Mali/Formation : Des Sous-officiers à l’école du professionnalisme

La cérémonie de fin de formation des stagiaires de la 1ère vague du Certificat Interarmes (CIA) session de 2022 a eu lieu, le vendredi 14 octobre 2022, dans l’enceinte de la Caserne Chef d’Escadron Balla KONE sise à Faladiè. Elle a été présidée par le Directeur de la Gendarmerie Nationale, le Général de Brigade Sambou Minkoro DIAKITE, en présence de plusieurs autorités militaires, civiles et des représentants des directions et services. Ils sont au total 310 sous-officiers stagiaires composés de 156 personnels féminins, dont un décédé au cours de la formation des suites d’une maladie. Venus des différents États-majors, Directions et Services pour se retrouver autour des modules directement liés aux missions stratégiques dans des actions de combat, pendant 45 jours, ces stagiaires ont suivi avec assiduité les instructions et entraînements physiques intenses. Le commandement et le leadership, la préparation opérationnelle et la formation militaire générale sont entre autres les matières assimilées au cours de cette formation. Le major de la promotion est le Sergent-Chef Moussa N. KEITA de l’Armée de l’Air avec une moyenne de 17,51. C’est dans le cadre de la poursuite des formations classiques au profit des éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et conformément aux directives des plus hautes autorités que se sont déroulées ces instructions militaires, a fait savoir le directeur du centre d’instruction de Faladiè, le Commandant Baba Mohamed Ould SEDIR. Pour lui, l’objectif pédagogique du CIA est d’inculquer aux Sous-officiers les caractères et les valeurs qui leurs permettront d’être de véritables leaders capables de commander, de former et de mener les hommes sur le terrain. Le Commandant de centre dit pouvoir espérer que les bénéficiaires de cette formation sauront tirer profit des connaissances acquises tout au long de ce cursus. Il finit ses propos en lançant un vibrant remerciement à l’endroit de tout ce qui ont participé à la réussite de cette mission en l’occurrence le haut commandement et l’encadrement. Selon le directeur de la Gendarmerie Nationale, le Général de Brigade Sambou Minkoro DIAKITE, en dépit des difficultés sécuritaires et du caprice du moment les plus hautes autorités continuent de consentir d’énormes efforts pour maintenir dans l’état opérationnel les éléments des FDS dans le seul but de juguler par tous les moyens l’insécurité qui mine notre pays depuis belle lurette. Pour inviter les jeunes formés à reconnaitre au peuple malien les efforts qu’ils consentent pour leur formation et leurs équipements, le Directeur de la Gendarmerie Nationale les a exhortés de matérialiser les connaissances qu’ils viennent d’acquérir à travers des succès notoires sur le terrain. Il n’a pas manqué de prôner l’esprit de solidarité entre ses sous-officiers avant de les souhaiter une bonne chance dans leurs unités respectives. Avec Fama
Maroc. Tarfaya : démarrage officiel de la formation à l’Institut spécialisé dans les métiers des énergies renouvelables (ISMER)

L’OFPPT a procédé, jeudi 18 novembre, au démarrage officiel de la formation à l’Institut spécialisé dans les métiers des énergies renouvelables (ISMER) à Tarfaya, un nouvel établissement avec une capacité d’accueil de 762 places pédagogiques qui vient renforcer l’offre de formation de l’OFPPT dans les Provinces du Sud. La cérémonie de lancement de la formation s’est déroulée en présence de Monsieur Younes Sekkouri, Ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, de Monsieur Abdeslam Bekrate, Wali de la Région de Laâyoune-Sakia El Hamra, Gouverneur de la Province de Laâyoune, de Madame Loubna Tricha, Directrice Générale de l’OFPPT, de Monsieur Sidi Hamdi Ould Errachid, Président de la Région de Laâyoune- Sakia El Hamra, de M. Mohamed Hamim, Gouverneur de la province de Tarfaya, de