Edition. L’Esthétique du théâtre selon HindLabdag

Edition. L’Esthétique du théâtre selon HindLabdag

LIVRES. A l’occasion de la journée mondiale du théâtre, l’écrivaine et poétesse  HindLabdag vient de publier son nouvel ouvrage intitulé « L’Esthétique du théâtre : Ramer dans les mondes de l’imagination et de la suggestion», paru aux Editions Oumnia pour la créativité et la communication.  Préfacé par le grand dramaturge Abdelkrim Berrechid, cet ouvrage précieux,  inscrit dans le cadre de la série Théâtrale critique n° 51, traite de l’étude et de l’analyse de l’esthétique au théâtre. Le théâtre et l’esthétique d’un point de vue philosophique ou lorsque le théâtre interroge la conscience humaine, le théâtre et les degrés de conscience entre l’éducation et l’acculturation, le théâtre et les distances de lecture, la conscience théâtrale, l’esthétique du rêve au théâtre….Voici entre autres les questions que l’auteure de cet ouvrage Dr HindLabdagtraite avec subtilité et précision.  « L’auteure affirme que les enjeux du théâtre ne sont plus confinés au cocon du divertissement et de l’amusement, et qu’il se doit aujourd’hui d’être un outil de sensibilisation.Nous nous félicitons de l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs en théâtre qui allient la rationalité d’une recherche scientifique sobre à un goût esthétique sûr», souligne Abdelkrim Berrechid à propos de cet ouvrage.    Ici, HindLabdag aborde également des sujets tels que l’histoire et la conscience de la matière, le symbolisme dans le théâtre, l’image théâtrale dans une perspective nucléaire, et la collection d’œuvres incarnées dans le théâtre de l’image. Selon elle, le théâtre ne peut plus se limiter à divertir, il doit désormais être un outil de sensibilisation.  «Elle écrit en arabe, comme elle écrit en français, et elle écrit sur le monde des gens et des choses et sur le monde des situations et des relations, comme elle écrit sur ses mondes intérieurs intimes, qui sont des mondes riches en images, en cas, en témoignages et en témoins. Ce sont des univers plus proches des mondes des enfants innocents que  de ceux des adultes. Mais dans sa pensée, dans ses connaissances, dans ses questions et ses questionnements, elle nous fait sentir que nous sommes en présence d’une chercheuse assidue, d’une lectrice passionnée et d’une scientifique qui se préoccupe de l’avenir de l’homme et de l’avenir des sciences et des arts qui peuvent servir et bénéficier à l’avenir de cet homme», poursuit Abdelkrim Berrechid. Et d’ajouter : « Elle est une écrivaine qui réduit le monde, avec toutes ses géographies et son histoire, au corps de l’écriture. Et elle vit dans et par l’écriture. Elle respire l’écriture et bouge avec son énergie dynamique, nouvelle et renouvelée, et peut-être que la chose la plus importante qui la distingue est cette insistance sisyphéenne sur la présence, la révélation, la lecture, l’écriture et (l’engagement) la question scientifique et intellectuelle, et c’est le destin qu’elle a choisi et qui l’a choisie, pour vivre dans l’écriture, la meilleure, la plus vraie, la plus belle vie». Dans cet ouvrage à la fois scientifique et poétique, l’auteure est présente dans plus d’un rôle : elle est la colombe bleue qui voit de loin, elle est la poétesse dont les mots sont accompagnés de musique et de nuances de musique, et l’esprit de la poésie avant son corps. Elle est la conteuse et la romancière qui raconte comme le faisait Shéhérazade. Elle est la scientifique avisée qui questionne et s’interroge, cherchant le sens des mots, des phrases, des objets et des relations. Et elle est une écrivaine dotée d’un sens éthique qui représente la philosophie de Kant. Dans tous ses écrits, HindLabdag fait sentir qu’elle existe, et que la plus grande preuve de son existence est qu’elle pratique l’acte de penser, et qu’elle maîtrise l’art de la question poétique, de la question scientifique et de la question intellectuelle, toujours avec la même clarté de vue, la même ingéniosité et la même précision.

