députés nationaux s’élève depuis janvier 2022 à 21 000 dollars par mois, en violation flagrante de la loi budgétaire. » Les députés de la RDC sont « mieux rémunérés que ceux des pays riches comme la France et les USA. Il est établi que depuis janvier 2022, un député national touche 21.000 $ par mois. C’est de la corruption à grande échelle. J’exige la démission du bureau de l’Assemblée nationale », écrit le président de l’Engagement citoyen pour le développement (ECIDE) sur son compte Tweeter. Martin Fayulu dit ne pas comprendre que, dans un pays comme la RDC, « où 70% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, un député soit rémunéré 15 fois plus qu’un professeur d’université, 30 fois plus qu’un médecin et 200 fois plus qu’un huissier de la Fonction publique. » A travers ce même message, il s’interroge : « Comment peut-on expliquer qu’un pays en guerre, et où les médecins et les professeurs d’universités sont en grève, puisse augmenter de plus de 100% le salaire de ses députés nationaux ? » Pour lui, il s’agit bel et bien de la « corruption à grande échelle, gabegie et pillage éhonté des finances publiques de la part d’un pouvoir usurpateur en quête désespérée de légitimité interne. »
RD Congo. Martin Fayulu a gravement fauté…

OPINION. Celui qui se dit le leader de l’opposition congolaise et qui a lancé le go de la marche du 15 septembre dernier pour réclamer la dépolitisation de la CENI est tombé trop bas en s’attaquant au Chef de l’Etat avec des injures ordurières et sur des arguments de vie privée dont il ne détient aucune preuve sinon ce qu’il a lu dans les réseaux sociaux. En s’attaquant de la sorte à Félix-Antoine Tshisekedi, il désacralise l’institution présidence et renvoie une triste image d’immoralité à la jeunesse congolaise qui est en quête des repères moraux auprès de ses dirigeants. Ça c’est de un. De deux, quelles que soient les circonstances qui l’exposaient à la très grande colère, il ne devait surtout pas tomber dans le piège de ses adversaires consistant à lui faire perdre le contrôle de lui-même. Martin Fayulu en distribuant injures indignes au président de la République et aux agents de l’ordre, fournit les armes à ses adversaires politiques et éventuellement les éléments matériels solides pour le traîner devant les cours et tribunaux et, en toute logique, pour vouloir l’écarter de la course aux présidentielles de 2023. Quand on a atteint un certain niveau de responsabilité dans l’ascension politique, toute parole issue de sa bouche prend une autre dimension et peut même devenir un couteau à double tranchant. Une leçon très précieuse pour les politiciens congolais au pouvoir comme dans l’opposition… Par Germain Nzinga
RDC : Martin Fayulu appelle à la démission du président Felix Tshisekedi

En République Démocratique du Congo, le chef de l’opposition, Martin Fayulu, a exhorté le président Felix Tshisekedi à quitter son poste de manière pacifique, rapporte la chaîne chinoise CGTN ajoutant qu’un haut qu’un haut responsable du parti du président Tshisekedi a qualifié sa déclaration de diversion.
RDC: Lamuka se transforme en plateforme politique

Réunis du 26 au 27 avril à Bruxelles en Belgique, les leaders de Lamuka ont décidé de transformer leur coalition en plateforme politique avec une présidence tournante. Lors de cette rencontre, Moïse Katumbi, Mbusa Nyamwisi, Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Freddy Matungulu et Jean-Pierre Bemba ont opté pour une présidence tournante d’une durée d’un trimestre. « Cette présidence sera assumée par un coordonnateur du présidium », rapporte Radio Okapi relevant ainsi que Moise Katumbi Chapwe devient coordonnateur pour une durée de 3 mois selon l’ordre de la présidence tournante. Adrien Thyg