Le gouvernement « condamne fermement » l’incident survenu dans la résidence d’un diplomate français
Kinshasa, 24 août 2025 (ACP)-Le Ministère congolais des Affaires Étrangères a condamné « fermement » samedi, l’incident survenu vendredi à Kinshasa dans la résidence d’un diplomate français accrédité officiellement en République démocratique du Congo, dans un communiqué de presse. Selon des sources diplomatiques à Kinshasa contacté par l’ACP, il s’était agi vendredi d’une tentative d’expulsion d’un diplomate français d’une villa de l’ambassade de France sur l’avenue Batetela non loin du Pullman hôtel, qu’une famille congolaise a toujours voulu s’en approprier. « Le diplomate était retenu de force dans la villa, privé de ses mouvements pendant un long moment« . « Le Ministère des Affaires Étrangères condamne fermement cet acte de violence et une enquête rigoureuse est en cours afin d’identifier et de poursuivre les responsables de ces actes« , a annoncé le cabinet de la ministre Thérèse Kayikwamba Wagner. « La sécurité des diplomates est garantie en tout lieu et en toute circonstance« , a insisté le ministère. « L’engagement du Ministère envers le respect des conventions diplomatiques est et demeure assuré par des mesures nécessaires de prévention de tels incidents« , a rassuré le ministère. Cette villa de l’ambassade de France a régulièrement fait l’objet de convoitise d’une famille congolaise, qui s’est toujours prévalu d’en être propriétaire sur la base d’une décision de justice. Les occupants ont régulièrement été victimes de déguerpissement illégal et forcé de cette emprise diplomatique, par les forces de l’ordre réquisitionnées pour exécuter une décision de justice contestée et « absolument aberrante, absurde et illicite », selon un vieux diplomate africain de Kinshasa. Chaque fois, l’ambassade de France a toujours été rétablie dans ses droits. Le diplomate français « va bien mais il est très choqué. A quelques jours de la retraite, il va quitter le pays sur un bien mauvais souvenir hélas« , a regretté un diplomate européen de la Mission onusienne en RDC. Il a déploré que la famille s’était fait accompagner lors de l’opération par « un groupe d’excités très menaçants. » ACP
Lettre ouverte aux Ecclésiastiques, membres du gouvernement, parlementaires, conseils consultatifs et institutions congolaises et internationales
Primis, Messieurs les Ecclésiastiques, « Acquiers la vérité, n’en fais pas commerce, de même pour la sagesse, l’éducation et l’intelligence » (Pr 23,23).En vous rappelant cette parole qui vous est coutumière, je ne doute pas un seul instant que le serment que vous avez pris de servir le peuple de Dieu et de le guider dans la vérité lorsque vous avez été investis de la respectable fonction que vous assumez aujourd’hui, vous confère une honorabilité ecclésiale de haute cime. Elle n’est nullement symbolique, elle participe de l’engagement à demeurer l’ami du pauvre et de l’opprimé. Ainsi, la principale mission que votre charge vous commande est de prêcher l’évangile et d’apporter en toute sincérité le réconfort à ceux qui sont plongés dans la détresse.Mais, l’Église reste muette devant les crimes, les vols, les détournements des deniers publics, les tricheries, la corruption, autant d’anti-valeurs devenues la marque de fabrique des autorités congolaises. Pourtant la Bible recommande à dénoncer le mal (Esaïe 58:1, Ephésiens 5:11, Matthieu14:1-12) Messieurs les Ecclésiastiques, Êtes-vous insensibles aux conditions de vie des populations à qui vous adressez des homélies qui ne sont finalement aux yeux de vos fidèles que des paroles vaines et improductives, la misère allant crescendo ? « Un ventre affamé n’a point d’oreilles » nous enseigne le dicton populaire dont la pertinence est avérée. J’interpelle votre conscience sur cette effroyable misère entretenue par ceux qui vous donnent du fromage pour que vous puissiez vous taire, à l’image du corbeau dans la poésie de Jean de La Fontaine. Image ubuesque, sans doute, mais c’est celle qui colle le mieux à votre personnalité dont je crains qu’elle soit dévoyée. L’Église combative, proche du peuple, a disparu. La promesse d’un avenir radieux que vous faites est devenue un leurre pour les chrétiens au regard de ce que nous vivons et que vous n’arrivez pas à dénoncer. Messieurs les Ecclésiastiques, Venons-en à la question des terres du Congo. Le 13 juin, au cours de la messe célébrant la journée de la terre, l’archevêque