Gabon: Brice Alihanga, ex-directeur de cabinet franco-gabonais de Bongo, remis en liberté provisoire

Au Gabon, Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, tombé en disgrâce puis jeté en prison, en décembre 2019, a enfin été libéré, dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 octobre. Franco-Gabonais, Laccruche Alihanga qui était devenu le véritable homme fort du système après l’AVC d’Ali Bongo, en octobre 2018, a été libéré sous condition en compagnie de deux de ses proches. L’unique cliché publié sur les réseaux sociaux, au moment de sa sortie de prison, montre Brice Laccruche Alihanga méconnaissable. Il a beaucoup maigri. Il est frêle et fatigué. Ses avocats réclamaient sa libération pour des raisons humanitaires parce que l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo était très malade. Le pouvoir déchu faisait la sourde oreille prétextant même que Laccruche Alihanga usait de subterfuges pour se soustraire de la prison… Lire la suite sur RFI

Gabon/France. Une photo qui en dit trop…

Gabon/France. Une photo qui en dit trop…

LIBRES PROPOS. Ce dimanche 3 septembre 2023, Brice Oligui, le chef du « prétendu » coup d’état militaire au Gabon, a reçu l’ambassadeur de France au palais présidentiel. Son attitude d’extrême courtoisie frisant la soumission et son sourire presque synonyme de complaisance et de bonne retrouvaille donnent matière à réflexion quand ils n’accordent pas une caution à la thèse de la « révolution du palais » qui permet au clan Bongo de faire une simple mue politique qui permet de partir sans partir, de changer la tête tout en maintenant toute l’architecture du pouvoir mise en place depuis 1967 par le patriarche Omar Bongo et l’élite politique et militaire du Haut-Ogoué. Il appartient au peuple gabonais d’ouvrir les yeux sur celui qui prêtera serment demain lundi 4 septembre (article rédigé la veille, dnr) devant la même Cour Constitutionnelle qui a proclamé juste une semaine avant Ali Bongo vainqueur du scrutin présidentiel. Le fait que les putschistes ont carrément annulé les élections générales d’août 2023 et n’ont même pas envisagé de faire le recomptage des voix pour proclamer le véritable vainqueur du scrutin, me pousse à entrevoir quelque part de grandes manœuvres politiques et diplomatiques en cours pour neutraliser la volonté du souverain primaire gabonais. Dans l’actuel contexte très volatile de la grande dynamique panafricaine qui secoue présentement tout le continent noir, si Brice Oligui a opéré ce passage en force pour maintenir un statu quo de la Francafrique au Gabon, il faudra s’attendre inévitablement à la répétition du schéma Burkinabé qui a renversé le francophile Paul-Henry Damiba au profit du tonitruant Ibrahim Traoré. Il revient au peuple gabonais, à lui et à lui seul, de « make noise » (de faire du bruit) pour barrer la route à ce schéma liberticide et démocraticide. Par Germain Nzinga

