Congo/Maroc. Un voyage captivant à travers les tropiques africains avec « Sang froid : chronique de l’enfant soldat » de M. Ghisse ONTSIRA

Congo/Maroc. Un voyage captivant à travers les tropiques africains avec « Sang froid : chronique de l’enfant soldat » de M. Ghisse ONTSIRA

𝗣𝗲𝘂𝘁-𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗲́𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗹’𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝗹’𝘂𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀 ? Pour tenter de répondre à cette question ambitieuse, M. Ghisse nous plonge dans les méandres de l’humanité à travers son dernier ouvrage, 𝗦𝗮𝗻𝗴 𝗳𝗿𝗼𝗶𝗱 : 𝗰𝗵𝗿𝗼𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁 𝘀𝗼𝗹𝗱𝗮𝘁. Un roman qui, tout en explorant la complexité de l’enfance, propose une réflexion profonde sur les trajectoires de vie et les forces qui les façonnent. 𝗨𝗻𝗲 𝗼𝗱𝘆𝘀𝘀𝗲́𝗲 𝗯𝗼𝘂𝗹𝗲𝘃𝗲𝗿𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲 : Le roman suit les pas de Fredi Liyouga, un journaliste émérite d’Euronet, lors de son retour dans son pays natal, Mombaré. Ce retour est loin d’être une simple visite nostalgique ; c’est le début d’une aventure imprévue qui commence dans les sombres geôles de son pays. Une rencontre fortuite dans ce lieu sinistre bouleverse sa vie, déclenchant une série d’événements captivants qui tiennent le lecteur en haleine. 𝗗𝗲𝘀 𝘁𝗵𝗲̀𝗺𝗲𝘀 𝘂𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗲𝗹𝘀 : Ghisse, à travers une plume à la fois poétique, dénonciatrice et incisive, aborde des questions essentielles sur l’éducation, la justice, et les séquelles des traumatismes de l’enfance. Le contraste entre un enfant élevé avec amour et celui marqué par des expériences douloureuses nous interpelle sur l’impact de notre environnement sur notre devenir. 𝘂𝗻 𝗮𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲́ : Ghisse, doctorant en intelligence artificielle à l’université Mohammed V de Rabat et diplômé de l’Institut supérieur du Génie Appliqué en Ingénierie des Systèmes Automatisés et Contrôle Qualité, après le succès de son roman « L’histoire d’une coutume brisée », met à profit sa passion pour tisser une intrigue où la spiritualité, les nouvelles tendances, l’aspect subliminal de la technologie et l’humanité s’entrelacent. Son parcours impressionnant ajoute une profondeur supplémentaire à son écriture, rendant ses personnages encore plus vivants et authentiques. 𝗨𝗻𝗲 𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗳𝗹𝗲𝘅𝗶𝗼𝗻 : 𝗦𝗮𝗻𝗴 𝗳𝗿𝗼𝗶𝗱 n’est pas seulement une histoire ; c’est une invitation à réfléchir sur notre société et sur les chemins que nous empruntons. En suivant Fredi à travers ses découvertes et ses combats, le lecteur est amené à questionner ses propres convictions et à envisager l’avenir sous un nouvel angle. Ne manquez pas cette œuvre exceptionnelle qui promet de vous transporter et de vous faire réfléchir. Ghisse ONTSIRA, avec 𝙎𝙖𝙣𝙜 𝙛𝙧𝙤𝙞𝙙 : 𝘾𝙝𝙧𝙤𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙡’𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩 𝙨𝙤𝙡𝙙𝙖𝙩, signe un autre roman puissant et très certainement inoubliable, à découvrir absolument.

Patrick-Serge BOUTSINDI, un auteur congolais sensible aux questions de la jeunesse

Patrick-Serge BOUTSINDI, un auteur congolais sensible aux questions de la jeunesse

D’une série à l’autre, vous êtes de plus plus nombreux à découvrir la nouvelle ambition littéraire de Patrick Serge Boutsindi. Notamment, la série pour la jeunesse aux éditions l’Harmattan ; « Les Gris-Gris de Ya Foufou » aujourhui, à son huitième tome. << Ya Foufou vit dans le village de Bikeri, en République du Congo-Brazzaville. Ce jour-là le village est en deuil, Ngo le léopard, ami de Ya Foufou, vient de mourrir. Il était féticheur de la pluie et devait empêcher le déluge lors des veillées mortuaires. Ya Foufou se rend à la cérémonie funèbre de Ngo le léopard sous un ciel orageux. Ya Foufou décide de remplacer son ami pour que la pluie ne gâche pas la veillée. Réussira- t-il ?  >>    Patrick Serge Boutsindi, c’est lui, cet auteur à l’âme de jeune, né au Congo-Brazzaville et vit aujourd’hui à Montigny-les Metz (France). Il a publié des recueils de nouvelles, des romans, un essai et bien-sûr la série « Ya Foufou » pour la jeunesse aux éditions l’Harmattan. Clément Ossinondé

Congo/Livre : Noël Kodia Ramata dans « l’antre de la covid-19… »

Congo/Livre : Noël Kodia Ramata dans « l’antre de la covid-19… »

