Casablanca : L’intelligence artificielle au cœur d’une masterclass tenue au profit de TPME membres de la CGEM

Casablanca : L’intelligence artificielle au cœur d’une masterclass tenue au profit de TPME membres de la CGEM

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a organisé récemment la deuxième édition des Rencontres de la TPE-PME, une série de rendez-vous mensuels créés pour renforcer le soutien et l’accompagnement des petites et moyennes entreprises, sous le thème « L’IA au service des TPME : Outils pratiques pour booster votre performance ». Mme Meriem ZAIRI, Présidente de la Commission Entrepreneuriat et TPME, a ouvert cette 2ème édition animée par AI Crafters, autour du thème de l’intelligence artificielle (IA) et son impact direct sur la performance des entreprises, en particulier dans l’optimisation de la gestion opérationnelle. L’objectif était de démontrer l’importance des outils d’IA dans l’amélioration de l’efficacité des TPE et PME, dans la rationalisation de leurs processus internes, dans l’optimisation des ressources et dans l’automatisation de certaines tâches récurrentes. En intégrant l’IA dans leurs stratégies opérationnelles, les entreprises peuvent non seulement améliorer leur productivité, mais aussi renforcer leur compétitivité sur le marché. Cette rencontre a réuni plus d’une cinquantaine d’entrepreneurs et de dirigeants de petites et moyennes entreprises et a permis aux participants de se familiariser avec les concepts essentiels de l’intelligence artificielle, de découvrir les différentes solutions accessibles à leur niveau et d’explorer des cas d’utilisation concrets. L’accent a ainsi été mis sur des applications concrètes de l’IA dans la gestion quotidienne des TPE et PME. Les participants ont pu interagir avec des experts en IA et bénéficier de conseils pratiques sur la manière d’intégrer ces technologies innovantes dans leurs processus métier, tout en prenant en compte les contraintes spécifiques liées à la taille de leurs structures. Ces échanges ont permis de lever certains freins à l’adoption de l’IA, notamment les préoccupations liées aux coûts, à la complexité d’implémentation et à la gestion du changement au sein des entreprises. Pour rappel, ces rencontres ont pour objectif de faciliter les échanges, d’offrir un espace de partage d’expériences et de renforcer la compétitivité des TPE/PME à travers des thématiques stratégiques et des solutions pratiques adaptées à leurs besoins spécifiques.

Combler le fossé de l’intelligence artificielle garantira un avenir équitable pour tous

Combler le fossé de l’intelligence artificielle garantira un avenir équitable pour tous

