Burundi : Le Président Ndayishimiye appelle le gouvernement, les institutions étatiques et les secteurs de l’administration publique à s’approprier de la Réforme du Budget-Programme

En procédant à l’ouverture d’une Retraite Gouvernementale qui se déroule depuis ce lundi au Palais Ntare Rushatsi, le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye a interpellé le gouvernement, les institutions étatiques et les secteurs de l’administration publique de s’approprier de la Réforme du Budget-Programme afin de permettre une meilleure organisation de l’économie nationale. Cette retraite gouvernementale de deux jours élargie aux hauts cadres de la superstructure et des Ministères a pour but de renforcer les capacités des leaders pour une vision d’ensemble sur les avancées et les perspectives d’avenir dans la mise en œuvre de la réforme du budget programme, afin d’avoir une gestion axée sur les résultats. “Nous devons comprendre vite tous les mécanismes et tous les principes de la budgétisation axée sur les résultats pour mieux orienter les décisions de la politique publique à tous les niveaux de la vie nationale”, a fait savoir le Numéro Un Burundais. Au moment où le Burundi vient d’élaborer une vision d’un pays émergent en 2040 et développé en 2060, le Président de la République estime qu’est impératif que les réformes initiées dans les Finances Publiques contribuent à la réalisation de cette Vision. “Les Burundais ont certainement besoin de s’imposer une nouvelle discipline où, à travers le Budget- Programme, chaque acteur est tenu à montrer les projets qu’il envisage de réaliser et a l’obligation de produire des résultats. C’est une culture que nous devons développer”, a-t-il souligné. Déplorant que le Burundi a enchaîné des années et des quinquennats de mauvaise planification et de mauvaise gouvernance, le Chef de l’Etat  déclaré la tolérance zéro à l’erreur, à présent que les Burundais sont conscients des ressources dont regorge le pays et de son potentiel de développement, a-t-il indiqué.

Côte d’Ivoire. Mise en place d’une politique éthique et déontologique dans l’Administration Publique

Côte d’Ivoire. Mise en place d’une politique éthique et déontologique dans l’Administration Publique

Abidjan-Plateau, le vendredi 31 octobre 2023, à la salle de conférence du ministère des Eaux et Forêts sise au 22ème étage de l’immeuble Postel 2021, le Colonel KOUADIO Faustin, Inspecteur Technique, a présenté à Monsieur le Ministre Laurent TCHAGBA, le rapport de la participation du Ministère des Eaux et Forêts aux deux (02) séminaires du Comité National de Suivi de la mise en ordre du Schéma Directeur de la forme des Finances Publiques ( CONAFP) organisés par la Fonction Publique du 3 au 07 Octobre 2023 à Dabou. En effet, dans le souci d’une amélioration du comportement de l’agent public, l’État de Côte d’Ivoire a décidé d’adjoindre, au Statut Général de la Fonction Publique, une politique éthique et déontologique en vue d’encadrer et d’inculquer aux agents de la fonction publique, des valeurs susceptibles de développer à moyen et long terme, un comportement irréprochable et exemplaire à même de rassurer les usagers aujourd’hui appelés clients. Ces deux seminaires s’inscrivent dans cette vision. Il s’agissait à travers ces séminaires de partager avec les représentants des institutions publiques, cette vision de la mise en place d’une politique éthique et déontologique en vue de prendre en compte leur avis et observations dans l’Élaboration du plan d’action . Ainsi le premier séminaire a porté sur “la validation du Plan d’actions de la mise en place et de la Gestion d’une politique éthique et déontologique dans l’Administration Publique » et le second sur « le respect du code de déontologie et de la charte d’Éthique : méthode d’évaluation, de distinction et de sanction des agents publics » . À l’issue de ces séminaires, plusieurs recommandations ont été faites notamment : (i) l’adoption du projet d’ordonnance portant code de déontologie et charte d’éthique dans les meilleurs délais ; (ii) la mise en place et l’opérationalisation d’un organe chargé de la promotion de l’éthique et de la déontologie dans chaque institution et ministère Technique ; (iii) le rattachement de cet organe à la plus haute autorité décisionnelle ; (iv) la dotation en ressources financières adéquates pour la mise en place et le fonctionnement des organes de gestion de la Charte d’Ethique et du Code de Déontologie ; (v) l’instauration et l’organisation chaque année de journées portes ouvertes de promotion de l’Ethique et de la Déontologie au profit des usagers clients ; (vi) l’instauration d’une rencontre annuelle d’évaluation et de partage d’expérience entre les animateurs des organes sectoriels d’Ethique et de Déontologie à l’initiative du Ministère de la Fonction Publique ; (vii) la mise en place des Organes d’Ethique et de Déontologie dans les Etablissements Publics Nationaux des Ministères techniques. À la suite de sa présentation, Monsieur le Ministre s’est réjoui de cette initiative qui s’inscrit dans sa vision de l’administration. Il a instruit Madame la Directrice de Cabinet à l’effet de mettre en place un comité AD’HOC en vue de l’organisation d’un séminaire avec l’ensemble des agents du Ministère. Il faut préciser que le Ministère des Eaux et Forêts a été représenté à ces séminaires par le Colonel KOUADIO Faustin, Inspecteur Technique et Monsieur ANDE Kouakou de la Direction Ressources Humaines et de la Formation .

