Congo/Gouvernement : Lydie Pongault occupe son fauteuil ministériel

Congo/Gouvernement : Lydie Pongault occupe son fauteuil ministériel

La nouvelle ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, a officiellement pris son service le 27 septembre 2022 à Brazzaville lors de deux cérémonies de passation de services avec ses prédécesseurs, à savoir, Dieudonné Mouyongo de la culture et arts et Destinée Hermella Doukaga, ancienne ministre du tourisme et des loisirs. Nommée par décret présidentiel 2022-1850 du 24 septembre 2022, la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Lydie Hélène Pongault a pris son service des mains de l’ancien ministre de la Culture et des Arts sortant, Dieudonné Moyongo, en présence des représentants de la présidence de la République, le conseiller Yves Ickonga, de la présidence de la République, du Premier ministre et du secrétaire général du gouvernement.   Le ministre Dieudonné Moyongo a remercié le président de la République et le Premier ministre qui lui avaient fait confiance en le nommant ministre de la Culture et des Arts. Lydie Pongault a félicité son prédécesseur pour sa grande capacité managériale qui lui a permis de donner les impulsions nécessaires pour le meilleur fonctionnement de ce département ministériel. Pour Lydie Pongault, sous un autre angle, le secteur de la culture et des arts est une industrie qui, grâce à l’ensemble d’activités qui lui sont inhérentes, est à même de contribuer au PIB comme tous les secteurs porteurs de l’économie congolaise. Ce qui rend nos missions complexes et exige du personnel chargé de l’animation des différentes structures au sein du ministère, compétence, loyauté, disponibilité et engagement. La culture est avant tout notre identité, notre façon de vivre. Ce sont nos traditions, nos croyances et nos habitudes. Elle a fait savoir que son action à la tête de ce département ministériel s’adossera sur le projet de société du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, « Ensemble poursuivons la marche », détaillé dans le Programme national de développement 2022-2026. Il s’agira, pout elle, d’ériger de nouvelles infrastructures culturelles, de former aux métiers de la culture, de promouvoir le développement des produits culturels et de renforcer le dispositif juridique de valorisation et d’accompagnement de la culture. La seconde cérémonie a eu lieu entre Destinée Hermella Doukaga et Lydie Pongault, ministre entrant. Destinée Hermella Doukaga est revenue sur les réalisations durant son mandat tout en faisant état de quelques projets en cours parmi lesquels le projet de réhabilitation du grand hôtel de Dolisie, le projet de valorisation du site de sossi de Dolisie, la construction de la salle polyvalente au site des cataractes du Djoué, à Brazzaville et entre autre la construction du village de la gastronomie congolaise au site des cataractes du Djoué.  La ministre Lydie Pongault a promis de s’atteler à créer un environnement favorable au développement du tourisme afin de mieux vendre la destination Congo et faire du pays un hub touristique prisé à l’échelle internationale. Il s’agira, en filigrane, de porter à hauteur de 10% la contribution du secteur touristique au produit intérieur brut, autant que l’indique le Programme national de développement 2022-2026 ; de mettre en place toutes les infrastructures d’appui aux activités touristiques, de viabiliser les sites existants et de piloter au rythme des ambitions du pays le développement du tourisme ; de mettre en place des programmes de construction et d’aménagement des voies d’accès aux sites touristiques. Florent Sogni Zaou