M. Mohamed Salem Bahia, Président du Conseil provincial de Tarfaya et ainsi que des élus et autres acteurs régionaux. La création de ce nouvel établissement, qui s’inscrit dans le cadre du contrat programme pour le développement intégré des Provinces du Sud, vient renforcer le dispositif de l’OFPPT dans les Provinces du Sud et diversifier son offre de formation en vue de contribuer à l’essor économique de la Région, notamment dans le secteur des énergies renouvelables qui générera 150.000 à 200.000 emplois à l’horizon 2025. Erigé sur une superficie totale de 15.495 m² dont 6200 m² couverts, l’ISMER est doté d’infrastructures et d’équipements, offrant aux stagiaires des conditions pédagogiques et un environnement propice à l’apprentissage. Grâce à une offre de formation ciblée, qui tient compte des besoins du secteur des énergies renouvelables et des perspectives de son développement, conjuguée à une approche pédagogique axée sur l’encadrement individualisé, l’ISMER permettra de doter les futurs lauréats des compétences liées à la transformation des matériaux composites, HSE, énergies éolienne et solaire, etc. L’établissement dispensera également des formations diplômantes variées en génie électrique, en plus de la formation qualifiante de courte durée en installation des systèmes photovoltaïques. Impliqué dans une démarche d’apprentissage par la pratique, l’Institut abrite 7 ateliers pédagogiques qui permettent aux stagiaires de s’exercer aux situations complexes du monde professionnel et de s’immerger dans l’univers des énergies alternatives. D’autres espaces pédagogiques (6 salles de cours et 2 salles spécialisées) sont dédiés aux cours et ateliers théoriques. Par ailleurs, l’Institut dispose d’un internat d’une capacité de 124 lits, afin d’accueillir les stagiaires en provenance des localités avoisinantes et d’autres villes de la Région, et d’espaces de sport. A noter que l’ISMER et son internat ont nécessité une enveloppe budgétaire globale de 64.3 MDH dont 40.9 MDHS pour les études et construction et 23.4 MDHS pour les équipements. Pour rappel, le dispositif de l’OFPPT dans les Provinces du Sud offre, au titre de l’année 2021/2022, une capacité globale de 17.033 places pédagogiques, avec 55 formations diplômantes et 20 formations qualifiantes, en plus d’un parcours professionnalisant comptant 6 filières pour le bac pro et 3 filières pour le parcours collégial. Cette offre de formation est supportée par 16 Établissements de formation dont 05 sectoriels, en plus de 04 Centres en milieu pénitentiaire et une unité mobile de formation. Le dispositif de formation de l’OFPPT dans les Provinces du Sud sera également renforcé par la création de 3 Cités des Métiers et des Compétences dans les Régions de Laâyoune-Sakia El Hamra (2021-2022), Guelmim-Oued Noun et Dakhla-Oued Ed-Dahab (2023-2024) Dans la même dynamique, la région connaîtra la création d’un Institut Spécialisé de Technologie Appliquée à Tan-Tan, en partenariat avec la Région Guelmim-Oued Noun, en plus d’un Centre de Formation en milieu pénitentiaire à Laâyoune dans le cadre du programme de Réinsertion des Détenus. Deux projets d’extension et d’aménagement des Instituts Spécialisés de Technologie Appliquée à Boujdour et à Guelmim sont également prévus dans le cadre de la mise à niveau intégrée entreprise par l’OFPPT pour rehausser le niveau de son dispositif de formation. La visite de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra a été également l’occasion d’inaugurer le nouveau siège de la Direction Régionale des Provinces du Sud qui s’étale sur une superficie de plus de 1000m², offrant ainsi au personnel un environnement de travail propice pour un meilleur rendement et plus d’épanouissement. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la nouvelle vision stratégique de l’OFPPT qui place le capital humain et sa valorisation au cœur de son développement.
