Italie/France. G. MELONI vs E. MACRON : L’HEURE DE LA VENGEANCE…

TRIBUNE. Le monde a sous-estimé l’impact d’humiliation subi par le gouvernement italien après l’assassinat du colonel libyen, l’invasion de son pays par des armées occidentales et le racket de son outil industriel pétrolier et gazier dont l’Italie détenait une grande part des actions. J’étais présent en Italie le jour où, au lendemain de la mort tragique du leader libyen, le président Sarkozy et quasi l’ensemble de son gouvernement et chefs d’entreprises françaises se pavanaient dans les rues de Tripoli, qui pour signer tel contrat, qui pour s’emparer carrément de la direction des entreprises pétrolières et gazières. J’ai été témoin du choc que cela a fait au peuple italien de voir un allié de l’union Européenne cracher sur ses intérêts géostratégiques économiques. L’Italie a pris son mal en patience et il fallait attendre octobre 2022 avec l’avènement du. gouvernement d’extrême-droite dirigé par Giorgia MELONI pour que fusent les premières réactions. Dans sa campagne électorale l’actuelle présidente du Conseil des Ministres italien avait directement pointé du doigt la France qu’elle accusait d’être responsable direct du flux migratoire qui inondait les côtes italiennes. Elle mettait un lien direct entre la politique française d’exploitation et d’extorsion de see anciennes colonies, d’une part, et d’autre part la paupérisation des populations africaines et le flux migratoire. Une fois élue, elle n’a pas remis son épée au fourreau. Elle a mis en place une politique étrangère audacieuse avec l’Afrique. Elle va surprendre tout le monde en faisant de l’Italie le premier partenaire économique et stratégique des pays de Maghreb, notamment la Tunisie, l’Algerie et la Libye au grand détriment de la France qui a vu ses relations se détériorer avec les mêmes pays. Elle a signé d’importants contrats pétroliers avec la Libye tout en augmentant considérablement les importations de gaz algérien. Par là elle marque un coup de poker significatif en faisant trouver en faveur des pays européens, une alternative aux interdictions américaines sur le gaz russe et en s’auto-instituant comme l’intermédiaire incontournable pour tout pays européen qui veut s’approvisionner en pétrole et en gaz du Maghreb. Très déçue par des plans de Bruxelles pour contenir les migrations qui rejetaient toute la responsabilité sur le gouvernement italien, MELONI a monté une stratégie parallèle en traitant directement avec la Tunisie et la Libye en vue de réduire drastiquement les flux migratoires et les fruits sont déjà très appréciables. Vous l’aurez compris, cette diplomatie agressive et audacieuse de l’Italie qui sort des chemins battus, a pour conséquence de fragiliser davantage la position géopolitique de la France qui du coup perd l’influence sur l’une après l’autre de ses anciennes colonies et réservoirs énergétiques. Par rapport à l’humiliation de novembre 2011, l’Italie est en train de savourer à froid sa vengeance sur son concurrent de l’Hexagone. Réponse du berger à la bergère, MELONI pratique la politique dite “politique de coucou” à l’instar de cet oiseau dont la principale caractéristique est le parasitisme de couvée, autrement dit d’aller occuper les nids construits par d’autres oiseaux en vue de consolider ses positions géostratégiques et géoéconomiques. Germain Nzinga
Sénégal/France. Réponse de Sonko à Macron

Ousmane Sonko répond à Macron: « la France n’a ni la capacité, ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté… » Le Président Emmanuel Macron a affirmé que le départ annoncé des bases françaises aurait été négocié entre les pays africains qui l’ont décrété et la France. Il poursuit en estimant que c’est par simple commodité et par politesse que la France a consenti la primeur de l’annonce à ces pays africains. Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté , en tant que pays libre, indépendant et souverain. Il déclare, enfin, « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée ». Constatons que la France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté. Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la Libye avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel. Germain Nzinga
SM Mohammed VI au Président Macron: « Je me réjouis de la position claire et forte que la France adopte au sujet du Sahara marocain »

