Londres: L’Atelier 21 participe à la 11ème foire d’art contemporain africain « 1-54 »

Londres: L’Atelier 21 participe à la 11ème foire d’art contemporain africain « 1-54 »

ARTS. La galerie d’art L’Atelier 21 annonce sa participation à la 11e édition de la foire d’art contemporain africain 1-54 prévue du 12 au 15 octobre 2023 à la Somerset House, Londres. Pour sa participation à cette édition londonienne de la foire, L’Atelier 21 expose des œuvres des artistes M’barek Bouhchichi, Nabil El Makhloufi, Hako Hankson et Omar Mahfoudi. En proposant d’exposer ces quatre artistes, la galerie souhaite mettre en avant le caractère créatif et contemporain de la figuration, qui ouvre de nouvelles perspectives à l’appréhension d’un ordre de réalité, à travers des univers bien enracinés dans le continent africain.  La foire 1-54 s’est imposée comme un rendez-vous incontournable de la création africaine. La galerie d’art L’Atelier 21 y participe à la fois pour faire valoir la contribution des artistes marocains dans la concrétisation d’une scène artistique africaine, et pour promouvoir des artistes de l’Afrique subsaharienne. 

Maroc/Azemmour accueille le 11ème Festival international « Malhounyat », du 17 au 19 août

Maroc/Azemmour accueille le 11ème Festival international « Malhounyat », du 17 au 19 août

Le Festival international de l’art du Malhoune «Malhounyat» revient à Azemmour du 17 au 19 août courant, annonce un communiqué. Placée sous le thème : « Édition de la Reconnaissance et la Fidélité», cette 11e édition est organisée par l’Association Provinciale des Affaires culturelle d’El Jadida ‘ APAC ‘ avec son sponsor Fondateur Groupe OCP, en coopération avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, la commune d’Azemmour et le Conseil Provincial d’El Jadida et la région Casablanca-Settat. Selon la même source, l’édition 2023 qui se veut une continuité du grand succès que le festival «Malhounyat» a connu au cours des dix éditions précédentes, en marquant sa date annuelle dans l’agenda des grands événements culturels au Maroc. Il s’inscrit dans le contexte de l’ancrage des valeurs de « la culture de la reconnaissance » au mérite des pionniers de l’art du Malhoune, qui méritent tous nos éloges et notre reconnaissance. Parmi ceux pour qui l’histoire prendra acte ici à Azemmour, à l’occasion de cette onzième édition, il y a le grand maître du Malhoune feu Abdelmajid Rahimi, dont le décès est survenu subitement sans prévenir. L’histoire prendra un moment de fidélité pour un artiste hors norme et exceptionnel, un éducateur de premier ordre, qui était, avec un grand cœur, un pilier de l’art du Malhoune, non seulement dans la ville de Moulay Bouchaib El Raddad, mais dans tout le pays. S’il sera le grand absent de cette édition aujourd’hui, mais ses élèves Chaymae Erredaf et Hajar El Zohouri, lui rendront hommage avec ferveur et chanteront ses plus belles paroles. Son âme sera là, parmi nous.   L’APAC profite de l’occasion  pour rappeler les efforts de ceux qui ont créé ce festival exceptionnel il y a 11 ans, jusqu’à ce qu’il devienne un événement phare dont l’écho fort traverse les rives du fleuve Oum Errabiâ, et sur la place « Rabbi Abraham Moul-Niss » qui revêt une grande importance symbolique dans l’histoire du Maroc ouvert et vivant avec toutes les religions. Un événement consacré à la culture de la tolérance et des valeurs humaines nobles, c’est sans aucun doute une occasion parfaite pour honorer ceux qui ont enduré les difficultés du début et ont fondé le Festival international «Malhounyat». Nous espérons tous que nous allons leur faire honneur cette année. La 11e édition du festival Malhounyat coïncide cette année avec la célébration par le peuple marocain du 24e anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le préserve, sur le trône de ses glorieux ancêtres, et coïncide également avec la célébration de l’anniversaire de la naissance du Souverain, ainsi que la célébration de la révolution du Roi et du Peuple. Cette édition retient avec intention un extrait du dernier discours royal à l’occasion de la fête du trône:  » En personnes sincères à l’optimisme franc, les Marocains, se revendiquant fièrement de leurs traditions millénaires et de leur identité nationale unifiée, ont acquis à juste titre une réputation de tolérance et d’ouverture. Leur renom repose plus spécifiquement sur leur sérieux et leur sens du dévouement. » Sur la base de ces mots de sagesse, cette édition est considérée comme un renforcement des piliers de la « mémoire nationale commune ». En effet, les organisateurs ont pris soin de faire en sorte que les volets artistiques du festival soient ouverts aux différentes composantes de la culture marocaine dans sa diversité et son intégration. Cela est incarné par la présence du chant Hassani incarné par le chanteur « Mustapha El Gamrani », et les créations des juifs marocains dans l’art « choukori » à l’occasion de la présence magnifique de l’artiste « Michel Abitan » sur la scène Abraham Moul Nis. L’avenir est plein d’espoir pour une ouverture encore plus grande sur toutes les sources de la culture marocaine dans sa mosaïque qui tire son unité de sa grande diversité. Le Festival «Malhounyat» est conscient des progrès et des réalisations remarquables de notre pays avec ses voisins dans le bassin méditerranéen. Il est convaincu que le Maroc est un arbre dont les racines sont en Afrique et les branches en Europe. C’est pourquoi le festival a invité cette année la chanteuse espagnole d’exception Marta La Lunares. Cela montre clairement que l’art, en particulier le Malhoune, est outil pour rapprocher les civilisations et les peuples. En conclusion, les amateurs et les amoureux de cet art authentique, sont attendus à Azemmour pour des soirées exceptionnelles de musique traditionnelle marocaine. Ils pourront profiter des plus belles chansons et des plus belles mélodies interprétées par des artistes de renom. Ces soirées seront l’occasion de rendre hommage aux pionniers de l’art du Malhoune et de célébrer la richesse de ce patrimoine culturel.