Le coup d’État au Gabon et les autocrates d’Afrique centrale

Le coup d’État au Gabon et les autocrates d’Afrique centrale

TRIBUNE. L’Afrique centrale a été épargnée par les coups d’État militaires auxquels nous ont habitués certains pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) depuis quelque temps. Cela peut se comprendre au regard de la réalité des régimes politiques en place et de la conscience politique des populations. Mais le coup d’État au Gabon semble avoir pris tout le monde de court. Doit-on y voir la suite logique de la dynamique qui a commencé en Afrique de l’Ouest ? Pas sûr. Sans tomber dans le piège des analogies abusives, on peut s’avancer à dire que ce coup d’État semble répondre à la même logique que celui du Niger. On a assisté à une révolution de palais, qui pourrait toutefois ouvrir de nouvelles perspectives pour le pays. Rien n’est figé. Tout va dépendre de la dynamique interne, notamment de la manière dont les militaires et les civils vont s’entendre pour gérer l’après Ali Bongo. Au niveau régional, ce qui vient de se passer au Gabon pourrait marquer un tournant dans l’histoire politique de cette sous-région où règnent des autocrates arrivés aux affaires après des guerres sanglantes ou des coups d’État violents. Quatre pays sont à surveiller : le Cameroun, le Congo-Brazzaville, la RD Congo et… le Rwanda, qui navigue entre l’Est et le centre du continent. On peut également penser au Tchad, mais limitons-nous à ces quatre-là d’abord. Le cas de ces pays est intéressant dans la mesure où les structures des pouvoirs en place et les luttes de positionnement (à l’exception du Rwanda) qui s’y déroulent les prédisposent à des putsch. Au Congo-Brazza et au Cameroun, on a des dirigeants vieillissants (Denis Sassou-Nguesso et Paul Biya) qui ont mis en place des systèmes « mafieux » qui régentent la gestion de leur pays depuis des décennies au mépris de la raison. Ces systèmes, qui tiennent encore parce que tout le monde au sein de la nomenklatura « mange » à sa faim, sont très fragiles. À Brazzaville, on pourrait assister à des tentatives de coup d’État si le président Sassou s’aventure à imposer son fils Denis Christel comme son successeur. À Yaoundé, c’est l’armée qui pourrait départager les prétendants au trône, qui semblent être engagés dans une guerre de succession de plus en plus violente qui ne dit pas encore son nom. S’agissant de la RD Congo, c’est la situation sociopolitique et sécuritaire qui prédispose le pays à un coup d’État ou à des troubles qui pourraient conduire à un putsch. Lequel putsch bénéficiera à coup sûr des mains extérieures. Le Rwanda est un cas particulier dans la mesure où c’est un homme, Paul Kagame, qui tient son pays d’une main de fer en entretenant un climat de suspicion et de terreur inimaginable à tous les niveaux de l’État et des services de sécurité. Cette façon de faire lui a permis d’exercer un contrôle absolu sur le pays et les services de sécurité depuis 30 ans maintenant. Mais attention ! Le Rwanda est une bombe à retardement en termes de frustrations. Le ressentiment, la haine et la jalousie rôdent de colline en colline, et ce au plus haut niveau du pouvoir. C’est une véritable marmite explosive au cœur de l’Afrique, et Paul Kagame, qui n’est pas beaucoup apprécié des siens, le sait pertinemment. Ce n’est pas pour rien qu’il n’a confiance en personne. Mais alors personne… Pour finir, il convient de souligner que la garde prétorienne de la grande majorité des régimes en Afrique subsaharienne francophone a toujours été constituée sur une base ethnotribale. Mais avec ce qui s’est passé en Guinée, au Niger et maintenant au Gabon, les chefs d’État d’Afrique centrale vont devoir changer d’approche dans la constitution de leur dispositif sécuritaire. Je ne serais donc pas surpris de les voir réorganiser leur appareil sécuritaire dans les semaines et mois à venir. Reste à savoir si cela pourrait constituer une bonne assurance-pouvoir pour la survie de leur régime… Par Patrick Mbeko

Afrique. Président éternel, cela n’existe pas !

Afrique. Président éternel, cela n’existe pas !

TRIBUNE. Il y’a moins d’une semaine, le Président Français Emmanuel Macron parlait d’épidémie de coups d’Etat en Afrique, en feignant volontairement d’indexer l’origine du virus qui sévit dans les différentes capitales du continent. Ce phénomène, qu’on l’approuve ou non, vécu de temps à autre, a une fortune particulière aujourd’hui. Nous étions tous préoccupés par le changement climatique à l’échelle de la planète avec les angoisses qui s’y rapportent, mais l’on était loin d’imaginer qu’un autre changement, celui-là africain, portant sur l’autodétermination d’un continent trop longtemps jouet des autres. On a beau dire que le Général Brice Olingui Nguema, patron des putschistes Gabonais soit un homme du système et serait issu des rangs du pouvoir, il est aisé de comprendre que dans toutes les dictatures, seuls les talles du système sont le plus souvent capables de ramener à la raison et de façon abrupte, les despotes folingues. Penser naïvement dans le contexte géopolitique actuel, que l’armée taille les croupières à l’opposition Gabonaise, c’est ignorer qu’il y’a 5 ans, cette même opposition avait déjà réussi à remporter l’élection présidentielle dans les urnes, mais n’avait pas été capable de transformer l’essai. Parti des terres arides, le peuple Gabonais a donc fait le choix du verre à moitié plein plutôt que de continuer l’aventure dans les bagages des Bongo; ce qu’aurait été dramatique pour tous. En d’autres termes, valider une révolution de palais même orchestrée par des mains noires serait un moindre mal, pourvu que la tête du monstre soit décapitée. Il est aujourd’hui clair qu’il en va des héritiers partout dans le monde et d’égale façon, force est de le constater. Il y’en a moins nombreux qui savent prendre soin de l’héritage et pourquoi pas de le fructifier. En principe, ils en donnent des gages par une hygiène de vie avérée, le sens du bien commun et l’obsession de tenir du fondateur. Il en est d’autres malheureusement plus nombreux, enfermés dans une très grande fatuité, élevés avec une cuillère d’argent à la bouche, nourris de mille prodigalités et qui, fermés à tout discernement, finissent par se convaincre que le bien commun est leur. Le gâchis devient alors leur crédo et ils ne doivent souvent leur existence, notamment en politique, que grâce à un outil répressif acquis à leur dévotion et à des petites mains qui ont la reconnaissance du chien vis à vis de la main qui les nourrit. Cela induit une très longue agonie pour les peuples qui subissent, mais heureusement le jour finit toujours par se lever. S’en suit la déchéance du tyran, avec un choix de qualificatifs souvent en rapport avec la rudesse du système répressif dont il était le porte étendard. Le dernier appelé étant le Gabon, il est à craindre de voir le charmant fleuve Ogooué qui prend sa source en République du Congo, affluer vers les autres eaux d’Afrique Centrale. Une chose est sûre, l’Afrique Centrale vient de sortir du statu quo ! Que Dieu délivre le Congo-Brazzaville. Laurent DZABAPrésident du Mouvement Panafricain et Citoyen

