Le Congo-Brazzaville va accueillir un forum sur le leadership des jeunes africains

La capitale de la République du Congo, Brazzaville, accueillera du 30 au 31 mars, au Palais des congrès, la première édition de Brazzaville international leadership youth forum (BILYF), a appris mardi Xinhua du ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique. Convoqué sur le thème « Relever les défis du développement de l’Afrique », ce forum, rendez-vous de la jeunesse du continent, se fixe comme objectif de relever les défis de développement socio-économique de l’Afrique et d’encourager l’engagement actif et participatif des jeunes dans la gouvernance, l’entrepreneuriat, le leadership et la prise de décision. Selon le ministère congolais, le BILYF constituera le point de départ d’une dynamique des jeunes du continent ayant décidé de prendre en main leur destin commun et celui de toute l’Afrique. « BILYF, c’est plus qu’un forum, c’est une expérience. Il se veut être innovant et pragmatique, car il ne s’agit plus de faire l’inventaire de ce que l’on devrait faire pour la jeunesse, mais de savoir comment mieux soutenir et financer ses activités », a précisé le ministère dans un communiqué de presse.

Changement de leadership chez Allianz Africa

Changement de leadership chez Allianz Africa

Delphine Traoré, Membre du Comité Exécutif d’Allianz Africa et Directrice Régionale des Opérations, succèdera à Coenraad Vrolijk en tant que CEO Régional d’Allianz Africa, en plus de ses responsabilités actuelles. Coenraad poursuivra d’autres opportunités en dehors du groupe Allianz. Ces changements entreront en vigueur le 1er novembre 2021. Delphine a rejoint le Groupe Allianz en 2005 chez Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) Canada. Elle a occupé les postes de Souscripteur Responsabilité Civile et de Responsable de la gestion des marchés avant de devenir CEO d’AGCS Africa en 2012. Delphine a rejoint Allianz Africa en tant que Directrice des Opérations en 2017 et est restée Membre Non Exécutif du Comité Exécutif d’AGCS Africa. En 2015, Coenraad a rejoint le Comité Exécutif d’Allianz SE en tant que Conseiller Senior, il est ensuite devenu CEO Régional d’Allianz Africa en 2017. Au cours de son mandat, il a mené l’expansion d’Allianz au Maroc, au Nigéria et récemment en Afrique de l’Est, en plus de renforcer l’ancrage régional du groupe. Chris Townsend, Membre du Comité Exécutif d’Allianz SE, déclare : « Nous remercions Coenraad pour sa contribution et son engagement pendant son mandat chez Allianz et lui souhaitons le meilleur pour ses projets futurs. Nous nous réjouissons de travailler avec Delphine et lui souhaitons plein succès dans ses nouvelles responsabilités. »

Niger : Allocution de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, lors du dialogue virtuel de haut niveau « Nourrir l’Afrique : leadership pour intensifier les innovations réussies »

Niger : Allocution de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, lors du dialogue virtuel de haut niveau « Nourrir l’Afrique : leadership pour intensifier les innovations réussies »

