Khalil Belamallem, plus connu sous le nom de scène de KALI G, a récemment sorti son premier album après « Equinox », un EP en 2016 qui a fait parler de lui. Le DJ marocain vient de s’ajouter également à la programmation du Festival Oasis en septembre prochain.
Entre Chill Out et techno parcourant des sons d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui, KALI G signe un album très personnel avec « Entheology ». Inspiré de ses voyages, le DJ puise dans son cocon familial, dans le monde qui l’entoure, dans l’actualité, dans ce qui le passionne et ce qui le choque, pour donner naissance à un opus de 9 titres hauts en couleur. Neuf morceaux qui voyagent à travers les continents et les pays comme l’Egypte, le Liban, la Palestine, la Tanzanie ou encore l’Inde.
« Cela fait longtemps que l’idée de faire un album me trotte dans la tête. Surtout après la sortie de mon EP « Equinox » en 2016. Je voulais offrir au public quelque chose de différent. Quelque chose qui puisse me challenger aussi ! » explique le DJ. « Un album c’est comme écrire un livre ou faire un film, il faut être cohérent dans l’enchainement des morceaux, il faut raconter une histoire, avoir un début, un développement et une fin ! ».
Son album est une histoire, son histoire à lui. L’histoire d’un homme amoureux comme il le raconte dans « What she does to me » qu’il écrit pour sa femme, l’aventure de la paternité « YaOmri » puisé dans le répertoire d’Oum Keltoum qu’il dédie à son fils, l’histoire d’un fils en admiration devant une mère courage comme dans « Mama Love » en hommage à sa mère , le vécu d’un citoyen du monde choqué par le monde comme dans « Alqods » en réponse à la décision de Trump de faire de Jérusalem une ville israélienne alors « qu’elle appartient à tout le monde » ou encore celui d’un passionné de cultures d’ailleurs comme cette fascination pour la Tanzanie avec « Massai Soul ».
Résultat : un album vitaminé, riche et profond. Une initiation au voyage. « On a eu de bons retours de la part de grands DJs mondiaux, du public, je suis ravi que le travail ait fini par payer ».