Gabon. Dialogue national inclusif : le Général Brice Clotaire Oligui Nguema préside la cérémonie d’ouverture des travaux
Annoncé le 13 novembre 2023 dans le Chronogramme de la transition par les autorités du CTRI, le dialogue national inclusif a été lancé officiellement ce jour au Palais des sports de Libreville par le Président de la République, Chef de l’État accompagné de son épouse Madame Zita Oligui Nguema.Plusieurs hôtes de marque ont pris part au lancement de ce grand rendez-vous national à l’instar du Professeur Faustin Archange Touadera, Président de la République Centrafricaine et facilitateur mandaté par la CEEAC pour cas du Gabon, du corps diplomatique accrédité dans notre pays, des représentants d’organismes internationaux, des membres du gouvernement de la Transition, des présidents des institutions et autres dignitaires de la République issus de toutes les catégories sociales. Durant un mois de travaux, plus de 600 personnes réparties en commissions échangeront sur des thématiques diverses dans les domaines économique, socio-politique, culturel, financier et institutionnel afin de poser les bases d’un nouveau Gabon restauré et doté d’institutions plus fortes . En outre, cette cérémonie d’ouverture qui a également vu la participation massive des populations a été marquée par une série de prestations artistiques et culturelles, suivies de l’installation officielle de Monseigneur Jean Patrick Iba-ba par le Chef de l’Etat en qualité de président du dialogue national inclusif, de la remise du rapport des contributions nationales pour le dialogue (évaluées au nombre de 38 000), d’une oeuvre d’art symbolisant la carte du Gabon ainsi que les allocutions du Président du dialogue national inclusif, du Président de la République Centrafricaine et de celle du Président de la Transition. Dans son mot de circonstance, le Professeur Faustin Archange Touadera a tenu à remercier le peuple et les autorités de la Transition pour l’accueil chaleureux dont il a bénéficié durant son séjour en terre gabonaise. En sa qualité de facilitateur mandaté par ses pairs de la CEEAC, il a félicité le peuple et les autorités pour la réintégration du Gabon au sein de la CEEAC d’une part, et pour leur disponibilité et leur engagement à soutenir la Transition en vue d’un retour apaisé à l’ordre constitutionnel d’autre part. Enfin, le professeur Faustin Archange Touadera a encouragé les participants aux assises à garantir la sérénité des débats pour la recherche de solutions idoines. S’exprimant à son tour, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a à l’entame de son propos rendu un hommage aux victimes de la crise post-électorale de 2016, avant de revenir sur les insuffisances des précédentes consultations nationales tenues dans la période de 1990 à février 2023. Saluant la participation massive des populations venues de toutes les provinces du pays y compris de la diaspora, le Chef de l’État a rappelé le caractère historique et décisif de cette rencontre, et appelé les participants à des échanges ouverts, francs, contrôlés et productifs pour l’atteinte d’un objectif commun qui est l’édification d’un Gabon nouveau , assis sur des institutions fortes. »Ce dialogue que nous voulons inclusif devra être encadré. Il ne s’agit ni d’un tribunal, ni d’une cour de justice. Le dialogue national vise à réfléchir sur l’édification d’un Gabon nouveau et la réconciliation des gabonais entre eux rassemblés autour de la quête de prospérité, de bonheur partagé et d’un meilleur vivre ensemble. » a-t-il déclaré. Après avoir ouvert officiellement les travaux du dialogue national inclusif, le Chef de l’État et son homologue Centrafricain ont effectué une visite du siège qui va abriter lesdits travaux tout au long de ce mois d’avril.
Gabon: la CEEAC maintient ses sanctions mais suspend la délocalisation de son siège
Le Gabon reste suspendu jusqu’à nouvel ordre des activités de la CEEAC. Ainsi ont décidé les chefs d’État de cette institution d’intégration régionale à l’issue du sommet tenu vendredi à Djibolho en Guinée Équatoriale. Mais le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition gabonaise n’est pas rentré bredouille à Libreville. C’est une douche froide pour les dirigeants de la transition gabonaise. Le général Brice Clotaire Oligui Nguema a travaillé durement pour obtenir la levée des sanctions de la CEEAC prises contre son pays au lendemain du coup d’État du 30 août dernier. Oligui Nguema a fait le tour des capitales des pays membres de l’organisation, sauf Luanda. Au sommet de Djibolho, le président gabonais a rappelé les circonstances du putsch qu’il désigne par « coup de la libération » et rappelé le chronogramme de la transition qui durera deux ans… Lire la suite sur RFI
CEEAC : Denis Sassou N’Guesso au 4ème sommet extraordinaire
CONGO. Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a quitté la ville d’Oyo pour la Guinée Equatoriale ce 4 septembre en matinée. Là-bas, il a pris part part aux assises de la 4ème sommet extraordinaire de la CEEAC. La situation politique et sécuritaire dans la communauté économique de l’Afrique centrale n’est pas des plus reluisantes, avec le coup d’Etat intervenu au Gabon, le 30 août dernier. Les chefs d’Etat et de Gouvernement de la communauté économique des États de l’Afrique Centrale ont réfléchi sur la voie à suivre après ce putsch. Le 31 août dernier, ils se sont réunis par visioconférence avaient décidé de la tenue d’un sommet extraordinaire sur le sujet. Ce lundi 04 septembre, le sommet s’est tenu en présentiel dans la ville equato guinéenne de Divenie, en vue d’un examen approfondi de la situation politique et sécuritaire au Gabon.Après la Guinée équatoriale, le president Denis Sassou N’Guesso s’est envolé pour le Kenya il prend part au sommet africain dur le climat. Wilfrid Lawilla D.
CEEAC : Le Président Félix Tshisekedi, facilitateur de la CEEAC pour la réconciliation politique au Tchad, a reçu M. Succès Masra, un opposant tchadien
Les questions relatives à la réconciliation entre le pouvoir et l’opposition au Tchad ont été examinées au cours de l’audience que le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a accordée, ce mardi 2 mai à la Cité de l’Union africaine, à M. Succès Masra, Président du parti d’opposition tchadien « Le Réformateur. » Le Chef de l’État est le facilitateur désigné par ses pairs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) dans la crise tchadienne. L’homme politique tchadien a déclaré, au sortir de l’audience, qu’il a échangé avec le Président Tshisekedi sur des questions en rapport avec la réconciliation des Tchadiens pour un « retour à une véritable démocratie » à la fin de la transition au Tchad avec un gouvernement choisi par le peuple Tchadien. Il a indiqué avoir présenté au Chef de l’État, au nom d’une vaste majorité des tchadiens, des propositions devant conduire à la réconciliation nationale dans son pays. » La RDC, à travers son Président, vient ainsi au chevet du Tchad », a martelé M. Masra ». Auparavant, Didier Manzenga, ministre congolais du tourisme et envoyé spécial de la CEEAC pour la crise tchadienne, a indiqué qu’il était question pour le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de recevoir l’homme politique tchadien dans le cadre de sa mission de facilitateur dans la crise politique dans ce pays de l’Afrique centrale : à savoir échanger avec toutes les parties prenantes dans cette crise, ceux qui ont participé au dialogue national ainsi que ceux qui n’y ont pas participé, et ce en vue de la réconciliation nationale. Un représentant du Secrétaire général de l’ONU et le Président de la Commission de la CEEAC ont assisté à cette audience.
Brazzaville accueille l’atelier régional sur le renforcement de la gestion, du suivi et du contrôle des régimes suspensifs et des exonérations par les douanes de la CEEAC
Pendant quatre jours, du lundi 6 au jeudi 9 mars 2023 à Brazzaville (capitale de la République du Congo), les délégués venus de 9 pays sur 11 membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), réfléchissent sur le renforcement de la gestion, du suivi et du contrôle des régimes suspensifs et des exonérations par les Douanes de cette région. L’Atelier y afférent a été ouvert par Jean-Baptiste Ondaye, Ministre congolais de l’Economie et des Finances. L’objectif de l’Atelier est d’évaluer les stratégies, pratiques et défis actuels des Douanes, dans la gestion, le suivi et le contrôle des exonérations et des régimes suspensifs au niveau national respectif, ainsi que d’identifier et initier les mesures qui leur permettront de renforcer leur dispositif, en vue de réduire les abus et pertes de recettes. « L’Atelier de Brazzaville a le grand mérite d’intervenir à un moment où la plupart de nos pays, sinon tous, se sont engagés dans de vastes chantiers de réformes économiques et financières, dont l’un des enjeux majeurs réside dans la nécessité de rationaliser les mécanismes de mobilisation de la recette publique », a affirmé le Ministre congolais de l’Economie et des Finances. Selon Jean-Baptiste Ondaye, « il est légitime pour les Etats de recourir aux exonérations et aux régimes suspensifs dans la mise en œuvre de leurs politiques de développement économique et social. Cependant, la pratique douanière met en évidence certaines faiblesses dans la maîtrise du cycle de vie des régimes dérogatoires. Ces faiblesses aggravent ainsi les facteurs négatifs dans le processus de mobilisation des recettes. C’est la raison pour laquelle l’Atelier de Brazzaville a vocation, principalement, à renforcer les capacités des gestionnaires et principaux collaborateurs des structures en charge du suivi des exonérations et des régimes suspensifs ». Quelques thèmes soumis à la réflexion des participants Entre autres thèmes qui seront débattus pendant 4 jours figurent : le rôle et l’implication de la Douane dans les décisions du Gouvernement ; les ambitions et les cadres réglementaires des Communautés économiques régionales (CER) ; le manque à gagner causé par les exonérations ; la gestion quotidienne des exonérations par les services spécialisés et ceux en charge du dédouanement ; la gestion des exonérations et régimes suspensifs dans le système de dédouanement (SYDONYA/CAMCIS) ; …. Cet Atelier est animé par Madame Madeleine Hudon, experte en Administration douanière du FMI, et M. Bernard Zbinden, Conseiller résident en Administration douanière auprès d’Afritac-Centre. Les 9 pays de provenance des délégués à l’Atelier sont le Burundi, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, Sao Tomé &Principe et la République du Tchad. A l’issue de l’Atelier, des recommandations seront formulées pour harmoniser davantage le cadre juridique et les procédures au niveau de la CEEAC.
RD Congo. Félix Tshisekedi désigné facilitateur du processus de transition au Tchad
Le président Félix-Antoine Tshisekedi, président en exercice de la CEEAC, devient le facilitateur du processus de transition au Tchad. Il a été désigné à l’issue de la 2ème session extraordinaire de la conférence des chefs d’état et de gouvernement de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC) mardi 25 octobre à Kinshasa. Félix-Antoine Tshisekedi a évoqué “une lourde responsabilité”, et s’est engagé à tout faire pour ramener la paix au Tchad et dans la région Afrique centrale. La 2ème session extraordinaire de la CEEAC a par ailleurs lancé un message de paix au gouvernement et au peuple tchadien. Ce message est contenu dans la déclaration finale de ce sommet, consacré exclusivement au processus de transition politique en République du Tchad, dans le cadre du conseil de paix et sécurité de l’Afrique centrale. Tout en exprimant sa préoccupation face aux derniers évènements survenus mercredi dernier au Tchad ayant causé la perte en vies humaines, la conférence a condamné le recours à la violence à des fins politiques.
Libreville: La fusion de la CEMAC et de la CEEAC recommandée aux états généraux
Fusionner la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et la Communauté des Etats économiques d’Afrique centrale (CEEAC) en une seule communauté économique régionale (CER), est l’une des principales recommandations formulées à Libreville, lors de la clôture des états généraux de la CEMAC.Les participants aux premiers états généraux du fonctionnement des institutions communautaires de la CEMAC ont recommandé une transition de deux ans, pour fusionner cette entité sous-régionale avec la CEEAC, afin de former une seule Communauté économique régionale (CER) plus active, laquelle pourra également propulser le développement de cette partie du continent africain aux possibilités considérables. Cette recommandation qui émane de la volonté des chefs d’Etats de la sous-région, s’inscrit dans le cadre du processus de rationalisation des deux communautés économiques régionales (CER) de l’Afrique centrale, ont-ils souligné. De ce fait, les deux années de transition prévues, vont permettre de finaliser les diligences entreprises en interne et faciliter, ainsi, à la nouvelle institution à mettre en place, des outils fiables à sa promotion, son développement et à son épanouissement, ont indiqué les experts. « La CEMAC qui compte à peine 50 millions d’habitants, constitue la communauté économique la plus petite au monde. Il est donc judicieux de la fusionner avec la CEEAC pour qu’elle soit plus compétitive sur le marché des échanges », ont-ils renchéri. « Vous ne devez pas avoir peur de la rationalisation. De toute les façons, les chefs d’Etats ont déjà pris la décision, nous devons nous y conformer (…) Et ces réformes ne doivent pas vous faire peur”, a rassuré le président de la commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo. Il a exhorté les fonctionnaires des six pays membres de cette communauté à travailler davantage pour consolider l’intégration sous-régionale. La future Communauté économique régionale (CER) de l’Afrique centrale sera le 3ème plus grand marché du continent, en se positionnant derrière la CEDEAO (Afrique de l’ouest) et ses 300 millions d’habitants.
RD Congo. Tenue à Kinshasa de la 21ème Session ordinaire de la CEEAC
Les travaux de la 21 ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale ( CEEAC) se sont tenus, ce lundi 25 juillet 2022 à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa. Ces assises, convoquées par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président en exercice de la CEEAC, ont pour thème principal : » Éducation, santé, culture ». La Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC est l’organe suprême de prise de décisions et de définition des politiques de cette communauté, conformément à l’article 12 du traité révisé de la CEEAC. Dans son discours d’ouverture, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président en exercice de la CEEAC, a fait remarquer que la 21 ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC se tient 7 mois après la tenue de la 20 ème session ordinaire, tenue le 19 janvier à Kintélé, au Congo/ Brazzaville, qui a marqué le passage de témoin entre deux présidences en exercice, celles assumées par la République congolaise et la République démocratique du Congo , dans les délais prescrits par le traité révisé de la CEEAC. En attendant le communiqué final de ces assises de Kinshasa, des indiscrétions laissent entendre que les chefs d’état ont d’adhéré à la feuille de route de Luanda et particulièrement la cessation immédiate des hostilités par les M23 et leur retrait des positions occupées mais aussi, la RDC étant agressée par le Rwanda, étant tous membres de la CEEAC, la guerre par procuration ou par proxi, la CEEAC a adopté une définition de la guerre d’agression. Elle fera partie de l’andendum du pacte de non agression entre États. La 21 ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement, a encore dit le Chef de l’État, se tient dans un contexte régional marqué par plusieurs menaces à la paix, la sécurité et la stabilité parmi lesquelles l’on peut citer la flambée des prix des produits de première nécessité dans les Etats membres, suite notamment aux mauvaises campagnes agricoles, conséquence du dérèglement climatique , de la crise sociale, économique et financière lié à la pandémie de la COVID-19 et, plus récemment, aux difficultés d’importation liées à la crise russo – ukrainienne; la persistance de l’activisme des groupes armés rebelles, des groupes terroristes et autres forces négatives dans la région: la persistance des périls sécuritaires dans la région du Lac Tchad; la persistance de la crise humanitaire due aux déplacements des populations dans plusieurs Etats membres, principalement en conséquence de l’insécurité politico-militaire; l’usage de la transhumance à des fins criminels désormais identifié comme phénomène d’insécurité émergent dans l’espace CEEAC et la montée de la tension entre la RDC et le Rwanda, situation qu’il a déplorée tout en souhaitant Qu’elle redevienne à la normale avec la détermination de tous. L’objectif général poursuivi par la 21 ème session ordinaire est de s’assurer du fonctionnement régulier des institution de la communauté, de contrôler et de suivre la mise en oeuvre des politiques ainsi que les décisions approuvées par les instances communautaires. Créée le 18 octobre 1983, la CEEAC compte 11 pays membres. La 21 ème session ordinaire de la CEEAC a connu la participation de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du, Président en exercice de la CEEAC, Faustin Archange Touadera, Président de la République centrafricaine, Mahamat Idriss Deby, Président du Conseil militaire de la transition, Président de la République du Tchad, Carlos Vila Nova, Président de Sao Tomé et principe, Prosper Bazombanza, Vice- Président du Burundi, Teodoro Nguema Obiang Mangue, Vice- Président en charge de la Défense nationale et de la Sécurité de la Guinée équatoriale, Anatole Colline Makosso, Premier ministre de la République du Congo, Rose Christiane Ossouka Raponda, Premier ministre du Gabon, Tete Antonio, ministre des Relations extérieures d’Angola, Vincent Biruta, ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Martin Tchoungong Ayafor, ambassadeur d’Angola et l’ambassadeur Gilberto Da Piedade Verissimo, Président de la commission de la CEEAC.