Congo Hold Up: les autorités congolaises doivent agir
TRIBUNE. « Congo Hold Up » est la dernière en date d’une trop longue série de révélations sur le pillage en règle de la RDC et de sa population par des entreprises, des politiciens et des hommes d’affaire véreux, sans que cela ne soit suivi d’enquêtes et de poursuites judiciaires sérieuses en RDC et/ou à l’étranger. La LUCHA demande au procureur général de la République de diligenter une enquête judiciaire rapide, crédible et exhaustive sur les faits graves contenus dans « Congo Hold Up », y compris sur la responsabilité éventuelle de l’ancien président Joseph Kabila, afin que justice soit faite. Au vu de la gravité des faits allégués, la LUCHA demande également au Président Tshisekedi, au gouvernement, au parlement et à la justice de prendre chacun en ce qui le concerne les mesures nécessaires afin que les personnes et les entités mises en cause ne puissent ni échapper à la justice, ni détruire ou altérer les preuves, ni continuer à jouir de certains privilèges. Nous demandons notamment : – La suspension immédiate des indemnités payées par l’Etat à Joseph Kabila en vertu de son statut d’ancien chef d’Etat ; – La révision en procédure d’urgence de la loi nº18/021 du 26 juillet 2018 portant statut des anciens présidents de la République élus et fixant les avantages accordés aux anciens chefs de corps constitués, afin notamment de supprimer les immunités de poursuites pénales quasi-absolues et de réduire les privilèges et avantages indécents conférés par cette loi taillée sur mesure à la veille du départ de Kabila du pouvoir. – Le recours à toutes les voies diplomatiques et judiciaires possibles pour geler ou saisir à titre conservatoire les avoirs financiers, immobiliers, et les autres biens de luxe susceptibles d’être le produit d’un enrichissement sans cause, possédés par les personnes et les entités mises en cause dans « Congo Hold Up » en RDC comme à l’étranger. Le Président Félix Tshisekedi ne peut pas continuer de répéter qu’il lutte contre la corruption et travaille à instaurer un État de droit si pareilles révélations restaient sans suite comme les précédentes. Cette enquête doit aussi permettre de prendre des actions fortes pour arrêter le siphonage de l’argent public et des revenus des citoyens qui continuent sous le régime actuel, et dont les prélèvements appelés RAM sur les crédits de téléphone mobiles ne sont que la plus infâme illustration. Fait à Kinshasa, le 22 Novembre 2021 La cellule de communication (La LUCHA)
RD Congo. Terrorisme sur le lac Kivu : La Lucha section d’Idjwi condamne et appelle les autorités aux enquêtes sérieuses.
Nous, mouvement citoyen lutte pour le changement, condamnons avec la dernière énergie l’attaque d’une pirogue motorisée venant de BUKAVU pour Idjwi hier lundi en du 22 février 2021, par les hommes en armes non autrement identifiés. Le bilan provisoire : Toute la marchandise emportée par les bandits, deux personnes tuées et deux disparues. Les autres passagers à bord du boat seraient abandonnés à Ibinja en territoire de Kabare dans des conditions extrêmement difficiles. Nous exigeons une enquête sérieuse et indépendante, que les présumés auteurs répondent de leurs actes devants les juridictions compétentes.Rappelons que cela fait des années que les gens sont portés disparus sur le lac Kivu sous l’œil impuissant des services de marins qui ne font que rançonner les pêcheurs de fretins et poissons. La Lucha section d’idjwi dit non à l’insécurité, oui à la paix sur le Lac Kivu.#StopViolenceEnRDC. Un terrorisme s’installe sur le lac Kivu et nous craignons le pire si rien n’est fait dans un bref délais. Fait à Idjwi le 23 février 2021. Pour la Lucha idjwiCellule de communication
RD Congo. L’Etat de droit ne devrait pas être qu’un vain slogan !