Congo/Culture : Lancement du FESPAM 2023 à Sibiti

Congo/Culture : Lancement du FESPAM 2023 à Sibiti

LEKOUMOU. « Je voudrais en cette circonstance solennelle proclamer le lancement national de la promotion du Fespam ici à Sibiti et souhaite que la fête soit belle et les spectacles intéressants jusqu’au matin », a déclaré le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, le 13 mai 2023 à Sibiti dans le département de la Lékoumou, au lancement officiel de la 11ème édition du Festival Panafricain de la Musique (FESPAM), en présence du ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie France Lydie Hélène Pongault, et de plusieurs invités. Cette onzième édition se déroulera sous le thème, « La rumba congolaise : envoi de la base identitaire vers les vertices du patrimoine de l’humanité », aura lieu du 11 au 22 juillet 2023 sur des sites en In et out, en salles et en plein air. Selon le Commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye, ce thème va offrir l’occasion de revisiter l’histoire de la rumba congolaise depuis sa création jusqu’à sa consécration mondiale. Elle sera déclinée en quatre axes, à savoir, les assises identitaires de la rumba congolaise ; le rayonnement de cette musique et de cette danse en Afrique et dans le reste du monde ; la relation entre la rumba congolaise, la littérature et les autres arts ; les stratégies à mettre en œuvre pour assurer la promotion et la sauvegarde de ce genre musical. Il est prévu pour édition, des spectacles en plein air et en salle, un symposium, un marché de la musique africaine (Musaf), une exposition d’instruments traditionnels de musique africaine et une croisière sur le majestueux fleuve Congo animée par des orchestres de renom. Il est arrêté que les différentes auront lieu au stade Alphonse-Massamba-Débat pour le show d’ouverture et de clôture tandis que les autres spectacles se tiendront sur l’esplanade du CNRTV à Nkombo, le terrain Asecna de Mayanga à Madibou, l’espace situé au centre des logements sociaux de Kintélé, le Palais des Congrès pour le symposium et les spectacles spéciaux, le musée de l’histoire du Congo à Mpila pour l’exposition d’instruments traditionnels de musique africaine et le Musaf. Madame Lydie Pongault, a pour sa part, fixé l’auditoire sur la date de la tenue de l’événement. Elle a informé l’opinion que le Fespam se tiendra cette année du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville tout en installant le Fespam dans le contexte du sport et précisant que la musique est un outil qui participe de façon significative à l’unité des peuples à travers le monde. C’est dans ce sens, a-t-elle indiqué, que s’inscrit le Fespam, en ce qu’il fait la part belle au concert des nations africaines tout en insistant que le Congo vise grand. Il s’agit de séduire et de conquérir un public diversifié, de plus en plus exigeant, et connecté à l’ère du numérique ; de servir de tremplin à l’innovation et de miroir au dynamisme de la jeunesse africaine. Le lancement de la onzième édition du Fespam de Sibiti a été surchauffé par les artistes musiciens congolais dans leur diversité. Après les Bantous de la capitale, le tour est revenu à la diva de la musique gospel au Congo, Belle Agniélé qui a mis le feu avec « Conversion » et « Nzambé yo oza malamu » et bien d’autres.   Florent Sogni Zaou

Sénégal: Tenue à Dakar de la 11ème édition du Forum international des femmes Entreprenantes et Dynamiques avec la participation du Maroc