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé récemment un message au Président français, Emmanuel Macron, suite à l’annonce du soutien officiel de la France à la souveraineté du Royaume sur son Sahara. Nous reproduisons ci-dessous une copie, dans son intégralité, le texte du Message du Souverain publié par le ministère marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Etranger : « Monsieur le Président de la République, J’ai reçu avec intérêt le Message important que Vous avez bien voulu M’adresser à l’occasion du 25ème anniversaire de la Fête du Trône. Je Vous remercie de Vos vœux chaleureux et de Votre engagement personnel en faveur du renforcement du partenariat entre Nos deux pays. Je me réjouis, tout particulièrement, de la position claire et forte que la France adopte, dans Votre Message, au sujet du Sahara marocain. J’apprécie pleinement le soutien clair que Votre pays apporte à la souveraineté du Maroc sur cette partie de son territoire, la fermeté de l’appui français à l’autonomie sous souveraineté marocaine comme issue à ce différend régional, consacrant, par là même, le plan proposé par le Maroc, dès 2007, comme la seule base pour y parvenir. En reconnaissant au Maroc ses titres juridiques et ses droits immémoriaux, la France contribue à renforcer la dynamique internationale que portent d’ores et déjà de très nombreux pays et à mettre ainsi un terme à un conflit hérité d’une autre époque. À la faveur de l’évolution significative de la position française et de Votre détermination à agir en conséquence aux niveaux interne et international, Nos deux pays pourront travailler conjointement afin de parvenir à une solution qui, dans le cadre des Nations Unies, respecte pleinement la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Le peuple marocain et ses forces vives mesurent toute l’importance de cette décision, qui émane d’un membre permanent du Conseil de Sécurité, intime connaisseur du passé et du présent de l’Afrique du Nord et témoin privilégié de l’évolution de ce différend régional. Dans ce contexte, et grâce à la dynamique positive que connaissent Nos relations bilatérales, des perspectives prometteuses s’ouvrent à Nos deux pays dans de nombreux secteurs stratégiques, permettant de renforcer le partenariat d’exception bâti, des décennies durant, sur l’amitié et la confiance. A ce titre, et comme cela avait été évoqué lors de Nos précédents échanges, Je serai heureux de Vous recevoir au Maroc dans le cadre d’une Visite d’Etat dont les dates seront arrêtées par la voie diplomatique. Je vous prie de croire, Monsieur le Président, l’assurance de Ma haute considération ».
Appelé par Macron, ce basketteur d’origine camerounaise refuse de jouer pour la France

La star de la NBA Joel Embiid a reçu un appel du Président français pour jouer en équipe nationale aux Jeux olympiques, mais a refusé et en a profité pour lui parler des mauvaises relations entre Paris et l’Afrique, a-t-il expliqué au New York Times. Né au Cameroun mais possédant en outre les nationalités française et américaine, la star de la NBA Joel Embiid a refusé de jouer pour la France Jeux olympiques, malgré un appel personnel du Président Emmanuel Macron, selon le New York Times. « J’ai eu l’occasion de parler au Président français de ce qui se passait et je lui ai dit qu’une chose qui me dérangeait beaucoup était la relation entre la France et le Cameroun, et les pays africains en général », a-t-il expliqué… Lire la suite sur Sputniknews
Économie française et élections européennes : Macron et la France en difficultés