Côte d’Ivoire. Leadership féminin dans l’Administration publique

Côte d’Ivoire. Leadership féminin dans l’Administration publique

Madame le Conservateur Général, Zouzou épouse Mailly Elvire-Joelle, Directeur de Cabinet du Ministre des Eaux et Forêts partage son expérience au cours d’un panel organisé par le ministère de la Fonction Publique . Le jeudi 23 mars 2023, le Ministère de la Fonction Publique a organisé, à l’Auditorium de la Primature une cérémonie d’hommage aux femmes en responsabilité dans l’Administration Publique. À travers un panel autour du thème : « Femmes en responsabilité dans l’Administration Publique ivoirienne, défis et engagements » , des femmes leaders dont le Général Conservateur Zouzou épouse Mailly Elvire-Joëlle ont partagé leurs expériences avec l’auditoire. Cette cérémonie a été l’occasion pour Madame Anne Ouloto, Ministre de la Fonction Publique de rendre hommage aux femmes en responsabilité dans l’Administration Publique ivoirienne et de lancer le programme de formation en leadership initié par le Ministère de la Fonction Publique en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire. Quant à Monsieur Adama COULIBALY, Ministre de l’Economie et des Finances, représentant S.E.M Patrick ACHI, président de la cérémonie, a également rendu un hommage aux femmes q ui ont impacté l’Administration Publique ivoirienne. L’on pouvait noter la présence de l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire.

Bénin. Dématérialisation des services de l’administration publique : Le permis de travail, le contrat de travail expatrié ou étranger et le contrat local possible en ligne

Bénin. Dématérialisation des services de l’administration publique : Le permis de travail, le contrat de travail expatrié ou étranger et le contrat local possible en ligne

Le Ministère du Travail et de la Fonction Publique à travers la Direction Générale du Travail (DGT) a engagé de nombreuses actions de réformes depuis 2016 dans le but d’offrir aux usagers/clients des services de qualité et la simplification des procédures administratives longues. Ainsi, pour la modernisation de l’administration du travail qui est le premier sous-secteur de ce ministère, il a été envisagé la dématérialisation de certains actes délivrés par la Direction Générale du Travail. Dans cette perspective, le Ministère du Travail et de la Fonction Publique avec l’appui du Ministère du Numérique et de la Digitalisation et de l’Agence des Services et Systèmes d’Information (ASSI) a mis tout en œuvre afin que désormais au Bénin, la dématérialisation du permis de travail, du contrat de travail expatrié ou étranger et du contrat de travail local soit une réalité.  Plusieurs plateformes de e-services ont été mis en service en vue de l’allègement des tracasseries administratives :  – Délivrance du permis de travail en ligne sur le Portail National des Services Publics => https://service-public.bj/public/services/service/PS00403 – « Visa de contrat de travail pour nationaux » est désormais disponible sur le Portail National des Services Publics => https://service-public.bj/public/services/service/PS00035 – « Visa du contrat de travail pour expatriés » est désormais disponible sur le Portail National des Services Publics => https://service-public.bj/public/services/service/PS00417 – Délivrance de l’attestation d’immatriculation et de paiement des cotisations employeurs en ligne sur le Portail National des Services Publics => https://service-public.bj/public/services/service/PS00597

