RDC. Gaspard-Hubert Lonsi Koko: le président Macron a commencé à scier la branche sur laquelle la France est assise
ACTUALITE. « D’une manière ou d’une autre, l’avenir de la Francophonie se joue en RDC », a affirmé l’écrivain et analyste politique, Gaspard-Hubert Lonsi Koko. Il se trouve qu »en ayant soutenu à deux reprises un pays anglophone à la présidence de l’OIF , le président Macron a commencé à scier la branche sur laquelle la France est assise », a estimé l’auteur de l’ouvrage intitulé « Mais quelle crédibilité pour les Nations Unies au Kivu ? » dans un entretien au journal Le Potentiel. A propos de la suspension de la participation de la RDC à l’OIF que d’aucuns souhaitent, tant qu’elle sera dirigée par Louise Mushikiwabo, Gaspard-Hubert Lonsi Koko prévient que « les immenses richesses dont dispose la RDC peuvent facilement contribuer à l’avènement du lingala, du kikongo, du tshiluba et du swahili dans le domaine commercial à échelle planétaire ». Selon lui, « si la France a le droit de ne pas avoir besoin de la RDC, il est du devoir des Congolais de conditionner les partenariats culturels et économiques sur la base du respect de la souveraineté et de l’intangibilité des frontières étatiques ». A l’entendre, « il est peut-être temps de jouer la carte du panafricanisme et des rapports Sud-Sud » et la « RDC doit à tout prix sortir des relations à tendance paternaliste et du statu quo ante, réfléchir sur le fait d’être membre d’une organisation, internationale ou régionale, dépourvue d’entraide et d’assistance en cas de besoin ». La position de la France reflète un soutien au bourreau et à ses victimes. Est-ce du cynisme ? Gaspard-Hubert Lonsi Koko Concernant la condamnation récente par France du soutien du Rwanda au M23, sa réaction est des plus claires: « il est tout à fait contradictoire d’aimer la pluie et de détester la boue. La position de la France reflète un soutien au bourreau et à ses victimes ». Est-ce du cynisme ? s’interroge-t-il. Quoi qu’il en soit, « le fait de s’abriter derrière la neutralité revient à cautionner les crimes contre l’Humanité commis dans le territoire congolais par l’armée rwandaise sous l’étiquette du M23 et à soutenir les velléités expansionnistes de Paul Kagame au détriment de la RDC », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter: « La France doit se demander, ne serait-ce que le temps d’une très courte réflexion, pourquoi a-t-on tué Jaurès ». Sur la levée, par l’ONU, de la mesure de notification d’achat d’armes et matériels de guerre qui pesait sur la RDC, l’écrivain congolais est persuadé que « cette décision est due au rapport de force au sein des Nations Unies, la Russie et la Chine, ainsi que d’autres pays émergents ayant soutenu la demande de la RDC ». Adrien Thyg
Alain Mabanckou sur TV5Monde: Les accointances de la Francophonie avec les dictatures sont toujours là
C’est ce que soutient l’écrivain congolais Alain Mabanckou. L’auteur était l’Invité de Patrick Simonin sur la chaîne de la francophonie TV5Monde pour la présentation des Huit leçons sur l’Afrique (données au Collège de France) et Lettres noires : des ténèbres à la lumière (Leçon inaugurale en libvre de poche).
OIF: Retour sur le discours d’acceptation de la nouvelle SG de la Francophonie, Louise Mushikiwabo
Retrouvez ci-après le discours d’acceptation de la nouvelle SG de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, le 12 octobre dernier à Erevan.
Francophonie : le Canada et le Québec ‘’poignarde’’ publiquement la deuxième candidature de madame Michaelle Jean et participent au couronnement de madame Louise Mushikiwabo du Rwanda.