RECIT. « Quand Noël Kodia Ramata, un écrivain qui vit entre la France et le Congo, quitte Brazzaville le 27 août 2020 pour Paris, après une semaine d’incertitude en ce qui concerne sa santé, il ne sait pas que la Covid-19 l’a déjà attaqué. Aussi, dans ce récit où la maladie devient le personnage central, on découvre l’auteur luttant contre la maladie ainsi, lui revient au cours de son séjour, à l’hôpital de la Croix Saint Simon de Paris 20è et à l’institut médical de Romainville, l’image de son Congo natal où ses parents et amis ne l’ont pas oublié par leurs messages de réconfort », peut-on lire sur la quatrième de couverture de ce récit paru aux éditions Cécile Langlois à Paris en 2021.  Dans 130 pages de son récit intitulé « De l’hôpital de la Croix Saint Simon de Paris à l’institut médical de Romainville : Dans l’antre du Covid-19 », Noël Kodia Ramata déroule le tapis de la souffrance que lui a imposé le ou la Covid-19, de Brazzaville à Paris. Il les ouvre par une série de remerciements tant à son épouse, à ses enfants, aux médecins qu’à des amis avant de dire haut et fort que ce texte n’est pas une fiction. Il précise que ce cahier-journal s’avère être un témoignage qui se fonde sur des faits réels. Il souligne qu’après 70 ans de bonne santé, le fameux virus de la Covid-19 s’est confronté à lui, d’où son admission à l’hôpital de la Croix Saint Simon à Paris grâce à son épouse et à ses enfants. Tout commence le jeudi 27 août 2020 après deux semaines de maladie à Brazzaville, où il est entouré de toute la famille africaine. Il fait savoir que c’est le docteur Jean Paul Malonga qui tire sur la sonnette d’alarme. Il parle des rendez-vous pris par son épouse à Paris et des promenades dans Brazzaville aux côtés de Jeandarc Bouakari qui l’accompagne voir le docteur Matali qui comprend très vite la gravité de l’état de santé du patient. Au Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville où il doit faire la radio, les portes sont closes. Ils sont en grève. Les salaires ne sont pas versés. C’est du côté du Djoué qu’il se découvre vraiment touché. Il faut partir. Et c’est le jour de la naissance de son père en 1927 et de son décès en 2019. Le 27 août.     Le vendredi 28 août au matin, le voit arriver dans la ville de Paris. Après un séjour au service de réanimation, il reprend ses esprits le mardi 15 septembre et est transféré dans la chambre 544 au cinquième étage. Et c’est le mercredi 16 septembre qu’il a le compte rendu intégral de ce qui s’est passé par sa tendre épouse. Le jour suivant, il reçoit des objets de toilette de son fils Olivier et est autorisé à regarder la télévision. Le lundi 28 septembre 2020, est le grand jour. Ramata quitte l’hôpital pour l’institut médical Romainville. Il est félicité par des infirmières et infirmiers pour avoir récupéré sa santé. Il n’est pas aux côtés de son fils Olivier qui fête son l’anniversaire. Mais il est à ses côtés qu’en pensée, les restaurants étant fermés et lui ne pouvant se déplacer pour lui crier le Joyeux anniversaire aux tympans. C’est le mardi 10 novembre 2020 que Noël Kodia Ramata rentre chez lui et c’est Cécile Langlois qui lui écrit : « Enfin, tu sors de cet enfer… » Le livre se referme sur deux poèmes portant la signature de Pierre Ntsémou et Gaétan Ngoua. Originaire du Congo Brazzaville, Noël Ramata Kodia est docteur de lettres de l’Université de Sorbonne Paris IV. Il est l’auteur d’une quinzaine de titres dont le Dictionnaire des œuvres littéraires congolaises et l’Anthologie analytique de la nouvelle génération des écrivains congolais.        Florent Sogni Zaou

Fann Attiki, auteur congolais subversif et tranquille

Fann Attiki, auteur congolais subversif et tranquille

C’est dans les bars de Brazzaville, la capitale de la République du Congo, que Fann Attiki a puisé l’inspiration pour son roman, Cave 72, paru le 1er septembre aux éditions JC Lattès. Comme Verdass, Ferdinand et Didi, les trois héros de son récit, le jeune auteur aime s’y retrouver avec sa bande pour boire des bières glacées en regardant la rue, parler littérature et philosophie, et observer les filles. Vivre tout simplement. Ce poète serein qui vit du slam à Brazzaville expérimente ces jours-ci un autre rythme, à Paris, où il se trouve en résidence pour deux mois, à la Cité internationale des arts. Ce séjour et la publication de son premier roman, il les doit au jeune prix littéraire Voix d’Afriques, initié par les éditions JC Lattès et Radio France Internationale (RFI). Le jury, composé d’écrivains et d’acteurs du livre en France et en Afrique, a repéré la fiction de l’auteur né en 1992 à Pointe-Noire, la capitale économique congolaise, parmi 350 manuscrits de primo-romanciers francophones de moins de 30 ans… Lire la suite sur LeMonde Afrique