Afrique : Le Président du Gabon, Bongo, défend la Transition Energétique Inclusive

Alors qu’aura lieu African Energy Week, organisé par la Chambre Africaine de l’Energie, en partenariat avec le Département des Ressources Minérales et de l’Energie d’Afrique du Sud, nous analysons le travail de Monsieur le Président Ali Bongo sur la transition énergétique inclusive. Il décrit l’état de l’industrie énergétique de son pays et appelle à ce que les priorités africaines soient reconnues, dans un contexte mondial de préparation à une transition qui abandonnerait les combustibles fossiles. Le pays est une région productrice de pétrole et de gaz depuis plus de 50 ans, et a toujours grandement dépendu des recettes liées à l’énergie, malgré une diversification de son économie. En même temps, le Gabon a récemment atteint une étape majeure dans le combat contre le changement climatique. L’Afrique doit avoir son mot à dire sur la façon dont le continent fait face aux objectifs de changement climatique, et le fait d’obliger les nations à restreindre, voire délaisser, leurs activités pétrolières et gazières, avant qu’elles ne soient prêtes, aura des conséquences considérables et durables. Durant plus de 50 ans, la production de pétrole et de gaz a fourni une base économique au gouvernement et au peuple gabonais. Le Gabon, qui a rejoint l’OPEP en 2016, après 21 ans d’absence, est le cinquième plus grand producteur de pétrole en Afrique subsaharienne, avec une production actuelle de 198,000 barils par jour. Au cours des cinq dernières années, le secteur pétrolier du Gabon a constitué une moyenne de 45% du PIB et 60% des recettes fiscales. La Banque Mondiale reconnaît les efforts des secteurs du pétrole et du manganèse pour atteindre une forte croissance économique durant les 10 dernières années, et décrit le Gabon comme étant un pays à revenu intermédiaire-supérieur. Ceci dit, il existe des inégalités de revenus dans la nation gabonaise. Il est important de noter, toutefois, que la plupart de la population pauvre du Gabon travaille dans le secteur de l’agriculture. En 2027, les recettes pétrolières des champs matures du Gabon ont légèrement diminué, suite à leur déclin naturel. Ce n’est rien d’inhabituel ou d’unique au Gabon. Les réservoirs énergétiques ont des cycles de vie et, finalement, la production décline, même si la technologie peut revivifier des champs abandonnés. Afin de contrebalancer ce déclin, le Gabon a encouragé une économie diversifiée et démontré de l’intérêt  dans de nouveaux développements de pétrole et de gaz, plus particulièrement dans des eaux profondes non exploitées auparavant. On estime que les ressources offshore constituent plus de 70% des 2 milliards de barils des réserves totales du Gabon. En 2018, par exemple, le malaysien Petronas, en partenariat avec le Ministère, a annoncé une découverte dans ses premiers puits d’exploration en mer très profonde. L’entreprise l’a considéré comme étant une étape majeure dans ses activités dans la région et un coup de pouce pour l’industrie pétrolière et gazière du Gabon. Depuis lors, Petronas a commandé des navires pour des explorations additionnelles, et le Gabon a ouvert de nouveaux cycles d’octrois pour les opportunités profondes et peu profondes. Le gouvernement gabonais travaille sans relâche afin de soutenir et faire progresser ces efforts, et de promouvoir l’investissement étranger. Cela inclut la réorganisation de la Gabon Special Economic Zone (GSEZ). La GSEZ fut constituée en 2010 dans le but de faciliter les affaires localement, grâce à des avantages fiscaux et des simplifications douanières. En créant un environnement commercial stable, le Gabon a été nommé porte-drapeau des investissements étrangers, et les citoyens gabonais récoltent les fruits de cette accélération économique. Une preuve du fait que le pétrole et le gaz, le commerce et le combat contre le changement climatique peuvent cohabiter est le fait que le Gabon soit devenu, en juillet, la première nation africaine à recevoir des paiements basés sur les résultats pour la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts. Le Gabon a reçu un paiement de 17 millions de dollars de la CAFI, qui aide six nations partenaires à mettre en place l’Accord de Paris sur le climat et à combattre la pauvreté de manière durable, entre autres objectifs. L’argent sera utilisé pour réduire davantage les émissions de CO2 à travers des recherches scientifiques, la foresterie, des pratiques de gestion forestières, et d’autres activités. Le Gabon a entamé, dans les années 2000, des efforts stratégiques exhaustifs pour préserver les forêts tropicales gabonaises, qui recouvrent 90% du pays, dont la création de 13 parcs nationaux. L’un d’entre eux, le Parc National Ivindo, a récemment été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, et est ainsi devenu le deuxième parc gabonais a entrer dans ce classement ; le premier étant le Parc National de La Lopé en 2007. Les forêts tropicales du Gabon ont été nommées le deuxième poumon de la Terre, juste derrière l’Amazonie, et ce pour une très bonne raison : les forêts du Gabon absorbent un total de 140 millions de tonnes de CO2 par an. Selon l’ONU, cela équivaut à retirer 30 millions de voitures des routes, dans le monde. Le Gabon a beaucoup de chance de pouvoir contribuer autant à la réduction mondiale des gaz à effet de serre, mais nous reconnaissons le fait que beaucoup de frères africains du Gabon ne sont pas dans cette situation enviable. Les rencontres du Gabon au cours de African Energy Week nous permettrons de discuter de la manière dont, en tant que continent, nous pouvons trouver une équilibre entre les objectifs souvent contraires de protection de l’environnement et de sortie de la pauvreté pour les peuples. Grand nombre des nations rassemblées par la Chambre Africaine de l’Energie ont du mal à réduire leur utilisation de biomasse pour cuisiner, et à améliorer et étendre une électrification fiable qui ne concerne que trop peu de personnes, plus particulièrement en dehors des zones urbaines. S’attendre à ce que ces nations adhèrent à un calendrier occidental pour atteindre les objectifs climatiques est injuste et reflète une vision à court terme. Tout comme le Gabon, de nombreux autres pays africains dépendent des développements pétroliers et gaziers pour leur développement économique. Le