E-Taxe : Formation de 200 agents des 10 unités des très petites et petites entreprises de Brazzaville

Mardi 6 juillet 2021 dans la capitale congolaise, une formation sur la procédure de fixation des forfaits au sein du Système de gestion des impôts et taxes (E-TAX) a été lancée par Noël Missiengué, ingénieur informaticien, membre dudit Projet. Au total, 200 cadres et agents des 10 Unités des Très petites et petites entreprises (UTPPE) établies à Brazzaville apprendront, pendant 5 jours, comment calculer au forfait, non plus à la main, mais à l’ordinateur, les 4 nouveaux impôts, à savoir : l’Impôts global forfaitaire (IGF), la Patente, la Couverture d’assistance maladie universelle (CAMU) et la Taxe départementale (ex- Taxe régionale imposable aux collectivités locales). « Cette formation s’inscrit dans la poursuite du Séminaire lancé depuis juin 2020, et qui concerne la quarantaine d’impôts prévus par la Loi », a expliqué Noël Missiengué. Ajoutant qu’« à partir du 10 juillet 2021, les agents des 10 Unités des Très petites et petites entreprises (UTPPE) installées à Brazzaville commenceront à recouvrer le paiement de ces impôts des contribuables ». A noter que les premières formations ont déjà porté sur le recouvrement de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’Impôt sur les sociétés (IS),… Noël Missiengué a rappelé que le but de cette formation est de mettre les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) au service de la Bonne gestion des finances publiques, en termes de rapidité des opérations financières, ainsi que de sécurisation et de traçabilité des recettes de l’Etat. Cette formation, organisée par le Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille public, à travers la Direction générale des impôts et des domaines (DGID), est assurée par trois ingénieurs informaticiens congolais relevant de l’Administration fiscale, à savoir : Prince Tsaty, Romaric Okemba et Rachelly Dimi-Oba. Quelques thèmes de formation Les participants à cette session de formation auront à suivre des exposés tels que le retour d’expérience sur l’utilisation d’E-TAX par les gestionnaires des UTPPE (difficultés rencontrées, pistes d’amélioration, etc.) ; la présentation de la procédure de fixation du forfait au sein d’E-TAX ; la saisie de l’imprimé 294M par le gestionnaire ; la transmission pour approbation auprès du chef de l’Unité ; le suivi des tâches-Approbation de la déclaration par le chef de l’Unité ; le suivi des tâches-Renvoi pour complément par le chef de l’Unité ; la recherche de la déclaration renvoyée pour complément/annulation des formulaires en cas d’erreur (contrepassation) ; la recherche de la déclaration approuvée / accusé de réception de la 294M ; etc.
Maroc: Le Conseil National de la Presse et l’Autorité du Marché des Capitaux poursuivent la formation au profit des journalistes

Dans le cadre de leur collaboration, le Conseil National de la Presse (CNP) et l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) poursuivent leurs séances de formation au profit des journalistes au Maroc. Après une première rencontre sur le fonctionnement du marché financier, qui a fédéré plus de 15 journalistes issus des médias nationaux en langue arabe, le Conseil National de la Presse et l’AMMC ont organisé, le vendredi 26 mars 2021, une formation au profit des journalistes affiliés aux publications en langue française. Cette rencontre, animée par M. Mouad Tanouti, Directeur de la Normalisation et des Affaires juridiques au sein de l’AMMC, a eu pour objectif de mettre la lumière sur le marché marocain des capitaux en plein développement. Sous le thème «Le Marché des capitaux, instruments, acteurs et mode de fonctionnement», les journalistes participant à cette formation ont enrichi leur culture financière à travers une présentation de la typologie des instruments financiers et des opérations, l’organisation institutionnelle du marché des capitaux, la supervision, les modalités d’intervention…, le tout illustré par des cas pratiques. Cette initiative conforte le rôle du CNP dans sa mission de renforcer les connaissances des journalistes en ce qui concerne les rouages du marché financier, et met en évidence le rôle central de l’AMMC dans l’éducation financière au Maroc. Ce cycle de formations organisé par le CNP et l’AMMC se poursuivra au courant du dernier trimestre de l’année 2021, afin de permettre aux journalistes d’accompagner le développement du marché financier, dans le respect des règles déontologiques et de la liberté de la presse.
