Ces pays africains les plus confrontés à des pannes d’Internet
Les câbles endommagés ont des répercussions sur le réseau Internet s’échelonnant en quatre catégories d’importance: grave, élevée, moyenne et faible, selon Citinews Africa. En voici la répartition par pays: Côte d’Ivoire: grave Liberia: élevée Bénin: élevée Ghana: élevée Burkina Faso: élevée Togo: moyenne Cameroun: moyenne Gabon: moyenne Namibie: moyenne Niger: moyenne Nigeria: faible Lesotho: faible Afrique du Sud: faible Grâce à leur situation géographique, certaines régions sont moins touchées que d’autres par les dommages causés aux câbles, a indiqué la spécialiste Jess Auerbach Jahajeeah, lors d’un entretien avec The Conversation. Ainsi, l’Afrique du Sud est dans une position relativement bonne. Lorsque les pannes s’y produisent, le réseau est affecté pendant quelques heures avant que le trafic Internet ne soit redirigé, a expliqué Mme Auerbach, professeur agrégé à la Graduate School of Business de l’Université du Cap. Dans plusieurs pays africains, dont la Sierra Leone et le Libéria, la plupart des câbles n’ont pas d’embranchement (l’équivalent de bretelles de sortie d’autoroute). De sorte qu’il n’y a qu’un seul câble à fibre optique dans le pays, et par conséquent, le trafic Internet s’arrête pratiquement si le câble se rompt. Retrouvez cet article sur Sputniknews
Télécommunications : L’ARPCE échange avec les associations de défense des droits des consommateurs
Le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (Arpce), Louis Marc SAKALA, a rencontré, mercredi 31 janvier 2024 au siège de l’institution, les associations de défense des droits des consommateurs pour discuter de l’ajustement des offres internet des opérateurs de la téléphonie mobile. L’objectif de cette invite du Régulateur a été de sensibiliser les associations des consommateurs sur l’ajustement des tarifs afin qu’ils servent à leur tour de relais d’informations auprès des consommateurs lorsque ces nouveaux couts entreront en vigueur en république du Congo. Elle fait suite à la rencontre ARPCE-opérateurs télécoms. « En tant que régulateur, nous défendons les intérêts tant des consommateurs, de l’Etat que des opérateurs. Concernant les consommateurs, nous nous arrangeons à ce qu’ils paient ce qu’ils consomment », a indiqué Louis-Marc SAKALA. Lors des échanges, l’accent a été mis sur la clarification du calcul des coûts de l’internet et sur l’étude en cours des prochaines tranches tarifaires. Louis-Marc SAKALA a assuré qu’un retour serait fait aux présidents des associations de défense des droits des consommateurs pour les rassurer quant au processus de calcul. Par ailleurs, le Président de l’association des consommateurs des services des postes et télécommunications, Idriss Antonin Bossoto, a saisi cette occasion pour exprimer sa satisfaction tout en appréciant l’initiative. « L’échange a répondu à nos attentes. Dans son allocution le Directeur Général a déclaré que les intérêts des consommateurs ne devraient pas être mis de côté mais aussi s’assurer d’une part de la protection du business des opérateurs », a-t-il déclaré. Il sied de noter que l’Autorité de Régulation a pour, entre autres, missions de veiller sur les droits des consommateurs. Elle reste donc déterminée à garantir un service de Communications Électroniques de qualité et accessible à tous, tout en tenant compte des contraintes auxquelles sont confrontés les opérateurs. CP
Pénétration de l’internet au Bénin : le MND remobilise les acteurs autour des ambitions du Gouvernement pour le secteur
La Ministre du Numérique et de la Digitalisation, Madame Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU, a tenu ce jeudi 26 janvier 2022, une rencontre avec les Fournisseurs d’Accès Internet (FAI) autorisés à exercer en République du Bénin. La séance a connu la présence du Directeur Général de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique, Monsieur Marc-André LOKO et des membres Du Conseil de Régulation de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP) avec, à leur tête le Président, Monsieur Flavien BACHABI. Préoccupé par l’impact des actions du Gouvernement dans le secteur, le Ministère du Numérique et de la Digitalisation a initié cette séance de travail à la suite du constat du faible taux de pénétration de l’internet au Bénin malgré la présence sur le marché, d’acteurs de poids. De plus, le nombre d’abonnés n’a pas connu une nette progression en dépit des efforts déployés par le Gouvernement. Face à cette situation, la Ministre du Numérique et de la Digitalisation a réuni les acteurs concernés à savoir les FAI et le régulateur afin d’en identifier les causes et de trouver ensemble des pistes de solutions pour se conformer aux ambitions du secteur. L’heure était donc à l’analyse et à la réflexion afin d’offrir aux populations une meilleure qualité de service. A la faveur des échanges, et dans un langage de vérité, des pistes de solutions et des recommandations ont été identifiées. Ce qui, selon Madame Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU, sera assorti d’un plan d’actions qui contribuera à l’amélioration des indicateurs.