La révolution de l’intelligence artificielle ne fera que creuser les écarts entre les pays à hauts revenus et les pays à faibles revenus, à moins qu’une action internationale coopérative ne soit entreprise, prévient un nouveau rapport de l’OIT et du Bureau de l’Envoyé du Secrétaire général des Nations Unies pour la technologie. Le rapport, intitulé Mind the AI Divide: Shaping a Global Perspective on the Future of Work constate que l’IA est en train de révolutionner les industries du monde entier, offrant de formidables opportunités d’innovation et de productivité. Cependant, elle exacerbe également les inégalités économiques et sociales en raison des taux inégaux d’investissement, d’adoption et d’utilisation. Cette «fracture de l’IA» émergente signifie que les pays à hauts revenus bénéficient de manière disproportionnée des avancées de l’IA, tandis que les pays à faibles et moyens revenus, en particulier en Afrique, sont à la traîne. C’est sur le lieu de travail que l’intelligence artificielle peut entraîner des gains de productivité et une amélioration des conditions de travail. Un accès inégal aux infrastructures, à la technologie, à une éducation de qualité et à la formation pourrait toutefois conduire à une adoption inégale de l’IA, ce qui, à son tour, aggraverait les inégalités au niveau mondial. Les pays à revenu élevé sont bien placés pour tirer parti de l’IA afin de réaliser des gains de productivité, tandis que les pays en développement pourraient être confrontés à des goulets d’étranglement en raison d’un manque d’infrastructures numériques. Cette disparité pourrait transformer un tampon temporaire contre les changements induits par l’IA en un obstacle à long terme pour la prospérité économique. Des partenariats mondiaux et des stratégies proactives pour soutenir les pays en développement, y compris l’accès à l’infrastructure numérique, la formation continue et le dialogue social, sont des conditions préalables nécessaires pour combler le fossé technologique et s’assurer que la révolution de l’IA ne laisse pas de côté des parties importantes de la population mondiale. Chaque année, plus de 300 milliards de dollars sont dépensés dans le monde pour améliorer les capacités de calcul, mais ces investissements se concentrent principalement sur les pays à revenu élevé, ce qui crée une disparité dans l’accès aux infrastructures et le développement des compétences qui désavantage fortement les pays en développement et leurs jeunes pousses locales. En outre, en l’absence d’industries technologiques nationales, les travailleurs des pays en développement qui possèdent les compétences nécessaires les proposeront par l’intermédiaire de plateformes d’indépendants, ce qui permettra de créer des entreprises dans d’autres pays, créant ainsi une véritable fuite des cerveaux. Le rapport note également que les femmes sont les plus vulnérables aux effets de l’automatisation de l’IA, en particulier dans les emplois de bureau et les activités externalisées, telles que les centres d’appel, qui prévalent dans les économies en développement. Cependant, l’étude indique que si l’automatisation risque de provoquer des déplacements d’emplois, elle offre également un potentiel de développement de l’emploi, améliorant ainsi la qualité et la productivité du travail. Le rapport propose trois piliers politiques: le renforcement de la coopération internationale, le renforcement des capacités nationales et la prise en compte de l’IA dans le monde du travail. Ces piliers incluent: D’améliorer l’infrastructure numérique: Les pays en développement ont besoin d’une infrastructure numérique solide pour soutenir l’adoption de l’IA. Cela comprend l’accès à l’électricité, au haut débit et aux technologies de communication modernes. De promouvoir le transfert de technologies: Les pays à revenu élevé devraient contribuer au transfert des technologies et des connaissances en matière d’IA vers les pays en développement, en favorisant un environnement de collaboration pour le progrès technologique. De développer les compétences en matière d’IA: L’investissement dans l’éducation et la formation est essentiel pour doter la main-d’œuvre des compétences nécessaires en matière d’IA. Cela permettra aux travailleurs de s’adapter aux changements induits par l’IA et d’en tirer profit. D’encourager le dialogue social: L’intégration efficace de l’IA sur le lieu de travail nécessite un dialogue social afin de garantir que les avancées technologiques respectent les droits des travailleurs et améliorent la qualité de l’emploi. Le rapport Mind the AI Divide appelle également les décideurs politiques, les chefs d’entreprise et les organisations internationales à collaborer pour façonner un avenir équitable et inclusif basé sur l’IA. OIT/ONU

Kristalina Georgieva : «L’IA se démarque par sa capacité à toucher les emplois hautement qualifiés»

Kristalina Georgieva : «L’IA se démarque par sa capacité à toucher les emplois hautement qualifiés»