Edition. Amine Souffer dévoile «Les déchus de la « Génération-pont »»

Edition. Amine Souffer dévoile «Les déchus de la « Génération-pont »»

Dans son dernier ouvrage, intitulé «Les déchus de la « Génération-pont »», l’auteur Amine Souffer nous plonge dans une réflexion profonde sur une génération en transition. Publié aux Éditions du Net, cet essai autobiographique explore les différentes facettes d’une période charnière les protagonistes se sont trouvés projetés ces individus qui se trouvent entre deux époques. Ce livre raconte l’histoire de la vie d’un homme marqué   par les paroles desa mère. Paroles qui ont conditionné toute sa destinée : «Nous allons tous mourir, un seul survivra !». Inspiré par la pensée de Nietzsche, l’auteur entame alors une quête philosophique et spirituelle aux frontières du délire. Ce récit retrace le parcours tumultueux non seulement de l’auteur lui-même mais aussi celui des hommes et des femmes   de sa génération au Maroc, surnommée la «génération-pont» en raison des circonstances dans lesquelles elle est née juste avant l’indépendance du pays. Cette génération a été sacrifiée sur l’autel d’un développement économique qui tarde encore aujourd’hui à se concrétiser. Il s’agit aussi d’une tentative de l’auteur de nous donner un aperçu de l’histoire économique,  sociale et politique des trois décennies qui ont suivi  l’indépendance du Maroc. À travers ces pages captivantes, nous plongeons dans un monde où plusieurs combats inégaux étaient menés contre cette hydre aux multiples têtes. Dans ce contexte chaotique, le monde a évolué rapidement passant d’un humanisme fragile à un individualisme effréné. Les paradigmes se sont effondrés et les repères se sont perdus entre enchantement et désenchantement généralisé.  Et malgrécette prise de conscience, lemonde poursuit ses errements au lieu de se poser les bonnes questions pouvant le guider vers le salut pourtant nécessaire. Avec ses 246 pages au format 150 x 230 mm, «Les déchus de la « Génération-pont »» offre une expérience littéraire fascinante qui ne manquera pas d’éveiller l’intérêt des lecteurs avides de réflexion et d’exploration philosophique. L’auteur, par le biais d’une plume habile et percutante, dépeint avec précision l’ambivalence de notre époque. À travers les destins entremêlés des personnages principaux, il explore les méandres de l’âme humaine confrontée à un monde en plein bouleversement. «Les déchus de la « Génération-pont »» met en lumière les conséquences désastreuses d’un individualisme exacerbé qui a conduit à une fragmentation sociale sans précédent. L’écrivain nous invite ainsi à questionner nos choix individuels et collectifs tout en soulignant la nécessité urgente d’une prise de conscience commune pour rétablir un équilibre fragile mais essentiel. Au-delà du constat sombre dressé par l’auteur, cette œuvre qui tient de l’ouvrage philosophique offre également une dimension poétique captivante qui transporte le lecteur dans un univers empreint d’enchantement et de mystère. Les pages se succèdent avec fluidité, invitant chacun à s’interroger sur sa place dans cette société complexe où chaque acte peut avoir des répercussions insoupçonnées. En définitive, «Les déchus de la « Génération-pont »»est bien plus qu’un simple livre : c’est une invitation au voyage intérieur et à la remise en question. Une œuvre littéraire riche en symboles et métaphores qui pousse son lecteur vers une exploration profonde des notions fondamentales telles que l’amour, le sens de la vie ou encore notre rapport aux autres. Cetessai autobiographique n’éveillera pas seulement votre curiosité intellectuelle mais suscitera également chez le lecteur un véritable sentiment d’empathie envers les personnages qui, malgré leurs déchirements et leurs désillusions, cherchent à trouver un sens dans ce monde complexe. Une lecture incontournable pour tous ceux qui aspirent à une réflexion profonde sur notre époque et sur eux-mêmes. Au travers d’un vocabulaire habillement choisi, Souffer nous invite à prendre conscience des défis et des dilemmes auxquels cette génération fut confrontée. Il met en lumière les luttes internes qu’elle devait affronter alors qu’elle tentait de naviguer entre le passé et l’avenir. A.A BIO-EXPRESS. Né à Essaouira en 1954, Amine Souffer a fait des études universitaires en Sciences Economiques à Rabat. Il a exercé dans le secteur privé et dans la fonction publique en tant qu’Inspecteur Subdivisionnaire des Impôts. Grand voyageur, membre actif au sein de la société civile, il est aussi formateur bénévole en Développement personnel.