AU NOM DU PERE, DU FILS ET DU PETIT-FILS

AU NOM DU PERE, DU FILS ET DU PETIT-FILS

TRIBUNE. Le PERE a passé 42 ANS au pouvoir. Le couple présidentiel est décédé séparément dans deux hôpitaux ETRANGERS (Maroc et Espagne). Les coûts de leurs obsèques et de construction du MAUSOLEE du patriarche auraient pu servir à construire un CHU (Centre Hospitalier Universitaire) ultra moderne au GABON. Le FILS a succédé ILLEGALEMENT à son père depuis 10 ANS. Il avait promis la RUPTURE, mais n’a apparemment pas eu le temps de construire un SEUL hôpital de référence chez LUI, sans doute trop occupé à transférer des FONDS publiques dans les paradis fiscaux. Foudroyé l’an dernier par un A.V.C (Accident Vasculaire Cérébral), il a passé deux trimestres à recevoir les soins dans des hôpitaux ETRANGERS (Arabie saoudite et Maroc). Il est revenu au bercail à moitié VIVANT. INAPTE à se déplacer et à s’entretenir longuement avec ses homologues et ministres, il a décidé de confier la gestion des affaires de l’ETAT gabonais à NOURREDINE VALENTIN BONGO, son fils aîné, c’est à dire, le petit-fils de son père, alors qu’il existe un PREMIER MINISTRE. Ils espèrent ainsi maintenir la DYNASTIE ad vitam aeternam. En 52 ANS de pouvoir ABSOLU, la DYNASTIE des BONGO n’a enregistré qu’un SEUL succès, celui d’avoir transformé le GABON, petit pays PETROLIER d’Afrique centrale, en une GIGANTESQUE loge maçonnique. Tous ses membres portent le TABLIER DE LA SERVITUDE. Et pourtant la FRANC-MAÇONNERIE a été initiée par des BATISSEURS DE CATHEDRALE en GRANDE BRETAGNE (d’abord en Ecosse à la fin du 16e siècle, puis en Angleterre au siècle suivant), d’où son nom FREEMASON (libre bâtisseur), pour consolider la dynastie en réalisant des édifices féériques. Une fois OUVERTE aux « indigènes » dans les COLONIES, elle est devenue le principal canal de recrutement des VAURIENS. La quasi-totalité des dirigeants AFRICAINS sont « GRAND-MAITRE » des loges TROPICALES dont les maison-mères se trouvent en LEUCODERMIE (puissance économique et militaire), TUTORAT qui GARANTIT aux dictateurs leur LONGEVITE au pouvoir. La FRANC-MAÇONNERIE devrait être INTERDITE en AFRIQUE, car elle ne produit que des dirigeants SANGUINAIRES ou des MARIONNETTES (Blaise compaoré, Idriss Deby Itno, Denis Sassou-Nguesso, Ibrahim Boubacar Keïta….). Nysymb Lascony