Maroc. La production industrielle de nouveau en hausse

La production de l’industrie manufacturière serait repartie à la hausse au deuxième trimestre 2023, selon les appréciations des entreprises opérant dans ce secteur. D’après les explications du Haut-Commissariat au plan (HCP), cette amélioration résulte de la hausse de la production dans les branches de l’«Industrie alimentaire», de la «Fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements» et de la «Fabrication d’équipements électriques». L’évolution de la production s’explique également par la baisse de la production dans les branches de l’«Industrie automobile» et de l’«Industrie du papier et du carton», a indiqué l’organisme public dans une récente note retraçant les principales appréciations des chefs d’entreprise telles qu’elles ressortent de ses enquêtes de conjoncture réalisées au titre du troisième trimestre 2023. A titre de rappel, les entreprises opérant dans ce secteur avaient auparavant estimé que la production de l’industrie manufacturière aurait connu une baisse au premier trimestre dernier. Dans sa précédente note, le HCP avait alors attribué ce recul à une diminution de la production dans les branches de l’«Industrie automobile», de l’«Industrie alimentaire» et de la «Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique», ainsi qu’à une hausse de la production dans les branches de la «Fabrication d’équipements électriques» et de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques». Le Haut-Commissariat rapporte dans sa récente note d’information que les entreprises opérant dans les secteurs des industries manufacturières ont en outre jugé d’un niveau normal les carnets de commandes de leur secteur et estimé que l’emploi aurait connu une stabilité. Selon la même source, « globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 76% ». Il ressort par ailleurs des résultats des enquêtes de conjoncture réalisées par le HCP que « 31% des entreprises auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, principalement celles d’origine étrangère ». Quant aux stocks de matières premières, les enquêtes de conjoncture révèlent qu’ils se seraient situés à un niveau normal durant cette période tandis que la trésorerie aurait été jugée « difficile » selon 23% des patrons. Toujours selon l’institution dirigée par Ahmed Lahlimi Alami, par branche, cette proportion atteint près de 27% dans des «Industries alimentaires». Dans sa nouvelle note d’information, le Haut-Commissariat rapporte par ailleurs les appréciations d’autres entreprises opérant cette fois-ci dans les secteurs de l’extraction, de l’énergie, de l’environnement ainsi que dans celui de la construction. Ainsi, en ce qui concerne la production de l’industrie extractive, le HCP indique qu’elle aurait connu une augmentation au deuxième trimestre en raison d’une hausse de la production des phosphates. Parallèlement, les prix de vente des produits de ce secteur et l’emploi auraient connu respectivement une diminution et une baisse, a également relevé le HCP. Il est à noter que la production de l’industrie énergétique aurait pour sa part affiché une augmentation due principalement à la hausse de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné». En parallèle, les carnets de commande se seraient situés à un niveau normal alors que l’emploi aurait connu une augmentation. D’après les entreprises sondées dans l’industrie environnementale, la production de ce secteur aurait connu une stabilité imputable à une stagnation de l’activité du «Captage, traitement et distribution d’eau» ; tandis que les carnets de commandes se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité. Quant à l’activité dans le secteur de la construction, les avis des entreprises sondées tendent à montrer qu’elle aurait connu une stabilité suite à la hausse d’activité dans le « Génie civil » et dans la branche des «Travaux de construction spécialisés». Mais aussi suite à la stabilité dans la branche de la «Construction de bâtiments». Pour les patrons opérant dans ce secteur, «les carnets de commandes dans la construction se seraient situés à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité », selon le Haut-Commissariat qui en déduit que le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans le secteur se serait ainsi établi à 69%. Les enquêtes de l’institution révèlent en outre que 29% des entreprises de ce secteur auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières et la trésorerie aurait été jugée «difficile» par 41% d’entre elles. Alain Bouithy
Maroc. L’industrie manufacturière anticipe une hausse de la production au deuxième trimestre