TRIBUNE. Il semblerait que les carottes étaient déjà cuites pour madame Jean depuis belle lurette. Les critiques sur sa gestion ont été les principaux éléments qui ont nui à sa réélection. C’est ce mercredi dernier que le premier ministre désigné du Québec, monsieur François Legault aurait rencontré, le président rwandais Mr Paul Kagamé (actuel président en exercice de l’Union africaine) en présence de madame Louise Mushikiwabo, son ministre des affaires étrangères. On l’entendait déjà féliciter cette dernière avant même que la conférence de l’OIF ne porte définitivement son choix sur elle. Comme récompense, le Québec est dans l’attente du juteux poste d’administrateur de l’OIF après avoir soutenu l’adversaire de madame Jean. C’est le même son de cloche de la part du premier ministre canadien, monsieur Justin Trudeau. Le gouvernement canadien avait déjà annoncé publiquement ne pas supporter sa candidature avant même son départ pour Erevan en Arménie. Il aurait troqué la candidature de sa compatriote, madame Jean, contre la rwandaise. Il espère par ce geste inhabituel faire plaisir aux africains qui pourront lui apporter leur soutien pour un siège au conseil de sécurité de l’ONU. Ceci est quand même inqualifiable. Beaucoup de gens d’ici pensent que c’est une erreur et un manque de considération pour la communauté noire. Le Canada et le Québec ont bien fauté dans leurs démarches pour écarter madame Jean, l’actuelle secrétaire générale. Les règles diplomatiques auraient dicté de soutenir une compatriote canadienne. On ne devrait en aucun moment ni la ridiculiser ni la fragiliser. Elle est canadienne et son pays devrait la défendre et la soutenir comme les américains le font avec leurs compatriotes à l’extérieur de leur pays. Son pays lui a refusé une sortie honorable et a comploté pour son éjection. Les règles de consensus et de démocratie n’ont pas été respectées. Madame Jean aurait-elle subi le même sort si elle était blanche ? beaucoup de gens d’ici pensent que non. Les autochtones, les blancs et les non blancs forment actuellement les 3 catégories de citoyens du Canada et du Québec. Les derniers nommés sont souvent discriminés et sont plus susceptibles d’être surveillés pour n’importe quel geste. On multiplie par 1000 leurs fautes pour les aggraver démesurément afin de les discréditer et très ouvrent sur la place publique. Les médias canadiens peuvent aller fouiller les comptes de OIF au temps de Mr Abdou Diouf quand l’administrateur de cette organisation était un canadien-québécois blanc. Je suis sûr qu’ils y trouveront des dépenses hors normes. Pourtant, on en parle pas. Aussi, seule la province du Nouveau-Brunswick l’a supporté du début à la fin. C’est une position à saluer et elle courageuse et juste. Néanmoins le bilan de la secrétaire générale sortante est nul en termes de réalisations. La situation des droits de l’Homme n’a pas connu une amélioration. On ne l’a jamais entendu dénoncer les fraudes électorales, les massacres de citoyens innocents, les guerres comme au Mali etc…. En réalité elle n’a rien fait. L’Afrique où se trouve plus de 60 % de francophones de la planète ne l’a vu que 3 fois pendant son mandat. Mais pour quoi le choix du Rwanda ? Le choix de madame Louise Mushikiwabo Le Rwanda n’est plus un pays francophone depuis l’arrivée du président actuel au pouvoir en 2000. La situation des droits de l’homme dans ce pays n’est pas très reluisant. La répression y est sans pitié. De plus, ce dernier aurait modifié la constitution pour se maintenir au pouvoir jusqu’en 2034. Il est actuellement à son troisième mandat. Mais son bilan économique serait satisfaisant selon plusieurs sources concordantes. En effet, selon la Banque mondiale, le Rwanda a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 7,5% entre 2000 et 2017. La pauvreté et les inégalités ont également fortement baissé. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit de nouveau une croissance de 7,2% en 2018, puis 7,8% en 2019. Une performance suffisamment rare sur le continent pour être soulignée et interrogée. Signe d’une « bonne gouvernance », la dette publique est restée contenue à 40% du PIB en 2017 et la lutte contre la corruption a enregistré les meilleures performances de la région, toujours selon la Banque mondiale. La stabilité politique rassure également les investisseurs. Il faut dire que le président Kagamé, qui concentre la majeure partie des pouvoirs, est systématiquement réélu depuis 2003. Mais il faudrait faire attention à ces chiffres car ces institutions ne sont pas nécessairement là pour les intérêts de l’Afrique. Elles sont là pour tromper les dirigeants africains en les faisant croire à des faussetés, des mensonges et des illusions afin de les endetter davantage et de plonger leurs pays dans les méandres de l’enfer où ils ne sortiront jamais indemnes. En réalité c’est la France, qui a imposé le Rwanda pour diriger l’OIF. Elle est également la principale contributrice de cette organisation à plus de 50% de son budget. Le choix de cette dernière passe toujours car certains chefs d’état africains ne sont que des marionnettes voire des esclaves. Ils n’osent pas contredire leur maitre blanc. Sinon ils risquent de perdre le pouvoir par des coup d’état ou d’autres manigances comme dans le cas de Thomas Sankara. De plus, cette ancienne puissance coloniale a voulu se racheter et faire peau neuve contre les accusations lourdes qui pèsent sur elle dans le dossier du génocide rwandais. Beaucoup de succès pour madame Louise Mushikiwabo. Nos félicitations pour cette dernière pour son élection à la tête de la Francophonie et nous la souhaitons plein de succès. Comme l’a dit récemment le maire de Québec, « on ne sent nulle part la Francophonie » On ne l’entend pas non plus en Afrique et ailleurs dans les pays pauvres. Son absence du terrain a fait que les africains ont déjà commencé à délaisser le français. On l’attend également sur le dossier des droits de l’homme ainsi que sur les conflits et les guerres qui font encore et malheureusement beaucoup de victimes. Elle devrait commencer par balayer dans sa cour qui contient beaucoup de tas d’ordures avant de
Francophonie: La Rwandaise Louise Mushikiwabo succède à la Canadienne Michaëlle Jean
Sans surprise. Ce vendredi à Erevan (Arménie), la ministre des Affaires étrangères du Rwanda Louise Mushikiwabo a été désignée à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), succédant ainsi à la Canadienne Michaëlle Jean. Femme de caractère parlant couramment le français, l’anglais et le kinyarwanda, Louise Mushikiwabo était la grande favorite dans la course à l’OIF, face à la secrétaire générale sortante Michaëlle Jean. Il faut dire que la candidate africaine, qui occupe désormais le poste de Secrétaire générale de l’organisation, a bénéficié d’un large soutien de l’Union africaine (UA), de la France notamment son président Emmanuel Macron ainsi que du Canada et du Québec qui ont décidé de se rallier au consensus. Sa nomination signe le retour de l’Afrique à la tête de l’Organisation. Adrien Thyg
Francophonie : Les enjeux avec l’économiste Kako Nubukpo
A l’approche du Sommet de la Francophonie à Erevan (Arménie), gros plan de la chaîne francophone TV5 Monde sur les deux candidates au poste de Secrétaire générale de l’OIF et les enjeux de la Francophonie avec l’économiste Kako Nubukpo.
Francophonie ou lieu de banditisme financier. Devrait-on renouveler le mandat de Madame Michaelle Jean, l’actuelle secrétaire générale ? Le Canada et le Québec ont déjà dit non.
TRIBUNE. Les canadiens et les québécois répondent par un ‘’HARQUE !!!!’’ Quand on leur demande ce que signifie la Francophonie ? Cette réponse signifie le dégoût dans le langage populaire d’ici. Les gens poussent ce cri quand ils mangent quelque chose qui est impropre à la consommation ou qui est pourri et qui pue. Tel est le sentiment général à l’égard de cette organisation francophone à l’heure actuelle des choses. Il faudra remarquer que le Canada et le Québec y contribuent respectivement pour 15 et 1,5 millions de dollars. C’est la seule organisation où la province du Québec a un siège avec droit un de vote ou de choix. Ailleurs comme au Commonwealth, elle est derrière le Canada. En Occident les gens ont à l’œil et à l’oreille toute dépense dans n’importe quel organisme qui fonctionne avec leurs contributions. Aucun écart injustifiable n’est permis. Dès lors, peut-on accepter que notre seule organisation francophone puisse être gérée financièrement comme au temps de Jean Claude Duvalier ou de Jean Bedel Bokassa ? La Francophonie serait-elle à l’heure de pillage et de vol déguisé des ressources des pays membres? Elle aurait en tout et pour tout un budget qui varie entre $110 et 115 millions de dollars. 