La communauté mondiale est «sur le point de vivre une révolution technologique susceptible de stimuler la productivité, de donner un coup de fouet à la croissance mondiale et d’élever les revenus dans le monde entier», selon Kristalina Georgieva. La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), qui s’exprimait ainsi sur les éventuelles répercutions de l’IA (intelligence artificielle) sur les économies des différents pays, estime cependant que cette révolution «risque aussi de remplacer des emplois et de creuser les inégalités». L’IA donnera lieu à moins de bouleversements immédiats dans les pays émergents et les pays en développement, selon la DG du FMI S’il est établi que «l’essor rapide de l’intelligence artificielle fascine le monde», force est de constater que cette impulsion suscite un mélange d’enthousiasme et d’anxiété au point de soulever «des questions importantes s’agissant des répercussions qu’il pourrait avoir sur l’économie mondiale», souligne-t-elle dans une note publiée récemment sur le portail de l’institution financière. Compte tenu de la complexité avec laquelle l’IA se répercutera sur les économies des différents pays, la patronne du FMI concède que «l’effet net est difficile à prévoir». En revanche, «nous pouvons affirmer avec certitude qu’il conviendra de concevoir un ensemble de mesures permettant d’exploiter en toute sécurité l’immense potentiel de l’IA au profit de l’humanité», affirme-t-elle relevant que les services du FMI examinent dans une nouvelle analyse, les potentielles répercussions de l’IA sur le marché du travail mondial. L’IA devrait être un complément du travail humain Même si de nombreuses études ont annoncé la probabilité de voir des emplois être remplacés par l’IA, Kristalina Georgieva note cependant que, «dans de nombreux cas, l’IA devrait être un complément du travail humain», explique-t-elle précisant  que l’analyse du FMI rend justement compte de ces deux forces. L’analyse des services du FMI révèle que près de 40% des emplois dans le monde sont exposés à l’IA. Elle montre également que là où l’automatisation et les technologies concernaient traditionnellement les tâches répétitives, l’IA se démarque par sa capacité à toucher les emplois hautement qualifiés. S’il apparaît que l’IA est à l’origine de risques plus importants pour les pays avancés, l’étude du Fonds suggère par contre que ceux-ci se voient également offrir plus de possibilités d’en exploiter les bienfaits que les pays émergents et les pays en développement. Revenant sur les conclusions de cette analyse, la DG du FMI note que l’IA pourrait avoir des incidences sur environ 60% des emplois dans les pays avancés et qu’environ la moitié d’entre eux pourrait bénéficier de l’intégration de l’IA, qui se traduirait par un gain de productivité. «Pour l’autre moitié, les applications de l’IA pourraient exécuter des tâches essentielles actuellement assurées par des êtres humains, ce qui pourrait diminuer la demande de main-d’œuvre, faire baisser les salaires et réduire les embauches», commente-t-elle soulignant que, dans les cas extrêmes, certains de ces emplois pourraient être amenés à disparaître. Il ressort en outre de cette même étude que l’exposition à l’IA devrait en revanche s’établir à 40% dans les pays émergents et à 26% dans les pays à faible revenu. Pour Kristalina Georgieva, «ces conclusions laissent entendre que l’IA donnera lieu à moins de bouleversements immédiats dans les pays émergents et les pays en développement. Il faut dire que nombre de ces pays ne disposent ni de l’infrastructure ni de la main-d’œuvre qualifiée pour tirer parti des bienfaits de l’IA, ce qui accentue le risque de voir la technologie aggraver les inégalités entre les pays au fil du temps». Par ailleurs, prévient-elle, l’IA pourrait aussi influer sur les inégalités de revenus et de richesse dans les pays. Concrètement, «nous pourrions également assister à une polarisation au sein des tranches de revenu, où les travailleurs qui seront capables d’exploiter l’IA verront leur productivité et leur salaire augmenter, contrairement à ceux qui ne sauront pas le faire». Qu’à cela ne tienne, «des études montrent que l’IA peut aider les travailleurs moins expérimentés à améliorer plus rapidement leur productivité», poursuit-elle estimant que les travailleurs plus jeunes pourraient avoir plus de facilités pour exploiter ces nouvelles possibilités alors que leurs homologues plus âgés pourraient peiner à s’adapter. Une chose est sûre: l’effet sur le revenu du travail dépendra en grande partie des proportions dans lesquelles l’IA viendra épauler les travailleurs à revenu élevé, affirme la DG. «Dans la plupart des scénarios, l’IA aggravera probablement l’inégalité globale, une tendance inquiétante à laquelle les décideurs doivent remédier en amont pour éviter que la technologie ne vienne exacerber les tensions sociales»,  conclut Kristalina Georgieva. Alain Bouithy  

Combattre les préjugés pour un juste équilibre : lutter contre la menace des préjugés sexistes dans l’Intelligence Artificielle (IA)

Combattre les préjugés pour un juste équilibre : lutter contre la menace des préjugés sexistes dans l’Intelligence Artificielle (IA)