Les chefs d’entreprise opérant dans les secteurs des industries manufacturières, de l’extraction et de l’énergie anticipent une amélioration de leur production au deuxième trimestre 2023, a annoncé le Haut-Commissariat au plan (HCP). Pour le même trimestre, ceux du secteur de l’environnement tablent plutôt sur une stabilité. Selon les résultats des enquêtes de conjoncture réalisées auprès de ces derniers par l’organisme public, au titre du deuxième trimestre 2023, les anticipations avancées par les industries manufacturières seraient attribuables à une hausse de l’activité de l’«Industrie alimentaire» et de la «Fabrication d’équipements électriques». Elles seraient également liées à une diminution de l’activité de la «Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique», de l’«Industrie du cuir et de la chaussure» et de l’« Industrie du papier et du carton», souligne le Haut-Commissariat dans une note d’information ajoutant que les industriels prévoient globalement une stabilité des effectifs employés au cours de cette même période. Les enquêtes de conjoncture réalisées auprès des patrons opérant dans l’industrie extractive révèlent que la hausse de production pour le deuxième trimestre attendue « serait imputable principalement à une augmentation de la production des phosphates ». Dans sa note d’information, le Haut-Commissariat rapporte également que les patrons de ce secteur prévoient une diminution des effectifs employés au titre du même trimestre. Selon la même source, la production énergétique attendue pour le deuxième trimestre 2023 connaîtrait une hausse attribuable à l’augmentation de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné».En ce qui concerne l’emploi, l’institution publique rapporte en outre qu’il connaîtrait une stabilité des effectifs pour le même trimestre. Quant aux entreprises de l’industrie environnementale, elles lient la stabilité de leur production notamment aux activités du «Captage, traitement et distribution d’eau» et à une stabilité des effectifs employés. Il est à noter que les enquêtes de conjoncture ont révélé qu’au premier trimestre 2023, la production de l’industrie manufacturière aurait connu une baisse. Cette évolution serait le résultat d’une diminution de la production dans les branches de l’«Industrie automobile», de l’«Industrie alimentaire» et de la «Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique». D’après le HCP, elle serait également due à une hausse de la production dans les branches de la «Fabrication d’équipements électriques» et de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques». Dans sa note d’information, il est aussi mentionné que les carnets de commandes du secteur ont été jugés d’un niveau inférieur à la normale par les chefs d’entreprise. « S’agissant de l’emploi, il aurait connu une stabilité. Globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 76% », selon l’institution publique. Par ailleurs, au cours du même trimestre, 43% des entreprises de l’industrie manufacturière affirment qu’elles « auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, principalement celles d’origine étrangère ». Quant aux stocks de matières premières durant ce trimestre, ils se seraient situés à un niveau normal alors que la trésorerie aurait été jugée «difficile» selon 29% des patrons. Le HCP précise que cette proportion atteint près de 41% dans la branche « Textile et cuir». La production de l’industrie extractive aurait, de son côté, connu une baisse, en raison d’une diminution de la production des phosphates ; tandis que les prix de vente des produits de ce secteur auraient connu une diminution et l’emploi aurait connu une baisse. Quant à la production de l’industrie énergétique, elle aurait affiché une baisse due principalement à la diminution de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné», a poursuivi le HCP. Et d’ajouter que les carnets de commandes se seraient situés à un niveau normal alors que l’emploi aurait connu une baisse. Enfin, la production de l’industrie environnementale aurait connu une stabilité imputable à une stagnation de l’activité du «Captage, traitement et distribution d’eau» ; tandis que les carnets de commandes se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité. Alain Bouithy
Maroc. L’industrie manufacturière table sur une hausse de la production au premier trimestre