Sénégal: Tenue à Dakar de la 11ème édition du Forum international des femmes Entreprenantes et Dynamiques avec la participation du Maroc

La capitale sénégalaise Dakar a abrité du 23 au 25 octobre les travaux de la 11-ème édition du Forum international des femmes entreprenantes et dynamiques (FIED) tenue sous le thème « Les défis des femmes entreprenantes et dynamiques face à la crise mondiale », avec la participation de plusieurs centaines de femmes d’affaires de toute l’Afrique, dont du Maroc.Organisé par l’ONG « Femmes Entreprenantes et Dynamiques » que préside l’Ivoirienne Djelika Yéo, cet événement économique international – qui est devenu une référence en Afrique – est placé cette année sous le Haut Patronage du Président sénégalais, Macky Sall, Président en exercice de l’Union Africaine. Le Forum International des femmes entreprenantes et dynamiques (FIED) vise à promouvoir l’autonomisation de la Femme ainsi que le leadership féminin axé principalement sur la question du développement du continent. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mame Ngor Diouf, secrétaire générale du ministère sénégalais de la Femme, de la Famille du Genre et de la protection des enfants. Cette 11ème édition a été marquée par des panels animés par des expertes du monde économique portant sur divers thèmes relatifs à la souveraineté alimentaire, l’inclusion financière, l’éducation et la formation des jeunes filles, et la souveraineté sanitaire. Durant deux jours, des femmes chefs d’entreprise, des femmes leaders, venues d’Afrique et aussi d’Europe ont échangé autour de cette thématique à travers plusieurs panels tels que « Souveraineté alimentaire : les enjeux politique agricole orientée vers l’agriculture durable et solidaire », « inclusion financière au profit des femmes entrepreneures : les nouveaux moyens de paiement digitaux, numérique et crypto monnaie ». Evoquant le choix de la capitale sénégalaise pour abriter la rencontre, Mme Dielika Yao, présidente du forum, a déclaré que « Dakar a été le choix de toutes les femmes pour accueillir l’Edition 2022 du FIED ». « Nous sommes venues au Sénégal pour demander au président Macky Sall de transmettre nos messages à ses frères africains. « Le FIED est devenu un label africain, un projet que les africaines doivent s’approprier », a-t-elle dit. Dans son mot de bienvenue, la Marocaine Faouziya Tarik, vice-présidente chargée de l’organisation du FIED, a indiqué que « les femmes sont réunies à Dakar pour contribuer entre autres à la réalisation de l’Agenda 2063 pour une Afrique résiliente et porter le flambeau de l’excellence. Selon elle, le forum « consacre le leadership des femmes devenu incontestable pour le développement du continent mais également promouvoir l’entreprenariat ». Cette 11eme édition fait suite à celle tenue en décembre dernier à Kinshasa (RD Congo), ainsi qu’aux précédentes, qui s’étaient déroulées jusqu’à présent à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Elle a pour objectif principal de valoriser l’entrepreneuriat féminin et de lui assurer une croissance continue, grâce au partage d’outils et de mécanismes qui permettront aux femmes d’être plus performantes, selon les organisateurs. La rencontre de cette année a été marquée par des interventions des différents pays représentés, des témoignages, des prestations artistiques ainsi que par la remise de prix et la lecture de recommandations issues des deux jours du Forum. Ainsi des recommandations ont été formulées par le FIED dans une Déclaration dite de Dakar, telles que la création de conditions nécessaires pour la transformation et la consommation des produits agro-alimentaires ; l’inscription au cœur des actions quotidiennes, la lutte pour le droit à la santé pour tous en participant à infléchir fondamentalement la manière dont les dirigeants politiques conçoivent et gouvernent la santé ; assurer l’accès digital aux agricultrices aux micro-crédits pour financer le foncier, les semences, les intrants et commercialiser les récoltes et contribuer à la création de centres de formation professionnelle dans les zones rurales en particulier dans les domaines de l’agriculture et de la transformation des produits agricoles . Par ailleurs, les membres du FIED sont appelées à s’engager à la mise en œuvre des instruments internationaux, nationaux et régionaux qui régissent le cadre du développement des femmes, notamment les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies ainsi que l’agenda 2063 de l’Union africaine. Les Chefs d’Etats du continent sont aussi appelés à accroitre les mesures favorisant la participation des femmes dans les instances de prise de décision afin de leur permettre d’y adresser les préoccupations de ces dernières ainsi que celles des jeunes filles et de mettre davantage en exergue la budgétisation sensible au genre. Depuis sa création en 2011, le FIED est devenu le rendez-vous annuel incontournable des actrices économiques de l’Afrique, où la jeune génération, issue tant du milieu rural qu’urbain, est mise au contact d’exemples et modèles de réussite, d’innovation et d’ingéniosité.