Diplomatie et réconciliation : le Président de la Transition accorde une audience à une délégation ministérielle de l’AES

Diplomatie et réconciliation : le Président de la Transition accorde une audience à une délégation ministérielle de l’AES

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu en audience, ce mardi 17 septembre 2024, une délégation ministérielle de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette délégation était conduite par le Ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Son Excellence Abdoulaye DIOP, et le Ministre de la Réconciliation nationale, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Colonel Ismaël WAGUÉ. A leur sortie d’audience, des précisions ont été données sur l’objectif de cette visite au Président de la Transition. Selon Mohamed TOUMBA, Ministre nigérien de l’Intérieur et de la Décentralisation, a exprimé toute sa satisfaction d’être conjointement reçu par le Président de la Transition en marge de leurs activités à Bamako. Cette audience visait à rendre compte de ces rencontres qui se sont déroulées au cours de la semaine dans la capitale malienne. Le Général de Brigade nigérien a rappelé que les ministres de la Réconciliation des pays de l’AES ont effectué, le week-end dernier, un déplacement à Gao en vue de prendre part au lancement de la 3ème édition de la semaine nationale de la réconciliation, dont le thème portait sur la solidarité nationale à l’endroit des victimes des inondations. Un phénomène naturel qui touche tous les pays de la Confédération, cette année, en raison de l’abondance de la pluviométrie. Le lancement de cette édition de la Semaine nationale de la réconciliation a coïncidé avec la réunion des diplomates des pays de la Confédération des États du sahel, qui s’est tenue le 16 septembre à Bamako, date anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel, devenue, le 6 juillet 2024, la Confédération des États du sahel. Aux dires de Bakary Yaou SANGARÉ, Ministre nigérien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’extérieur, ils ont fait exprès de faire coïncider cette réunion avec ce premier anniversaire. L’objectif de cette rencontre des Ministres des Affaires étrangères était de faire le point des réalisations. Son Excellence SANGARÉ a rappelé les trois piliers sur lesquels est bâtie la Confédération des États du Sahel, à savoir : la Défense, la Diplomatie et le Développement. Dans le cadre de sa présidence, le Mali a soumis une feuille de route, validée par les autres pays membres. Il s’agissait donc de passer en revue cette feuille de route dans ses différentes articulations. Un total de 21 activités, dont 13 relevant spécifiquement de la diplomatie, ont été passées au peigne fin, a-t-il expliqué dans une interview accordée à la presse. Les ministres des Affaires étrangères travaillent à la coordination de la diplomatie dans l’espace AES. L’objectif est de parvenir à la mise en place d’une diplomatie unique où l’on puisse raccorder le violon et parler d’une seule voix. Selon Karamoko Jean-Marie TRAORÉ, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, cette grande rencontre des Ministres des Affaires étrangères intervient également à la veille de l’Assemblée Générale des Nations Unies. La coïncidence de ces deux rencontres majeures à Bamako : diplomatie et réconciliation, vise à montrer la place prépondérante que joue le dialogue dans le règlement des problèmes dont souffre le sahel. « Nous partons très satisfaits des échanges que nous avons eus ici à Bamako », s’est réjouie la délégation tout en rendant un hommage mérité aux Forces armées de Défense et de Sécurité des pays de la Confédération mais aussi aux populations de l’AES. Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a donné des orientations à ses visiteurs du jour pour la pleine réussite de leurs missions au service de la Confédération des États du Sahel.

Diplomatie : Sergueï LAVROV, Ministre des Affaires Étrangères de la Fédération de Russie en visite officielle à Conakry

Diplomatie : Sergueï LAVROV, Ministre des Affaires Étrangères de la Fédération de Russie en visite officielle à Conakry