Edition. Loubaba Laaalej signe «l’Amour et l’Art» au SIEL de Rabat

Edition. Loubaba Laaalej signe «l’Amour et l’Art» au SIEL de Rabat

LIVRES. La Galerie de la Ligue des Ecrivaines du Maroc a récemment organisé à Rabat une cérémonie de signature du nouveau livre «L’Amour et l’Art» de l’écrivaine et artiste peintre marocaine Loubaba Laalej, dans ses versions arabe et française.  Organisée par la Ligue des écrivaines du Maroc, présidée par l’écrivaine Badia Radi, cette manifestation, inscrite dans le cadre de la 28e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Rabat, a attiré des intellectuels, des étudiants, des chercheurs, des créateurs et des professionnels des médias ainsi que des artistes et amateurs de littérature. Construit de manière rigoureuse et efficace, l’ouvrage « L’Amour et l’Art » de Loubaba Laalej est préfacé par le critique littéraire Dr. Mostafa Ennahhal et le journaliste et enseignant-chercheur français Claude Malin. Sa version arabe a été traduite avec brio par le critique et chercheur Dr Abdallah Cheikh. Ecrit dans un style remarquablement maîtrisé, « L’Amour et l’Art», le dernier ouvrage de Loubaba Laalej est doté d’une mécanique littéraire grinçante de haute précision, en forme de puzzle à plusieurs voix.  Dans cet ouvrage, Loubaba va alterner les points de vue avec l’ambition de montrer le poids de ses textes mais également de ses œuvres d’art en guise d’illustrations. Et au fil des pages l’atmosphère devient plus glauque, le récit plus profond, le tableau peu banal. C’est grinçant, caustique, singulier.  «Vaste domaine que celui de l’amour. On peut en dire autant de l’art. Existe-t-il un lien entre les deux ? À l’évidence, la réponse est « oui ». Mille fois oui, et plus encore. De la plus haute antiquité à nos jours, ils ont été des millions à célébrer l’amour, dans des discours, des poèmes, des chants, des pièces de théâtre, des films. Mais aussi dans l’architecture, la sculpture ou la peinture…Et même dans l’art de la mode qui est aussi une arme de séduction. Vaste sujet, oui que cet amour, qui pour reprendre un adage populaire, fait tourner le monde. Bien évidemment, l’art s’est emparé du thème dès que l’homme a été en capacité  d’aimer », indique à ce sujet le journaliste et l’enseignant chercheur Claude Malin, dans la préface de cet ouvrage.   