RD Congo. La guerre est-elle ouverte entre les deux…???

RD Congo. La guerre est-elle ouverte entre les deux…???

1. LE PIC DE FELIX TSHISEKEDI : “Les candidats de l’étranger seront reconnus par leurs discours, vous entendrez parlé du genre, de l’homosexualité (…) Le Congo n’a pas besoin d’être réparé. Le Congo n’est pas un véhicule ou un organe du corps humain pour être réparé. Le Congo, c’est une nation. Le Congo, c’est un peuple qui a besoin de pain et de paix. Nous travaillons à lui ramener la paix.” LA RÉPONSE DE DENIS MUKWEGE: « C’est malheureux ces gens qui vivent en Europe, qui vivent avec les subventions de l’assistance sociale et qui n’ont pas d’adresses au Congo, ils ont peut-être l’adresse de leurs pères mais on ne connaît pas leurs adresses physiques au Congo, puissent me traiter moi, qui vis au Congo d’être le Candidat des blancs “. Par Germain Nzinga

RDC/Présidentielle. Denis Mukwege n’a pas besoin de la campagne pour se faire élire

RDC/Présidentielle. Denis Mukwege n’a pas besoin de la campagne pour se faire élire

OPINION. D’abord tout le monde sait qu’il n’a pas besoin d’utiliser la politique pour accéder aux biens matériels et aux honneurs. C’est avec ses propres moyens qu’il a créé l’Hôpital de Panzi où il investit dans l’homme en dépensant beaucoup d’argent pour les femmes violées, en les soignant holistiquement et gratuitement. C’est un geste d’altruisme qui relève de la solidarité légendaire. S’agissant de l’honneur, le prix Nobel, sa qualité de médecin et de professeur d’université le lui donnent et Dieu sait s’il n’est pas dans les deux premiers congolais les plus connus avec Fally Ipupa, dans le monde aujourd’hui. De plus, après P E Lumumba, c’est le congolais le plus honoré dans le monde aujourd’hui encore. Dans le même ordre d’idées, le fait qu’il s’engage dans la vie sociale de son pays, en combattant les injustices et les violations des droits de l’homme, fait de lui un intellectuel organique qui n’est pas étranger à la cause de son peuple. En cette qualité, il ne se contente pas de la théorie mais de la pratique engagée, au côté des plus faibles et des marginalisés. Et on sait ce que cela signifie dans le référentiel de A . Einstein, lequel n’a jamais cessé d’enseigner que le mal ne vient pas seulement de l’auteur intellectuel et exécutant de l’infraction, mais des intellectuels qui observent un silence coupable, qui lui interdit d’en dénoncer. Donc son œuvre, son engagement et son être parleront forts en faveur de sa candidature. Il ne reste aux universitaires de les faire connaître auprès de la masse. Cela est entrain d’être fait en dépit de la résistance négative du pouvoir qui l’a empêché de se déplacer librement, pour des raisons connues. Le peuple fera campagne à sa place. Tous ceux qui s’opposent aux méthodes de gestion des professionnels de la politique, au mobutisme, au kabilisme et au fatshisme ainsi qu’aux riches d’origine étatique se reconnaissent en lui. Mukwege fait partie des hommes congolais propres comme Diongo, Mubake et Muleka. Le problème est que ces hommes politiques propres sont en petit nombre face aux prédateurs que la loi d’irresponsabilité dite Tshani veut protéger. Inutile d’insister sur le fait que c’est un texte mort-né qui tient à distraire les Congolais de vrais problèmes. Fort de discernement, Mukwege sait comprendre la vraie origine et la fonction d’occultation de cette proposition de loi. Même l’auteur proclamé a conscience du fait qu’elle ne passera pas. Sa fonction est ailleurs, distraire les opposants au fatshisme ( fonction principale) et faire connaître l’homme qui a eu moins de 1 % à l’élection présidentielle. Dans les pays normaux, quand on est battu aux élections, on n’a pas droit à un poste politique de responsabilité pendant le mandat, mais encore on se tait, le temps de revenir auprès du peuple pour solliciter sa légitimité. Rejeté par le peuple, on se permet de parler en son nom, ça s’appelle usurpation du pouvoir de représentation. ça ne ressemble pas aux hommes propres comme Mukwege ( On a voulu faire de lui Formateur du gouvernement), Diongo (refus catégorique d’entrer dans le gouvernement de J .Kabila) ; ces hommes là ne cherchent pas à exercer des charges politiques pour leurs intérêts égoïstes, raison pour laquelle, ils ont repoussé des offres dans le passé là où les autres faisaient des démarches pour se faire nommer. Ce qui nous permet d’affirmer que l’élection de Mukwege sera facile. La tâche la plus difficile réside dans le choix de ses collaborateurs. Car les mobutistes, les kabilistes et les fatshistes feront tout pour le flatter afin qu’ils travaillent avec lui, comme ils ont séduit l’homme de l’Union Sacrée. Je ne crois pas, connaissant l’homme, que Mukwege puisse tomber dans leur piège. Professeur Lohata Tambwe Okitokosa Paul – René

