
Le Mouvement Fédéraliste d’Afrique Centrale «MFAC» a tenu, les 22 et 23 février 2019 à Brazzaville son congrès extraordinaire afin de se mettre en conformité avec les dispositions de la loi organique relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis. Il entend œuvrer pour un développement harmonieux de la sous-région.
Ces retrouvailles ont réuni 120 fédéralistes venant de l’ensemble du territoire national. L’occasion était ainsi donnée aux délégués de revisiter le fonctionnement du mouvement à l’orée des nouvelles dispositions législatives sur la vie des partis politiques.
Ce parti dirigé par Anatole Limbongo Ngoka, est dès sa conception, un mouvement qui adhère à la pensée progressiste et unioniste de Barthélémy Boganda. Il œuvre en outre pour une intégration régionale pour un développement harmonieux de la sous-région, pour un changement qualitatif de la gouvernance au Congo Brazzaville et pour une alternance démocratique.
Créée en 1990, cette formation politique a participé activement à l’avènement de l’ère démocratique au Congo Brazzaville. Il ne s’est cependant pas mis en accord avec la nouvelle réglementation administrative pour des raisons exogènes de fonctionnement.
Le président de ce parti venait de purger une peine de deux ans et six mois à la maison d’arrêt de Brazzaville pour incitation aux troubles à l’ordre public en vue de s’emparer du pouvoir. Il était le coordonnateur des comités de soutien du candidat Jean Marie Michel Moukoko à l’élection présidentielle de 2016.
Outre cet emprisonnement, il a également écopé d’une condamnation complémentaire de dix ans de privation de droits civiques, notamment ceux de ne n’être ni électeur ni éligible.
Florent Sogni Zaou