Symposium international à Rabat: L’administration publique entre maux et progrès

Symposium international à Rabat: L’administration publique entre maux et progrès

MAROC. Plus d’une centaine d’experts et chercheurs de différents horizons ont pris part à la 11ème édition du Symposium international «Regards croisés sur les transformations de la gestion et des organisations publiques» qui s’est tenu du 3 au 4 juin à Rabat. Placé sous le thème «Un demi-siècle de réformes administratives : Quels effets sur la gouvernance des organisations de l’Etat?», cet important rendez-vous – initialement prévu pour avril 2020 et reporté d’une année en raison de la situation sanitaire qui prévaut dans le monde depuis le début de l’année 2020,  a été organisé par l’Institut supérieur du commerce et d’administration des entreprises (ISCAE-Rabat) en partenariat avec le Policy Center for the New South. Animée par plus d’une soixantaine de panélistes, la nouvelle édition du Symposium a coïncidé cette année avec le cinquantenaire du groupe ISCAE, premier établissement d’enseignement supérieur public en management. Autre coïncidence et non des moindres : l’édition se tenait quelques jours seulement après la présentation par la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) à S.M. le Roi Mohammed VI du rapport sur le nouveau modèle de développement (NMD) dont la mise en œuvre doit s’appuyer sur un certain nombre de leviers tels que la réforme de l’administration publique et de l’Etat en général. « Ce 11ème Symposium sur le management public intervient dans un cadre assez particulier. Tout d’abord, il porte sur les 50 ans de réformes de l’administration publique au Maroc et dans d’autres pays et sur leur impact  sur la gouvernance des organisations de l’Etat. Ensuite, c’est une organisation inédite dans la mesure où elle l’est en mode hybride (distanciel ou présentiel) compte tenu du contexte sanitaire », a indiqué Tarik El Malki, président de l’édition 2020-21 dudit Symposium et, par ailleurs, directeur de l’ISCAE-Rabat. «Cette nouvelle édition s’inscrit modestement dans la réflexion autour de la manière dont l’administration publique doit accompagner le processus de développement de notre pays parce que c’est un outil extrêmement important pour atteindre les objectifs fixés par le nouveau modèle de développent», a-t-il souligné. Secrétaire général du Département de la réforme de l’administration au ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Ahmed Laâmoumri a, pour sa part, ajouté que « l’objectif de ce symposium est d’avoir des regards croisés entre les pays et les experts en matière de réforme de l’administration. En 50 ans, quelles réformes ont été faites, que faut-il garder, revoir, réinventer ou développer davantage en matière de capital humain, de système de digitalisation, etc.  », s’est-il interrogé. Au cœur des travaux de ce 11ème Symposium international, l’administration publique « a joué un rôle déterminant dans le progrès socioéconomique du Maroc, à travers notamment l’impulsion qu’elle a su donner à l’extension des services publics, au montage des projets d’infrastructures routières, ferroviaires, maritimes, au développement de programmes sociaux, etc. », a déclaré Tarik El Malki. Il a, en outre, rappelé qu’un grand nombre de réformes ont été adoptées depuis le lancement du nouveau concept d’autorité, notamment ces 20 dernières années, pour rendre opérationnel le cadre constitutionnel  de 2011 qui impulse une nouvelle vision du rapport entre l’administration et le citoyen. Il est important de préciser que « la Constitution a défini un rôle pour l’administration mais aussi des obligations ; lesquelles appellent à assumer les responsabilités des décisions publiques notamment en termes d’opérationnalisation des politiques publiques sur le territoire », comme l’a relevé Tarik El Malki dans son mot d’ouverture. Au cours de son intervention, le directeur de l’ISCAE-Rabat a également fait remarquer que la Charte nationale des services publics adoptée en 2019 « définit les règles de la bonne gouvernance dans la gestion des administrations publiques, dans les régions, les collectivités territoriales et les organismes publics ». Membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Moncef Ziani a abondé dans le même sens, estimant que le rôle de l’administration marocaine a été essentiel dans les progrès socioéconomiques du Maroc. Et ce, « à travers l’impulsion qu’elle a su donner à l’extension des services publics, au montage des projets d’infrastructures (routières, ferroviaires, maritimes), au développement des programmes sociaux ainsi qu’à l’installation des grands projets d’investissement ». Selon lui, depuis le lancement du nouveau concept d’autorité, un grand nombre de réformes ont été adoptées, que ce soit au niveau de l’administration centrale, des administrations territoriales, des instances de contrôle et de gouvernance, notamment lors des deux dernières législatures pour opérationnaliser le cadre constitutionnel de 2011 qui a instauré une nouvelle vision du rapport entre l’administration et les usagers. Sur le vaste chantier de réformes de l’administration publique ayant vu le jour, Moncef Ziani, par ailleurs, représentant de la catégorie des organisations et associations professionnelles au sein du Bureau du CESE, a relevé cinq éléments. Sur le plan stratégique, il a noté que le Maroc a mis en place un plan national de réforme de l’administration qui se base sur quatre vecteurs de transformation : organisationnelle, managériale, éthique et numérique. Sur le plan législatif, il a rappelé que le Royaume a adopté la loi n° 31-13 relative au droit d’accès à l’information. Soulignons à ce propos que « c’est un aspect fondamental pour, d’une part, inciter l’administration publique à procéder à une large diffusion des informations présentant un intérêt public et d’autre part pour rendre opérationnelle la participation du citoyen à la gestion de la chose publique », selon l’interlocuteur qui estime que les dispositions de cette loi méritent toutefois d’être révisées en y introduisant des dispositions qui consacrent davantage le plein exercice de ce droit et en abrogeant certaines dispositions limitant sa portée. Sur le plan institutionnel et réglementaire, Moncef Ziani a attiré l’attention des participants sur  le processus en cours de simplification des procédures et formalités administratives et l’amélioration de la transparence. En matière de promotion de la bonne gouvernance, il a rappelé que « des instances indépendantes ont été mises en place, réactivées ou renforcées comme le Conseil de la concurrence, l’Instance nationale de probité et de lutte contre la corruption et l’Autorité marocaine des marchés des capitaux ». Enfin, s’agissant du système fiscal du Maroc, force est de constater que « les mesures de facilitation et de dématérialisation