TRIBUNE. Alors que les sondages et les agences de notation, tour à tour, tiraient la sonnette d’alarme sur la débâcle de la « Macronie» et la dégradation de la note souveraine de la France, personne ne semblait percevoir l’inclinaison considérable de la Renaissance aux élections européennes du dimanche 9 juin et la note – sanction – de l’agence Standard & Poor à la France le 31 mai 2024. Suite à cette défaite, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution surprise de l’Assemblée nationale. L’agence de notation Standard & Poor (S&P Global Ratings) a abaissé le vendredi 31 mai 2024 pour la première fois depuis 2013 la note souveraine de la France, de » A A » à « AA-. »« Le dérapage-surprise du déficit public pour 2023 annoncé par le gouvernement de Macron, à 5,5 au lieu de 4,9 % attendus, n’a pas joué en sa faveur malgré une série de mesures qui permettraient selon lui de revenir dans les clous. Bruno Le Maire y croit dur comme fer de ramener cette note. « Notre stratégie reste la même : réindustrialiser, atteindre le plein-emploi et tenir notre trajectoire pour revenir sous les 3% de déficit en 2027 » a déclaré le ministre de l’économie au journal Le Parisien. » « Il n’y aura pas d’impact sur le quotidien des Français, nous avons sauvé au moins l’économie française » a poursuivi le ministre de l’économie française. Par contre, l’agence S&P, avec les données en sa possession et malgré les perspectives qui sont stables, juge utopique les propos du ministre français de l’économie. Elle soutient : « la détérioration reflète notre projection que contrairement à nos attentes précédentes, la dette publique française en proportion du PIB va augmenter en raison des déficits plus importants que prévu en 2023-2027 ». Elle passera à 112% du PIB en 2027, contre 109.Marine Le Pen aborde dans le même sens que S&P tout en critiquant « la gestion catastrophique des finances publiques par des gouvernements aussi incompétents que arrogants a mis notre pays dans de très graves difficultés cumulant records d’impôts, de déficit et de dettes ». L’éclairage de l’économie française nous sera donné par Moddy’s et Fitch si dans les jours qui viennent elles confirment aussi que le déficit budgétaire a été nettement plus élevé. Parlant du score réalisé aux élections européennes par la Renaissance (14,5%) sur près de 49,5 millions d’électeurs à élire 81 eurodéputés dans le cadre du scrutin à un tour, un officier supérieur qui a gardé l’anonymat déclare, « le carton rouge du peuple à Emmanuel Macron malgré la participation qui est en hausse (52,5%) par rapport à 2019 (50,12%), remonte à l’année dernière. La patron de Renaissance a été élu par effraction ». Il poursuit en disant, « Reconduit à la présidence, Emmanuel Macron semble vouloir se cramponner aux affaires comme le font les dictateurs. La preuve, il veut entraîner la France dans la guerre certainement pour rempiler sans passer par les urnes. La loi lui autorise d’y rester si le pays est en guerre. Son jusqu’au-boutisme et sa rhétorique relancée le 8 juin 2024 à l’Élysée en présence de Joe Biden d’envoyer des troupes en Ukraine en dit long. Conséquences, la France entrera dans la guerre et contraindra Vladimir Poutine à se défendre et contre attaquer ». La fixation sur l’Extrême droite n’a rien apporté à la Macronie. La liste du Rassemblement national, portée par Jordan Bardella est arrivée largement en tête avec 31,5% des suffrages exprimés. En définitive, la ponte que prend la France pourrait s’accélérer si Emmanuel Macron ne revoit pas sa politique extérieure et économique. L’annonce de la dissolution de l’assemblée nationale est un autre boulet qu’il traîne au pied. C’est un coup de tonnerre, une première depuis 1997. Cette dissolution risque de le desservir totalement car il lui sera difficile de reconquérir la toison d’or qu’il a perdue depuis belle lurette. Ghys Fortune BEMBA DOMBE
Macron : « En parlant avec le père de Mbappé… »

Le feuilleton impliquant le Paris Saint-Germain, le Real Madrid et Kylian Mbappé semble toucher à sa fin, le Français ayant définitivement opté pour rejoindre le club espagnol. Reste désormais à trouver le moment opportun pour officialiser cette décision. Avec une possible confrontation en finale de la Ligue des Champions entre les deux clubs, aucune déclaration ne peut être faite pour l’instant. Cependant, il semble indéniable que les supporters madrilènes peuvent d’ores et déjà arborer le nom de Kylian Mbappé sur leurs maillots, en laissant le numéro vide, sans craindre un revirement de situation. Fabrizio Romano affirmait encore hier soir que le club madrilène s’activait pour préparer une annonce qui s’annonce spéciale et retentissante. Macron ajoute de la pression Pourtant, le Real Madrid n’est visiblement pas encore totalement débarrassé des péripéties autour de la star française, car un nouveau problème se profile avec les Jeux Olympiques à venir sur le sol français, à Paris. Emmanuel Macron a déjà exercé une certaine pression sur le club, en particulier le Real Madrid, et il récidive à présent. « Nous mettrons tout en œuvre pour avoir une équipe compétitive, j’ai confiance en les clubs français et européens (…). Effectivement, lorsque je mentionnais les clubs européens, je faisais référence à cela », déclarait-il le 16 avril sur RMC Sport, évoquant le Real Madrid et son courrier adressé à la Fédération Française de Football. Dans ce courrier, le club espagnol faisait savoir qu’aucun de ses joueurs participant à l’Euro ne serait disponible pour l’Équipe de France aux Jeux Olympiques. Il s’agit notamment de Ferland Mendy, Aurélien Tchouaméni et Eduardo Camavinga, les seuls joueurs sous contrat avec le Real pour l’instant, mais il est peu probable que ces directives diffèrent pour Kylian Mbappé. Cette situation est claire pour tous. Ce lundi, lors d’une entrevue accordée à La Tribune Dimanche, le président français a accentué la pression sur le Real Madrid. Il a d’abord affirmé qu’il ferait tout son possible pour que Mbappé représente la France aux Jeux Olympiques, puis il a partagé une confidence… « La semaine dernière, j’ai eu l’occasion de discuter avec son père sur un terrain de jeu (lors d’un match caritatif). Je lui ai posé la question et il m’a répondu : ‘Kylian veut participer aux JO’. J’espère sincèrement que tous les clubs européens accorderont cette liberté à leurs joueurs. Je salue le fait que tous les clubs français le permettent et j’espère que les autres emboîteront le pas. C’est là l’esprit olympique : se hisser à la hauteur des enjeux », a-t-il conclu. Ya Willy.
TRIBUNE. La perfidie des alliances