Lettre ouverte à monsieur le président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat ; Monsieur le président de la République, Par la présente lettre, nous vous saisissons au sujet de la campagne de répression et de forte persécution judiciaire que subissent notre mouvement et certains de nos militants à Beni. En effet, depuis le, 19 Décembre 2020, huit de nos camarades qui prenaient part à une manifestation pacifique appelant au démantèlement de la MONUSCO qui a fait preuve d’inefficacité dans sa mission de protection des civils, ont été torturés puis arrêtés par la police. Ils sont dès lors détenus à la prison centrale de Beni et comparaissent en procédure de flagrance devant le tribunal militaire de Beni alors qu’ils sont tous des civils et n’avaient aucun effet militaire sur eux lors de leur arrestation arbitraire. Par ailleurs, deux autres militants de notre mouvement ont été arrêtés le 07 Janvier 2021 pour avoir pris part à des manifestations pacifiques appelant à la suspension du recouvrement forcé d’une nouvelle taxe de 25$ instauré par le gouvernement provincial à l’égard de tout conducteur de moto. Ils sont également détenus au cachot du parquet de grande instance. Monsieur le président de la République, Les actions citoyennes qui ont conduit à l’arrestation de nos camarades étaient pacifiques et légales et répondaient au manque criant de sécurité dans la région de Beni. Vous avez fait du rétablissement de la paix et la sécurité une des priorités de l’action de votre gouvernance. Vous avez même ordonné le lancement des opérations militaires le 30 octobre 2019 à Beni pour protéger les civils et neutraliser les groupes armés qui nous insécurisent. Ces opérations peinent à sécuriser. Depuis leur lancement il y a eu plus de 1200 morts et des assaillants encore plus aguerris qu’ils ne l’étaient avant. Dans ces conditions, il est tout à fait normal que des citoyens s’en plaignent publiquement, qu’ils manifestent pour exiger des actions fortes censées endiguer les violences. Cela ne fait pas d’eux des criminels à tabasser et à persécuter jusqu’à les poursuivre devant des juridictions militaires qui auraient dû plutôt juger ceux qui tuent la population. Monsieur le président de la République, Vous n’avez jamais cessé de promettre aux Congolais le droit et la liberté de manifestation, une des symboliques de l’Etat de droit. L’image des jeunes arrêtés, détenus de manière prolongée et poursuivis devant une juridiction militaire pour avoir seulement demandé à vivre à paix ternit largement votre engagement de promouvoir un véritable Etat de droit. Nous ne doutons pas de votre souci et capacité d’engager notre pays sur la voie de l’Etat de droit. Mais nous ne pouvons pas dire autant de ceux qui vous représentent sur toute l’étendue du territoire national. Ces jeunes militants subissent cette persécution parce que des autorités locales, en commençant par le maire de la ville de Beni, veulent en découdre avec ces jeunes qui refusent de se taire face aux abus et dérives qu’ils constatent. Si vous tenez à ce qu’on retienne de vous l’image d’un dirigeant qui a véritablement œuvrer à l’instauration d’un Etat de droit dans son pays, vous ne devez pas surveiller que vos actes mais aussi ceux des milliers de vos collaborateurs et représentants qui nécessairement ne partagent pas votre vision et n’ont pas à cœur de vous voir réussir. Tant que des Congolais continueront à être arrêté pour avoir manifesté, nous ne parlerons jamais d’Etat de Droit. Monsieur le Président de la République, La population de Beni fait partie du peuple de la République Démocratique du Congo dont leur protection et leur épanouissement est votre première mission de Chef de l’Etat. Etre massacré dans la région de BENI est devenu, depuis plus de six ans, une décision de seuls présumés ADF et leurs complices congolais. Ils se choisissent l’endroit, le jour et l’heure pour égorger les enfants du Congo comme si ces derniers étaient dépourvus des parents pour les protéger. Ce sont eux les méchants, pas nous qui en pâtissons et nous battons pour inviter les services publics à faire effectivement leur travail. Vous pouvez réparer cette grave injustice en vous impliquant personnellement en vue d’empêcher la forte campagne de persécution qui s’abat sur notre mouvement à Beni. C’est sera œuvre de bonne justice, d’humanité et de responsabilité. Fait à Beni, le 10 Janvier 2020 Pour la LUCHA La cellule de communication