Le Chef de la diplomatie de la Fédération de Russie, Sergueï LAVROV a été accueilli très tôt ce lundi 3 juin 2024 à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré de Conakry par son homologue Guinéen, Dr Morissanda Kouyaté. Une visite d’amitié et de travail qui s’inscrit dans le cadre de la revue de la coopération bilatérale dans des domaines de partenariat historique entre la Russie et la Guinée. Après cet accueil chaleureux de la délégation russe par le chef de la diplomatie Guinéenne, une rencontre bilatérale a réuni les deux diplomates avec leurs états-majors au ministère des affaires étrangères. Au cours de cet entretien qui s’est déroulé dans une atmosphère amicale et fraternelle, le Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Guinéens établis à l’Etranger Dr Morissanda Kouyaté et son homologue russe, Sergueï Lavrov ont procédé à la revue des domaines de coopération existant entre la Fédération de Russie et la République de Guinée, notamment dans le domaine des Mines, de la sécurité et de la défense, l’éducation, etc . Les deux homologues n’ont pas manqué de rappeler au cours de cette rencontre de travail les liens historiques et diplomatiques solides qui unissent la Fédération de Russie à la République de Guinée depuis la 1ère République. À l’issue de cette revue générale très fructueuse de la coopération bilatérale, Dr Morissanda Kouyaté et S.E Sergueï Lavrov se sont félicités des efforts déployés pour booster la coopération entre la Guinée et la Russie. Ils se sont engagés mutuellement à renforcer l’amitié Guinéo-russe et l’axe de coopération Conakry-Moscou dans un cadre de partenariat gagnant-gagnant. À l’issue de cette fructueuse séance de travail entre les deux parties, le Chef suprême des armées, le Général de Corps d’Armée Mamadi DOUMBOUYA a reçu le chef de la diplomatie russe au Palais Mohammed V. Le Ministre Serguei Lavrov et les membres de l’importante délégation qui l’accompagne ont été introduits auprès du Président de la République par le Ministre des affaires étrangères, de l’Intégration et des Guinéens établis à l’étranger Dr Morissanda KOUYATE, en présence du Ministre Secrétaire Général de la Présidence le Général Amara Camara et du Ministre Directeur du cabinet présidentiel, M. Djiba Diakité. Porteur d’un message d’amitié et de fraternité du Président de la Fédération de Russie, S.E.M Vladmir Poutine à l’endroit de S.E le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, Président de la République de Guinée, le chef de la diplomatie russe lui a transmis les salutations amicales du Président de la Fédération de Russie, Vladmir Poutine. Le Président Général Mamadi Doumbouya a, en retour chargé Sergueï Lavrov de transmettre au Président Poutine toute son amitié et sa reconnaissance. Par la voix du chef de la diplomatie guinéenne, Dr Morissanda Kouyaté, la Guinée et la Russie ont convenu de renforcer et de diversifier les axes de coopération bilatérale, notamment de redynamiser la commission Inter-Gouvernemental dans les différents domaines entre autres des mines, des infrastructures, de la sécurité et de la défense, l’éducation, etc…

Diplomatie : quatre pays ont envoyé de nouveaux ambassadeurs en République du Congo

Diplomatie : quatre pays ont envoyé de nouveaux ambassadeurs en République du Congo