de Brazzaville, Monseigneur Bienvenu Manamika a pris, enfin, conscience de la vox populi vox dei, mais les paroles seules ne rassurent pas et ne suffisent pas. D’ailleurs elles sont incomplètes. Elles auraient à gagner à être consignées dans la Lettre des Évêques pour dédire l’interview accordée aux médias par le Secrétaire général de la Conférence épiscopale du Congo au sortir de l’audience avec le Premier ministre Anatole Collinet Makosso et le communiqué publié aux pas de charge. Les dignitaires de Brazzaville ont poussé leur perfidie jusqu’à brandir votre communiqué, pour servir de caution morale du clergé, auprès des institutionsinternationales et missions diplomatiques. Messieurs les Évêques, vous vous êtes compromis dans les manœuvres sordides du gouvernement. J’interpelle ici également les clergés protestant, salutiste, kimbanguiste, le Conseil Islamique du Congo, le Conseil supérieur des églises de réveil du Congo, les Ngundistes et les confessions animistes, pour leur silence coupable s’apparentant à une complicité avec le gouvernement qui martyrise les populations dans tous les sens du terme. Mesdames et Messieurs les parlementaires, Vous avez reconnu que la question des terres a suscité et suscite encore beaucoup d’inquiétudes, mais vous feignez d’avoir écouté le souverain primaire qui vous a pourtant délégué son pouvoir. Le choix de l’objectivité, de la raison et de la vérité est décidément une épreuve périlleuse pour vous. Votre présence à l’hémicycle se justifie à l’aune de votre allégeance au prince, je peux le comprendre. Mais je m’indigne du fait que votre rôle de contrôle de l’action gouvernementale ne soit qu’un simulacre servi au peuple. Les questions orales sont de simples pantomimes; le ludique l’emporte sur le débat des problèmes sérieux auxquels sont confrontées les populations. Vous avez déclaré urbi et orbi que rien ne semble poser problème dans les accords que vous avez lus. Si ceux qui vous ont été présentés sont vrais, j’en doute, personnellement, sont-ils légaux au regard des articles 5, 44, 217, 218, 219 de la Constitution du 25 octobre 2015 que vous aviez vous même portée sur les fontsbaptismaux, sur le sang des Congolais ? Vous avez donné un blanc seing aux accords qui n’ont fait l’objet d’aucun débat populaire. De toutes les façons, les Congolais ne veulent plus d’un référendum pipé d’avance que veut organiser le pouvoir de Brazzaville. Nous savons comment les opérations électorales se déroulent au Congo. Elles ne sont ni transparentes ni crédibles. Elles sont toujours entachées d’irrégularités. Si les textes de lois que vous votez à l’hémicycle s’érodent si vite de votre mémoire, je peux conclure que vous n’y êtes que pour garnir vos poches. Messieurs les Ecclésiastiques, Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement, du parlement et des conseils consultatifs, La question des terres n’est pas close, comme vous semblez le prétendre. Elle est encore là et plus que d’actualité. A ce sujet, je me pose des questions légitimes auxquelles je sollicite vos réponses, comme la grande majorité sinon toute la population congolaise, puisque vous affirmez avoir lu et apprécié les accords pour dire qu’ils sont bons et « gagnant-gagnants» pour notre pays. Je marque mon étonnement sur cette fausse assurance que le gouvernement rabâche quotidiennement et que les suppôts du pouvoir et autres affidés reprennent en chœur comme des « moutons de Panurge ». Quelle est donc la garantie de ce partenariat gagnant-gagnant ? Vous affirmez péremptoirement que les terres congolaises n’ont été ni vendues ni cédées. Avez-vous écouté et analysé ce que disent les Rwandais eux-mêmes sur les chaînes de télévision rwandaise des 980 kilomètres carrés de terres ( soit 2 fois la superficie de la ville deKigali) quand ils affirment haut et fort que celles-ci « appartiennent désormais au Rwanda » ? Quel sens, Mesdames, Messieurs, donnez-vous au verbe « appartenir » si ce n’est pas « avoir un droit de propriété sur quelque chose » ? Que dites- vous donc de la demande des actes fonciers formulée le 27 juillet 2021 par l’ambassadeur du Rwanda au Congo, Théoneste Mutsindashyaka auprès du Ministre d’État, M. Pierre Mabiala,ministre des affaires foncières et du Domaine
RDC : la Première ministre Suminwa face à plusieurs défis économiques