RDC. Félix Tshisekedi et la haine du Dr. Denis Mukwege

RDC. Félix Tshisekedi et la haine du Dr. Denis Mukwege

TRIBUNE. Que gagne Félix Tshisekedi en utilisant les services de l’État pour marginaliser un établissement hospitalier qui vient en aide aux plus vulnérables de la société congolaise ? On bloque les comptes de l’hôpital Panzi au prétexte fallacieux que celui-ci devrait 125 000$ US à l’administration fiscale. Quand on examine le dossier de près, l’on se rend pourtant compte qu’il s’agit tout simplement d’un harcèlement politico-fiscal qui ne dit pas son nom. Depuis quand taxe-t-on la nourriture destinée aux employés d’un hôpital en RD Congo ? Le régime de Félix Tshisekedi déteste le docteur Denis Mukwege, que de millions de Congolais exhortent à briguer la prochaine élection présidentielle prévue en décembre 2023. N’ayant aucun bilan positif à proposer et jaloux de la popularité grandissante du médecin congolais récipiendaire du prix Nobel de la paix 2018, Tshisekedi fils a décidé d’utiliser l’administration fiscale pour « briser » celui qui apparait désormais aux yeux de l’opinion congolaise et internationale comme une alternative crédible à son régime foncièrement corrompu. Soulignons par ailleurs que le même Tshisekedi n’a pas hésité à conclure des accords avec le Rwanda au détriment de la RDC. Faisons également remarquer que la même administration fiscale, qui s’acharne contre l’hôpital Panzi, ne réclame pas grand-chose à tous ces intérêts étrangers qui se paient sur le bête en RDC. Ce qui choque les consciences dans cette histoire, c’est que l’hôpital Panzi accueille et accompagne depuis des années des milliers de victimes de violences sexuelles et de pathologies gynécologiques graves. Près de 1500 femmes y sont consultées chaque année. Dans un pays normal dirigé par des gens normaux, le gouvernement aurait soutenu à bout de bras le travail de titan abattu par un tel établissement. Mais au Congo de Tshilombo, on cherche à le détruire. Au regard de l’acharnement dont est victime l’hôpital Panzi, on ne peut s’empêcher de se poser des questions : que veut vraiment Félix Tshisekedi ? Pourquoi en veut-il autant à tous ceux qui tentent de redonner un semblant de sourire aux femmes du Kivu ? Qui s’occupera de ces milliers de femmes violées et/ou qui souffrent de certaines pathologies gynécologiques graves si l’hôpital Panzi devait fermer ses portes ? Pourquoi Tshilombo donne-t-il l’impression de ne pas aimer la RDC et son peuple, excepté peut-être certains de ses frères et sœurs de tribu ? Avant-hier, le même Félix Tshilombo déclarait au Rwanda que les victimes congolaises de la guerre imposée à la RDC par le Rwanda sont « les dommages collatéraux ». Hier, il a ouvert grandement les vannes aux intérêts rwandais au Congo sans demander l’avis des Congolais. Aujourd’hui, il décide de s’attaquer à un établissement de santé dont le seul péché est d’être dirigé par l’un des rares Congolais qui a consacré sa vie aux femmes congolaises détruites en grande partie à cause des guerres successives imposées à la RDC par le Rwanda. Au final, on se demande ce que la RD Congo a fait à ce monsieur pour mériter un tel mépris. Mboka ya Patrice Emery Lumumba esali mwana mobali oyo nini pour mériter ça ? Par Patrick Mbeko