En 2020, la Commission européenne a publié un document novateur intitulé « Concernant l’intelligence artificielle : une approche européenne de l’excellence et de la confiance ». Elle a certes suscité des débats concernant la réglementation, la technologie et la concurrence, cependant un aspect crucial est passé largement inaperçu : la nécessité urgente d’empêcher l’IA de perpétuer des discriminations interdites. Trois ans plus tard, avec l’essor de ChatGPT et l’augmentation des investissements dans l’intelligence artificielle générale (IAG), il devient évident que les préjugés sexistes dans l’IA requièrent notre attention immédiate, déclare Anna Collard, Vice-présidente en stratégie de contenu et conseillère auprès de KnowBe4 AFRIQUE. « À mesure que l’IA s’infiltre dans tous les aspects des activités commerciales et de la société, nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer le débat concernant l’égalité des genres. Si nous nous abstenons d’aborder cette question, nous risquons d’ancrer la discrimination et les préjugés dans nos systèmes », déclare-t-elle. « Pour y parvenir, il nous faut procéder à un examen approfondi des fondements du développement de l’IA, des données sur lesquelles elle repose et de la manière dont nous identifions et combattons les préjugés au sein de son code. » La question a également été soulevée par Gabriela Ramos, sous-directrice générale des sciences sociales et humaines à l’UNESCO, lors du Forum économique mondial (FEM). Mme Ramos met en évidence une préoccupation majeure : l’exclusion des femmes à chaque étape du cycle de vie de l’IA, source d’un fossé entre les genres entraînant un risque significatif, à savoir la création d’un système économique et technologique immensément inéquitable à l’ère d’une numérisation accélérée. Les statistiques relatives à cette question sont alarmantes : les hommes diplômés en TIC sont plus nombreux que les femmes de 400 %, les femmes représentent seulement environ 33 % de la main-d’œuvre des grandes entreprises technologiques mondiales, seulement 22 % des femmes exercent une profession dans le domaine de l’IA, les femmes auteurs contribuent à seulement 14 % des articles de recherche concernant l’IA, et les entreprises dirigées par des femmes reçoivent un maigre 2 % du financement en capital-risque. Ces chiffres soulignent l’urgence d’agir pour lutter contre les préjugés sexistes dans l’IA et promouvoir l’inclusion et la diversité dans ce secteur. La présence de préjugés sexistes ressurgit clairement dans les statistiques et suscite des inquiétudes légitimes quant à leur répercussion potentielle dans les systèmes d’IA. Nous devons reconnaître l’existence de ces préjugés, le risque significatif lié à la perpétuation de ces pratiques, et unir nos efforts afin d’y remédier et de les limiter. En favorisant la sensibilisation, la collaboration et les mesures proactives, nous pouvons œuvrer à la création d’un paysage de l’IA plus équitable et plus inclusif au bénéfice de tous. « Cela suscite des inquiétudes légitimes quant au risque de voir ce préjugé influencer l’intelligence artificielle. », déclare Mme Collard. « Il est essentiel de reconnaître l’existence de ces préjugés, le risque significatif lié à la perpétuation de ces pratiques discriminatoires, et nous unir afin d’y remédier et de les limiter. » Plusieurs femmes ont déjà tiré la sonnette d’alarme dans ce domaine. Dans un article publié dans la revue Gender, Technology and Development, Subadra Panchanadeswaran, professeure à l’école de travail social de l’université Adelphi, et Ardra Manasi du Centre for Women’s Global Leadership de l’université Rutgers, ont fait part de leurs préoccupations concernant les préjugés sexistes dans l’IA. Elles ont souligné la nécessité d’établir des cadres éthiques et d’inclure l’égalité entre les genres dans le développement de l’IA, des politiques gouvernementales et des approches globales de l’égalité. Anu Madgavkar, dans une analyse de McKinsey, partage un sentiment similaire. Elle souligne la nécessité d’aller au-delà du simple codage de l’IA et des données acquises par cette dernière. Il est primordial d’examiner l’impact de cette technologie sur la vie, l’emploi et la carrière des femmes. Mme Madgavkar insiste sur l’importance pour les femmes, comme pour d’autres groupes, de s’adapter et d’apprendre à utiliser ces technologies. En effet, selon les estimations, 160 millions de femmes devront opérer des transitions professionnelles en raison de l’IA. « L’IA présente le potentiel de révolutionner diverses industries et d’améliorer nos vies de multiples façons », déclare Mme Collard. « Toutefois, il est essentiel de s’attaquer aux nombreux risques associés à l’IA, tels que les préjugés sexistes et raciaux. Conscients de ces préoccupations, nous pouvons œuvrer à la conception de systèmes d’IA brisant les normes de genre et encourageant la diversité et l’inclusion. » L’un des objectifs fondamentaux est de veiller à ce que les algorithmes d’IA soient exempts de préjugés et favorisent la diversité, selon Mme Collard. Il représente le fervent espoir de la plupart des chercheurs et des analystes qui se tournent vers l’avenir. L’IA détient le potentiel de combler le fossé entre les genres et instaurer l’égalité si longtemps insaisissable. Toutefois, ceci nécessite des efforts conscients pour éliminer les préjugés dans la collecte des données et une plus grande diversité dans les domaines de la technologie et du développement de l’IA, la résolution de ce problème restant une priorité au sein du développement dans son ensemble.  Dans son livre « Femmes invisibles : comment le manque de données sur les femmes dessine un monde fait pour les hommes », l’auteure Caroline Criado Perez décrit les effets néfastes des préjugés sexistes sur les femmes dans la collecte de données massives (big data). « Comme le décrit le livre de Mme Perez, il existe une statistique alarmante selon laquelle les femmes sont 47 % plus exposées à des blessures graves dans le même accident de voiture que les hommes, uniquement en raison de la conception des ceintures de sécurité basée sur des données centrées sur l’homme. Imaginez maintenant que l’IA reproduise ces préjugés à différents niveaux de la société et de l’entreprise, les implications en deviennent dès lors très réelles », conclut Mme Collard.