Maroc: L’administration publique paie mieux que le secteur privé

Maroc: L’administration publique paie mieux que le secteur privé

C’est un volet édifiant du rapport annuel 2017 de Bank Al-Maghrib (BAM) présenté dimanche dernier à Sa Majesté le Roi, à Al Hoceima, qui n’aura pas échappé aux fonctionnaires et aux salariés du secteur privé. Abordant la question de l’évolution des salaires au Maroc, le rapport porté par le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a relevé qu’au cours de la période 2000-2017, les SMIG et SMAG ont été revalorisés à huit reprises. Ils sont passés de 1.743 dirhams/mois à 2.799,7 dirhams (montant horaire égal à 13,46 dirhams) dans l’industrie, le commerce et les professions libérales et de 1.129,2 dirhams à 1.8132 dirhams (montant journalier égal à 69,73 dirhams) dans le secteur agricole. Ainsi, la progression annuelle moyenne du salaire minimum dans le secteur privé « ressort à 2,8% en termes nominaux, taux largement supérieur à celui de 1,6% de l’inflation annuelle enregistrée au cours de la même période », a noté l’Institut d’émission. En ce qui concerne l’ensemble des salariés du secteur formel, Bank Al-Maghrib s’est référée aux données de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) qui montrent que le salaire moyen brut (appréhendé par le ratio de la masse salariale à l’effectif) s’est accru de 2,9% en moyenne annuelle, pour atteindre 5.129 dirhams en 2017. Le rapport s’est également intéressé à l’évolution des émoluments dans le secteur public. Se basant sur les données du ministère de l’Economie et des Finances, il a indiqué que le salaire minimum net constaté a augmenté de 5,7% en moyenne annuelle depuis 2003 pour s’établir à 3.000 dirhams en 2017. « Quant au salaire moyen brut (appréhendé par le ratio de la masse salariale à l’effectif), il s’est situé la même année à 9.338 dirhams, en hausse annuelle de 4,5% depuis 2000, rythme largement supérieur à celui observé dans le privé, abstraction faite de l’évolution de la qualification », a-t-on souligné. Pour mieux apprécier l’écart salarial public-privé au Maroc, le rapport rappelle que le Fonds monétaire international (« Masse salariale publique dans le Moyen-Orient et en Asie Centrale », FMI, janvier 2018) le place parmi les plus élevés de la région Moyen-Orient et Asie Centrale. Selon une comparaison récente établie par l’institution financière internationale, l’écart salarial public-privé au Maroc serait proche des niveaux observés dans les pays du CCG et dépasserait largement ceux observés en Tunisie et en Algérie. Et souligner que « dans certains pays comme l’Egypte et la Jordanie, ce sont plutôt les travailleurs du secteur privé qui sont les mieux payés ». Autre enseignement relevé : « Le niveau de rémunération dans la fonction publique ressort également disproportionné par rapport au niveau de développement tel qu’appréhendé par le PIB par habitant », a relevé le rapport. Poursuivant la comparaison, le rapport a ajouté que « le salaire moyen net représente au Maroc 3,2 fois le PIB par habitant, contre 2,5 fois en moyenne pour la région MENA et 1,5 fois au niveau mondial (Rapport sur les ressources humaines accompagnant le projet de loi de Finances 2018.)» Tout en admettant que la fixation des salaires est une problématique économique et sociale complexe, la Banque centrale a estimé dans son rapport que « si économiquement l’évolution de la rémunération doit refléter celle de la productivité et de l’inflation, dans les faits, elle est souvent le résultat de négociations qui aboutissent parfois à des niveaux en décalage par rapport aux déterminants fondamentaux ». Lesquelles négociations sont, dans certains cas, régies par des cadres institutionnels ou conventionnels prédéfinissant les règles de fixation et de révision. Mais en l’absence de tels dispositifs, l’Institut d’émission a noté qu’«elles sont en général des processus difficiles dont l’issue finale est souvent déterminée par les rapports de force et parfois même par des considérations politiques». Plus généralement, le rapport fait observer qu’au Maroc, il n’existe aucun cadre formel de révision salariale dans la fonction publique. En revanche, il en serait autrement dans le secteur privé où « le Code du travail laisse comprendre dans sa définition du salaire minimum une sorte d’indexation sur l’évolution du niveau des prix (Article 358) ». Quoi qu’il en soit, le rapport de Bank Al-Maghrib a indiqué que « dans les deux cas, les révisions générales sont opérées dans les faits à l’issue de cycles irréguliers de dialogue social ». Alain Bouithy