RD Congo. Ces énergumènes qui détestent gratuitement le dr. D. Mukwege

RD Congo. Ces énergumènes qui détestent gratuitement le dr. D. Mukwege

COUP DE GUEULE. Ils n’aiment personne à part les membres de leur clan. Allergiques à l’excellence, ils sont également intellectuellement paraplégiques. N’ayant rien à envier aux bêtes sauvages de l’époque des dinosaures, ils sont les seuls à pratiquer l’anthropophagie au pays de Lumumba sans désemparé. Depuis quelque temps, ils passent leur temps à s’attaquer au prix Nobel de la Paix 2018, Denis Mukwege, une fierté congolaise et africaine dont le seul péché, à leurs yeux, est d’aider les laissés-pour-compte du Kivu et les femmes victimes de viol comme arme de guerre. Inutilement méchants et jaloux des prix internationaux que Mukwege ne cesse de collectionner, ces abominables créatures de l’UDPS multiplient les attaques et les mensonges à l’endroit de celui-ci. Et comme si cela ne suffisait pas, ces déchets de la société congolaise ont porté leur méchanceté à un comble rarement atteint en portant atteinte à la dignité des femmes violées du Kivu simplement parce qu’ils ont peur d’une éventuelle candidature du docteur Denis Mukwege à l’élection présidentielle à venir. Mais qui vous a dit que le rêve du docteur Denis Mukwege est de devenir président de la RDC ? Pourquoi le nom « Mukwege » vous donne des sueurs froides à ce point ? Dès qu’ils entendent ce nom autour duquel se mobilisent de plus en plus de Congolais à travers le monde, ça commence à gesticuler comme un ver auquel l’on a jeté du sel, ça se met à proférer des grossièretés et des animosités… Bien entendu, de nombreux Congolais sont indignés par le comportement de ces animaux qui nous servent de compatriotes, et cela peut se comprendre. Mais entre nous, que peut-on attendre de ces choses à la forme apparemment humaine ? On est le produit de son éducation, de son instruction, mais aussi et surtout de son écosystème. Que peut produire une fosse septique de Limete si ce ne sont ces genres d’énergumènes sans un début de cervelle… Par Patrick Mbeko

RD Congo. Finalement que veut le pouvoir de Félix Tshisekedi ?

RD Congo. Finalement que veut le pouvoir de Félix Tshisekedi ?

COUP DE GUEULE. On commence par interdire la conférence du docteur Denis Mukwege à l’Université de Kisangani sous de prétextes fallacieux. Et comme si cela ne suffisait pas, on décide de s’en prendre aux organisateurs de l’évènement. Selon certaines sources, des agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR) auraient proféré des menaces à l’encontre des étudiants et des membres du corps professoral qui s’étaient mobilisés pour que la conférence du prix Nobel ait lieu à l’Institut français. Déloger le M23 de Bunangana relève pratiquement de l’impossible. Défendre les Kivutiens contre des hordes de tueurs venus du Rwanda relève de l’impensable. Mais quand il s’agit de s’en prendre aux étudiants et aux professeurs qui demandent à ce que leurs droits soient respectés, on sort les muscles ou on utilise les wewas pour terroriser les gens. Pathétique ! Le régime de Félix Tshisekedi doit éviter toute situation susceptible de plonger la RD Congo dans le chaos. Il y a déjà beaucoup de frustrations comme ça. Toucher à un seul cheveu de Mukwege pourrait conduire le pays dans une situation incontrôlable. Laissez le docteur tranquille, il ne vous a rien fait. Foutez-lui la paix. Calmez vos chiens de garde, ces espèces maléfiques réunies au sein de la milice qu’on appelle wewas. Faites-le pour vous, pour votre groupe et votre milice. Évitez les provocations inutiles. Il faut préserver la paix dans ce pays fragile. Personne n’a envie de revivre les évènements dramatiques d’août 1998, durant lesquels les fauteurs de troubles rwandais furent traqués dans les rues de Kinshasa par la population en colère. À bon entendeur… Laissez Denis Mukwege tranquille. Par Patrick Mbeko