Afrowave : l’intelligence artificielle au service des RP au Maroc

Afrowave : l’intelligence artificielle au service des RP au Maroc

Face à l’évolution constante des médias, à la démultiplication des sources de contenus, au défi de l’immédiateté, à la rapidité de diffusion de l’information ou encore à la disparition de nombreux médias, le métier des RP se voit exposer à de nouveaux enjeux. C’est dans ce contexte que l’agence AFROWAVE, spécialisée en communication digitale, vient de mettre sur le marché une nouvelle solution économique basée sur l’intelligence artificielle, une première au Maroc, qui permet d’améliorer le ciblage des médias partout dans le monde et de créer une parfaite adéquation entre le contenu et les spécialités des journalistes. « L’explosion du digital ces dernières années a mis fin aux pratiques traditionnelles en matière de RP. Aujourd’hui, avec l’abondance de la data, l’enjeu du communicant n’est donc plus de collecter l’information mais de savoir l’analyser et de lui donner du sens. En automatisant le processus du ciblage, l’attaché de presse peut alors passer plus de temps à travailler son contenu et à entretenir ses relations avec les journalistes », a déclaré Soufiane El Hamdaoui, directeur général de AFROWAVE. « Grâce à un système innovant, créé par des experts cosmopolites, nous disposons d’un vaste réseau médiatique en Afrique, dans les pays du Golfe et dans la région Mena. En Afrique, par exemple, nous avons une base de données active de plus de 400 agences de presse, couvrant 54 pays, dont le Maroc », a-t-il ajouté. En outre, l’agence AFROWAVE fait partie d’un écosystème international qui vise à réinventer les métiers de la communication, principalement les relations presse qui ont restées cantonnées à des pratiques traditionnelles. Aujourd’hui, l’algorithme est capable de proposer une liste ciblée de journalistes potentiellement intéressés par le contenu, ce qui signifie moins de temps perdu à créer des fichiers presse, c’est tout simplement plus de temps pour l’échange avec le journaliste sur des sujets qui l’intéressent vraiment.