INTERNATIONAL. Les alliances entre les États au XXIè siècle ! On doit encore en parler, vu la kyrielle des conséquences qu’elles génèrent sur la planète avec les risques d’occasionner une troisième guerre mondiale. Deux siècles (XXè et XXIè) semblent s’être accordés pour se décliner en siècles de violence extrême, de tragédies humaines et de complots de tout genre. Les deux guerres mondiales (1914 et 1935) du vingtième siècle n’ont pas suffi à mettre en péril la terre entière, et voilà que le vingt-unième siècle prend le relais pour servir à l’humanité d’autres guerres essentiellement transfrontalières et dont moultes personnes disent qu’elles ouvrent le chemin à la 3eme guerre mondiale. Pessimisme ou fatalisme, réalisme ou supputation, les guerres sont bien là, aussi cruelles et dévastatrices que celles du siècle dernier. Elles mettent en selle, cette fois encore, des alliances qui se dévoilent au fil des événements si elles n’ont pas été les instigatrices des conflits pour des raisons qui se laissent deviner. À chaque belligérant ses alliés constitués sur la base d’intérêts. Personne ne peut soutenir que c’est pour de simples convenances que la fédération de Russie est en odeur de sainteté auprès de la Chine, l’Inde, la Corée du Nord, la Biélorussie, et de certains pays africains comme l’Érythrée et autres courtisans du continent venus en Russie pendant le sommet Afrique-Russie pour solliciter la bienfaisance du Kremlin. Beaucoup de ces États se sont rapprochés de Poutine, soit pour des raisons d’instinct de survie ( le cas de la Syrie de Bachar Al-Assad dont le régime ne tient que grâce au président russe). La Chine et l’Inde sont suspendues au pétrole de la fédération. L’Iran et la Corée du Nord nourrissent une haine viscérale pour l’Occident. Kim Jong-Un trouve dans le discours du Kremlin le même tempo que celui qui fonde sa propre dynamique politique. Dans le réseau des alliances, l’Ukraine n’est pas l’enfant pauvre. Le soutien des États-Unis et de l’Europe lui est acquis. Emmanuel Macron a franchi le rubicon en annonçant urbi et orbi qu’il serait prêt à envoyer les troupes françaises combattre aux côtés des forces ukrainiennes. Biden continue de saigner le trésor américain dans la fourniture des armes et des munitions. Ainsi, la guerre change plus ou moins de front. Elle n’est plus russo-ukrainienne, américano-russe. Israël a bombardé le consulat d’Iran avec plusieurs victimes dont deux officiers généraux des gardiens de la révolution. Ignorant la relation de causes à effets sur la riposte iranienne, la France, la Grande Bretagne et les U.S.A ont soutenu leur allié, Israël à se défendre contre la pluie des missiles et drones de l’Iran. À cette allure, la déflagration générale est au seuil de la terre. Les prémices de la troisième guerre mondiale sont visibles. Ghys Fortune BEMBA DOMBE
France/Sénégal. Macron appelle Faye : « Partenariat renforcé » ou mainmise néocoloniale ?
Le président français, Emmanuel Macron, s’est empressé de féliciter le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et de lui proposer un « partenariat renforcé ». Mais derrière cette apparente cordialité, se cache-t-il une volonté de maintenir l’influence française au Sénégal, quitte à freiner les ambitions du nouveau chef d’État ? Dès vendredi, Macron a téléphoné à Faye pour le féliciter de sa victoire et lui proposer de « poursuivre et d’intensifier le partenariat entre le Sénégal et la France ». Un empressement qui peut être interprété comme une volonté de maintenir le Sénégal dans la sphère d’influence française. La France est le principal partenaire économique du Sénégal, avec des investissements importants dans des secteurs clés comme l’énergie, les infrastructures et l’agriculture. Mais ce « partenariat » est souvent critiqué par les Sénégalais, qui y voient une forme de néocolonialisme. Faye a été élu sur un programme de rupture avec le système en place. Il promet de lutter contre la corruption, de réduire les inégalités et de relancer l’économie. Reste à savoir s’il aura la liberté de mettre en œuvre ses réformes face aux pressions de la France et des autres puissances occidentales. Le nouveau président sénégalais devra être vigilant face aux sirènes de l’ancien système. S’il veut réellement mettre en place un « Nouveau Sénégal », il devra s’affranchir de la tutelle française et s’affirmer comme un leader indépendant.