C’est un honneur pour moi de m’adresser à vous à l’occasion de cette séance de Dialogue de Haut-Niveau organisée conjointement par la BAD et le FIDA sur le thème : « Nourrir l’Afrique : un leadership pour intensifier les innovations réussies ». Depuis 2011, le Niger, sous le leadership de SEM Mahamadou Issoufou, a mis la sécurité alimentaire et nutritionnelle et le développement agricole durable au cœur des priorités de son action, avec pour objectif de lutter durablement contre la faim et la malnutrition et de remettre le secteur agricole au cœur du développement économique du pays. A cette fin la stratégie de l’I3N « les nigériens nourrissent les nigériens » a été élaborée et elle constitue depuis lors, la politique publique et le cadre de référence pour les investissements dans ce secteur. Elle a pris en compte les engagements régionaux (CEDEAO, UEMOA, CILSS) et continental africain en matière de politique agricole, notamment le CADDP et les engagements de Maputo et de Malabo. Cette politique reprend l’objectif du développement durable (ODD2 faim zéro) « éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable ». Grâce à la mise en œuvre de la stratégie de l’I3N ces 10 dernières années, le Niger n’a pas connu de crise alimentaire et nutritionnelle majeure et le pays a connu des progrès dans ces nombreux domaines.  Globalement ce sont plus de 2 500 milliards FCFA qui ont été investis en 10 ans dans l’Initiative 3N avec pour domaines d’intervention prioritaires :  la mobilisation de l’eau pour rendre l’agriculture nigérienne moins dépendante des aléas climatiques, la restauration des terres et la gestion durable de l’environnement pour contrer les effets du changement climatique, les plateformes de services intégrés de proximité pour les producteurs, la réduction des vulnérabilités structurelle et conjoncturelle des populations, la promotion des techniques et technologies adaptées aux changements climatiques et l’exploitation des opportunités du développement des TICs pour transformer l’agriculture. Mesdames et Messieurs, Les nombreuses initiatives suscitées par la mise en œuvre de l’I3N contribuent concrètement à la modernisation du secteur en testant des approches et des services innovants. Je peux citer par exemple : ·      Le recours au numérique dans le domaine agricole : dans ce cadre diverses expériences probantes ont été mises en place tel que le « e-conseil agricole ». La digitalisation permet de toucher rapidement de nombreux acteurs pour diffuser des informations ciblées, en prenant acte du fait que de nombreux producteurs ont accès à un smartphone et aux réseaux sociaux. ·      Sur le terrain, à travers la généralisation des plateformes de services intégrés aux petits producteurs, nous visons à mettre à la disposition des producteurs et promoteurs ruraux des infrastructures et des dispositifs permettant d’accéder à l’énergie, aux ateliers de réparation, aux institutions de microfinances, à l’information, et à différents types de services de façon à constituer progressivement de véritable pôle d’activités en zones rurale. Ce sont là certains exemples prometteurs qui démontrent que nous devons maintenir l’ambition de moderniser nos pratiques et de transformer non seulement l’agriculture mais au-delà même les systèmes alimentaires pour s’adapter aux enjeux d’avenir. Ainsi notre intention est de continuer sur cette lancée, de mettre à l’échelle les innovations qui ont fait leur preuve et d’accélérer la mise en relation des acteurs pouvant contribuer à générer davantage d’innovations. Plus largement nous nous sommes engagés à maintenir un leadership fort et des efforts conséquents, avec le soutien de nos partenaires, dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et du développement agricole durable. Je prévois de porter à 15% du budget national le financement de ce secteur, soit au-delà de l’engagement de Maputo. Mesdames et Messieurs, Nous ne pouvons pas nier qu’il reste du chemin à parcourir et que de nouveaux défis s’élèvent sur notre route. Pour les 5 prochaines années de mon mandat, dans le cadre de mon programme Renaissance III, nous devons travailler pour des chaînes de valeur plus compétitives qui sauront saisir les opportunités que nous offrent la nouvelle Zlecaf, en développant l’agro-industrie et l’agroalimentaire. Nous devons promouvoir l’émergence d’un secteur privé qui soit pourvoyeur d’emplois pour les jeunes et créateur de richesses et contribuant à l’autonomisation des femmes en milieu rural, non seulement dans le domaine de la production, mais également de la transformation, et de la promotion des produits locaux. Nous devons redoubler d’efforts pour que les prévalences des différentes formes de malnutrition soient significativement réduites, en particulier en agissant de manière plus volontariste sur la réduction de la croissance démographique et sur l’éducation des jeunes filles, domaines sur lesquels je me suis tout particulièrement engagé. Enfin, nous devons également prendre en compte les nouveaux facteurs de vulnérabilité qui nous assaillent et le défi que représente l’instabilité dans certaines zones de notre pays du fait de la situation sécuritaire dans les pays voisins. Nous devons maintenir à tout prix les investissements structurants, la présence de l’Etat et les activités productives et économiques sur l’ensemble du territoire national afin qu’aucun nigérien ne se sentent marginalisé ou exclu. La cause de la lutte contre la faim et la malnutrition nécessite la concrétisation des engagements globaux, dont l’accord de paris sur le climat pour la mobilisation de 100 milliards de dollars par an, c’est pourquoi j’en appelle à un sursaut des organisations internationales, continentales et régionales, des agences de financements, des pays riches et des pays en développement autour de l’objectif de l’odd2 faim zéro, qui est à notre portée si nous conjuguons nos efforts et renforçons la solidarité. Les besoins du Niger pour entreprendre des productions agricoles de substitution aux importations de 800.000tonnes de céréales s’élèvent à 302 millions d’unités de compte. Permettez-moi de terminer en vous remerciant une nouvelle fois de m’avoir offert l’opportunité de m’exprimer sur ces sujets cruciaux pour le développement économique et social de mon pays. En poursuivant nos efforts conjoints, nous bâtirons ensemble des systèmes alimentaires durables et résilients pour éliminer la faim et la malnutrition.  Je vous remercie