Programme canadien de Master en administration publique à l’UIB – IFMV au Congo-Brazzaville

Programme canadien de Master en administration publique à l’UIB – IFMV au Congo-Brazzaville

L’Ecole nationale d’administration publique du Canada (ENAP) lance, à partir du mois d’octobre 2017, un programme de maîtrise en Administration publique à l’UIB – IFMV au Congo- Brazzaville. Une première en Afrique centrale. Année académique 2017-2018 Des étudiants et fonctionnaires de l’administration congolaise vont commencer dès septembre à l’Institut pour la formation aux métiers de la Ville (IFMV) – Université internationale de Brazzaville (UIB) à Brazzaville, un programme de maîtrise en administration publique de l’ENAP, offert entièrement dans leur pays. Les cours ont lieu dans les locaux de l’UIB, partenaire de l’IFMV, partenaires du projet. Il s’agit d’un premier programme délocalisé de l’ENAP à se tenir en Afrique centrale, après celui de l’Afrique de l’Ouest, Bénin et Mali. Une trentaine d’étudiants et fonctionnaires vont commencer dès octobre 2017 à l’UIB- IFMV, ce programme de « Master ». D’une durée de 27 mois, ce programme permettra à des étudiants titulaires d’une licence en Sciences juridiques, Sciences sociales Sciences de gestion et économiques et aux hauts-cadres ayant déjà une vaste expérience de la gestion publique de recevoir une formation diplômante de niveau supérieur de la prestigieuse ENAP du Canada. Soulignons que le lancement, en visioconférence, a eu lieu cet été juillet – août avec les professeurs Enoch Loubelo et Brice Arsène Mankou de l’université du littoral Côte d’opale. En présence du Ministre de l’ Enseignement, le Docteur Anatole Collinet Makosso et de M. Simon Chabot, Directeur international de l’ENAP et du responsable de la coordination du projet, M. Mathieu Carrier. Les étudiants venant des pays de la CEMAC et d’Afrique centrale ont été aussi admis. Ceux qui ont terminé avec succès ce programme de 45 crédits se sont vu attribuer le grade de Maître en administration publique (M.A.P.). Il s’agit pour eux d’une occasion unique de recevoir, en français, une formation diplômante de l’ENAP. Bon succès aux étudiants pour octobre 2017!