ENQUETES DE CONJONCTURE. « Au premier trimestre 2023, les entreprises de l’industrie manufacturière s’attendent à une augmentation de leur production », indique le Haut-Commissariat au plan (HCP) dans une récente note d’information. Selon les explications de l’organisme public, chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc, ces anticipations seraient attribuables à une hausse de l’activité de l’«Industrie alimentaire», de la «Métallurgie » et de la «Fabrication d’équipements électriques». Cette évolution s’expliquerait également par la diminution de l’activité de l’«Industrie chimique» et de la «Fabrication de machines et équipements», ajoute le Haut-Commissariat. A noter que les anticipations des industriels prévoient globalement une stabilité des effectifs employés au premier trimestre de cette année, indique, par ailleurs, le HCP qui vient de dévoiler les résultats de ses enquêtes trimestrielles de conjoncture auprès des entreprises opérant dans les secteurs des industries manufacturières, de l’extractiion, de l’énergie, de l’environnement ainsi que celui de la construction. Dans sa note d’information, l’institution publique annonce que les entreprises opérant dans le secteur des industries extractives prévoient également une hausse de leur production pour le premier trimestre. Comme l’explique l’institution dirigée par Ahmed Lahlimi Alimi, « cette évolution serait imputable principalement à une augmentation de la production des phosphates ». Il est important de souligner qu’au niveau des effectifs employés, les patrons sondés dans le cadre de ces enquêtes trimestrielles de ce secteur prévoient parallèlement une diminution. D’après les résultats des enquêtes réalisées au titre du premier trimestre en cours, la production énergétique connaîtrait une baisse au premier trimestre 2023, en raison du recul de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné». En ce qui concerne l’emploi, les patrons des entreprises relevant de ce secteur annoncent s’attendre à une baisse des effectifs au cours du même trimestre, indique le Haut-Commissariat. Durant la même période, les entreprises de l’industrie environnementale anticipent, pour leur part, une stabilité de la production notamment dans les activités du «Captage, traitement et distribution d’eau» ainsi qu’au niveau des effectifs employés. Les enquêtes de conjoncture du HCP auprès des entreprises révèlent parallèlement que la production de l’industrie manufacturière aurait connu une augmentation au quatrième trimestre 2022, suite à la hausse de la production dans les branches de l’«Industrie automobile», de la «Fabrication d’équipements électriques» et de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques». Cette évolution serait également due à la baisse de la production dans les branches de la «Fabrication de boissons», de la «Fabrication de meubles» et de la « Fabrication de textiles », affirme l’organisme. S’agissant des carnets de commandes du secteur, les patrons les jugent d’un niveau normal alors que les prix de vente de produits fabriqués auraient connu une augmentation au cours de cette période et l’emploi une stabilité. « Globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 76% », selon le HCP notant que 45% des entreprises de l’industrie manufacturière auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, principalement celles d’origine étrangère. Parallèlement, 35% des patrons estiment que les stocks de matières premières se seraient situés à un niveau normal, la trésorerie aurait été jugée «difficile»; tandis que, par branche, cette proportion atteint près de 47% dans la «Fabrication de textiles». Les entreprises de l’industrie extractive estiment, pour leur part que la production aurait connu une baisse durant le trimestre précédent, en raison d’une diminution de la production des phosphates, et que les carnets de commandes se seraient situés à un niveau normal alors que l’emploi aurait enregistré une baisse. Du côté de l’industrie énergétique, la production aurait affiché une baisse due principalement à la diminution de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné»; tandis que les carnets de commandes se seraient situés à un niveau normal. Quant à l’emploi, le Haut-Commissariat rapporte qu’il aurait connu une augmentation. Imputable à une stagnation de l’activité du «Captage, traitement et distribution d’eau», la production de l’industrie environnementale aurait connu une stabilité au cours du dernier trimestre de l’année écoulée. « En ce qui concerne les carnets de commandes de ce secteur, ils se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité », affirme le HCP. Le remplacement d’une partie des équipements et l’extension de l’activité auraient fait l’objet des principaux objectifs de dépenses d’investissements en 2022 réalisées par la majorité des entreprises relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, extractive et énergétique. Alain Bouithy