Congo Brazzaville. Pourquoi la confiance non renouvelée à Andely

Congo Brazzaville. Pourquoi la confiance non renouvelée à Andely

ENQUETE. Sa sortie prématurée du gouvernement Makosso 2 suscite diverses réactions au sein de l’opinion nationale et internationale. Entre le premier ministre Anatole Collinet Makosso et son ministre des finances, « tout n’allait pas mieux dans le meilleur des mondes « , affirme, sous couvert d’anonymat, un proche du désormais ancien ministre des finances. Les deux hommes, loin s’en faut, ne s’avouent pas une inimitié. Le premier est plus politique; et le deuxième est considéré comme le financier qui a pu soigner la signature du Congo à l’international. Des approches différentes qui ont débouché sur un conflit de compétence sur les réformes et la qualification du personnel en service à la direction générale du Trésor. La première pomme de discorde. C’est devant le ministre délégué, Ludovic Ngatsé, que le premier ministre s’est retrouvé lors de sa descente dans les régies financières. Andely n’a pas daigné y effectuer le déplacement », fait constater un proche de Collinet Makosso, qui assimile cette absence à un pied de nez du ministre des finances à l’égard de son chef. Un autre exemple, Andely aurait reçu ordre du premier ministre, en avril dernier, de libérer les fonds pour régler le cas des 3 avions de la compagnie Ecair afin de faire respecter l’échéance de sa relance en juillet 2022. L’ex argentier congolais, qui estimait, selon certaines indiscrétions, qu’une relance d’Ecair à la va-vite et surtout avec le même top management(blâmable?) constituait un goufre financier de plus pour l’Etat congolais, serait resté de marbre. Une désinvolture qui n’aurait pas été du goût du Chef. Entre éclat politique à la congolaise et soins à apporter à la qualité de la dépense, l’option politique passe avant tout, surtout dans un pays où c’est la politique qui prime sur le monde de l’économie, des finances et des affaires. En occident, c’est le monde des affaires et l’économie qui forgent les politiques. Selon nos sources, des sollicitudes de décaissement, à l’ordre de la Primature, sont parfois restées en souffrance au cabinet du ministre des finances. Makosso serait parfois contraint, confie une source proche du Trésor, de s’appuyer sur le directeur général de cette institution pour avoir les moyens de sa politique. Il n’en est, malheureusement, rien pour les autres ministres, réduits au régime de pain sec pour des raisons de contraintes budgétaires et soins à apporter à la qualité de la dépense conformément aux recommandations du Fmi. Le projet Figa, appelé à financer l’agriculture considérée comme « priorité des priorités  » dans le programme du Chef, a subi une coupure de 10 milliards de FCFA, empruntés par le ministre des finances pour assurer le paiement des pensions des retraités en fin 2021. Le ministre des finances sortant n’en a pas fait une priorité de remboursement, au point d’assecher financièrement le Figa… Autant de conflits ouverts dont Andely ne manque pas d’adversaires, au sein de l’exécutif, législatif, parti congolais du travail et famille biologique du Chef. À mi-voix, il y en a qui se plaignent que  » Andely se montre rigoureux, alors que lui-même, sa famille au cabinet, son dircab, et une de ses femmes camerounaises, prestataire de services au cabinet, étaient au lait et au miel ». Vrai ou faux? Une exclusivité, Andely vient à nouveau de convoler en justes noces avec une autre belle camerounaise Haoussa- Peule( une musulmane du nord Cameroun). Comme pendant son premier séjour dans le gouvernement (2002-2005), Andely a manqué de jugeote politique dans un pays réputé très politique et où la « securocratie » fonctionne à merveille avec des faiseurs de fiches propres à l’ancienne époque du marxisme lenenisme pur et dur. Méfiant et moins visible lors des cérémonies ou réunions importantes, à l’occasion desquelles il se faisait toujours représenter par Ludovic Ngatsé, son ministre délégué, Andely pourra t-il rebondir? L’option d’en faire un futur secrétaire général de la présidence s’effrite face à cette adversité. Il garde tout de même la présidence de la Besca( banque sino congolaise pour l’Afrique) dont le siège est à Brazzaville. Aux dernières nouvelles, il aurait démissionné de la présidence du conseil d’administration de la Besca il y a 2 mois. Makosso se sépare d’une ressource humaine de qualité, un ministre moins « affairiste ». Bon vent à Jean Baptiste Ondaye considéré comme un homme rigoureux, bon équilibriste qui saura poursuivre le bon travail de son prédécesseur en y ajoutant une sérieuse dose politique dans un pays très politique. Par A. Ndongo Journaliste économique et financier

Congo : Remaniement ministériel et après ? 

Congo : Remaniement ministériel et après ? 

TRIBUNE. Il est indéniable que le Congo regorge d’un potentiel intellectuel considérable et d’une importante pépinière capable de tenir les rênes du pays et le drainer vers des eaux paisibles capables de le hisser parmi les grandes nations d’Afrique. Des hommes et des femmes capables de créer et de produire de la richesse. Et l’actuel premier Ministre de la République du Congo en est la preuve. Voici un digne fils faisant partie de l’élite intellectuelle du pays au bagage intellectuel torrentiel, qui a fait des études brillantes et est au service du Congo depuis plus d’une décennie. Grand orateur aux interventions publiques très remarquées, mais qui laissent tout de même l’opinion publique tant congolaise qu’internationale perplexes. Problème, l’inadéquation entre ses discours et le pragmatisme rendent les gens dubitatifs et ses talents d’orateur ne produisent pas les résultats attendus par le peuple congolais. Des promesses non tenues et le PND (programme national de développement) tant vanté ne répand pas à La misère sociale et la famine qui rongent la santé du peuple. Homme brillant et très pédagogue suscitant même parfois l’admiration de certains observateurs par son talent de parler avec beaucoup de pédagogie, mais malheureusement ces précieuses têtes pensantes ne parviennent pas à résoudre les problèmes qui minent le quotidien du congolais Lambda, à cause des effets ravageurs de la crise économique et de son aggravation.  Crise qui a pour origine L’absence de la diversification de l’économie mais surtout des détournements des deniers publics et des recettes du trésor, devenus endémiques et très viraux. Viraux parce qu’ils ont atteint des niveaux considérables. Au bout de trois (3) décennies, la République du Congo a reculé de plusieurs années alors qu’elle était parmi les pays qui montrait une croissance ininterrompue dans les années soixante et soixante-dix.  Les gouvernements qui se sont succédé n’ont pas poursuivi l’ouvrage qu’avaient laissé les braves prédécesseurs qui avaient l’amour de leur pays et défendaient les valeurs de la patrie. L’éthique et la probité morale manquent cruellement dans ce pays , la corruption est devenue systématique.  Le pays n’avance pas, mais il agonise à cause des systèmes politiques économiques qui ne répandent pas aux exigences des réalités des peuples des nations. Des régions entières ( Likouala , Sangha ,Cuvette Est et Ouest , plateaux , Pool , Niari , Bouenza, Lekoulou, Kouilou) du pays sont dévastées à cause du marasme économique et le développement économique des villes est soit à l’arrêt ou au ralenti. L’inflation, la récession économique, la misère sociale et l’insécurité (braquages, pillages et vols à armes blanches, rapts, violences et délinquance…) galopent dans la plupart des communes et des quartiers du pays.  Fatigué, meurtri, impuissant et orphelin de père, le peuple agonise et crie tous les jours vers le Créateur Dieu Tout Puissant , espérant contre toute espérance face à un système politique totalitaire et répressif.  Des cris et des voix se soulèvent partout dans les régions de la République du Congo et notamment dans les villes du septentrion. La confusion s’installe progressivement et entraîne à des mouvements de résistance. Le mécontentement grandi autour des régions et gagne progressivement certaines sensibilités du pays. En représailles on assiste à la stigmatisation de certaines de ces ethnies opposées au régime (Bomitaba, Kongo, lari, téké, vili, Bembe, etc.) sont traitées d’ethnies dissidentes.  La misère est partout dans toutes villes et villages, et elle détruit les us et coutumes des peuples des contrées. La colère du peuple est un fait mais la révolte populaire sera un élément catalyseur qui ouvrira la voix à la lucidité et à une remise en cause qui conduira le pays aux États généraux de la Nation.  La Plume