Les nouveaux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de l’Inde, de la Serbie, de la Suisse et de la République démocratique du Congo ont officiellement pris leurs fonctions en République du Congo ce 26 décembre 2023. Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso a reçu leur lettre de créance au palais du peuple. Le diplomate indien, Madan-Lal Raigar était directeur de la division de l’administration des partenariats de développement au sein du ministère des Affaires extérieures du gouvernement de son pays. Titulaire d’une licence en commerce de l’université du Rajasthan, il a été consul général de l’Inde à Hambourg, en Allemagne, mais aussi chargé d’affaires par intérim et chef de l’administration, des services politiques, économiques et consulaires de l’ambassade de l’Inde à Antananarivo (Madagascar). Madan-Lal Raigar a également travaillé dans les divisions de l’économie de l’administration, des Amériques et des projets. Il a présenté les copies figurées de ses lettres de créance au ministère des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger en novembre dernier. Il s’est dit honoré de présenter ses lettres de créances au président congolais qui « me souhaite la bienvenue ainsi qu’à la délégation qui m’accompagne. C’est, en effet, une occasion de lui souhaiter la joie et joyeux Noël…. Etre ambassadeur de l’Inde dans un pays des millions de citoyens est une joie », a-t-il écrit dans le livre d’or. Le nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Serbie en République du Congo est Miroljub Jevtic. Il a emboité le pas au diplomate indien. Professeur à la Faculté de sciences politiques de l’université de Belgrade, Miroljub Jevtic était le premier au monde à initier la revue scientifique internationale en anglais intitulée « Politologie des religions ». L’une des revues des sciences humaines les plus internationales au monde, cette revue a rassemblé les scientifiques du monde entier, en tant qu’auteurs ou en tant que membres de la rédaction et du comité international de conseil. Dans le livre d’or, il exprimé sa joie pour avoir parlé au président de la République et d’être ambassadeur de son pays auprès de Denis Sassou N’Guesso. La confédération de Suisse est désormais représentée en République du Congo par Chasper Sarott. Il été reçu en troisième position par le chef de l’Etat congolais. Né en 1979, il a fait ses études en droit à l’université de Zurich et à l’université Humboldt de Berlin. En 2010, il entre au service du Département fédéral des affaires étrangères, avant d’être affecté comme stagiaire à Astana (aujourd’hui Nur-Sultan). Retourné au ministère En 2011, il a occupé, entre autres, le poste de coordinateur régional adjoint à la Division politique II (Afrique Moyen-Orient). Chef de mission adjoint à Varsovie à partir de 2017, Chasper Sarott est depuis octobre 2019, chef de mission à Antananarivo (Madagascar). Le diplomate suisse a remercié le chef de l’Etat congolais pour l’avoir accueilli chaleureusement ici à Brazzaville. « Je me réjouis de pouvoir continuer à renforcer nos relations bilatérales », a-t-il fait savoir dans le livre d’or. Justin Inzuin Kakiak est le nouvel ambassadeur de la République Démocratique du Congo en République du Congo. Né en 1957, il a intégré l’appareil des renseignements au début des années 1980. De mars 2019 à décembre 2021, il est administrateur général de l’Agence nationale de renseignements congolaise. Le diplomate de la RDC est resté chef du département extérieur de 2003 à 2006. Il succède à Christophe Muzungu qui est arrivé à Brazzaville en 2011. Dans le livre d’or, Justin Inzuin Kakiak exprimé sa volonté « de consolider les relations fraternelles qui existent entre nos deux chefs d’Etat et entre les deux peuples. Je vais œuvrer pour que tout se passe bien et avec détermination », a-t-il souligné. Wilfrid Lawilla D.

Diplomatie : l’Italie et le Congo s’engagent pour un modèle de coopération gagnant-gagnant

Diplomatie : l’Italie et le Congo s’engagent pour un modèle de coopération gagnant-gagnant

Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo et Giorgia Meloni, présidente du conseil des ministres italien, ont échangé en tête à tête pendant près de deux heures, à Brazzaville sur des sujets divers se rapportant aussi bien à la coopération bilatérale que multilatérale. Les deux personnalités ont conclu à la nécessité de repenser le modèle de coopération entre le Congo et l’Italie. Au terme de leur entretien, le président de la République du Congo et la présidente du conseil des ministres italien ont répondu aux question de la presse. L’occasion pour les deux dirigeants de magnifier la coopération entre leurs deux pays. La fin d’une approche de coopération prédatrice ? Giorgia Meloni a déclaré que son pays et le Congo ont, par le passé, développé des projets de coopération réels. Mais, a-t-elle précisé, les deux pays entendent adopter une nouvelle approche ; « une approche qui ne soit plus l’approche prédatrice qui a caractérisé les relations de par le passé ». Le Congo et l’Italie entendent adopter « un modèle où les entreprises se développent. Que ce soit un modèle gagnant-gagnant », a renchéri la présidente du conseil des ministres italien. Les perspectives de ce nouveau modèle de coopération reposent, selon la présidente du conseil des ministres italien, notamment sur quelques projets réalisés par la société ENI. « Nous avons des projets, toujours avec l’ENI. Par exemple, l’importation du gaz liquéfié pour l’hiver prochain », a dit Giorgio Meloni qui a ajouté que cette entreprise développe également une série d’activités à caractère social à Hinda et à Pointe-Noire. Son vœu le plus ardent est que ce partenariat se concentre également sur la formation, levier essentiel de tout développement. La présidente du conseil des ministres italien a plaidé pour que ce modèle de coopération soit également étendu entre d’autres pays africains et d’Europe. « Un modèle, je répète encore une fois, de coopération gagnant-gagnant, où tous doivent pouvoir se développer ensemble », a-t-elle insisté, avant de relevé que l’énergie dont l’Afrique dispose ne doit pas seulement servir à l’Europe. Elle doit permettre à l’Afrique de développer également son propre territoire, a martelé Giorgio Meloni. Autres dossiers abordés Giorgio Meloni et Denis Sassou N’Guesso ont aussi abordé le sommet des trois bassins tropicaux du monde que Brazzaville accueille dans quelques jours. La présidente du conseil des ministres italien a promis la participation de son gouvernement à ce sommet, en louant cette initiative du Congo. Elle a estimé que « le changement climatique est quelque chose qui doit être pris très au sérieux, pas en adoptant des approches idéologiques, car il faut protéger l’environnement avec l’homme qui vit dans cet environnement. » Giorgio Meloni qui a souligné qu’il faut miser sur le développement durable a fait savoir que « 70% du fonds pour le climat que nous avons en Italie, c’est-à-dire trois milliards d’euros est destiné cette année à l’Afrique ». Cela n’a pas été fait par hasard, a-t-elle affirmé. Les crises internationales et le terrorisme ont aussi figuré au menu de l’entretien entre le président de la République du Congo et la présidente du conseil des ministres italien. « Ce sont des problèmes que nous devons affronter ensemble, parce que cela nous concerne tous », a soutenu Giorgia Meloni. Promettant de centinuer le débat avec son le chef de l’Etat congolais sur ces questions, lors du sommet Italie-Afrique que son gouvernement organiser très prochainement en Italie, la présidente du conseil des ministres italien a révélé que sa rencontre avec Denis Sassou N’Guesso « … a été, j’ose bien le dire, l’une des plus intéressantes que j’ai eu cours de cette année de gouvernement ». Wilfrid Lawilla D.