Maroc. L’industrie manufacturière table sur une stabilité de la production au troisième trimestre

Les chefs d’entreprise opérant dans les secteurs des industries manufacturières s’attendent à une stabilité de leur production au troisième trimestre 2022. D’après les résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture réalisées par le Haut-commissariat au plan (HCP) auprès des patrons de ce secteur au titre du troisième trimestre 2022, ces anticipations seraient attribuables à une hausse de l’activité observée au niveau de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» et de l’«Industrie de l’habillement». Ces anticipations seraient également attribuées à une diminution de l’activité constatée au niveau de l’«Industrie automobile» et de l’«Industrie du papier et du carton». Le Haut-commissariat, qui s’est aussi intéressé aux anticipations des industriels sur l’emploi, rapporte dans une note d’information que ceux-ci « prévoient globalement une stabilité des effectifs employés ». Selon la même source, au troisième trimestre 2022, près de la moitié (52%) des entreprises sondées de l’industrie manufacturière ont rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, principalement celles d’origine étrangère. Dans sa note d’information, l’organisme public rapporte en outre que les stocks de matières premières durant ce trimestre sont situés à un niveau normal et la trésorerie est jugée «difficile» selon 36% des patrons. De ces enquêtes trimestrielles de conjoncture, il ressort par ailleurs, par branche, que cette proportion atteint près de 47% dans l’«Industrie chimique», peut-on lire. Il est à noter que les enquêtes du Haut-commissariat ont également été réalisées aux près des patrons des secteurs des industries extractives, énergétiques et environnementales. S’agissant de l’industrie extractive, il ressort ainsi que les entreprises de ce secteur prévoient une hausse de leur production. Selon le Haut-commissariat, « cette évolution serait imputable principalement à une augmentation de la production des phosphates », alors que les patrons de ce secteur prévoient une baisse au niveau des effectifs employés. En ce qui concerne la production énergétique attendue pour le troisième trimestre 2022, le HCP rapporte qu’elle connaîtrait une augmentation attribuable à une hausse de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné». Tandis que l’emploi connaîtrait une diminution au cours du même trimestre. Quant aux entreprises de l’industrie environnementale, les résultats de ces enquêtes montrent que les patrons de ce secteur anticipent une stabilité de la production notamment dans les activités du «Captage, traitement et distribution d’eau» et une stabilité des effectifs employés. A rappeler qu’au deuxième trimestre 2022, la production de l’industrie manufacturière aurait connu une augmentation, résultat d’une hausse de la production dans les branches de l’«Industrie automobile», de l’«Industrie alimentaire» et de la «métallurgie». Cette variation est aussi justifiée par la baisse de la production dans les branches de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» et de la «Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique», a expliqué le HCP. D’après le Haut-commissariat, « les carnets de commandes du secteur sont jugés d’un niveau normal par les chefs d’entreprise et les prix de vente de produits fabriqués auraient connu une augmentation au titre du deuxième trimestre ». Dans sa note, on apprend aussi que l’emploi aurait connu une stabilité et que, globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 77%. Au cours de ce même trimestre, les patrons opérant dans le secteur de l’industrie extractive estiment que la production aurait affiché une hausse imputable à une augmentation de la production des phosphates; tandis que les carnets de commandes se seraient situés à un niveau normal et l’emploi aurait connu une baisse. Les chefs d’entreprises du secteur de l’industrie énergétique estiment pour leur part que la production aurait connu une augmentation due principalement à la hausse de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné». Selon la note d’information du Haut-commissariat, «les carnets de commandes sont été jugés d’un niveau normal», quand bien même l’emploi aurait connu une stabilité. Quant aux patrons de l’industrie environnementale, ils sont persuadés que la production aurait enregistré une stabilité imputable à une stagnation de l’activité du «Captage, traitement et distribution d’eau». S’agissant des carnets de commandes de ce secteur, ils confient qu’ils se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité. Alain Bouithy