Appel à propositions: Une opportunité de financement pour des équipes de recherche pour révolutionner les politiques publiques et stratégies sur l’Intelligence Artificielle en Afrique francophone

Bonne nouvelle pour les chercheurs et les institutions travaillant sur les questions de droits humains, les politiques publiques et les nouvelles technologies. Dans le cadre de son Initiative pour le Développement de l’Intelligence Artificielle (IDIA), NIYEL lance un appel à propositions visant à financer et accompagner les projets de recherche de cinq (5) équipes de recherche d’Afrique francophone, et les invite à soumettre leurs candidatures dès aujourd’hui ! Les pratiques dans le domaine de l’Intelligence Artificielle (IA) ont ouvert le champ des possibles et contribuent chaque jour au progrès de la société et à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). Comme souligne le Dr Ibrahima Hathié, Chercheur émérite, Docteur en économie agricole et membre du Think Tank IPAR : « Ce projet présente une opportunité pour propulser l’Afrique dans son développement. ». Matthew Smith, Spécialiste de programme principal pour le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), souligne pour sa part : « Il ne fait aucun doute que l’intelligence artificielle aura un impact important au cours de la prochaine décennie en Afrique subsaharienne. Mais ce qui reste moins clair, c’est comment cette intelligence artificielle sera exploitée pour servir les intérêts et priorités des communautés locales, et dans quelle mesure les risques connus et inconnus seront abordés. ». En effet, le continent africain enregistre des progrès exponentiels en matière d’innovation et de développement dans le domaine de l’intelligence artificielle. Or, les politiques actuelles ne prennent pas en considération les implications de l’IA et n’adressent pas les enjeux tels que la gouvernance, l’éthique ou l’équité. Valérie Traoré, Directrice Exécutive de NIYEL, d’indiquer : « Ce programme vise à combler un besoin criard de recherche et d’analyse des politiques publiques actuelles sur l’intelligence artificielle afin de proposer des solutions pour le développement de stratégies nationales et régionales inclusives sur l’IA.» C’est donc une nouvelle avenue qui s’ouvre pour la recherche politique. Cet appel à propositions constitue une occasion offerte aux 5 équipes de recherche qui seront sélectionnées de bénéficier d’un soutien direct afin de fournir des pistes concrètes pour le développement de politiques publiques et stratégies inclusives sur l’IA en Afrique francophone avec la contribution de décideurs politiques. Matthew Smith, de préciser : « Il y a une communauté croissante de chercheurs et d’innovateurs impliqués dans l’IA dans la région. Ce projet s’associe aux communautés scientifiques et politiques d’Afrique afin de s’engager, à leurs côtés, dans des projets de recherche contextualisés pour éclairer l’élaboration de stratégies et de politiques en matière d’IA qui contribuent à créer un écosystème de développement et de déploiement responsable de l’IA en Afrique pour le bien-être des populations. ». Informations de soumission La période de soumission est ouverte jusqu’au Dimanche 11 Juillet 2021 à 23h59 (GMT) Le document d’appel à propositions ainsi que toutes les directives de soumission sont accessibles : bit.ly/3v2mYZT L’appel à propositions est ouvert aux institutions établies dans les pays admissibles de l’ensemble de l’Afrique francophone (cf. liste sur l’appel à propositions). Les équipes de recherche devront soumettre leurs propositions, comprenant une lettre de soumission, une proposition technique et une proposition financière, par voie électronique. Un jury convoqué par Niyel, comprenant des experts et partenaires, sera chargé d’évaluer les propositions complètes. Les équipes de recherche sélectionnées seront contactées à partir du Lundi 2 Août 2021. L’appel permettra d’allouer 5 subventions d’un montant global de 615 000 $ Canadiens pour mettre en œuvre cinq projets de recherche d’une durée de 24 mois.