Le Congo doté d’une nouvelle équipe gouvernementale

Le Congo doté d’une nouvelle équipe gouvernementale

Le président de la république du Congo, M. Denis Sassou Nguesso a rendu public, le 10 août 2015 à Brazzaville, une nouvelle équipe gouvernementale dont voici la composition : 1- Ministre d’Etat, ministre du développement industriel et de la promotion du secteur privé : M. Isidore Mvouba 2- Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des droits humains : M. Aimé Emmanuel Yoka3- Ministre d’Etat, Ministre des transports et de l’aviation civile : M. Rodolphe Adada 4- Ministre d’Etat, Ministre du travail et de la sécurité sociale : M. Florent Ntsiba 5- Ministre d’Etat, Ministre de l’économie, des finances, du budget et du portefeuille public : M. Gilbert Ondongo 6- Ministre d l’intérieur et de la décentralisation : M. Raymond Zéphirin Mboulou 7- Ministre des mines et de la géologie : M. Pierre Oba 8- Ministre de l’économie forestière et du développement durable : M. Henri Djombo 9- Ministre de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat : M. Claude Alphonse Nsilou 10- des Affaires étrangères et de la Coopération : M. Jean Claude Gakosso 11- Ministre de l’agriculture et de l’élevage : M. Rigobert Maboundou 12- Ministre de l’énergie et de l’hydraulique : M. Henri Ossébi 13- Ministre de l’équipement et des travaux publics : M. Emile Ouosso 14- Ministre de la santé et de la population : M. François Ibovi 15- Ministre du commerce et des approvisionnements, M. Eloge Landry Kolélas 16- Ministre des petites, moyennes entreprises et de l’artisanat : Mme Adélaïde Yvonne Mougany 17- Ministre à la Présidence de la République, chargé de l’aménagement du territoire et de la Délégation générale aux grands travaux : M. Jean Jacques Bouya 18- Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique : M. Bruno Jean Richard Itoua 19- Ministre à la présidence de la République, chargé de la Défense nationale : M. Charles Richard Mondjo 20- Ministre de la communication et des médias, chargé des relations avec le parlement, porte parole du Gouvernement : M. Thierry Moungalla 21- Ministre des hydrocarbures : M. Jean Marc Thystère Tchicaya 22- Ministre à la présidence chargé des zones économiques spéciales : M. Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou 23- Ministre des postes et télécommunications : M. Hello Matson Mampouya 24- Ministre des affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité : Mme Emilienne Raoul 25- Ministre de la culture et des arts : M. Bienvenu Okiemy 26- Ministre de l’enseignement supérieur : M. Georges Moyen 27- Ministre de l’enseignement primaire et secondaire, de la jeunesse et de l’instruction civique : M. Anatole Collinet Makosso 28- Ministre de l’enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi : M. Serge Blaise Zoniaba 29- Ministre des affaires foncières et du domaine public : M. Pierre Mabiala 30- Ministre des sports et de l’éducation physique : M. Léon Alfred Opimbat 31- Ministre de la Pêche et de l’Aquaculture : M. Bernard Tchibambéléla 32- Ministre du tourisme et de l’environnement : M. Josué Rodrigue Ngouonimba 33- Ministre de la fonction publique et de la réforme de l’Etat : M. Gilbert Mokoki 34- Ministre du plan et de l’intégration : M. Raphaël Mokoko 35- Ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement : Mme Cathérine Ebondza, Née Lipiti