Maroc. L’industrie manufacturière anticipe une hausse de la production au deuxième trimestre

Le Haut-commissariat au plan (HCP) a dévoilé jeudi les résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture qu’il a réalisées dans l’industrie au titre du deuxième trimestre 2022. Précisons que ces enquêtes ont été réalisées auprès des entreprises opérant dans les secteurs de l’industrie manufacturière, de l’extractive, de l’industrie énergétique et de l’industrie environnementale. Des principales anticipations des chefs d’entreprises telles qu’elles ressortent des enquêtes de conjoncture, il ressort que les entreprises de l’industrie manufacturière s’attendent à une augmentation de leur production au deuxième trimestre. Selon les explications du Haut-commissariat, ces anticipations seraient attribuables, d’une part, à une hausse de l’activité de l’«Industrie automobile » et de l’«Industrie alimentaire» et, d’autre part, à une diminution de celle de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» et de l’«Industrie chimique». Concernant les anticipations de l’emploi, les industriels prévoient globalement une stabilité des effectifs employés, poursuit l’organisme public dans une note d’information relative aux résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture auprès du secteur des industries manufacturières, extractives, énergétiques et environnementales. D’après le Haut-commissariat, « au 2ème trimestre 2022, plus de la moitié (58%) des entreprises de l’industrie manufacturière ont rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, principalement celles d’origine étrangère ». Les dirigeants d’entreprises affirment toutefois que les stocks de matières premières durant ce trimestre sont situés à un niveau normal tandis que 28% d’entre eux jugent la trésorerie «difficile», souligne l’institution publique relevant que, par branche, cette proportion atteint 34% dans l’«Industrie agro-alimentaire ». En ce qui concerne les entreprises opérant dans le secteur de l’industrie extractive, les résultats des enquêtes révèlent que les patrons s’attendent pour leur part à une hausse de leur production, en raison principalement d’une augmentation de la production des phosphates. En revanche, ils prévoient une baisse des effectifs employés. Selon toujours le Haut-commissariat, la production énergétique attendue pour le deuxième trimestre 2022, connaîtrait une augmentation attribuable à une hausse de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné», alors que l’emploi connaîtrait une diminution au cours du même trimestre. Egalement sondés par le HCP, les dirigeants des entreprises relevant de l’industrie environnementale anticipent une stabilité de la production notamment dans les activités du «Captage, traitement et distribution d’eau» et une stabilité des effectifs employés, souligne l’organisme public dans sa note d’information. Selon les appréciations des patrons interrogés, au premier trimestre 2022, la production de l’industrie manufacturière aurait connu une stabilité, résultat d’une hausse de la production dans les branches de la «Métallurgie», de l’«Industrie pharmaceutique» et de la «Fabrication de boissons». Cette stabilité serait aussi attribuée à la baisse de la production observée dans la branche de l’«Industrie automobile» et de la «Fabrication de textiles », souligne le HCP qui a également sondé les entreprises sur l’évolution de leur activité au titre du premier trimestre 2022. A noter que les carnets de commandes du secteur ont été jugés d’un niveau normal par les chefs d’entreprises alors que les prix de ventes des produits fabriqués auraient connu une augmentation au cours des trois premiers mois de l’année. « S’agissant de l’emploi, il aurait connu une stabilité. Globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 77% », a fait savoir le Haut-commissariat de même source. Pour sa part, la production de l’industrie extractive aurait affiché une baisse, suite à une diminution de la production des phosphates ; tandis que les carnets de commandes se seraient situés à un niveau normal et l’emploi aurait connu une baisse, a poursuivi le HCP. Dans sa note, le Haut-commissariat révèle que la production de l’industrie énergétique aurait de son côté connu une baisse due principalement à la diminution de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné». Si les carnets de commandes ont été jugés d’un niveau normal, l’emploi aurait connu une baisse au cours de la même période, ont estimé les patrons de ce secteur. Enfin, la production de l’industrie environnementale aurait enregistré une stabilité traduisant la stagnation de l’activité du «Captage, traitement et distribution d’eau» ; tandis que les carnets de commandes se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité. Alain Bouithy