Webb Fontaine remporte un contrat de 10 ans pour moderniser, étendre et développer les capacités commerciales et douanières du Niger

Webb Fontaine, un fournisseur de premier plan de solutions de facilitation du commerce basées sur l’intelligence artificielle et la dernière génération de systèmes informatiques avancés, a été choisi pour diriger l’évolution et le développement continus de l’environnement commercial et douanier du Niger. Dans le cadre d’un contrat de 10 ans attribué par le gouvernement du Niger, Webb Fontaine jouera un rôle clé dans la mise en œuvre et la gestion à long terme du nouveau projet de guichet unique national du Niger (NNSW), y compris le déploiement d’un système communautaire portuaire de pointe créé spécialement pour la nation enclavée d’Afrique de l’Ouest. Au cœur des projets du Niger visant à développer et à faire progresser de manière significative son secteur du commerce et des douanes, le NNSW a été développé par Webb Fontaine en tant que plate-forme intégrée et collaborative qui concerne l’ensemble des opérations commerciales, de transport et de logistique, y compris les banques et autres agences gouvernementales ( OGA). À titre d’exemple, WF numérisera l’approbation des licences et des permis pour les produits réglementés importés / exportés et installera une plate-forme de paiement électronique complète pour les documents commerciaux. Le NNSW optimisera le traitement des informations sur l’importation, le transit et l’exportation, réduira les délais ainsi que les coûts et augmentera la certitude et la prévisibilité des opérations pour la communauté commerciale du Niger. Le NNSW sera un élément majeur de la numérisation de l’administration du commerce et des douanes du pays et contribuera à établir les bases d’une amélioration considérable des capacités des agents et des entités opérant dans le secteur à mesure qu’il croît en taille, portée et importance. Webb Fontaine introduira et mettra en œuvre une solution clé en main qui comprend tout le matériel, les logiciels, les services et le support nécessaires pour répondre aux exigences commerciales telles que définies dans son contrat avec le gouvernement du Niger. L’équipe internationale d’experts du commerce et des douanes de la société sera déployée sur le terrain pour installer toutes les infrastructures et tous les systèmes nécessaires, ainsi que pour former activement la main-d’œuvre locale actuelle et le personnel nouvellement recruté pour accompagner l’avancement du projet. Le portail NNSW fournira aux opérateurs internationaux et aux entités basées au sein de la communauté commerciale du Niger un environnement optimisé, efficace, sécurisé et dématérialisé pour le traitement transparent et rapide des réglementations et procédures commerciales et douanières. Kader Amadou, directeur général des opérations financières et des réformes, ministère des Finances a déclaré: “Le ministère des Finances est fier de s’impliquer dans ce projet innovant et invite tous les opérateurs économiques, les douanes et diverses structures gouvernementales à soutenir la Chambre de commerce et Webb Fontaine en faisant de l’initiative du guichet unique national au Niger l’un des projets de commerce extérieur et de douane les plus prospères de la région.” Alioune Ciss, PDG de Webb Fontaine, a déclaré: “L’accord entre Webb Fontaine et le gouvernement du Niger est un pas important vers la numérisation complète de l’environnement commercial et douanier du pays. Le NNSW et le système de communauté portuaire entièrement connecté et intégré introduiront de nouveaux gains d’efficacité dans l’ensemble du paysage commercial. Nous sommes honorés d’être choisis comme partenaire technologique clé pour ce projet passionnant et nous sommes impatients de devenir un acteur majeur de la croissance réussie du secteur commercial et douanier du Niger pendant les nombreuses années à venir.” Ousmane Mahamane, Secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industries du Niger a déclaré: “Le partenariat de collaboration qui vient d’être signé avec Webb Fontaine représente un pas en avant ambitieux, progressif et fondamental pour le gouvernement du Niger et l’ensemble de l’industrie commerciale et douanière du pays. . Les avantages attendus de la mise en œuvre de ce projet sont nombreux pour le secteur public et privé, avec de nombreux acteurs clés impliqués dans la chaîne d’import-export qui devraient en récolter les fruits au niveau national et international.”