Protection de la vie privée sur Internet : Teads lance le cookieless translator avec Omnicom media group
Omnicom Media Group (OMG), la division des services médias d’Omnicom Group Inc. (NYSE: OMC) et Teads, la plateforme média mondiale, annoncent le lancement d’un outil unique sur le marché, permettant d’activer facilement des stratégies de ciblage sans cookies, qui préservent la vie privée des internautes. Le Cookieless Translator de Teads permettra aux planners et aux traders d’Omnicom Media Group d’accéder à des insights actionnables pour leurs clients et de créer des audiences sur-mesure, sans avoir recours aux cookies. Ce nouveau produit, intégré au sein de la plateforme Teads Ad Manager, accompagne les marques dans leur transition en permettant d’intégrer facilement des audiences cookies, ou de la donnée 1st party propriétaire de l’annonceur, et de les convertir en segments cookieless. Les bénéfices s’étendent également aux éditeurs, en leur offrant des possibilités accrues de monétisation de leur contenu. Alors que les cookies sont progressivement remplacés par des identifiants alternatifs et des solutions telles que les API Navigateur, ces initiatives ne sont pas encore prêtes techniquement et offrent une couverture limitée. L’approche unique du Cookieless Translator offre aux clients d’Omnicom Media Group une solution activable immédiatement et à grande échelle. La solution de Teads sera intégrée à Omni, la plateforme d’orchestration marketing et d’insights d’Omnicom, en vue de compléter l’approche « privacy-first » mise en place par Annalect – la branche d’OMG spécialisée dans les données et l’analyse – au sein d’Omni. « Les capacités d’Omni sont conçues sur des méthodologies de préservation de la vie privée qui permettent l’interopérabilité de la plateforme à travers les insight, l’activation et l’optimisation. Le partenariat avec le Cookieless Translator de Teads est un excellent exemple de la puissance de la promesse d’Omni, qui apporte à nos clients des insights et une activation à grande échelle, dans le respect de la vie privée. » – Slavi Samardzija, Global Chief Executive Officer, Annalect « Nous avons construit le Cookieless Translator en tirant parti de nos années d’expertise dans l’interprétation des données de consommation de contenu. Nous pensons que l’avenir du ciblage publicitaire dépend de la coexistence de plusieurs technologies et que notre approche rend les solutions cookieless actionnables à grande échelle pour les clients d’OMG, sans compromettre la vie privée des consommateurs. » – Remi Cackel, Global Chief Data Officer, Teads
Léon Juste Ibombo : La coupure internet en période électorale est motivée par des raisons purement de souveraineté nationale
« La coupure Internet en période électorale est motivée par des raisons purement de souveraineté nationale parce que lorsque vous n’avez pas encore un arsenal juridique, il faut se protéger», a déclaré le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique dans un entretien accordé à notre confrère La Semaine africaine. « Des pays comme la France ou l’Algérie ont dû légiférer en la matière pour protéger le citoyen. Le Gouvernement n’a pas dans sa philosophie l’ambition de restreindre, mais de protéger», a-t-il confié au bi-hebdomadaire du vendredi 20 juillet (N°3807), entre un verre de jus d’orange à sa droite et la bible sur sa gauche. Adrien Thyg
Internet poursuit sa progression au Maroc