Maroc. Légère hausse des prix à la production dans l’industrie manufacturière

L’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» poursuit sa progression pour le deuxième mois consécutif. Selon les chiffres publiés par le Haut-Commissariat au plan (HCP), il a enregistré une légère hausse de 0,8% au cours du mois de février 2022 par rapport au mois de janvier 2022. Bien qu’en hausse, l’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» connaît tout de même une évolution à reculons depuis quelques mois. Après une série de hausses observées au cours des trois derniers mois de l’année 2021, octobre (0,2%) novembre (0,5%) et décembre (2,9%), la progression de l’indice des prix semble faiblir au fil des mois qui ont suivi. Il est en effet, passé de 2,5% en janvier 2022 à 0,8% en février, après avoir enregistré 2,9% en décembre de l’année écoulée. Quoi qu’il en soit, la hausse observée au titre du mois de février dernier est la résultante de l’augmentation des prix des «Industries alimentaires» (2,4%), de la «Fabrication de produits à base de tabac» (7,5%), de la «Métallurgie» (1,4%), de la «Fabrication de textiles» (1,6%), explique l’institution publique dans une note d’information relative à l’indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière du mois de février dernier. Selon le Haut-Commissariat, l’évolution de l’indice des prix est aussi liée à l’augmentation de 1,9% des prix de la «Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique», de 0,6% de l’«Industrie d’habillement» et de 0,4% de la «Fabrication d’équipements électriques». Dans sa note d’information, le HCP indique en outre que la progression de cet indice s’explique aussi par la baisse de 0,8% des prix enregistrée dans l’«Industrie pharmaceutique» et de 0,1% dans la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» et dans les «Autres industries manufacturés». A titre de comparaison, la hausse constatée en début d’année était attribuée à la progression de 9,2% des prix de l’«Industrie chimique», de 0,7% des «Industries alimentaires», de 2,2% de l’«Industrie automobile», de 1,2% de l’«Industrie d’habillement», de 0,5% de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques», de 0,6% dans la «Métallurgie» et dans la «Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique» et de 0,8% dans la «Fabrication d’équipements électriques». Dans sa note d’information relative à cette période (janvier), le Haut-Commissariat avait également expliqué que cette évolution trouvait aussi sa justification dans la baisse de 0,6% des prix enregistrée dans la «Fabrication de meubles» et de 0,1% dans l’«Industrie du papier et du carton». Dans cette note d’information, il était aussi ressorti que les indices des prix à la production des secteurs des «Industries extractives», de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» ont connu une stagnation au cours du mois de janvier 2022, selon le HCP. A titre de rappel, la hausse de l’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» enregistrée au cours du dernier mois de l’année 2021 était due à la hausse de 15,3% des prix de l’«Industrie chimique», de 0,5% de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» et de 0,1% dans les «Industries alimentaires», la «Fabrication de textiles», le «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège» et dans la «Fabrication d’équipements électrique;». Cette évolution avait également un lien avec la baisse de 0,7% des prix enregistrée dans la «Métallurgie» et de 0,3% de l’«Industrie d’habillement», selon les explications d’alors du Haut-Commissariat au plan.. S’agissant des dernières données (février 2022) rendues publiques par le Haut-Commissariat, il ressort que l’indice des prix à la production du secteur des «Industries extractives» a connu une hausse de 0,1% au cours du mois de février 2022. Par ailleurs, les indices des prix à la production des secteurs de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» ont connu une stagnation au cours du mois de février 2022. Alain Bouithy
Maroc. Difficultés d’approvisionnement en matières premières dans l’industrie manufacturière nationale