75% du budget sert à la mise en œuvre de programmes et les 25% restants seraient réservés pour l’administration et la direction. Ce qui est énorme comme frais de gestion. Aussi, des dépenses de rénovations de 500 000 $ à la résidence que loue à Paris madame Michaelle Jean, la secrétaire générale actuelle et un piano de 20 000 $ ont été rapportées. Sans compter un séjour de 4 jours dans le célèbre Hôtel Waldorf-Astoria dont la facture serait de $50,000.00. Selon toute vraisemblance ses voyages dans des Hôtels six Etoiles avec son conjoint auraient coûté 2 millions de dollars en 2 ans. Cependant, les dépenses de voyage de madame Jean pour l’année 2016 avaient disparu des plus récents documents financiers transmis aux membres de l’OIF. Une croisière dont le coût réel a fait l’objet de beaucoup d’articles très critiques a été répertoriée au sein de notre Francophonie. En effet, u n bateau du nom de l’Hermione (réplique d’un navire de guerre français de la fin du 18e siècle qui a servi au marquis de La Fayette pour aider les Américains dans leur guerre d’indépendance en 1780) avait amené des jeunes francophones en voyage avec plusieurs escales. Cette excursion devait coûter $400,000.00, mais le coût réel de cette tournée était approximativement de de 1 million de dollars. Récemment à Montréal, madame Jean s’est déplacée en Limousine sur une distance de 500 mètres de la station de radio 98,5 à la Place Bonaventure jusqu’à l’Hôtel Bonaventure aux frais des contribuables. L’OIF a également reconnu que le mari de sa secrétaire générale Michaëlle Jean utilise des voitures de fonction pour ses déplacements personnels. On la reproche également de ne manifester aucun respect pour la démocratie ni par ses propos ni par ses dépenses. Non seulement elle se permet de dépenser d’une manière démesurée l’argent qui provient en grande partie des contribuables, mais elle va jusqu’à bafouer les enquêtes des journalistes qui veulent en savoir plus sur ses excès aux frais de la princesse. Enfin ces dépenses éhontées montrent tout son mépris à l’endroit des contribuables qui la soutiennent pour autre chose que de se pavaner comme une vedette millionnaire ou de s’enrichir sur leurs dos. En vérité, son attitude de princesse prétentieuse révèle encore son mépris envers la démocratie. Elle ne la sert pas, elle s’en sert. Elle mène un train de vie élevé, à ses dépens, sans daigner lui rendre des comptes. Bilan des actions et réalisations de la Francophonie dans les pays membres La Francophonie intergouvernementale est née le 20 mars 1970 à Niamey (Niger), avec la création de l’Agence de coopération culturelle et technique, devenue depuis l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Elle regroupe 84 états et gouvernements. Il y aurait près de 274 millions de francophones dans le monde. La langue française est la cinquième langue la plus parlée dans le monde et la troisième langue des affaires dans le monde. Que fait la Francophonie de positif dans les différents pays membres qui y versent leurs contributions ? Qu’est-ce qu’elle apporte vraiment à ces pays surtout à ceux qui vivent avec beaucoup de difficultés ? Il y a présentement zéro réalisation de la Francophonie au Canada et au Québec. Beaucoup de gens se demandent en ce moment l’utilité de cette organisation maléfique et budgétivore. L’OIF cautionne et approuve des élections fraudeuses et truquées où le nombre de votants est toujours supérieur au nombre d’inscrits en Afrique et dans d’autres pays pauvres et en voie de développement. De ce fait, La Francophonie participe activement au recul démocratique et des droits de l’Homme dans ces pays par son comportement, son positionnement et son silence. Elle ne dit rien et fait peu sur les massacres de citoyens innocents, de tortures, de guerres, de tueries dans le monde francophone. Les guerres ethniques et religieuses qui font encore beaucoup de victimes n’ont fait l’objet ni de débats ni de condamnation par cette organisation où on ne parle que des dépenses folles. On ne l’entend pas sur les compagnies occidentales qui déversent des produits cancérigènes et toxiques sur le continent noir et francophone. Elle fait également la sourde oreille sur les produits alimentaires et pharmaceutiques impropres à la consommation, qui nous inondent et qui amènent des maladies graves et mortelles aux francophones, qui sont parmi les plus pauvres de la planète. Cette maudite organisation ne dénonce pas la mondialisation qui appauvrit davantage les plus pauvres du monde. Elle aide des dictateurs criminels africains à demeurer presque éternellement au pouvoir. Ainsi, elle contribue à maintenir les peuples pauvres dans l’ignorance, la misère noire, la servitude et l’esclavage par son inaction. Comme les autres institutions internationales telles que la banque mondiale et le fond monétaire internationale, la Francophonie est un instrument de colonialisme, de d’exploitation de l’homme par l’homme, de diversion,