Tous ces points de vue philosophiques, historiques, artistiques sont décortiqués par Loubaba Laalej s’appuyant sur sa vaste culture, la virtuosité de son texte, la fluidité de son style et la puissance de sa peinture d’une diversité déroutante pour nous offrir un ouvrage réussi à tous les niveaux. «L’Amour et l’Art » est une œuvre neuve, en son contenu comme en sa langue. «En lisant les textes poétiques de Loubaba Laalej, à la lumière de ses œuvres artistiques, ou le contraire, on s’aperçoit que ce que l’amour aime ce n’est pas tel ou tel être beau, mais bien la beauté elle-même. Les textes et travaux de Loubaba nous portent à l’archétype platonicien, évoqué dans ce livre, qui montre que l’amour-beauté résidant en tel ou tel corps est sœur de l’amour-beauté qui réside en un autre, et, supposé qu’on doive poursuivre l’amour qui réside dans les formes et les couleurs. L’amour nous rattache donc à l’idée de la beauté dont les beaux corps et les belles âmes ne sont que des reflets», explique, dans la préface de «L’Amour de l’Art», l’universitaire et critique littéraire Dr. Mostafa Ennahhal. L’ouvrage  construit un édifice de sens, et abolit, par voie de pensée, toute distinction artificielle entre la foi et la raison, entre la littérature et la philosophie et entre l’amour et l’art.  Loubaba nous y propose une relecture intégrale de ces thèmes dans une langue poétique renouvelée, d’une tonalité à la fois classique et moderne. Elle entend mettre en évidence les diverses facettes de l’amour et de l’art qui  méritent d’être pensés en leurs fonds et leurs sources. Bio-express : Native de Fès, Loubaba Laalej est une artiste peintre et écrivaine prolifique. Membre de la Ligue des Écrivaines du Maroc. Membre du Bureau Permanent de la Ligue des Écrivaines d’Afrique.  En 2019, elle a obtenu un doctorat honorifique délivré par le Forum International des Beaux-arts (Fine Arts Forum International) à titre de reconnaissance. Elle a, à son actif, plusieurs publications sur son expérience créative : «Émergence fantastique», «Mes univers», «Matière aux sons multiples», «Abstraction et suggestion», « Dames du monde : entre l’ombre et la lumière». Parmi ses recueils de poésies (écrits et œuvres) : «Fragments», «Pensées vagabondes», «Mysticité et plasticité», «Melhoun et peinture», «Poésie et peinture», «Icônes de la plasticité au féminin», «Chuchotement du silence», «Musique et plasticité» (Tome I et Tome II), «Vivre avec soi», «Vivre ensemble», «Danse et plasticité» (Tome I et Tome II), «L’ Amour et l’Art », « La Mort et l’Art », « La Beauté et l’Art », « La Route de lumière », «Voix intérieure», «La Vérité et l’Art » . Livres en cours de publication (écrits et œuvres) : « Le Bonheur et l’Art», «L’Imagination et l’Art», « Manifeste lyrique », « Le Rêve et l’Art», « La Mémoire et l’Art», « Le Désert et l’Art».