Les sanctions économiques prises à l’encontre de la Russie dans le cadre de la guerre qu’elle mène en Ukraine aurait-elle déjà commencé à produire des effets sur l’activité de l’industrie manufacturière marocaine ? S’il est encore très tôt pour en mesurer l’impact dans le secteur manufacturier national, la rareté de certaines matières premières observée au cours du premier trimestre sonne comme un signal fort pour l’ensemble des entreprises marocaines dépendantes de matières premières en provenance de l’étranger, notamment de la Fédération de Russie. En effet, au titre du premier trimestre 2022, plus de la moitié (53%) des entreprises de l’industrie manufacturière disent avoir rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, principalement celles d’origine étrangère, selon les résultats des enquêtes de conjoncture menées par le Haut-commissariat au plan (HCP) auprès des entreprises relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, de l’extractive, de l’industrie énergétique et de l’industrie environnementale. Cette situation pourrait avoir été accentuée par des tensions entre la Russie et l’Occident, si l’on en croit les analyses de bien d’observateurs internationaux largement diffusées dans les médias outre Hexagone. Quoi qu’il en soit, et selon ces enquêtes réalisées au titre du premier trimestre 2022, les stocks de matières premières durant ce trimestre sont pour l’instant situés à un niveau normal alors que la trésorerie est jugée « difficile » selon plus d’un quart des patrons (27%). Par branche, les enquête du Haut-commissariat révèlent que cette proportion atteint 40% dans le « Textile et cuir ». Selon les anticipations des chefs d’entreprise pour le premier trimestre 2022, les entreprises de l’industrie manufacturière s’attendent à une stabilité de leur production. A en croire le Haut-commissariat, ces pronostics seraient attribuables, d’une part, à une hausse de l’activité de la «Métallurgie» et de la «Fabrication d’équipements électriques» et, d’autre part, à une diminution de celle de l’«Industrie chimique» et de l’«Industrie automobile». En ce qui concerne les anticipations de l’emploi, l’institution publique rapporte que les industriels prévoient globalement une stabilité des effectifs employés. S’agissant de l’industrie extractive, les entreprises de ce secteur prévoient une baisse de leur production qui « serait imputable principalement à une diminution de la production des phosphates », explique le Haut-commissariat soulignant que les patrons de ce secteur prévoient une baisse au niveau des effectifs employés. Selon les anticipations des chefs d’entreprise opérant, cette fois-ci, dans le secteur de l’énergie, la production énergétique connaîtrait une diminution au premier trimestre 2022, attribuable à une baisse de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné». Pour ce qui est du volet « Emploi », les patrons de ce secteur disent s’attendre à une diminution. De leur côté, et pour le même trimestre, les entreprises de l’industrie environnementale anticipent une stabilité de la production notamment dans les activités du «Captage, traitement et distribution d’eau» et une stabilité des effectifs employés, rapporte le Haut-commissariat. Des estimations des patrons au titre du quatrième trimestre 2021, il ressort que la production de l’industrie manufacturière aurait connu une augmentation résultat d’une hausse de la production dans les branches de l’«Industrie alimentaire», de la «Métallurgie» et de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» et d’une baisse de la production dans les branches de la «Fabrication de boissons» et de la «Fabrication d’équipements électriques». Selon le Haut-commissariat, les carnets de commandes du secteur ont été jugés d’un niveau normal par les patrons et l’emploi aurait connu une stabilité. Globalement, les chefs d’entreprise opérant dans l’industrie manufacturière estiment que le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans ce secteur se serait établi à 75%. La production de l’industrie extractive aurait de son côté affiché une baisse imputable à une diminution de la production des phosphates, selon les patrons du secteur. Ces derniers assurent que les carnets de commandes se seraient situés à un niveau normal mais que l’emploi aurait connu une baisse. En ce qui concerne la production de l’industrie énergétique, tout porte à croire qu’elle aurait connu une baisse au cours des trois derniers mois de l’année écoulée, suite principalement à la diminution de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné». Selon les patrons de ce secteur, les carnets de commandes ont été d’un niveau normal et l’emploi aurait même connu une augmentation. Quant à la production de l’industrie environnementale, elle aurait enregistré une stabilité qui s’explique par la stagnation observée au niveau de l’activité du «Captage, traitement et distribution d’eau». Tandis que les carnets de commandes se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité. Dans sa note d’information, le Haut-commissariat précise que « le remplacement d’une partie des équipements et l’extension de l’activité auraient fait l’objet des principales dépenses d’investissement réalisées en 2021 ». C’est du moins l’avis de la majorité des chefs entreprise relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, extractive et énergétique. Alain Bouithy