Coronavirus en RDC : la LUCHA appelle à l’action
Nous avons observé de graves tâtonnements dans la communication du gouvernement après l’apparition d’un premier cas de COVID-19 (ou CORONAVIRUS) sur le sol Congolais. A cela s’ajoute l’absence d’actions concrètes sur le terrain pour prévenir et répondre à cette pandémie qui secoue le monde entier, en dépit du temps relativement long que nous avons eu de nous y préparer par rapport à d’autres pays. Cette situation suggère que soit le gouvernement Congolais ne se rend pas compte de la gravité de la menace que représente ce virus, soit il n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Nous rappelons que les conséquences de cette pandémie ne sont pas seulement sanitaires, mais également économiques, financières, sociales, voire politiques et sécuritaires. Les conséquences induites du COVID-19 sont susceptibles de durer longtemps au-delà de la crise sanitaire en tant que telle. Notre pays est particulièrement vulnérable en raison notamment de son système de santé à tous points de vue faible ; de ses ressources financières, matérielles et humaines limitées ; de sa carence en infrastructures de base ; de son étendue et sa situation géographiques (frontières avec neuf pays) ; de son économie essentiellement rentière, extravertie et peu performante. Bien que nous ayons pu faire face à d’autres graves épidémies par le passé, dont 10 épidémies d’Ébola (la dernière est à peine en train d’être contenue), la crise née du COVID-19, dans le contexte d’une économie mondiale globalisée, est à nulle autre pareille. La maladie vient de l’extérieur, elle est en passe d’atteindre tous les pays du monde, elle se répand rapidement, elle n’a pas encore de vaccin, et elle a pour conséquence de placer à l’arrêt l’économie mondiale dont nous sommes malheureusement trop dépendants. Comme dit l’adage, « gouverner c’est prévoir !» Par ailleurs, l’Organisationmondiale de la Santé (OMS) a, à juste titre, mis en garde contre tout attentisme des décideurs politiques face au COVID-19. Il vaut mieux être trop prévoyant que pas assez ! La LUCHA rappelle haut et fort que la vie des Congolaises et des Congolais n’a pas de prix, et que le Président de la République et son gouvernement ont l’obligation de la préserver, la protéger et la défendre quoiqu’il en coûte. Au regard de ce qui précède, la LUCHA appelle le Président de la République et le gouvernement à prendre les mesures urgentes ci-après : Renforcer rapidement le Comité de Pilotage de la riposte contre leCOVID-19 et mettre en place des Comités de Pilotage provinciaux pour servir de relais en provinces. Ces Comités doivent être exclusivement composées de nos meilleurs experts en santé publique, virologie, gestion de crises sanitaires, etc. et être dotées des moyens conséquents pour remplir leur tâche. Suspendre les voyages non essentiels vers et hors de la RDC pour une durée de 14 jours renouvelable. Seuls doivent être admis à entrer en RDC les Congolais et les étrangers ayant une résidence légale en RDC, à condition d’être confinés pendant deux semaines. La circulation des biens et marchandises doit se poursuivre, mais les contrôles sanitaires aux frontières doivent être renforcées, les agents travaillant aux douanes doivent être particulièrement protégés, et les avions, bateaux, véhicules…doivent être systématiquement désinfectés avant leur déchargement et/ou dès leur entrée sur le territoire Congolais. Suspension de toutes les activités impliquant le rassemblement de plusieurs personnes, telles que les activités sportives et culturelles, les mariages, les cultes religieux, les cérémonies officielles, les sessions des assemblées délibérantes, les manifestations publiques etc., et la limitation au strict nécessaire des autres activités indispensables telles que les funérailles. Avant de suspendre la session, le parlement doit voter enurgence une loi d’habilitation du gouvernement pour lui permettre de gouverner par voie d’ordonnances, de décrets et d’arrêtés durant la période que durera cette crise. Suspension dans les mêmes conditions des activités scolaires etacadémiques. Élaboration, le financement et la diffusion urgents d’un plan de riposte reposant sur le pire scénario et comprenant notamment l’aménagement et/ou la réhabilitation et l’équipement des centres de gestion des urgences médicales et de réanimation dans les hôpitaux existants, l’aménagement de centres d’isolement des patients dans les endroits les plus exposés (notamment