L’UNESCO et l’AFD ensemble pour tirer des enseignements sur les défis de la formation des ingénieurs de l’eau

Les Objectifs de Développement Durable (ODD) reconnaissent la centralité des jeunes et leur rôle dans la voie du développement durable. Ils font partie des neuf grands groupes avec lesquels l’ONU collabore étroitement pour assurer une large participation et représentation de toutes les composantes de la société. Les jeunes, partie prenante de la mise en œuvre des projets contribuant à la réalisation des ODD, doivent être des acteurs du succès de l’Agenda 2030 du développement durable. L’UNESCO et l’AFD placent le Développement durable au centre de leur intervention. Avec moins de 650m3/Habitant au Maghreb, l’eau est tout, particulièrement, l’un des facteurs clés du développement durable. Le rôle des ingénieurs œuvrant dans le domaine de l’eau est crucial dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques hydriques à même d’accompagner durablement le développement socioéconomique de leurs pays. Seulement, les cursus de formation des futurs ingénieurs dans différentes disciplines de l’eau ne semblent pas être toujours adaptés aux nouveaux défis planétaires, comme le changement climatique, la sécurité alimentaire, la sécurisation des besoins en énergie, la préservation de la biodiversité, l’inclusion sociale etc. La conception de nouveaux modèles de formation des futurs ingénieurs doit également tenir compte des besoins du marché de l’emploi et du potentiel qu’offrent les nouvelles technologies. A cet effet, le Bureau l’UNESCO pour le Maghreb vient de lancer une large concertation pour élaborer un rapport d’orientation qui tentera entre autres de répondre à une question cruciale : Comment adapter les cursus de formation des futurs ingénieurs pour faire face aux innombrables défis actuels et futurs en lien avec la gestion durable de l’eau ? Pour répondre à cette question, le Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb et l’Agence Française de Développement (AFD) au Maroc se sont associés pour organiser le 17 juin 2020 un webinaire pour débattre des principales questions stratégiques qui conditionnent la réussite de la formation des futurs ingénieurs dans les disciplines de l’eau. Ce débat en ligne a été animé par un panel d’éminents experts maghrébins et en présence virtuelle d’un grand nombre de spécialistes et d’étudiants dans le secteur de l’eau. « Les jeunes ont la créativité, le potentiel et la capacité nécessaires pour améliorer les sociétés, pour eux-mêmes, et pour le reste du monde. Les jeunes élèves ingénieurs seront parmi les leaders de demain. Ils doivent être associés et incités à s’engager dans la vision globale pour l’avenir de leurs sociétés, voire de l’humanité. Ils sont appelés à jouer un rôle déterminant dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques et auront ainsi un impact significatif sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030. Une formation de qualité, adaptée aux défis actuels et futurs, est à même d’outiller les apprenants pour relever ces challenges. Pour un secteur aussi stratégique que l’eau, l’approche Nexus Eau-Alimentation-Energie doit constituer l’ossature des cursus d’apprentissage des élèves ingénieurs, sans oublier les aspects sociaux, culturaux et environnementaux. L’UNESCO a toujours placé l’eau au centre de ses intérêts. Via son Programme Hydrologique International (PHI) sur la sécurité de l’eau et sa stratégie liée au changement climatique, l’UNESCO soutient les efforts déployés par les pays membres en matière de développement de solutions innovantes pour une gestion intégrée et durable de l’eau. En outre, chaque année, l’Organisation édite le Rapport Mondial sur le Développement des Ressources en Eau. Aujourd’hui même, le bureau de l’UNESCO au Caire dédié aux sciences dans le monde arabe lance officiellement l’édition 2020 de ce rapport qui est consacré cette année à la thématique « Eau et changement climatique», a affirmé Golda El Khoury, Directrice et Représentante du Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb lors de son discours d’ouverture. « L’eau restera un investissement stratégique dans un contexte de changement climatique et a fortiori dans ce moment de crise COVID qui nous rappelle que la résilience des sociétés reposera davantage sur la protection sociale des citoyens mais aussi des ressources naturelles. L’AFD intervient dans le cycle de l’eau au Maroc depuis près de 30 ans. Au-delà de l’appui financier qui dépasse à ce jour 800 millions d’Euros, nous accordons beaucoup d’importance à la production de connaissances et au partage d’expériences entre les acteurs publics/privés du secteur de l’eau. Des initiatives ont été prises en ce sens avec des partenaires académiques français et internationaux notamment pour adapter la formation de l’ingénieur dans les sciences de l’eau aux enjeux du développement durable, qui supposent sans doute davantage de technicité, de pluridisciplinarité et d’esprit critique, pour saisir la complexité des leviers d’efficacité hydrique, d’inclusion sociale et de résilience écologique. » a souligné Mihoub Mezouaghi, directeur de l’AFD au Maroc. Le webinaire a entre autres permis d’identifier les nouvelles orientations de la formation des sciences de l’eau et l’importance que revêtent les nouvelles technologies et les data sciences dans les métiers futurs de l’ingénieur. Le webinaire a également mis en relief le rôle que doit jouer l’ingénieur dans la recherche et Innovation dans le contexte maghrébin où la mobilisation des ressources en eau non conventionnelles prend une grande ampleur. Une soixantaine de participants du Maghreb, mais aussi du Tchad et du Cameroun ont pu suivre ce webinaire.