Rapport de l’ONU sur la RDC : Denis Mukwege exige des sanctions contre le Rwanda

Rapport de l’ONU sur la RDC : Denis Mukwege exige des sanctions contre le Rwanda

Dr Dénis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018, a réagi samedi 6 août, au récent rapport des experts des Nations unies attestant que le Rwanda a lancé des attaques sur le sol congolais. Il exige à cet effet des sanctions internationales contre Kigali.   C’est avec grand intérêt que le Prix Nobel 2018 a suivi la couverture médiatique du rapport du Groupe d’experts des Nations-Unies sur la RDC du 4 août 2022.   Ce document fait état des preuves solides collectées par les Nations unies entre novembre 2021 et juillet 2022. Il atteste que l’armée rwandaise a lancé des attaques contre l’armée congolaise sur le territoire de la RDC et a apporté son soutien logistique et opérationnel aux rebelles du M23.    Pour Denis Mukwege, le gouvernement congolais, les Nations unies, l’Union africaine et les partenaires bilatéraux et régionaux de la RDC doivent tirer les conséquences de ces preuves démontrant la énième guerre d’agression du Rwanda.   Il demande que des sanctions soient prises sans tarder contre le Rwanda, tant sur le plan politique, diplomatique, économique que militaire ; conformément aux résolutions 1807 et 2293 du Conseil de sécurité de l’ONU. Celles-ci sanctionnent les personnes et entités se livrant à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité de la RDC.   Dans sa déclaration, le Dr Mukwege soutient que cette grande criminalité, dont le Rwanda est l’un des principaux acteurs avec la complicité de certains citoyens congolais, doit maintenant cesser. Et des solutions existent, affirme-t-il.    Une armée forte  Il exhorte les dirigeants congolais et les partenaires privilégiés de la RDC comme les Nations unies, les Etats-Unis et l’Union européenne à créer des conditions propices pour le développement d’un commerce propre et transparent des ressources dont regorge la RDC. Ces derniers, selon lui, devraient faire respecter les droits humains et les principes de base du droit international par tous les Etats dans la région des Grands lacs africains.  Par ailleurs, le gouvernement congolais doit urgemment reformer le secteur de la sécurité en RDC, seule solution durable à la sécurisation et à la pacification du pays.   Selon Denis Mukwege, la RDC ne peut pas compter éternellement sur l’assistance des Nations unies. Il faut définir rapidement une politique de défense adaptée aux défis du présent et du futur.

RDC : “Il est grand temps que les responsables paient”l

RDC : “Il est grand temps que les responsables paient”l

Au Congo, il est très difficile pour les victimes de violences sexuelles d’obtenir justice et réparation. La clinique juridique de Panzi et le Mouvement des survivantes les appuient pour tenter d’y parvenir. En juillet 2018, la Haute cour militaire congolaise a confirmé en appel le jugement condamnant à la prison à vie le député provincial du Sud-Kivu, Frédéric Batumike et onze membres de sa milice, reconnus coupables du viol de 42 mineures de la région de Kavumu, au nord-ouest de Bukavu. Le récit de ce dont ils ont été reconnus coupables soulève le cœur. Le député donnait ordre à sa milice de kidnapper et de violer des filles très jeunes leur assurant que le sang de l’hymen leur fournirait une “protection magique”. Au milicen, il était dit que plus l’enfant violée était jeune, plus il récupérait ses “forces de vie”. Au moins deux enfants n’y ont pas survécu. “Ils les amenaient dans la brousse, dans les champs où ils commettaient leur forfait. Et le lendemain, les parents trouvaient les enfants dans un état critique”, se remémore Sifa Naweza Ntamwenge. La psychologue clinicienne, qui travaille pour l’association Les Enfants de Panzi et d’ailleurs, a assisté ces enfants lors des procès de Kavumu. Mais pour un Batumike condamné, légion sont les dirigeants, militaires, miliciens ou civils qui, jamais, ne répondront en justice d’actes qui ont détruit, physiquement et psychologiquement des femmes, des enfants et des hommes, fait exploser des familles et détruit des communautés. L’impunité de ces crimes est un fléau que Denis Mukwege, médecin-directeur de l’hôpital de Panzi et co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2018 avec Nadia Murad, ne cesse de dénoncer. “Il a dénoncé l’utilisation du viol comme arme de guerre parce qu’il a réalisé que c’était prémédité et réfléchi”, pointe le Pr Guy-Bernard Cadière, qui vient opérer plusieurs fois par an à Panzi… Lire la suite sur La Libre Afrique