Election générale au Québec/Canada : François Legault de la CAQ gagne les élections provinciales et il tournerait le dos à la nébuleuse Francophonie
En effet, c’est vers 20h19 que la station Radio-Canada annonça que le prochain gouvernement issu des élections du 1er octobre 2018, sera dirigé par la CAQ (Coalition Avenir Québec). A 20h34, une autre prédiction tomba et révéla que ce gouvernement sera majoritaire et il sera dirigé par Mr François Legault. C’est un politicien des régions où l’écrasante majorité de la population est blanche à plus de 80%. L’appui des communautés culturelles à ce dernier est faible selon les chiffres non définitifs qui circulent. C’est le vote blanc qui l’a porté au pouvoir. Il aurait effrayé les immigrants en disant qu’il allait expulser les nouveaux arrivants qui échoueraient les tests d’intégration, avant de revenir sur sa position et de faire un mea-culpa dans une volteface sans précèdent. L’avenir nous dira si oui ou non le Québec aurait porté un raciste au pouvoir. Le résultat du vote Les nombres de députés (sièges à l’Assemblée Nationale) par parti politique (résultats presque définitifs) sont les suivants. CAQ : 73, PLQ : 32, PQ : 10 et enfin QS : 10 Les pourcentages du vote populaire sont les suivants. CAQ : 38%, PLQ : 24%, PQ : 17%, QS : 15% et Autres : 5% Les défis de ce nouveau gouvernement. Ce nouveau gouvernement fera face à beaucoup de problèmes. La population est vieillissante et elle est impeccable de se renouveler sans l’apport de l’immigration. Les coûts des services de santé sont exponentiels et nécessitent de plus en plus de ressources. Le sous-peuplement de certaines régions et le manque de main d’œuvre freinent leurs développements économiques et il serait urgent de solutionner ces problèmes. Le racisme, la discrimination systémique, l’exclusion des minorités sont l’objet de beaucoup de plaintes. Ce sont des sujets qui dérangent énormément et tout le monde en parle. On évoque souvent le retard idéologique du Québec car elle ne donne pas assez de places à ses minorités qui doivent surmonter des barrières infranchissables pour leur intégration. Parmi celles-ci, on peut citer la reconnaissance des diplômes, le manque d’expérience canadienne de travail, la langue et l’accent linguistique, la couleur de la peau, l’âge, le sexe et l’orientation sexuelle, l’origine géographique etc… Une solution doit être trouvée afin de faire du Québec une société plus équilibrée et juste. Pourtant au Canada anglais et aux Etats-Unis, des points de litige comme la représentation des minorités dans les instances gouvernementales ont déjà été solutionnés. Ici on en parle encore et ce n’est jamais fini. C’est la raison pour laquelle les minorités même francophones fuient cette belle province. Le recul de la langue française qui est la langue officielle est aussi une question préoccupante. Le Québec se retirerait-il de la Francophonie ? Le Nouveau premier élu, Mr François avait promis durant la campagne électorale de ne pas soutenir la candidature de madame Michelle Jean pour un deuxième mandat. De ce fait, on s’attend à ce qu’il respecte son engagement et suspend le Québec de la Francophonie actuelle. On reproche à l’organisation de la Francophone d’être un lieu de dépenses somptueuses et inutiles. D’aucuns disent qu’il y a une ressemblance entre la gestion actuelle de cette organisation et celle de Haïti au temps de Mr Jean Claude DUVALIER (BEBE DOC) en termes de dépenses de fonds publics. Sinon comment justifier que l’argent de la Francophonie (cotisations des pays pauvres comme Haïti, le Niger, le Burkina Faso etc…) puisse servir à payer des dépenses de rénovation à Paris et à des déplacements sécurisés en Limousine à Montréal ? L’image de marque de cette institution ne vaut plus un centime. La Francophonie doit être rénovée pour qu’elle reprenne son rôle qu’on lui avait assigné au départ. Elle doit construire des écoles partout dans le monde afin de développer, renforcer soutenir la belle langue française. Il est de sa prérogative également de créer un espace économique francophone riche et viable. Elle ne doit en aucun cas être un sanctuaire ou la tête dirigeante dilapide sans scrupule les fonds venant des pays qui sont parmi les plus pauvres au monde. Devrait-on renouveler le mandant de la secrétaire générale actuelle ? Je tenterai d’y répondre dans mon prochain article. Gondiel Ka Montréal Canada Chroniqueur Expertise Relation Canada Afrique.