dans les zones frontalières, les zones minières de l’exKatanga et du Kasaï, et dans la capitale Kinshasa), la formation rapide et en cascade des professionnels de santé… Élaboration et la mise en œuvre rapide d’un plan de communication sur le COVID-19 à la fois en direction des professionnels de santé, des agents des services migratoires et de sécurité, et de la population en général. La communication doit se faire en Français et dans toutes les langues nationales ; la radio et la télévision nationales ainsi que les médias privés et les leaders d’opinion (musiciens, etc.) doivent être mis à contribution pour diffuser des messages de sensibilisation et atteindre le plus grand nombre de personnes possible ; des boîtes à images et des panneaux publicitaires doivent être utilisés également. Cette communication doit insister sur les mesures de prévention à prendre individuellement et collectivement ; un centre d’appels accessible gratuitement 24h/24 doit être mis en place pour recevoir les questions, doléances et signalements de tout le pays et y répondre ou les diriger vers les services habilités qui doivent à leur tour pouvoir agir rapidement. Adoption de mesures urgentes pour soutenir les entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises et les petits commerçants, y compris dans le secteur informel, qui seraient affectés par les conséquences économiques du COVID-19, avec comme objectif principal de préserver les emplois et empêcher la banqueroute en cascade, et ce en fonction des moyens dont l’État dispose et si nécessaire avec le concours de la communauté internationale. Encourager les Congolaises et les Congolais qui le peuvent à travailler à domicile (télétravail) et détaxer les services Internet pour en réduire autant que possible le prix pour toute la durée de la pandémie. Suspendre pour une durée de 30 jours renouvelable les impôts et taxes perçus par l’État sur les produits entrant dans la prévention et le traitement du COVID-19, notamment les masques, les désinfectants/gels hydroalcooliques, les gants médicaux, les respirateurs, et
La LUCHA: le bilan des six premiers mois de Félix Tshisekedi est « non concluant et inquiétant »
C’est la conclusion à laquelle est parvenu le mouvement citoyen congolais dans son deuxième bulletin dont les axes d’analyse ont porté sur la politique, les institutions et diplomatie, la situation sociale ; les droits humains, la justice et la lutte contre l’impunité, la sécurité ; l’économie et l’environnement. Ci-dessous des extraits dudit document: 24 janvier – 24 juillet 2019 : 6 mois viennent de s’écouler depuis l’investiture de Félix Tshisekedi comme président de la république. Les congolais ont placé beaucoup d’attentes dans le successeur de Joseph Kabila, en dépit des graves cafouillages ayant entaché sa proclamation comme vainqueur de l’élection. Ils sont très exigeants et très impatients de voir le changement, et ils ont raison ! 6 mois c’est peu pour évaluer objectivement l’action d’une nouvelle administration. mais c’est suffisant pour juger de l’existence ou non des signes d’une véritable rupture, et de l’élan pris ou non pour réaliser les attentes les plus importantes de la population. Cela est d’autant plus vrai dans le contexte congolais, où tshisekedi est arrivé au pouvoir après 18 années d’un régime criminel, prédateur et médiocre à tous points de vue. c’est dans cet esprit que nous avons évalué les 6 premiers mois de félix tshisekedi à la tête de la rdc. Au lendemain de son investiture, la lucha a lancé la « fatshimetrie », un baromètre pour mesurer l’action du nouveau président, dans le cadre de participation et du contrôle citoyens. Il s’agit de suivre et évaluer les engagements du nouveau président (redevabilité), mais aussi de formuler des propositions constructives. C’est un bilan non complaisant, mais dont le but principal est moins de blâmer que de susciter des correctifs dans l’action du nouveau président. Car au-delà des querelles politiciennes, en tant que citoyens nous souhaitons plus que tout que le Congo réussisse ! qu’au cours des prochaines cinq années, les congolais retrouvent la paix et la sécurité ; qu’ils retrouvent la confiance dans leurs institutions ; que leur situation économique et sociale s’améliore de façon remarquable ; que le congo retrouve sa place et son honneur dans le concert des nations. Ce bulletin ne saurait constituer un bilan exhaustif. il s’attarde sur les décisions, les actions ou les absences de décision ou d’action les plus importantes soit dans leur nature, soit dans leur portée symbolique. Méthodologie du travail. dans le cadre de ce 2e bulletin, nous avons utilisé la méthodologie discursive, documentaire et l’observation participante. les sources médiatiques et les réseaux sociaux ont été analysées afin de dégager une évaluation et un contrôle objectifs. l’observation participante des décisions, actions, discours, déplacements, nominations, et réactions ou non à différents événements survenus en rdc (qu’ils soient d’ordre social, économique, politique ou sécuritaire) nous a permis d’apprécier les actions posées étant donné que nous sommes acteurs et citoyens bénéficiaires des probables changements. cela a été ensuite confronté aux engagements pris par félix tshisekedi et son allié vital kamerhe durant la campagne électorale, mais aussi et surtout leurs programmes politiques. le tableau ci-après résume les aspects positifs et négatifs de ces 6 premiers mois du président : domaine/secteur positif négatif politique, institutionset diplomatie -libération des prisonniers politiques et d’opinions ; courte ouverture de l’espace politique : retour des opposants politiques notamment moise katumbi, sindika dokolo, jean pierre bemba et mbusa nyamwisi. -l’installation définitive du parlement (sénat et l’assemblée nationale) et les institutions provinciales ; -itinérance diplomatique du président de la république dans nombreux pays de la sous-région, l’afrique et aux usa ;-nomination d’un premier ministre, -implication du président dans le dossier des invalidations des députés nationaux par la cour constitutionnelle ; – nomination des mandataires de gecamines et sncc ; -forte intention de combattre la corruption dans toutes ses formes dans les discours variés du président à l’interne et à l’externe ; – implication dans le dénouement de la crise politique au sankuru où lambert mende voulait être candidat unique. -l’absence d’un gouvernement 6 mois après l’investiture du président suite à des longues négociations avec son partenaire du fcc avec lequel il a deal opaque. fin juillet 2019, le fcc et le cash ont annoncé être tombés d’accord sur la taille et la clé de répartition des postes dans le prochain gouvernement. seulement, ce gouvernement sera de 65 membres dont 42 du fcc, et celui-ci conservera des ministères clés dont la défense, les finances, le portefeuille et les mines. un tel gouvernement pléthorique et budgétivore n’est pas de nature à privilégier les besoins urgents de la population, mais les intérêts personnels de quelques individus ; -impunité pour les auteurs des crimes graves et des violations des droits humains parmi les acteurs politiques du régime kabila ; – annonce des mesures populistes dans le domaine de l’amélioration de la gouvernance et de la redevabilité des gouvernants sans aucune action ou initiative concrète ; -la répression systématique des manifestations publiques (celle de lamuka le 30 juin à kinshasa et à goma avec mort d’homme à goma, les manifestations pacifiques de lucha à goma, butembo, beni, tshilenge, et des autres groupes associatifs (les médecins à kinshasa et les autres mouvements citoyens à kinshasa) ; -restriction des déplacements de certains opposants (idi kalonda, katumbi), -balbutiement et tâtonnement politique caractérisant les décisions et nominations par le président : nominations basées sur la rétribution et moins sur la compétence (exemple : gabriel kyungu à la sncf) -formation d’un cabinet présidentiel pléthorique (plus ou moins 200 personnes, avec les assistants), avec dans plusieurs cas des compétences douteuses, et avec un faible taux de femmes ;toujours pas de vision claire et précise ou de programme de gouvernement. -opposition volontaire par une ministre à l’exécution des ordonnances du président portant nomination à la gecamines et sncc par une ministre et manque criant de sanction à son encontre ; -démission du ministre intérimaire de la santé suite à des divergences d’approche avec le président ; -une centralisation excessive du pouvoir et la passation opaque des marchés publics par la présidence de la république. social -implication personnelle du président dans le suivi des activités de la riposte contre ebola et la mise en place d’une équipe technique afin d’optimiser les résultats de la riposte contre la maladie à virus ébola ; -lancement de certains travaux à impact économique et social rapide (routes, ponts…) dans le programme