L’exclusion des jeunes de l’emploi et de la formation s’accroît à l’échelle mondiale

Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), le nombre de jeunes actuellement non scolarisés, sans emploi ni formation (NEET) augmente à travers le monde, et les jeunes femmes sont deux fois plus susceptibles d’être concernées que leurs homologues masculins. Les jeunes (âgés de 15 à 24 ans) qui travaillent sont aussi davantage exposés que les travailleurs plus âgés au risque de perdre leur emploi du fait de l’automatisation, et ceux qui ont une formation technique sont particulièrement vulnérables, comme le montre un nouveau rapport de l’OIT. «Cela illustre combien les compétences liées à un métier acquises par la formation professionnelle peuvent vite devenir obsolètes, plus vite que les compétences de formation générale», précise le document rendu public dernièrement. Il appelle à réviser les programmes de formation professionnelle, à les moderniser afin qu’ils répondent aux exigences nouvelles de l’économie numérique. Les dernières Tendances mondiales de l’emploi des jeunes 2020: La technologie et l’avenir des emplois (GET Youth 2020) montrent que, depuis le précédent rapport GET Youth de 2017, une tendance à la hausse du nombre de NEET a été observée. En effet, 259 millions de jeunes étaient classés comme NEET en 2016, un chiffre qui aurait grimpé à 267 millions en 2019 et devrait continuer d’augmenter pour atteindre 273 millions en 2021. En termes de pourcentage, la tendance est aussi à la hausse – de 21,7% en 2015 à 22,4% en 2020. Ces tendances impliquent que l’objectif assigné par la communauté internationale de réduire sensiblement le taux de NEET d’ici à 2020 ne sera pas atteint. “On ne crée pas suffisamment d’emplois pour ces jeunes […] Nous ne pouvons pas nous permettre de gâcher ces talents ni ces investissements dans l’apprentissage si nous voulons relever les défis liés aux technologies, au changement climatique, aux inégalités et à la démographie.» Sukti Dasgupta, Chef du Service de l’emploi et des marchés du travail au sein du Département des politiques d’emploi de l’OIT On compte actuellement 1,3 milliard de jeunes dans le monde environ, parmi lesquels 267 millions sont classés comme NEET. Deux tiers des NEET, soit 181 millions, sont des jeunes femmes. «Trop de jeunes gens de par le monde sont coupés de l’éducation et du marché du travail, ce qui peut compromettre leurs perspectives à long terme et nuire, au bout du compte, au développement social et économique de leurs pays», a déclaré Sangheon Lee, Directeur du Département des politiques d’emploi de l’OIT. «Mais les raisons qui les conduisent à devenir des NEET sont extrêmement variées. Le défi consistera à conjuguer l’approche flexible dont on a besoin pour toucher ces jeunes gens avec des politiques et des mesures fermes, nécessaires pour obtenir des résultats. Une approche ‘unique pour tous’ ne fonctionnera pas », a-t-il estimé. Le GET Youth 2020 montre que les jeunes qui ont effectué des études supérieures ont moins de risque de voir leur poste remplacé par l’automatisation. Cependant, ils sont confrontés à d’autres difficultés puisque la hausse rapide du nombre de jeunes diplômés dans la population active a dépassé la demande de main-d’œuvre diplômée, tirant les salaires des diplômés vers le bas. «On ne crée pas suffisamment d’emplois pour ces jeunes, ce qui veut dire que le potentiel de millions d’entre eux reste largement inexploité», déplore Sukti Dasgupta, Chef du Service de l’emploi et des marchés du travail au sein du Département des politiques d’emploi de l’OIT. A l’entendre, «nous ne pouvons pas nous permettre de gâcher ces talents ni ces investissements dans l’apprentissage si nous voulons relever les défis liés aux technologies, au changement climatique, aux inégalités et à la démographie. Nous avons besoin de cadres stratégiques intégrés et de systèmes de formation réactifs, élaborés dans le cadre d’un dialogue entre gouvernements, travailleurs et employeurs.» Avec OIT
Elevage bovin: Remise des attestations aux éleveurs guinéens formés au Maroc

Mohammed Sadiki, Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts a présidé, le jeudi 19, à Ain Jemaa – Casablanca, la cérémonie de remise des attestations aux inséminateurs guinéens. Le responsable marocain était accompagné, à cette occasion, de l’Ambassadeur de Guinée Conakry au Maroc, du Président de la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges et du Président de la COMADER. Il est à signaler les éleveurs guinées ont bénéficié d’une formation au Maroc dans le cadre d’un programme d’accompagnement du Gouvernement de Guinée Conakry pour la mise à niveau de la filière bovine. Selon le département de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts indique la formation s’inscrit dans le cadre du programme spécifique pour l’accompagnement du