Les abonnements mobiles et Internet se portent bien, si l’on en croit l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) qui fait état d’une hausse. Selon les dernières données statistiques relatives au secteur des télécommunications publiées par l’organisme public, les abonnements particulièrement dans les réseaux mobiles ont poursuivi leur croissance au titre de l’année 2017. En effet, il ressort des chiffres publiés récemment que le parc Internet (fixe et mobile) s’est établi à 22,2 millions à fin 2017, réalisant une hausse annuelle de 30,1% et affichant un taux de pénétration de 63,67%. S’agissant d’Internet mobile, l’agence a indiqué qu’il s’est établi à 20,83 millions d’abonnés, marquant ainsi une progression annuelle de 31,69% (soit près de 5 millions abonnements nets). A en croire les données couvrant cette période, l’Internet mobile 4G a atteint plus de 6,8 millions de clients à fin décembre 2017, contre 2,8 millions à fin 2016. Cette évolution correspond à une hausse annuelle de près de 143%, a précisé l’ANRT soulignant que le parc de l’ADSL s’est établi, de son côté, à près de 1,32 million d’abonnements en 2017 contre 1,23 million en 2016. En ce qui concerne le parc mobile, hors M2M (machine to machine), l’organisme public a noté qu’il s’est établi à 43,92 millions d’abonnés à fin 2017 avec un taux de pénétration de 126%, et enregistre une hausse annuelle de 5,8%. «La répartition du parc mobile, selon le mode de facturation, fait ressortir une croissance annuelle de 10,38% du parc postpayé qui a atteint 3,29 millions abonnés. Le parc des abonnés prépayés s’est établi à 40,62 millions abonnés à fin 2017, en hausse de 5,43% sur un an », a souligné l’ANRT dans un communiqué. L’agence a ajouté que le parc du fixe (y compris de mobilité restreinte) a quant à lui, marqué une quasi-stagnation et s’est établi à 2,05 millions. Ce qui porte la pénétration du fixe à 5,87% à fin 2017. Il est à signaler que durant l’année écoulée, le parc FTTH (fiber to the home) a atteint 36.347 abonnés contre 10.657 un an auparavant. Dans ce document, l’ANRT a également observé que l’usage moyen sortant mensuel par abonné mobile a enregistré une baisse au cours de cette même période, relevant que le nombre de minutes mobiles consommées a atteint 108 mn en moyenne par client et par mois, contre 113 mn durant 2016. «Cette baisse est la conjugaison des effets de la baisse du trafic sortant global et de l’augmentation du parc des abonnés mobiles durant 2017», a expliqué l’organisme public, ajoutant que durant cette même période, le volume global des minutes sortantes des réseaux mobiles s’est établi à 55,2 milliards de minutes, enregistrant une baisse de 4,2% par rapport à l’année 2016. En ce qui concerne les réseaux fixes et nouvelle génération, l’usage moyen sortant mensuel par abonné a connu une baisse de 10% sur une année, passant de 122 à 110 minutes/client/mois entre 2016 et 2017. Il est à préciser que le trafic voix sortant dans ces réseaux a atteint 2,8 milliards de minutes durant 2017. D’après les données analysées, le nombre des SMS a continué dans sa tendance baissière observée depuis quelques années et s’est établi, en 2017, à 6,3 milliards d’unités, en baisse annuelle de 22,1%. Mesuré par le revenu moyen par minute (ARPM), obtenu en divisant le chiffre d’affaires hors taxes des communications voix sortantes par le trafic sortant en minutes, le prix des communications mobiles s’est établi à 0,23 DHHT/min à fin 2017, marquant une stagnation par rapport à la même période de 2016. Au niveau des réseaux fixes et nouvelle génération, l’agence a relevé que l’ARPM est passé de 0,94 DHHT/min à fin 2016 à 1,05 DHHT à fin 2017. Alors que le revenu moyen par client Internet mobile s’est établi à 25 DHHT/mois à fin 2017, soit le même niveau qu’en 2016. L’ANRT a, en outre, noté que « la couverture des réseaux 3G/4G s’est notablement améliorée durant 2017, au vu des investissements engagés par les opérateurs pour le déploiement de nouveaux sites ainsi que la densification des réseaux 2G/3G/4G pour améliorer la qualité des services offerts et les débits des téléchargements ». Autre amélioration, celle du parc de noms de domaine .ma qui compte 67.082 noms de domaine, ce qui équivaut à une augmentation annuelle de 5,5% par rapport à fin 2016.