Burkina Faso/Diplomatie : l’ambassadeur de la République italienne en fin de mission

Burkina Faso/Diplomatie : l’ambassadeur de la République italienne en fin de mission

Le président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu en audience ce mardi dans la matinée, l’ambassadeur de la République italienne au Burkina Faso, Andréa ROMUSSI. En fin de mission, le diplomate italien a fait au Président de la Transition, le bilan de la coopération entre les deux pays. « C’est une visite d’aurevoir à Son Excellence Monsieur le Président de la Transition. J’ai profité lui faire l’état des lieux des relations bilatérales entre l’Italie et le Burkina Faso qui datent de plus de soixante-dix ans », a déclaré l’ambassadeur italien. A l’actif de la coopération entre notre pays et l’Italie, « il y a, entre autres, l’institution de nos fiches de coopération datant de plus de vingt ans et l’ouverture, depuis presque cinq années, d’une ambassade qui est une consolidation de la présence de l’Italie au Burkina Faso », a souligné M. Andréa ROMUSSI à l’issue de l’audience. Le bilan de la coopération, selon le diplomate italien est satisfaisant. « Nous avons renforcé la coopération au développement et sommes actifs dans le secteur de l’agriculture, de la santé, des femmes, des jeunes et le bien-être des personnes vivant avec un handicap. Notre coopération traditionnelle est à hauteur de trente-cinq millions d’euros par an gérés avec les partenaires burkinabè à travers aussi les agences des Nations unies », a indiqué le diplomate italien. « Le Président de Transition m’a très bien accueilli et il est content du niveau des relations pour lesquelles il faut encore travailler ensemble », s’est réjoui M. ROMUSSI. Il a saisi l’occasion pour exprimer la solidarité et réitérer l’appui de l’Italie à notre pays, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, affirmant qu’il est « important de continuer cette lutte ». Sur la situation au Niger, M. ROMUSSI a fait savoir que son pays est pour une solution négociée et diplomatique. C’est le 30 avril 2019, que Andréa ROMUSSI avait présenté ses lettres de créance en sa qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République italienne auprès du Burkina Faso.