Gouvernement de la Guinée Conakry pour la mise à niveau de la filière bovine et de la mise en œuvre du Mémorandum de coopération conclu entre le Maroc et ce pays de l’Afrique de l’Ouest, qui vise à « consolider les liens de fraternité existants et l’assistance pour le développement de la filière bovine ». Le ministère marocain précise dans un document que « le programme de mise à niveau de la filière bovine mis en place vise la contribution à l’amélioration du revenu des éleveurs guinéens à travers l’amélioration génétique de la productivité des bovins et la mise à niveau des éleveurs bovins afin d’améliorer leur technicité et leur savoir-faire ». Ce programme vise également le renforcement des capacités des cadres et opérateurs professionnels en matière d’organisation professionnelle et la formation des techniciens guinéens opérant dans le secteur de l’insémination artificielle, ajoute le document. Soulignons que le Maroc appuie les partenaires africains dans le cadre de la coopération Sud-Sud pour le développement notamment, de leurs agricultures, partant de l’expérience du Plan Maroc Vert, dans les domaines de l’irrigation, de l’assurance agricole, de l’élevage, de la fertilisation du sol, de la sécurité sanitaire des aliments et du conseil agricole. S’agissant des accords conclus entre le Royaume du Maroc et la République de la Guinée Conakry dans le domaine agricole, « ils visent le soutien de la production agricole durable, l’amélioration de la gestion des ressources naturelles en Guinée et la lutte contre l’insécurité alimentaire ».
Formation par apprentissage dans le domaine de l’artisanat

Signature à Rabat de conventions de formation au profit de 60.000 Marocains et 3.270 Subsahariens Douze conventions de partenariat portant sur la formation par apprentissage de jeunes dans le domaine de l’artisanat ont été signées récemment à Rabat. Fruit d’une coordination entre le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle et le ministère de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, ces conventions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du contrat-programme de la Stratégie nationale de la formation professionnelle 2021. Elles visent principalement la formation par apprentissage de jeunes dans les métiers de l’artisanat. Selon le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, ces conventions « émanent, également, du rôle important que joue ce type de formation et du grand succès assuré par les précédentes conventions signées dans le cadre de la promotion des métiers de l’artisanat. » Dans un communiqué publié récemment, ce département assure que ces conventions garantiront une adéquation des objectifs du programme de formation par apprentissage avec le nouveau découpage territorial des Chambres d’artisanat. Etalées sur cinq ans (2016-2021), « ces conventions concrétiseront le partenariat entre les deux ministères et les Chambres d’artisanat et viseront la formation de 65.370 apprentis à l’horizon 2021, répartis sur les centres disponibles dans les différentes régions du Royaume, et ce, pour une enveloppe budgétaire de 341 millions de dirhams », indique-t-on de même source. Il est à souligner que suite aux Hautes Orientations Royales, ces conventions ont consacré l’importance de faire bénéficier les jeunes issus des pays africains de la formation par apprentissage, à travers un quota significatif. C’est ainsi que 3.270 jeunes Africains seront formés durant la période 2016-2021, pour une enveloppe budgétaire de 16 millions de dirhams. Selon les termes de ces conventions, l’identification des objectifs annuels de formation et sa répartition selon les Chambres reposera essentiellement sur une méthodologie basée sur des objectifs de formation déclinés dans le contrat-programme de la Stratégie nationale de la formation professionnelle 2021 «secteur de l’artisanat» , sur la capacité d’accueil des centres de formation par apprentissage ainsi que sur le bilan des programmes inscrits dans les conventions signées auparavant au cours de la période 2009-2015. A noter que neuf autres conventions ont été signées également avec des entreprises à cette même occasion dans l’objectif de créer des centres de formation par apprentissage intra-entreprises (CFA-IE) dans les secteurs du textile et d’habillement, du cuir, des travaux publics, de la joaillerie et de la fabrication des bijoux. Soulignons que la cérémonie de signature, présidée par les ministres des deux départements, s’est déroulée en présence du président de la Fédération des Chambres, des présidents des Chambres de l’artisanat ainsi que des représentants de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et des Fédérations professionnelles. En plus des principaux responsables du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle et du ministère de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire.