BRICS : la Turquie a déposé une demande d’adhésion

BRICS : la Turquie a déposé une demande d’adhésion

Un porte-parole du parti au pouvoir en Turquie a confirmé qu’Ankara avait soumis une demande d’adhésion aux BRICS, dirigés cette année par Moscou. L’élargissement de l’organisation pourrait être abordé lors de son prochain sommet des chefs d’État, fin octobre à Kazan. C’est la première fois qu’un membre de l’OTAN fait une telle demande.  La Turquie est devenue le premier membre de l’OTAN à déposer une demande d’adhésion aux BRICS. Ébruitée la veille par Bloomberg, un porte-parole du Parti de la justice et du développement (AKP) a confirmé l’information ce 3 septembre. «Notre président a plusieurs fois déclaré que nous voulions devenir membre des BRICS. Sa demande sur cette question est claire. Le processus est en cours», a déclaré à la presse Ömer Çelik, le porte-parole du parti au pouvoir. «Cependant, il n’y a pas de réponse concrète. S’il y a un développement concret, comme une décision prise par les BRICS, nous le partagerons avec vous», a-t-il ajouté… lire la suite sur RT

L’Algérie adhère à la Nouvelle banque de développement des BRICS

L’Algérie adhère à la Nouvelle banque de développement des BRICS

À l’issue d’une réunion annuelle du Conseil des Gouverneurs de la Nouvelle banque de développement (NDB), tenue le samedi 31 août à Cape Town (Afrique du Sud), l’adhésion de l’Algérie à cette institution a été officiellement approuvée, a confirmé samedi soir le ministère algérien des Finances. « Avec son adhésion en tant que membre de cette importante institution de développement, bras financier du groupe des BRICS, l’Algérie franchit une étape majeure dans son processus d’intégration au système financier mondial et devient ainsi le 9ème pays membre de la NDB », indique le ministère dans un communiqué. « Cette adhésion, fruit d’une évaluation rigoureuse, a été entérinée en grande partie grâce à la solidité des indicateurs macroéconomiques du pays, témoignant de la résilience de son économie », affirme ce communiqué. L’adhésion à la NDB offre désormais à l’Algérie de « nouvelles perspectives pour soutenir et renforcer son essor économique à moyen et long terme », ajoute le communiqué. Créée en 2015 par le Groupe des BRICS — Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, la NDB a pour mission principale de mobiliser des ressources pour financer des projets de développement durable dans les marchés émergents et les pays en développement. Cette banque multilatérale de développement a déjà accueilli comme nouveaux membres le Bangladesh et les Émirats arabes unis en 2021, et l’Égypte en 2023. Xinhua

Ces pays africains sont intéressés par l’ »association étroite » avec les BRICS

Le Nigeria, le Kenya, le Ghana, l’Ouganda et la Namibie sont intéressés par l’ »association étroite » avec les BRICS, a déclaré à Sputnik Afrique Anil Sooklal, sherpa (représentant) sud-africain de l’organisation. « Le continent africain a clairement indiqué qu’il croyait au leadership des BRICS et qu’il souhaitait des relations plus étroites entre l’Afrique et le groupe », a-t-il dit. Pour lui, le grand intérêt du continent africain qui a déjà trois membres à part entière dans le groupe est un « signe très positif »… Lire la suite sur Sputniknews

Niger-Russie : un nouveau partenariat énergétique stratégique

Le Niger et la Russie ont annoncé un renforcement de leur coopération énergétique, lors de la visite du Premier ministre nigérien Ali Zeine à Moscou. Les deux pays ont signé un accord pour revoir et prolonger les contrats énergétiques existants. Cette rencontre au sommet vise également à élargir la coopération dans la santé et le nucléaire civil. Le Niger entend diversifier ses partenariats, notamment avec les BRICS, et la Russie est un partenaire potentiel dans ces domaines. La Russie s’est félicitée des relations constructives de longue date avec le Niger, un « État ami ». Les deux pays sont déterminés à stimuler leurs échanges commerciaux, économiques et énergétiques.

Le BRICS s’est élargi à 5 nouveaux membres

Le BRICS s’est élargi à 5 nouveaux membres

Depuis le lundi 1er janvier 202 et conformément à ce qui était annoncé au 15e sommet de Johannesburg d’août 2023, les BRICS ont officiellement accueilli cinq nouveaux membres, à savoir : l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Ce qui porte à trois le nombre des pays africains membres de cette organisation mondiale alternative. Cet élargissement historique vient renforcer la coopération Sud-Sud et offrir une alternative au leadership occidental dans les affaires mondiales. Avec l’adhésion de ces cinq pays, les BRICS couvriront environ 35% de la surface terrestre mondiale et 48% de la population mondiale. Le produit intérieur brut nominal combiné des dix pays atteindra environ 37% du produit mondial brut, tandis que le PIB en parité de pouvoir d’achat représentera environ 43% du PIB mondial en PPA. Pour se donner une grande autonomie de fonctionnement interne, les BRICS ont créé des institutions communes, telles que la Banque de développement des BRICS, le mécanisme de réserve de contingence des BRICS, le système de paiement des BRICS, la publication statistique conjointe des BRICS et la monnaie de réserve panier des BRICS. Les BRICS sont considérés comme le principal rival géopolitique du G7 et cherchent à promouvoir un ordre mondial plus multipolaire et plus équitable. Par Germain Nzinga

Les BRICS vont lancer une monnaie adossée à l’or, le Dollar est « grillé » – Kiyosaki

Robert Kiyosaki, le célèbre auteur du best-seller de finances personnelles Rich Dad Poor Dad, a réitéré son alerte sur les risques d’effondrement du dollar mercredi, affirme que le billet vert risque de disparaître alors qu’une coalition de nations s’apprête à lancer une nouvelle monnaie adossée à l’or. Dans un nouvel épisode du Rich Dad Radio Show, Robert Kiyosaki a déclaré que le dollar américain sera « grillé » après que les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) auront entamé des discussions sur le lancement de leur nouvelle monnaie lors d’une conférence qui se tiendra à Johannesburg ce mois-ci. « L’un des plus grands changements dans l’histoire du monde se produira le 22 août 2023. Les nations des BRICS organisent une conférence à Johannesburg pour créer leur propre monnaie en or. Qu’est-ce que cela signifie pour le dollar américain ? », a-t-il en effet interrogé… Lire la suite sur Investing.com

Le dollar « ne sera plus la monnaie dominante », avertit un économiste de renom

Les sanctions prises contre la Russie et l’émergence d’un monde multipolaire mettent le dollar en délicatesse, a déclaré à Reuters le fameux économiste Paul Gruenwald. Le billet vert va perdre son monopole au profit du yuan chinois, selon lui. Le billet vert commence à se décolorer sérieusement. Même le célèbre économiste américain Paul Gruenwald a admis qu’il « se passait des choses en dehors du monde du dollar », rapporte l’agence de presse Reuters. Le patron de la société de notation financière Standard & Poor’s a souligné que le yuan allait faire de plus en plus concurrence au billet vert. La devise chinoise a d’ailleurs dépassé le dollar dans les transactions transfrontalières en Chine en mars dernier, a-t-il rappelé. « Le dollar continuera d’être la principale monnaie mondiale, mais il ne sera plus la monnaie mondiale dominante […] Il n’a plus tout à fait l’attrait qu’il avait auparavant », a ainsi déclaré Paul Gruenwald lors d’une conférence de Standard & Poor’s à Londres. Les grosses banques asiatiques, comme l’Asia Infrastructure Investment Bank et la New Development Bank, intensifient par ailleurs leurs prêts mondiaux, ce qui renforce encore le yuan. Sanctions anti-russes Le dollar paie par ailleurs le prix des sanctions occidentales contre la Russie, a admis l’économiste. Moscou s’est en effet tourné massivement vers le yuan après les restrictions, donnant encore plus de poids à la monnaie chinoise. En février dernier, elle avait dépassé le dollar comme devise la plus échangée en Russie, rapportait d’ailleurs Bloomberg. La part du yuan était pourtant négligeable sur le marché russe avant le début du conflit ukrainien. Depuis plusieurs mois, divers pays se sont investis dans un processus de dédollarisation. Les échanges en monnaies nationales se sont multipliés, en particulier au sein des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Le groupe des Cinq va d’ailleurs tester un système commun baptisé BRICS Pay pour faciliter ces transactions. Les mêmes logiques sont à l’œuvre en Afrique, continent qui souffre des fluctuations actuelles du billet vert. Le Président kényan, William Ruto, s’était ainsi récemment interrogé sur le rôle du dollar dans le commerce intra-africain, se demandant pourquoi des commerçants kényans vendant à Djibouti devaient automatiquement passer par la monnaie américaine et payer à chaque fois des commissions. Il avait là encore avancé la piste du paiement en devises nationales. Retrouvez cet article sur Sputniknews