Maroc. L’industrie manufacturière optimiste pour le deuxième trimestre

La production de l’industrie manufacturière devrait connaître une augmentation au deuxième trimestre 2021, selon les anticipations des chefs d’entreprise opérant dans ce secteur. La croissance atténuée de la production manufacturière serait attribuable à une hausse de l’activité des «Industries alimentaires» et de l’«Industrie chimique», explique le Haut-commissariat au plan (HCP) dans une note d’information rendue publique récemment. A en croire l’institution publique, les anticipations des industriels seraient également dues à une diminution de celle de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» et de la « Métallurgie», souligne-t-elle de même source. En ce qui concerne les anticipations de l’emploi, les industriels prévoient globalement une stabilité des effectifs employés, selon la note qui relate les résultats des enquêtes de conjoncture auprès des entreprises relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, de l’extractive, de l’industrie énergétique, de l’industrie environnementale et de la construction, au titre du deuxième trimestre 2021. S’agissant de l’industrie extractive, les entreprises du secteur prévoient une stabilité de leur production qui serait imputable principalement à une stagnation de la production des phosphates. Tout comme au niveau des effectifs employés. D’après les résultats de l’enquête de conjoncture réalisée par le HCP, la production énergétique attendue pour le deuxième trimestre 2021 devrait connaître une augmentation suite à une hausse de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné». A souligner que les patrons des entreprises opérant dans les secteurs des industries manufacturières tablent sur une diminution de l’emploi au cours du même trimestre. Dans le même temps, les entreprises de l’industrie environnementale anticipent une augmentation de la production notamment dans les activités du «Captage, traitement et distribution d’eau» et une stabilité des effectifs employés, relève le Haut-commissariat. Des appréciations des chefs d’entreprise pour le premier trimestre 2021, il ressort que la production de l’industrie manufacturière aurait accusé une légère baisse, suite à une diminution de la production dans les branches de l’«Industrie automobile» et de la « Fabrication d’autres matériels de transport» et d’une augmentation de la production dans les branches des «Industries alimentaires» et de la «Fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements ». D’après la note du HCP, les carnets de commandes du secteur ont été jugés d’un niveau inférieur à la normale par les chefs d’entreprise, tandis que l’emploi aurait connu une stabilité.A en croire le HCP, « globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 75% ». Concernant la production de l’industrie extractive, les patrons de ce secteur estiment qu’elle aurait affiché une hausse imputable à une augmentation de la production «d’autres industries extractives», alors que les carnets de commandes se seraient de leur côté situés à un niveau supérieur à la normale et l’emploi aurait par contre connu une stabilité.Dans ces conditions, le Haut-commissariat note que le taux d’utilisation des capacités de production dans l’industrie extractive se serait établi à 76%. Quant à la production de l’industrie énergétique, tout porte à croire qu’elle aurait connu une diminution due principalement à une baisse dans la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné», souligne le HCP. Et d’ajouter que les carnets de commandes ont été jugés d’un niveau normal, alors que l’emploi aurait connu une diminution. Dans sa note, le Haut-commissariat rapporte par ailleurs que la production de l’industrie environnementale aurait enregistré une augmentation imputable à une hausse de l’activité du «Captage, traitement et distribution d’eau». «En ce qui concerne les carnets de commandes de ce secteur, ils se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une augmentation», souligne-t-elle estimant dans ces conditions que le TUC se serait établi à 83%. Alain Bouithy