Plusieurs défis, notamment sur le plan économique, attendent Judith Suminwa Tuluka, nommée lundi 1er avril comme cheffe du Gouvernement de la RDC. Sa nomination intervient dans un contexte économique que beaucoup d’économistes jugent instable. Selon le Fonds monétaire international (FMI), la RDC est le deuxième pays à afficher une croissance économique à 6% au sein de l’Afrique subsaharienne en 2023. Et la commission des économiques des Nations unies pour l’Afrique classe le pays dans le top 10 des économies africaines à plus forte croissance en 2024. Pour autant, ces perspectives heureuses font face à plusieurs défis, dont le plus important est celui lié à l’inflation, qui reste très élevée autour de 20 %. Il y a donc une hausse généralisée et durable des prix des biens et des services sur le marché. Cette situation entraîne une baisse du pouvoir d’achat des Congolais, surtout avec le franc congolais qui se déprécie face au dollar américain, très utilisé dans le circuit économique de la RDC. 1 USD vaut actuellement 2800 francs congolais à Kinshasa. En clair, avec la même somme d’argent, on achète moins d’articles qu’auparavant. Œuvrer à renverser cette conjoncture économique délicate, est actuellement l’une des préoccupations majeures exprimées dans l’opinion. L’autre défi de taille sera la relance du tissu industriel comme fer de lance du développement de la RDC. Cette relance va de pair avec l’amélioration de la connectivité du pays, en corrigeant le déficit d’infrastructures routières. Ce dernier ne favorise pas l’évacuation de la production agricole excédentaire dans le Congo profond mais aussi l’acheminement des produits vivriers importés. Pour la Fédération des entreprises du Congo (FEC), il est surtout question de travailler à assainir le climat des affaires et mettre fin à la multiplicité des taxes, dont se plaignent beaucoup d’opérateurs économiques.
RD Congo: Mme Judith Tuluka Suminwa, première femme nommée au poste de Premier ministre
Le Président Félix Tshisekedi a procédé lundi 1 avril à la nomination de Madame Judith Tuluka Suminwa au poste de Premier ministre de la république démocratique du Congo (RDC). Mme Judith Tuluka Suminwa, qui était ministre d’État, ministre du Plan avant sa nomination à la tête du gouvernement congolais, est la toute première femme à occuper la primature en RDC, depuis l’accession du pays à l’indépendance. Elle remplace à ce poste Jean-Michel Sama Lukonde. Comme l’ont souligné les services de communication de la présidence congolaise, « cet acte vient conforter la masculinité positive que prône le Président Félix Tshisekedi ». « Je remercie Dieu tout puissant au ciel ainsi que le chef de l’Etat Felix Tshisekedi pour le choix porté sur ma personne », a écrit la première ministre sur le réseau social X assurant qu’elle est consciente que « la tâche est grande et les défis immenses. Mais avec l’appui du Président de la République et celui de tous, on y arrivera ». Adrien Thyg
Congo : encore des ratés au gouvernement, de la porosité dans les services de sécurité, etc.
TRIBUNE. À égrener les crises de toutes sortes qui frappent le Congo sans compter les tribulations et l’impatience des successibles au trône, on n’est pas en tort de dire que ce pays est réduit en peau de chagrin tant ses ressources naturelles sont bradées, ses terres vendues, ses deniers détournés, sa population martyrisée, sa jeunesse subissant le martyre pavlovien. Toutes les promesses d’un lendemain meilleur ne sont que chimères. Il faut être naïf pour croire à une manne au profit de cette jeunesse qui suffoque et agonise à force d’attendre. On n’a pas besoin de porter à son oreille un amplificateur de bruit pour ne pas entendre celui de la colère qui fuse de partout. La rue gronde, elle n’est pas en paix. Le gouvernement peine à la lui apporter. L’insécurité a atteint un record inimaginable, le panier de la ménagère n’est guère amélioré, les hôpitaux sont sous-équipés. Les Congolais ne méritent pas de subir toute cette humiliation, cette extrême souffrance lorsque l’on sait que le pays est immensément riche avec des revenus pétroliers, gaziers, forestiers et autres à vous couper le souffle. Faute de bonne gouvernance, le Congo s’enfonce dans l’abîme s’il n’y est pas déjà. Les services spéciaux, la justice et la présidence de la République, derniers remparts du pouvoir, se désagrègent et vont vau-l’eau. Le mois de mars est lourd en péripéties, entre la polémique provoquée par Florent Ntsiba et Hydevert Moigny et la villégiature de M. Sassou dans le Kouilou suivie de la parade à Kinkala. Décryptage Karl