Diplomatie : la RDC n’a pas à approuver ni à désapprouver la démarche diplomatique d’un pays tiers comme le Congo

Diplomatie : la RDC n’a pas à approuver ni à désapprouver la démarche diplomatique d’un pays tiers comme le Congo

TRIBUNE. La visite d’Etat que le président Denis Sassou-N’Guesso a effectué au Rwanda, du 21 au 23 juillet 2023, lui a valu une volée de bois vert sur les médias de la RDC et à travers les réseaux sociaux. Certains fils de la RDC, pays voisin, ont poussé leur audace trop loin en insultant, sur les antennes des médias, le Chef de l’Etat congolais, qu’ils accusent de comploter avec le Rwanda contre la RDC. Curieuse et inexplicable attitude d’un voisin qui se trompe d’ennemi. Ce texte qui tend à expliquer à ceux qui ne l’ont pas compris que la visite d’Etat du président Denis Sassou-N’Guesso au Rwanda en 2023, comme celle de son homologue rwandais Paul Kagamé au Congo en 2022 n’ont rien à avoir avec les déboires de l’armée de la RDC, fasse à celles que l’on désigne, là-bas par les forces du mal. La bassesse et la légèreté des interventions sur cette affaire à travers les médias de la RDC et sur les réseaux sociaux ne méritent pas un reflet dans ce texte. Car, l’insulte est souvent l’argument final de celui qui ne trouve plus rien à dire. Coopération vieille de quatre décennies La visite d’Etat de Denis Sassou-N’Guesso au Rwanda courant juillet 2023 s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre le Congo et le Rwanda. Les relations de coopération bilatérale entre le Rwanda et le Congo ne datent pas de 2023. Bien au contraire, elles commencent en 1976, année de la signature d’un accord général de coopération. Interrompue à la suite du génocide rwandais en 1994 et des conflits qui ont perturbé la paix dans la région courant la dernière décennie, la coopération entre les deux pays a été relancée depuis 2010, à travers des visites officielles de haut niveau et des réunions bilatérales. La coopération entre les deux pays n’est donc pas circonstancielle. En effet, le président rwandais a effectué une visite d’État au Congo en novembre 2010, alors qu’une année plus tard, son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso répondait à son invitation pour une visite d’Etat au Rwanda en novembre 2011. C’est en 2016 que les deux pays ont ouvert des représentations diplomatiques à Kigali pour la République du Congo et à Brazzaville, pour le Rwanda. Ainsi, le réchauffement de l’axe Brazzaville-Kigali est la preuve que les deux chefs d’Etat ont une analyse approfondie de l’état de coopération entre leurs deux pays. Ils estiment d’ailleurs, que le niveau de leurs relations économiques ne reflétait pas l’étendue et la profondeur des engagements qu’ils avaient pris et renouvelés à l’occasion des deux visites d’Etat de 2010 et 2011. Au Rwanda, Denis Sassou N’Guesso intercède en faveur de la RDC Pays souverain, le Congo entretient des relations de coopération avec tous les pays du monde sur la base des conventions et traités internationaux régissant les relations internationales. Depuis la nuit des temps, le République du Congo a toujours promu les relations de bon voisinage. Il ne s’agit pas d’une vue de l’esprit. La preuve, s’il en faut, est que la République du Congo n’a pas de conflit avec un seul de ses voisins. Pourtant, les citoyens de la RDC le savent, en dépit de leur dénégation de la réalité, Denis Sassou N’Guesso œuvre pour la paix dans la région Afrique centrale, en général et en RDC en particulier. Il s’implique dans la recherche du retour de la paix en RDC et partout ailleurs en Afrique centrale, notamment. D’ailleurs, lors de sa dernière visite d’Etat au Rwanda, Denis Sassou N’Guesso a très clairement plaidé devant le président Paul Kagame, pour le bon voisinage. Il a mis l’accent sur le maintien et le développement de bonnes relations politiques entre voisins, mais aussi et surtout, sur le renforcement des alliances de coopération. Dès lors que son pays, la République du Congo n’est en conflit ni avec le Rwanda, ni avec aucun autre voisin, la lecture attentive de ce plaidoyer fait comprendre, de toute évidence, qu’il s’agit d’un appel lancé à Paul Kagame, en faveur de l’apaisement entre le Rwanda et la RDC. Denis Sassou N’Guesso intercède ainsi pour la paix en RDC. Les citoyens de la RDC qui refusent de comprendre les choses dans ces conditions commettent une grossière erreur de lecture de la crise qui secoue leur pays depuis bientôt trente ans. Et, cette mauvaise lecture de la situation les pousse à l’accusation facile. La recherche d’un bouc-émissaire devient un objectif, qu’ils croient atteindre en ciblant Denis Sassou N’Guesso. Paul Kagamé et Félix Tshisekedi à Goma, le 26 juin 2021 Les réactions à l’emporte-pièce de certains citoyens de la RDC, à la suite de la visite d’Etat du président Denis Sassou N’Guesso au Rwanda laissent plus d’un observateur dubitatif. Personne ne comprend, en effet, que les congolais de la RDC s’en prennent au chef d’Etat de la République du Congo parce qu’il a rencontré le président rwandais, alors que le leur a déroulé le tapis rouge au même Paul Kagame, le 26 juin 2021, d’abord à après Gisenyi, ensuite à Goma (Nord-Kivu), au cours de laquelle un certain nombre d’accords de coopération seront signés. En juin 2021 effet, le président de la RDC, Félix Tshisekedi recevait son homologue rwandais, Paul Kagame à Goma. Les deux chefs d’Etat affichèrent une nouvelle alliance. Les deux dirigeants avaient alors tourné la page et résolu d’entrer dans une nouvelle ère. Le chef de l’Etat rwandais avait estimé que l’état de siège instauré à cette époque par son homologue pourrait résoudre les problèmes d’insécurité et d’instabilité qui perdurent dans l’Est de la RDC. Il avait rassuré, par ailleurs, que le Rwanda était prêt à apporter à la RDC une assistance de n’importe quelle nature dans la limite de ses moyens. Le président Félix Tshisekedi salua alors le rapprochement, regrettant au passage les considérations négatives du passé. Il qualifia plusieurs fois Paul Kagamé de « frère ». Aujourd’hui, la collaboration existe avec le Rwanda dans tous les domaines, selon lui, avant d’appeler à unir les efforts pour éradiquer les obstacles et à penser désormais