Edition. Loubaba Laalej livre ses « Pensées vagabondes »

Edition. Loubaba Laalej livre ses « Pensées vagabondes »

«Pensées vagabondes» est le titre qu’a choisi l’artiste peintre et écrivaine marocaine Loubaba Laalej pour son dernier recueil de poèmes fraîchement paru. Quel plaisir de s’oxygéner avec les vers de Loubaba Laalej. Un vrai délice quand on se rince la gorge avec ses sons, entraîné par leur rythme et écoutant leur écho dans l’air. Poésie ou peinture ? Indubitablement, les deux. La peinture et la poésie sont intimement liées par l’extase de l’image. Une richesse visuelle et polyphonique à apprécier, absolument. Grâce à la poésie, l’image se fait une voix. Une voix libre, éloquente et douce. L’image chante l’amour, la paix, la vie et la nature. Plastique ou poétique, l’image provoque nos émotions, nous fait rêver, écrire et peindre. Résultat : une parole peinte. C’est d’ailleurs le cœur sensible de ce recueil de poèmes de Loubaba Laalej où elle livre, comme l’indique son titre, ses pensées vagabondes. «Le dénominateur commun entre le texte poétique et le tableau peint est qu’il s’agit de deux outils expressionnistes répartis entre la tâche d’écrire et de peindre et l’essence de la création…», indique à cet égard le critique d’art, journaliste et écrivain Hassan Nrais. Déjà, dans ses premiers vers, apparaît sa veine créatrice. La poétesse, artiste-peintre, auteur de plusieurs ouvrages à succès sur son expérience plastique et philosophique, définit rapidement ses thèmes et son style. Pour assurer la musicalité de ses poèmes, elle travaille la langue française et met en valeur sa sonorité, son harmonie et sa beauté. Sans hésitation, elle se met à écrire ses poésies et va suivre le chemin, parfois douloureux, de sa vocation jusqu’aujourd’hui. Dans cette poésie lyrique, des motifs plus personnels émergent également. «La véritable expérience qui nous permet l’écriture est la lecture. Dans l’œuvre intitulée Pensées vagabondes de l’artiste poétesse Loubaba Laalej, fixer les linéaments d’une pensée itinérante et pathétique devrait permettre toute appréhension selon un changement personnel. Par sa coloration générique, cette œuvre s’oppose au souci de la représentation, à la logique de la ressemblance ; elle substitue celle du rêve à l’enchainement causant des faits, elle préfère la coïncidence», note de son côté le critique d’art Hassan Laghdache, dans la préface de ce recueil.  Pour lui, même si le texte incline parfois à l’allégorie, il met en scène une forme intermédiaire entre le réel et le mythe, dans le sens d’une reconstitution historique fictive. Il s’agit de «se consoler des déboires de la vie. Mais ce n’est pas un repli sur soi, au contraire, pour créer, l’énergie et le déploiement du moi sont indispensables», ajoute-t-il. C’est pourquoi aujourd’hui, Loubaba Laalej est considérée l’une des figures emblématiques de l’art contemporain marocain au féminin mais également de la poésie. Il faut dire que son œuvre est, ou presque, à l’origine d’une école poétique. Une école avec ses thèmes spécifiques et ses propres formes. Une poésie dont la portée est d’une importance majeure pour l’évolution de la poésie marocaine d’expression française. De « Là et ailleurs» à « Le tableau» en passant par  «le rêve, l’errance», « la géographie», «les frontières», « l’amour», « la haine», «le voyage, les voyages et le nomadisme», « le ciel », « la haute montagne », « l’infini et l’illimité », « l’éloignement », «la solitude», « l’isolement », « l’émancipation » et « la porte ouverte »,  tous les poèmes dans ce recueil sont « emplis de significations qui font du mot ou de l’expression une raison de cette existence. Et chaque texte poétique ici contient ses propres références pour la préserver loin des « d’illusions, des fausses vérités et de croyances limitantes… », souligne Hassan Nrais.  L’univers unique de l’artiste peintre Loubaba Laalej, tantôt poétique, tantôt teinté de magie, ne vous laissera pas de marbre. Son œuvre est d’un tel onirisme de rêveries incantatoires qui se matérialise en un monde de mutations et de métamorphoses. Plus encore, c’est même le symbole de la transcendance qui peut s’interpréter comme être-médium unique, doué d’une vision spirituelle, allégorie du voyage libérateur. A lire ce dernier recueil, s’ouvrent à nous alors les portes des mondes improbables. Ayoub Akil BIO-EXPRESS : Native de Fès, Loubaba Laalej est une artiste peintre et écrivaine. En 2019, elle a obtenu un doctorat honorifique délivré par le Forum International des Beaux-arts (Fine Arts Forum International) à Imouzzer à titre de reconnaissance. Elle a à son actif plusieurs publications sur son expérience créative : « Emergence fantastique », « Mes univers », « Matière aux sons multiples », « Abstraction et suggestion », « Femmes du monde : entre l’ombre et la lumière » ( en cours de publication) .Parmi ses recueils de poésie : « Fragments », « Pensées vagabondes ». Elle compte également plusieurs ouvrages en cours de publication notamment «Mysticité et plasticité», « Melhoun et peinture», «Peinture et poésie», «Icônes de la plasticité au féminin», « Chuchotement du silence».