Marx disait, tout système porte en son sein, les germes de sa destruction. Dans la même optique, Hegel parle de la fin de cycle de dictature tous les quarante ans. 1977-2024, quarante ans déjà et le peuple congolais continue de vivre dans une incroyable précarité. Cette situation ne peut permettre une vie paisible, contrairement aux assertions de l’intellectuel – évangéliste – syncrétiste Anatole Collinet Makosso (ACM) et Cie qui parlent du Congo comme un pays en paix et où il fait bon vivre. Ajouter Florent Tsiba. Et, pourtant, les scandales y sont légion. Les services stratégiques sont infiltrés. Le citoyen lambda ne se doutait de rien jusqu’au moment où Florent Ntsiba, directeur de cabinet du président du Congo a pondu une note pour encenser une rwandaise parachutée au cœur de la vie présidentielle avec des prérogatives de ministre. Le centre névralgique du Congo est ainsi touché lorsque toutes les manettes du pouvoir sont confiées à une étrangère en lieu et place des cadres congolais dont la compétence est avérée. C’est un pied de nez que la Présidence fait à l’élite pourtant formée dans des grandes écoles et ayant fait leurs preuves dans des milieux professionnels. Cette Françoise Joly semble avoir la science infuse, à en croire M. Ntsiba qui menace tout congolais qui fera valoir ses droits de s’interroger sur l’intrusion d’un étranger dans la plus haute sphère de l’État. Les révélations faites en toute conscience par H. Moigny, sont choquantes. Si l’incompétence du gouvernement n’étonne personne aujourd’hui. Mais dire comment le pouvoir a ourdi un complot contre le peuple en entretenant la peur et en semant la mort, c’est un aveu de crime. Si tous les citoyens sont égaux devant la loi, et que la justice est rendue au nom du peuple congolais comme stipulé dans la loi fondamentale en son article 167, l’immunité de H. Moigny devrait-être levée pour outrage à magistrat dans la triste affaire d’Ornano et il devrait expliquer clairement, le phénomène des violences dans lequel il est comptable. Cela fera jurisprudence sur le cas du capitaine Oumouangué qui croupit en prison. Insécurité et pillage au Congo Brazzaville H. Moigny a protégé indirectement l’axe Gamboma – Ollombo lorsqu’il encense Pierre Oba qui pille copieusement le Congo en octroyant les permis d’exploitation à ses rejetons. C’est la forme la plus moderne du pillage des richesses naturelles. Pillage rime avec insécurité. Les deux participent à la détresse des Congolais. H.Moigny qui a dit comment il a tué des Congolais devrait proposer des pistes sérieuses pour éradiquer le phénomène kuluna et autres. C’est l’assassin-chef de gang qui n’a pas déposé son tablier qui a parlé. Il attend, tapi dans l’ombre et prêt à bondir et dégainer à la moindre occasion. Les initiés savent que, depuis quelque temps, les recrutements, les marchés, les formations au sein de la police ne sont pas l’affaire de Jean François Ndengué mais plutôt de Zéphyrin Mboulou. Personne ne va croire par exemple que le centre de formation d’Obouya et la boulangerie qui l’approvisionne sont sous la coupe du sinistre Mboulou. André Obami Itou Fils qui a fait ses preuves à la présidence de la République et çà et là, doit jouer des coudes et durcir les bras et les mollets pour remplir sa mission. Le voyage de M.Sassou dans le Kouilou laisse interrogateur plus d’un. L’absence des hauts cadres qui ont œuvré à la matérialisation des projets qui semblent justifier le déplacement du Président rend perplexes les congolais. L’absence remarquée de Yves Castanou et du ministre Nguonimba chargé de l’urbanisme donne à réfléchir. (nous y reviendrons). Par contre, le 8 mars à Kinkala, le président de l’assemblée nationale, Isidore Mvouba, troisième personnalité du Congo et parrain des activités de ladite journée dans le Pool a été humilié. Son arrivée n’a pas été mentionnée dans le programme officiel du protocole national, il a été ignoré par la ministre Nicefer Ingani, etc. La paix? Puisque, le pouvoir ôte la qualité d’intellectuel à ACM au point de se confondre au comédien Isidore Mvouba et au pantin Pierre Ngolo, nous le renvoyons à l’ouvrage « Parler vrai pour l’Afrique » où M. Sassou définit la paix : «… La paix, que les peuples du monde entier appellent de leurs vœux, ne saurait se limiter à l’absence de guerre, ni au seul dialogue entre les grands. En effet, la paix signifie aussi la possibilité et la capacité pour nos sociétés et nos économies d’assurer pour chaque être humain la satisfaction sans cesse accrue de ses besoins
Congo. Séminaire gouvernemental : Une séance de shooting pour faire le beau
TRIBUNE. La semaine dernière, le gouvernement a donné cours à l’idée du Premier Ministre, organiser un séminaire gouvernemental. Derrière cette galéjade, il y’a certainement une volonté de montrer que le gouvernement travaille. Que veut l’habitant si ce n’est un gouvernement qui travaille. A partir de quoi le constater ? Avec Pointe-Noire qui s’enlaidit chaque jour un peu plus, des artères éventrées qui n’en finissent pas de se creuser et de s’élargir, où sur la voie publique plutôt que des roses, il y’a des immondices partout, des jeunes qui arpentent les rues en se laissant guider par le vent, vers la plage moderne une mer sale charriant des plaques de mazout des navires qui dégazent en toute impunité. Le soir venu, les mêmes jeunes, politesse du désespoir, reprennent à tue-tête les refrains made in RC. Ils donnent le change par amour propre. Et Brazzaville, notre attachante capitale délaissée, la nuit, la lumière demeure une incertitude. Que dire de l’eau rare et insalubre quand elle vient ? Pas d’allant là aussi chez des jeunes rongés par le cancer du non-emploi. Ils voudraient se déployer en quête d’un emploi lequel qui soit, mais ce gouvernement n’attire pas les investisseurs, plutôt les démolisseurs. Le CHU se décrédibilise au gré des jours. Là comme à Pointe-Noire, le long récital des retours qui s’abîment offrent un spectacle qui est un crève-cœur. Si une ville avait une âme, elle s’interrogerait, pourquoi est-elle si mal gérée ? Et dire que sur un air de bougie, la galère joli baleinier, les princes qui nous gouvernent passent sur les mêmes routes. Il y a de quoi perdre son latin. Même dans une extrême clémence, faute du long bail de l’inconséquence, il est difficile de faire un crédit trop vite gracieux a un gouvernement qui établit si mal ses priorités. Il est évident que si le Président de la République décidait d’envoyer tout le gouvernement Collinet Makosso en vacances durant les 6 prochains mois, les Congolais ne s’apercevront même pas. L’impact de ces impénitents sur leur quotidien étant nul. Pour l’instant, les pensées des Congolais sont tournées vers le DG de la société d’électricité E²C, un homme qui berne comme un dentiste et qui est plus doué pour la danse que pour le management de sa structure. Vivement ce remaniement ministériel tant attendu par les Congolais, qui attendent depuis trop longtemps maintenant un team gagnant et non plus des cireurs de pompes qui flattent le Président qui s’en aperçoit sûrement. Que Dieu l’inspire ! Que Dieu bénisse le Congo-Brazzaville. Laurent DzabaPrésident de la Dynamique VJ2R
La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) condamne l’incapacité du Gouvernement Congolais d’assumer sa mission régalienne de défense et de sécurité face au génocide de 13 millions de Congolais
L’heure est très grave en République Démocratique du Congo. Des Congolais sont massacrés à l’Est du pays comme des bêtes sauvages avec l’impuissance du Gouvernement Congolais. Plus de 13 millions de morts et plus de 8 millions de déplacés forcés et abandonnés. Chaque jour, des dizaines de milliers de Congolais sont tués et chassés de leur terre à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Nous vivons comme dans une comédie la déliquescence de l’Etat Congolais. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) condamne l’incapacité du Gouvernement Congolais d’assumer sa mission régalienne de défense et de sécurité face au génocide de 13 millions de Congolais. Le Gouvernement incapable fait appel aux nombreuses armées étrangères sur son sol. Et ces armées, comme la MONUSCO, ne viennent pas protéger l’intégrité territoriale de la RDC ni protéger la population congolaise de l’agression du M23, du Rwanda et de l’Ouganda. Après la comédie du départ des forces armées de l’EAC, allons-nous vivre aussi le théâtre du départ inefficace des forces armées de la SADC ? Oui, parce que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Quand un Gouvernement est incapable d’assumer sa mission régalienne de défense de l’intégrité territoriale et de sécurité des personnes et de leurs biens, il démissionne. C’est la règle la plus élémentaire de la démocratie et de la bonne gouvernance. Le Gouvernement est incapable de mettre le M23 hors d’état de nuire depuis bientôt deux ans. On massacre les Congolais au