Burkina Faso/Diplomatie : le Président de la Transition décoré de la Médaille des BRICS

Burkina Faso/Diplomatie : le Président de la Transition décoré de la Médaille des BRICS

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a été décoré ce lundi de la Médaille des BRICS par la Présidente de l’Alliance internationale des projets stratégiques BRICS, Mme Larisa ZELENTSOVA, pour son combat en vue de la souveraineté de son pays. Cette décoration, qui salue la détermination et le courage du Capitaine Ibrahim TRAORE dans son combat, a été faite lors d’une audience accordée à une délégation de l’Alliance des BRICS conduite par Mme Larisa ZELENTSOVA. Selon elle, il a été question au cours de cette audience d’aborder la problématique de la coopération et le soutien des pays du BRICS au Burkina Faso. « Nous sommes en train de mettre en place la représentation de l’Alliance des BRICS au Burkina Faso, qui va travailler sur certains secteurs et les principaux axes seront définis par le Président de la Transition », a indiqué Mme Larisa ZELENTSOVA. Elle a ajouté que les domaines de coopération envisagés entre les pays des BRICS et le Burkina Faso vont concerner entre autres le développement économique, l’humanitaire et le domaine culturel.

Burkina Faso/Diplomatie : le Chef de l’Etat échange avec le représentant de l’Alliance des BRICS

Burkina Faso/Diplomatie : le Chef de l’Etat échange avec le représentant de l’Alliance des BRICS

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu ce mardi en fin de matinée en audience le Représentant de l’Alliance internationale des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) en Afrique de l’Ouest et Centrale, Ahoua DON MELLO. Pour l’hôte du Chef de l’Etat, cette rencontre fait suite à une séance de travail, tenue hier lundi au ministère en charge des affaires étrangères avec plusieurs départements techniques. Accompagné du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Olivia ROUAMBA, le représentant de l’Alliance des BRICS est venu rendre compte au Capitaine Ibrahim TRAORE, du contenu des échanges et « du modèle que nous allons utiliser pour pouvoir sélectionner un certain nombre de projets, discuter avec nos partenaires originaires des pays BRICS pour leur mise en œuvre ». Après cette première étape de l’identification des projets, la présidente de l’Alliance internationale des BRICS sera au Burkina Faso dans les jours à venir pour la deuxième étape qui est l’installation de l’Alliance au Burkina Faso en vue de créer un pont entre notre pays et les pays membres des BRICS. Selon Ahoua DON MELLO, l’Alliance internationale des BRICS est le lien entre les pays des BRICS et les pays non membres. Il a indiqué qu’après le compte-rendu au Chef de l’Etat, le Président de la Transition a marqué son accord pour la poursuite du processus.