Maroc: Le nombre d’abonnés mobiles estimé à 42 millions à fin juin
L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) a publié récemment les principaux indicateurs du secteur des télécoms au titre du deuxième trimestre 2017. Il en ressort qu’au terme de la période analysée, le secteur a été marqué par la consolidation des parcs de la téléphonie mobile et la poursuite de la croissance du segment Internet. En effet, selon les chiffres rendus publics par l’ANRT, le Maroc comptait à fin juin 2017 quelque 42,05 millions d’abonnés mobiles. Le parc de la téléphonie mobile s’est consolidé en enregistrant une légère hausse trimestrielle de 0,64% et annuelle de 1,48%. A souligner que l’analyse des principaux indicateurs du secteur a également confirmé l’évolution constatée durant les derniers trimestres pour le parc mobile postpayé. D’après le gendarme des télécoms, cette branche a atteint près de 3,2 millions d’abonnés, ce qui traduit une croissance annuelle de près de 11% et dénote un changement progressif du mode de consommation chez le client marocain. Ce dernier est porté essentiellement par les nouvelles offres post payées à «bas prix», lancées par les trois opérateurs mobiles, a précisé l’ANRT dans un communiqué. Dans ce document, l’agence a fait état d’une hausse annuelle de 0,77% et trimestrielle de 0,44% du parc des abonnés mobiles prépayés qui aurait ainsi atteint 38,86 millions d’abonnés. En ce qui concerne le parc des abonnés Internet, il s’est établi, à plus de 19,2 millions à fin juin 2017, en progression annuelle de 29%. « Sur un trimestre, ce segment enregistre près d’un million de nouveaux abonnements. La pénétration du service Internet dépasse ainsi 55% de la population marocaine », a relevé l’ANRT soulignant que l’essor de ce segment continue d’être porté essentiellement par les réseaux mobiles (3G/4G). Des analyses de l’agence, il ressort que le parc des abonnés Internet mobile s’est établi à près de 18 millions. Ce segment aurait ainsi enregistré une croissance trimestrielle de l’ordre de 5,7%, ce qui équivaut à +965.000 nouveaux abonnements sur un trimestre. Sur l’année, la croissance aurait été de près de 31%, soit + 4.243.000 nouveaux abonnements. En détail, il est ressorti que le parc Internet mobile 4G a atteint près de 4,7 millions de clients au 30 juin 2017. Ce qui traduit une amélioration de 37% par rapport au premier trimestre de la même année. Le parc ADSL a, pour sa part, connu une croissance de 1% par rapport au premier trimestre de cette année et de 8% sur une année. Selon les tableaux de bord de l’ANRT, le parc des abonnés fixes a poursuivi sa tendance baissière au cours du deuxième trimestre 2017 et marqué une baisse annuelle de 3,7%. Il s’est ainsi établi à plus de 2 millions d’abonnés dont près de 245.000 en mobilité restreinte. A noter aussi que durant ce deuxième trimestre 2017, le nombre moyen de minutes mobiles consommées par client par mois a atteint 109 minutes à fin juin 2017, contre 112 minutes une année auparavant. « Quant au segment fixe, l’usage moyen sortant mensuel baisse de 5% entre fin juin 2016 et fin juin 2017, passant de 124 à 118 minutes par mois », a constaté l’ANRT qui attribue ces légers reculs essentiellement à la baisse du trafic international (sortant et entrant). Dans ses analyses, l’ANRT s’est aussi intéressée au revenu moyen par minute (ARPM). Ainsi, en ce qui concerne le segment mobile, il s’est établi à 0,23 DHHT/min à fin juin 2017, soit une quasi-stagnation par rapport à juin 2016. Alors qu’il est passé de 0,95 à 0,98 DHHT/min pour le segment fixe équivalant à une légère hausse. Au 30 juin 2017, l’ANRT a noté que le revenu moyen par client Internet s’est établi à 25 DHHT/mois (vs 24 DHHT au 30 juin 2016). Pour sa part, le revenu moyen de l’Internet mobile s’est établi à 20 DHHT/client à fin juin 2017, confirmant la dynamique observée sur ce segment depuis l’année dernière. La hausse a été de 18%.
Maroc: La Toile gonfle les recettes des opérateurs télécoms
L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) a publié récemment les chiffres du secteur des télécoms au titre du premier trimestre 2017 qui confirment l’élan positif du segment Internet dans les réseaux mobiles, essentiellement. Cette progression s’est traduite aux niveaux des parcs et des usages, a relevé l’ANRT. Avec une pénétration de près de 54%, le parc des abonnés Internet s’est établi à près de 18,3 millions à fin mars 2017, ce qui correspond à une hausse annuelle de 26% et trimestrielle de 7%. « Ces évolutions positives sont essentiellement portées par les réseaux mobiles où le parc des abonnés Internet s’établit à 16,97 millions, enregistrant une progression nette de 1,15 million d’abonnés sur un trimestre. Il marque une croissance annuelle de près de 27,5% et trimestrielle de 7,3% », a indiqué l’agence. Selon les résultats du secteur des télécoms, le parc Internet mobile 4G atteint 3,4 millions de clients, au 31 mars 2017. Cette évolution représente une hausse de 21% de plus qu’au 31 décembre 2016. Alors que le parc ADSL s’est inscrit dans une dynamique haussière et enregistre une croissance annuelle de plus de 8%. En ce qui concerne la téléphonie mobile, l’ANRT fait état d’un léger recul du parc de 0,66%, par rapport au premier trimestre de l’année dernière. Selon l’agence, le Maroc comptait 41,78 millions d’abonnés mobiles à fin mars 2017 et aurait ainsi enregistré une pénétration de plus de 123%. « Ce trimestre confirme l’évolution positive constatée durant les derniers trimestres pour les parcs mobiles postpayés, en raison notamment de la diversification et du lancement de nouvelles offres par les opérateurs mobiles », a expliqué l’agence précisant que ce parc a atteint près de 3,1 millions d’abonnés, ce qui correspond à une croissance annuelle de plus de 10,5%. Des chiffres publiés par l’ANRT il ressort aussi que le parc des abonnés mobiles prépayés a atteint 38,68 millions d’abonnés et a enregistré une baisse de près de 1,5% par rapport à mars 2016, en raison notamment de la poursuite des consolidations des parcs prépayés. Autres enseignements relevés dans sa note, celui du parc des abonnés fixes qui se serait établit à plus de 2 millions dont 258.000 en mobilité restreinte. A propos du parc, il est important de souligner que celui-ci poursuit sa tendance baissière depuis 2010 et marque une baisse annuelle de 5% par rapport à mars 2016. L’ANRT a attribué cette régression à la baisse du parc de la mobilité restreinte, non compensée par la croissance du parc fixe filaire qui s’est établie à plus de 4% par rapport au 1er trimestre 2016. Selon le décompte de l’agence, durant les trois premiers mois de 2017, le nombre de minutes mobiles consommées par client par mois aurait atteint 110 minutes en moyenne à fin mars 2017, au lieu de 112 minutes une année auparavant. Alors que l’usage moyen sortant mensuel se serait stabilisé à 121 minutes pour ce qui est du segment fixe. Au cours de cette même période, l’agence a aussi relevé que le nombre de SMS échangés, s’est élevé à 1,56 milliard d’unités, en baisse annuelle de 34%. Le changement d’usage par les consommateurs expliquerait ce déclin, a-t-elle souligné. Selon l’agence, les prix mesurés par les revenus moyens par minute (ARPM) ont enregistré une quasi-stagnation par rapport à mars 2016. Ainsi, a-t-elle précisé, « l’ARPM s’établit, pour le segment mobile, à 0,22 DHHT/min à fin mars 2017, en quasi-stabilité par rapport à mars 2016 alors que pour le segment fixe, l’ARPM s’établit à 0,96 DHHT/min (vs 0,97 DHHT à fin mars 2016) ». Il ressort également des données recueillies par l’ANRT que le revenu moyen par client Internet est resté quasi-stable et s’est établit, au 31 mars 2017, à 25 DHHT/mois (vs 24 DHHT au 31 mars 2016). En revanche, le revenu moyen de l’Internet mobile a enregistré une hausse de 12% et s’est établi à 19 DHHT/client à fin mars 2017.