vu et au su de tout le monde. Les mobondo et les kulunas sèment la loi à Kinshasa. A Mikondo dans la capitale Kinshasa, des gens et des fonctionnaires abandonnent et fuient leurs maisons à cause de l’insécurité. Et un centre médical de l’Etat y est totalement abandonné pour raison de cette insécurité. Le Président de la République mal élu est pris au piège de ses propres déclarations concernant l’insécurité et le massacre des Congolais à l’Est durant sa campagne électorale. Un chef doit assurer le respect de sa parole et de sa grande promesse donnée à son peuple. Cela s’appelle la dignité et l’autorité d’un chef. La SADC et la MONUSCO ne feront rien à la place du Gouvernement Congolais, car le pays est au cœur du plus grand complot international. La naïveté en politique est un crime grave. Face à l’incapacité du Gouvernement Congolais, la Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) demande au peuple congolais et à toutes es forces vives de se prendre en charge, car l’heure est grave pour notre survie. Nous risquons de disparaître cette année. Organisons-nous déjà dans toutes provinces pour défendre le Congo et notre peuple. Nous sommes déjà en guerre, et nos ennemis sont déterminés à détruire définitivement la RDC et son peuple en 2024. Ne suivez pas des discours mensongers d’une classe politique corrompue, non visionnaire et complice. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) se tient du côté du peuple congolais pour la défense patriotique de notre intégrité territoriale et la protection des personnes et de leurs biens. Ainsi fait à Mbandaka, le 08 février 2024 Pour la Coalition pour un Nouveau Congo Isidore EKOFO LOKENYO Le Porte-parole
RDC/Francine MUYUMBA: « L’achat des avions pour Congo Airways ne semble pas être une priorité pour le gouvernement congolais »
Bien que parfaitement réalisable, » l’achat des avions pour Congo Airways ne semble pas être une priorité pour le gouvernement congolais », a déploré récemment la sénatrice Francine MUYUMBA NKANGA et ancienne Présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse dans la tribune ci-dessous: « Crise du transport aérien en RDC Nous exprimons notre préoccupation concernant la situation du transport aérien en République Démocratique du Congo, qui nécessite des solutions urgentes de la part des dirigeants congolais. Nous demandons instamment au gouvernement congolais de débloquer rapidement une somme de 33 millions de dollars pour soutenir la compagnie nationale aérienne Congo Airways. Cette allocation est cruciale pour résoudre le problème pressant des déplacements des Congolais, contraints actuellement d’emprunter des itinéraires passant par Addis-Abeba, Brazzaville, le Rwanda, et d’autres destinations pour relier Kinshasa et les provinces. Les provinces dépourvues de connexions aériennes internationales sont pratiquement isolées de la capitale, du continent et du reste du monde. Les 33 millions de dollars serviront à l’acquisition de deux avions Airbus A320 en leasing, à l’achat de quatre moteurs pour nos deux Airbus, à savoir “Lumumba” et “Laurent-Désiré Kabila”, ainsi qu’à l’entretien général de Kimpa Vita et au paiement du personnel. Au total, cela représente cinq avions, dont quatre Airbus et un Fokker “Kimpa Vita”. La compagnie CAA qui détient actuellement le monopole des opérations aériennes ne parvient pas à répondre efficacement à la forte demande en raison de sa flotte insuffisante et la muplication des rotations qui nécessitent une certaine vigilance en terme d’entretien. En plus de ces solutions temporaires, le gouvernement doit renégocier le contrat d’achat des avions Embraer, dont le contrat avait été signé avec une société brésilienne et pour lequel une avance financière avait été versée. Selon nos informations, le coût d’achat de ces avions s’élève à environ 100 millions de dollars, une somme que le gouvernement pourrait aisément trouver dans le budget de 16 milliards de dollars, dont la propagande fait état. L’achat des avions pour Congo Airways, bien que parfaitement réalisable, ne semble pas être une priorité pour le gouvernement congolais. Les Congolais sont contraints de voyager en prenant des risques évitables, ce qui reflète avant tout un problème de gouvernance, un manque de vision et de volonté politique. Il est impératif que les Congolais soient gouvernés de manière différente, avec une planification adéquate pour résoudre ces problèmes. Par Francine MUYUMBA NKANGA